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Memories [Leyna &. Seth] [PM]
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
Anonymous
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Message Posté Mar 25 Oct - 23:16.
Souvenirs, souvenirs ...




STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS : Leyna &. Seth.
DATE : Fin avril.
HEURE : Début d'après-midi.
METEO : Il fait nuageux.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS :Intrigue 008
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : Intrigue 007
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Without Domdom !

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Message Posté Mar 25 Oct - 23:44.



    Tu marchais dans les couloirs, la tête haute, les yeux rivés devant toi, l'allure fier. Tu ne laissais rien paraître, à ce petit jeu tu étais le meilleur. Personne n'arrivait à te décrypter, à savoir ce que tu pensais, comment tu allais. On te croyait fort, intouchable, impénétrable. Malgré tout ce qui se passait, tu ne te démontais pas. Tu restais le même, tu paraissais presque serein. Tu gardais tout le temps cet air de sûreté, ce petit sourire en coin. Et pourtant, dans ta vie, rien n'allait. Tu perdais tout. Tu n'étais pas celui que tu laissais paraître. Tu étais tout l'inverse.

    Tu avançais dans les couloirs, sans daigner faire attention aux autres, tu ne prenais même pas la peine de t'écarter du chemin de tes camarades, à quoi bon ? Faire attention aux autres était une perte de temps, surtout dans des temps comme ceux-ci. Une seconde pouvait tout changer, alors, tu fesais en sorte de garder cette seconde pour toi et toi seul. Tu tournais, montais les escaliers quatre à quatre franchissait un dernier couloir et arrivais enfin à destination. Tu chuchotas rapidement le mot de passe de la salle de bain des préfets et y entrais. Laissant, involontairement la porte entre-ouverte.

    Tu enlevais tes chaussures, puis tes chaussettes, et enfin tu remontais ton pantalon. La tête, légèrement abaissé, tu allais t'asseoir sur le rebord de la piscine. Léger gémissement. Tu étais seul, tu pouvais enfin te laisser aller, être toi même, laisser tomber ce masque que tu gardais à longueur de journée. Tu étais toi même. Tu commenças farfouiller dans la poche intérieur de ta cape de sorcier pour en sortir une photo. La photo. Elisabeth, 8 ans, fêtant son anniversaire. Rêveuse, elle soufflait ses bougies. La scène se répétait inlassablement pour ton plus grand plaisir. Face à ce souvenir, tu souriais, béat. Disparue, elle n'était plus là. Ta petite sœur n'était qu'un souvenir intacte. Un souvenir gravé en toi. Tu te revoyais, lui répéter que vous vous retrouviez le soir dans la salle commune des poufsouffle. Quel con. Tu aurais dû l'accompagner, tu aurais dû la suivre, lui tenir la main. Ce n'était qu'une enfant, bordel! Et toi, toi tu as préféré faire quoi ? Courir dans une volière en feu dans le but de sauver quatre misérables pigeons! Pathétique. Stupide. Moins que rien. Elle n'était plus là, chaque matin tu cherchais des yeux son sourire, tu essayais de tendre l'oreille pour écouter son petit rire habituel, cristallin. Un rire que tu adorais et détestait à la fois. Chaque matin, en te levant, tu faisais irruption dans son dortoir, tu allais la réveiller en chahutant. Et maintenant ? Maintenant ce n'est plus pareil. Maintenant tu es seul, loin d'elle. Loin, loin comment ? Tu n'en avais aucune idée, depuis cette satanée soirée tu n'avais aucune nouvelle, tu ne l'avais pas revue. A chaque détour de couloir tu priais pour la croiser, mais non. Non. Cette boule que tu as au ventre, elle ne te quitte plus, elle reste là, accrocher à toi, car tu as peur de voir son corps étalé au sol comme une mal propre. Alors chaque jour, tu inventes une raison à son absence. Lundi c'était son mal de ventre, qui la forçait à rester au lit. Hier c'était ses heures de colles, et aujourd'hui, aujourd'hui c'est quoi déjà ? Aucune idée, c'est ça ? Rupture de stock ? Non toujours pas, aujourd'hui, son absence est dû au fait qu'elle est clouée à l'infirmerie. Et demain, demain ce sera quoi ? Tu secouais la tête, essayant de tout oublier. Tu approchais ton visage auprès de la photo et embrassais son visage. Chaque jour tu répétais cette action, tu lui disais bonjour, bon appétit, ou parfois, tu lui racontais des petits bouts de ta journée. Tant de regrets, de déceptions. Tu n'as plus espoir, cette petite flamme d'espérance n'est plus en toi, elle t'as quitté le jour où ta sœur est partie. Depuis, tu n'es plus vraiment toi même, les autres pensent que oui, mais non. Ils se trompent tous, tous autant qu'ils sont.

    Tu rangeas cette photo, la couvrant une nouvelle fois d'un baiser. Un petit souffle s'échappa de tes entrailles, il est faible et haletant, c'est cette partie là de toi que tu essayais de cacher aux autres. Tu ne voulais pas qu'on te regarde comme un pauvre enfant, qui a besoin d'aide. Tu ne veux pas de ce regard de pitié.

    A Poudlard, tu es seul. Ta cousine est toujours en France, coincée à Beauxbâtons. Et tu ne peux même pas l'aider comme il se doit. Enceinte, elle a besoin de toi. De tes bras, de tes paroles, de tes chuchotis de réconforts. Tes lettres sont probablement inefficaces, tes mots sont trop faibles, trop peu représentatifs de tes pensées. Parfois tu hésites à rentrer dans l'organisation pour pouvoir te rendre de toutes urgences à Beauxbâtons. Mais tu ne peux pas faire ça. Rentrer dans l'organisation, c'est trahir Lily. De nouvelles larmes roulent sur tes joues. Tu les essuyais en vérifiant que la salle de bain était bien vide.

    Tu te enlevais ton pantalon, jetais ta cape et faisais de même pour ton pull-over. A moitié nu, tu te laissais tomber dans la piscine. Un léger frisson te parcourut. Enfin, tu te laissais couler, au fond de la piscine, et une fois totalement immergé dans l'eau, tu criais. Tu poussais des hurlements inaudibles. Tu te vidais de toutes ses émotions qui, petit à petit, te détruisaient. Tu poussais les hurlements que tu avais gardé longtemps, trop longtemps en toi. Tu te sentais presque appaisé. Comme si, durant quelques instants, tu avais oublié que ta sœur n'était plus auprès de toi, que ta cousine était enceinte, que tu avais dû chasser Louve, que tu allais probablement mourir avant la fin du tournoi des trois sorciers ? Vidé, tu étais complétement vidé. Tu commençais à remonter à la surface. Tu essayais d'y aller lentement, comme si tu avais peur, qu'une fois la tête en dehors de l'eau tes problèmes t'assaillissent de nouveau. Et tu ne pensais pas si faux …


Dernière édition par Seth Blackburn le Mer 26 Oct - 15:32, édité 1 fois
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Message Posté Mer 26 Oct - 15:14.


    Aujourd’hui je sens en toi, une lueur d’espoir. D’où vient-elle ? D’où puise-t-elle sa source ? D’où a-t-elle débutée ? Je sens dans ton cœur un étrange bonheur qui m’effraie. Pourquoi es-tu heureuse Leyna ? Que se passe-t-il en toi pour que ton cœur batte à s’en rompre la poitrine ? Je ne te comprends ma chère. J’aurais voulu, mais je ne te comprends pas. L’inconnu fait si peur Leyna. Je ne suis pas certaine de pouvoir être encore longtemps étrangère dans ton corps heureux. Je ne le peux guère. Ta main attrape une petite lame posée sur ta table de chevet. Tu la places contre ton bras, déjà maculé de nombreuses rayures blanchâtres, dû à ton caractère parfois récalcitrant. Tu appuies, sens dans ta chaire la lame s’enfonçait. Le sang coule. Tu retires la lame, rouge à présent, et l’éloigne de toi. Tu te sens chavirée. Depuis que tu as subit les « opérations du cerveau », ton sang te dégoute, tu en as peur. Je le sais bien Leyna, je le sais bien…mais tu as besoin d’une bonne éducation. Ta souffrance, tes peurs, ta douleur te ramène à ta propre faiblesse et tu t’éteins sans prendre le temps de soigner, d’éponger la plaie sur ton bras. Tu ne veux plus être là, et je le comprends. Ton bonheur est parti. Je règne de nouveau.

    Nous laissons le sang s’écoulait, sans prendre le temps de l’arrêter. Il descend le long de notre bras, de nos doigts et se fige sur le sol en petits cercles. L’hémorragie, certaine minime, se calme. Le sang finit par s’arrêter, gravant sur notre peau des traits vermillon, craquelés par endroit. Nous sommes chancelantes un peu faibles, nous avons besoin de repos, d’un lieu pour nous nettoyer, pour décrasser nos erreurs, enlever les souillures qui nous remplissent le corps et l’esprit. Nous attrapons une serviette, et quelques affaires de rechange et nous nous éloignons vers un endroit que nous avons découvert dernièrement : la salle de bains des préfets. Nos pas nous y mènent, sans besoin de véritablement réfléchir. Nous sommes guidées par notre inconscient qui semble se rappeler du lieu et surtout du chemin qui nous y mènera.

    La porte est entrouverte. Nous nous interrogeons sur cela, mais décidons de ne pas y prêter longtemps attention. De toute façon, si quelqu’un rentre, nous ferons en sorte de lui faire regretter sa présence ici. Les bains sont parfois chauds, parfois froids. L’important est de savoir ouvrir le bon robinet. Notre main se porte sur l’un deux. Nous tournons légèrement et savons déjà qu’un liquide presque brûlant s’en échappe. L’eau chaude percutée à l’eau froide, remplit la pièce de buée. Dans cet univers magique, où les sirènes coiffent leurs beaux cheveux blonds, où tout n’est que sublime magie, nous nous sentons tellement mieux. Notre regard ne s’arrête même pas sur la pile d’habits poser contre la pierre, ni sur cette forme qui s’enfonce dans l’eau. Nous sommes ailleurs, loin de tout.

    Nous enlevons notre pull, laissant un débardeur blanchâtre, presque transparent, dévoilant avec pudeur nos seins et les formes de notre corps. Puis notre pantalon, gardant cette lingerie bleuâtre sur nous. Nous avions appris là-bas, à ne plus jamais montrer notre corps entièrement…les médecins pouvaient arriver à tout moment, nous prendre par les bras et nous amener loin, dans les salles aux murs funestes. Nous avions perdu notre identité, notre dignité…nous avions gardé des séquelles autant morales que physiques. Je sens d’ailleurs ton regard sur ton corps émacié, parsemé de lignes blanchâtres, parfois légèrement violettes, et dans le meilleur des cas, couleur chair. Tu restes tout de même étonnée, de voir combien tu as été malmenée, maltraitée, détruite. Tu trembles légèrement, la peur te gagnant…Calmes toi ma douce Leyna, calmes toi…personne ici ne viendra te maltraiter…Tu laisses s’échapper une larme, deux, et tes joues se laissent remplir de ce liquide salé, représentatif de ta souffrance, de ton mal-être…de notre mal-être. Nous attrapons nos cheveux, les ramenant à un chignon décousu. Derrière, sur notre nuque blanchâtre, une longue cicatrice…Notre corps a été souillé. Brisé. Coupé. Nous sommes toujours Leyna, mais se cache sous nos habits les marques de notre folie. Nos cuisses accueillent tes absences douloureuses. Le coin de nos seins, leurs ignobles expériences. Notre tête parsemée de longues taillades. Notre nuque paroxysme de l’atrocité de ce que nous avons vécu. Nous ne serons plus jamais comme avant. Nous avons maigri, nous semblons cadavériques. Nous trainons notre vieille carcasse usée par les coups et c’est ainsi.

    Sublime, cruelle, triste, détruite, seule, ensemble…Nous faisons une introspection sur nous-même. Nous en avons besoin. Notre esprit a trop longtemps vagué, divagué…nous avons besoin de clarifier tout cela. Nos actes, nos gestes, nos paroles. Notre corps et notre esprit sont si séparés. Nous avons besoin de replacer notre grande machine en communion avec notre grand esprit. Même à nous, il nous arrive d’avoir des méditations métaphysiques. Je pense donc je suis…

    Une tête sortie de l’eau. Cette tête, tu la connaissais. Je l’avais entraperçu dans quelques souvenirs mais je ne le savais pas fait ainsi. Ton inconscient l’avait modifié. Je te sens haletante. Tu ne veux, non, tu ne veux pas qu’il te regarde si vulnérable. Tu te souviens vaguement de son caractère. De ses lèvres sur les tiennes…tu te souviens combien il est gentil et combien son empathie est importante. Tu ne veux pas de sa pitié face à ton corps décharné, à tes larmes sur tes joues. Tu ne veux pas. Et pourtant…ton cœur bat fort en le revoyant. Oui, il est le signe d’un passé oublié. Je me sens démuni. Je ne peux te faire bouger. Ni le détruire, ni l’aimer. Je suis sous le contrôle de tes sentiments. Je suis immobile. Nous sommes immobiles. Notre regard bleuté plongé vers lui, notre corps figé, nos pensées si éloignées. Nos larmes toujours présentes. Nous sommes presque nues face à lui. Mais qu’importe…je suis immobile, tu es éloignée…Nous sommes là, muettes, face à cette claque que nous prenons dans la tête : cette claque qui nous ramène à cette réalité macabre qui nous entoure.

    « Seth… »Ta voix est tremblante. Un peu rauque, un peu blessé, un peu ailleurs. Tu es si vulnérable Leyna, si vulnérable. Tu as besoin d’une meilleure éducation, mais je ne peux pas te la donner maintenant…ton bras est encore sanguinolent. Ou du moins, la plaie est là, bien présente, un peu sèche, mais pas guérie. Je ne peux pas définitivement te détruire, moi aussi… Nous avons une perte de contrôle.

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