ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Posté Lun 3 Déc - 23:41.
i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..
★ noms des participants: daisy & dehli ★ statut du sujet: privey ★ date: début novembre ★ heure: matin ★ météo: il pleut wesh ★ saison: saison 2 ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2x03 ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2x03 ★ intervention de dominus: nope ★ récompenses: pas encore
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Posté Mar 4 Déc - 0:59.
,i've been tried to start it again, i think i can fall, but in this moment we are alive
Son regard s’éteint. Elle se meurt encore dans un de mes rêves et je ne peux toujours rien faire. Ça me tue, finalement il m’arrive de mourir à ses côtés m’enfonçant dans ces éternels sanglots qui emportent mon souffle alors devenu trop soutenu. Ces images ne quittent pas ma tête. Ils ne la quitteront jamais. Cette culpabilité. Elle a souffert de mes mensonges. Pourtant, je continue, encore et toujours. Parce que je ne peux plus revenir en arrière. J’ai enterré Yashna le jour de sa mort. Une bougie s’éteint. Le noir complet. Je sombre avec mes démons. Avez-vous déjà ressenti cette affreuse culpabilité ? Celle qui vous bouffe de l’intérieur ? Cette flamme qui se propage dans votre corps, déchire votre cœur, brûle vos poumons jusqu’à vous tuer peu à peu avec la plus grande souffrance qu’il soit. Je préférerai encore mourir ici, tout de suite plutôt que de continuer à ressentir cette garce. Un ennemi invisible, celui dont on ne peut pas se débarrasser. Du moins, pas dans mon cas. Jamais je ne pourrai dire à ma grande sœur combien je l’aimais, combien je suis désolée, combien son sourire me manque, combien cette belle époque me manque, combien j’aimerai me faire pardonner pour tout ce que je lui ai fait endurer. Mais je ne peux pas. Je ne peux plus…
« Mademoiselle Singh ! Partez de cette salle de classe, on n’est pas là pour dormir mais pour étudier. Des étudiants fainéants comme vous ne sont pas les bienvenus dans mon cours. » J’ouvre les yeux. Malheur. Finalement mon rêve n’était pas si atroce à côté de cette vision que j’ai. Tous les regards braqués sur moi, je range mes affaires en souriant du coin des lèvres, le sourire digne d’une bonne serpentarde, une véritable garce. « Vous avez raison, j’ai rien à foutre ici. » Je méprise son savoir, je méprise tout ce qu’elle dégage. Cette femme qui semble avoir tout vécu au vu de son physique véritablement dégradé, de ces rides qui creusent son visage. Cette coincée qui ne comprend plus rien à la vie, à la société actuelle. J’aurai pu être courtoise mais ça me ronge. Mon rêve qui se répète me hante. Mes mensonges me rongent. Mais cela ne s’arrête pas là. Il y aussi lui. Lui. Il me détruit petit à petit, ne se soucie nullement de moi. Il s’en balance complètement. Alors cette envie de tout lui déballer me prend au cœur à chaque fois que je la croise. Il me dégoute autant qu’il m’attire. Je le déteste autant que je l’aime. La porte se claque fermement derrière moi. J’espère alors avoir provoqué la professeur d’avantage. Elle peut toujours râler au directeur, je finirai simplement une nouvelle fois dans son bureau mais on ne me dira rien hormis cette phrase qui entraine mon quotidien : ne refaites plus ça mademoiselle Singh. Parce que je ne fais rien de bien. Parce que je suis la ratée du lot. Je me cache derrière cette façade de véritable garce avec ma petite bande. Assez mauvaise pour trainer avec Hayleen Blackburn et Simba toute la journée. Assez mauvaise pour planter des coups dans le dos mais ne rien ressentir, ou peut-être en ressentir du plaisir. J’aime ça. J’aime les détruire, me dire que je ne suis pas la seule à couler, à sombrer. Parce que j’ai tellement peur d’être seule à plonger dans le chaos du monde. Je suis seule. Simba reste la seule véritable amie qui me supporte. Mais je ne change rien. Je ne changerai rien. Tel est le personnage que j’ai créé. Quelques fois c’est Yashna la gentille petite fille qui faisait tout pour être parfaite aux yeux de ses parents mais qui restait invisible qui veut ressortir. Non je ne peux pas faire ça, je suis trop méchante, je suis trop mauvaise. Mais finalement, elle disparait bien trop vite. J’ai perdu ma personnalité. Je ne suis qu’un vulgaire personnage, celui que Ludwig ne semble plus pouvoir supporter.
Mes pas résonnent dans les couloirs. Je brise le silence à mon passage sur le sol gelé. Si certains trouvent le château accueillant et chaleureux, je le trouve froid, sans charme. Je ne supporte plus être ici. Ça me donne envie de vomir. Ma prison dorée, celle qui m’a foutu dans l’embarras tout autant qu’elle m’a sauvée. Et pourtant, tout est flou dans ma tête. Plus qu’un an. Une seule année à supporter Ludwig, Emma, Daisy et les autres. Après l’université ouvrira gentiment ses portes à mon savoir sur les autres civilisations. Voilà ce qui me manque, faire ce que j’aime. Certains jouent aux échecs, d’autres au quidditch. Certaines font de la peinture, d’autres de la photographie. Moi je suis ce désespoir qu’il tente de capturer dans leur bobine noire et blanche. Ils veulent figer le temps, je veux l’accélérer. Je ne suis pas comme les autres. Je suis différente et je ne le supporte plus. J’entre dans les toilettes. Seul endroit où je peux réfléchir et me remettre en question même si au final ça ne donne jamais rien. Je repars toujours en me disant que ça passera, que j’oublierai ma sœur un beau jour, j’envie presque les amnésiques, j’ai presque envie de m’enlever tous ces souvenirs qui n’appartiennent qu’à moi, mais ça serait la trahir une nouvelle fois et fuir mes responsabilités, être lâche une nouvelle fois, finir en enfer pour de bon. Assise par terre, je contemple la mocheté des lieux. Ils sont horribles comme le reste du château. Je ne vois plus rien en couleur, seules des tâches rouges viennent me pourrir dans mon ennui en noir et blanc. Le temps passe, je me lasse de vivre ma vie. J’attends des minutes et des minutes, celles qui passent si lentement. Ma tête se relève. Daisy. Il ne manquait plus que ça. Celle qui avait osé danser avec mon ex il y a peu. Je la fixe. Je la hais, la rage s’empare de moi tant les images tournent dans ma tête. Elle va passer un mauvais quart d’heure comme à chaque fois qu’elle a le malheur de tomber sur moi. Elle a la poisse, va falloir qu’elle s’y fasse. « Tiens Tiens. Daisy. Ça tombe bien je voulais te parler. » J’utilise une voix sympathique, histoire de lui donner un faux espoir. Mon corps se lève non sans mal, les bras croisés contre ma poitrine je me mets devant elle, la gryffondor ne pourra pas fuir, elle devra m’affronter encore une fois.
Daisy M. McBerry
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ϟ messages : 590
ϟ entrée : 02/06/2012
♦ Nota Bene : recherches de liens en tout genre. : vos relations principales ici : ce que vous avez sur vous en ce moment même.
Posté Ven 7 Déc - 14:20.
I watched it begin again.
Elle était inquiète, comme toujours. Elle ne se rappelait plus la dernière fois où elle avait été heureuse, insouciante, souriante. Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même maintenant. Elle semblait se dégrader en même temps que la magie. Elle se traînait de pièce en pièce, de cours en cours, sans grand enthousiasme. Même les cours de botanique et de soins aux créatures magiques ne l’intéressaient plus. Elle était lasse. Fatigué de toutes ces histoires, de toutes ces moqueries qui l’entouraient. Elle n’en pouvait plus. Sa joie de vivre s’éteignait petit à petit. Elle ne s’était pas réveillée ce matin, ne voulant pas quitter ce sommeil si rassurant. Rien ne pouvait lui arriver quand elle dormait, elle se sentait en sécurité, à l’abri de toute cette haine. Et elle pouvait rêver. Rêver d’un monde meilleur, rêver d’elle. Celle qui hantait son esprit depuis qu’elle l’avait rencontré. Elle savait pertinemment que rien ne se passerait entre elles, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de l’imaginer. Et si elle ressentait la même chose ? Et si ça pouvait coller ? Tant de suppositions qui resteraient en suspens, sans réponse. Telle était sa vie maintenant, pleine de questions et de mystère. Elle qui avait l’habitude de croquer la vie à pleines dents, se retrouvait maintenant clouée au fond de son lit à se morfondre sur son existence. Elle était tombée bien bas, elle le savait, mais elle n’avait pas la force de relever, pas encore tout du moins.
Elle se prépara lentement, doucement. Il fallait bien qu’elle sorte de sa caverne un jour ou l’autre. Elle ne pourrait pas rester toute l’année dans son lit, à pleurer toutes les larmes de son corps. Ses yeux étaient bouffis. Elle ne pouvait le cacher, elle ne mettait pas de maquillage. Et puis elle s’en moquait éperdument d’être jolie, du regard des autres. Elle comptait se faire la plus petite possible, raser les murs, qu’on l’oubli un peu, cela lui ferait du bien. Si seulement elle avait le courage de dire ce qu’elle pense, de se défendre. Mais elle n’était pas comme ça, ce n’était pas dans sa nature. Elle, elle préférait tout contenir. Elle n’explosait jamais en public, mais craquait tous les soirs dans son coin. C’était sa méthode, sa façon de procéder.
Les couloirs étaient froids et silencieux. Elle avait de plus en plus de mal avec ce château. Elle ne se sentait plus chez elle. Elle ne s’était peut-être jamais sentie chez elle ici après tout. La population de Poudlard ne l’avait pas accepté, et ne l’accepterait probablement jamais. A quoi bon faire des efforts si l’on ne reçoit rien en retour ? Elle en avait marre d’être souriante, joyeuse. Cela ne rendait pas sa vie plus facile, alors pourquoi se fatiguer. Mais son visage la brûlait. Elle ne savait pas pourquoi, mais ses larmes recommencèrent à couler sur sa peau froide. Elle se précipita aux toilettes. Plongeant ses mains dans le filet d’eau s’échappant du robinet, elle s’en aspergea le visage. Elle faisait peur avoir, avec ses cernes et ses cheveux en batailles. Mais elle n’était pas seule. La voix de Dehli s’éleva dans le sombre lieu. Il ne manquait plus qu’elle. La dernière pièce du puzzle pour rendre son existence encore plus misérable. Le ton sympathique de la Serpentard ne la rassura pas pour autant. Elle connaissait ses méthodes, elle n’était pas dupe. Elle savait très bien à quoi s’attendre avec elle. Mais elle ne pouvait pas fuir, elle devait l’affronter, ou tout du moins, encaisser tous les coups qu’elle allait se prendre dans la figure. Tel était son mode de fonctionnement. « Dehli…. Qu’est ce que tu veux ? »