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leçon de bienséance | Emma, Ray, Dehli & Juliette. [PM]
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Lun 24 Déc - 14:11.



i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..

★ noms des participants: Emma T. Gray, Ray U. Montgomery, Juliette A. Devon et A. Dehli Singh-Anderson.
★ statut du sujet: Privé.
★ date: Un samedi de novembre 2056.
★ heure: huit heure du matin.
★ météo: on s'en fiche, c'est dans la bibliothèque.
★ saison: saison 2.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Intrigue 2x03
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2x03.
★ intervention de dominus: Ca ira, on va déjà assez foutre le dawah comme ça !
★ récompenses: pas encore !







Dernière édition par Juliette A. Devon le Lun 24 Déc - 14:15, édité 1 fois
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Message Posté Lun 24 Déc - 14:12.
    « Gray, Montgomery, Devon et Singh-Anderson, retenue samedi matin, vous me rendrez un compte rendu complet sur les bonnes manières à adopter en société. Suis-je clair ? »


Et voilà comment je me suis retrouvée devant les portes de la bibliothèque un samedi matin à huit heures. J’étais plutôt en colère contre mes camarades qui avaient provoqués cet incident durant l’une de nos pauses. Alors que je discutais tranquillement avec Emma, il avait fallu que Ray débarque et avec sa connerie légendaire avait fait la blague en trop. Celle qu’il n’aurait jamais dû faire. Celle sur lui. Si Emma n’était pas intervenue, Upton aurait probablement le nez cassé à l’heure actuelle. Et de fil en aiguille, Emma n’aimant pas Upton et réciproquement, le ton avait grimpé jusqu’à que Dehli s’en mêle et que je prenne à mon tour la défense d’Emma. Une situation assez grotesque quand j’y repense.

Serrant un peu plus mes parchemins contre ma poitrine je me dirigeais vers la première table libre à l’abri des yeux et des oreilles de la bibliothécaire. Un devoir sur les bonnes manières, je ne pouvais m’empêcher de retenir un sourire narquois à l’évocation de notre sujet d’étude. Grâce, ou à cause, de mes parents je maîtrisais l’art de me tenir en société, ce qui ne semblait pas être le cas de mes camarades. Finalement, la matinée serait peut-être plus amusante que prévue à les regarder chercher des indices sur ce qu’il fallait faire pour paraître aimable et délicat aux yeux des autres. Le plus amusant, serait surtout d’observer Upton, Emma et Dehli à la même table, le tout sans qu’ils n’aient le droit d’hurler les uns sur les autres.

Dehli semblait perdre tout contrôle d’elle-même quand Emma se trouvait dans les parages. Evidemment, tout Poudlard était au courant du différend qui les opposait et qui avait un prénom : Ludwig. Emma, elle, n’était pas du genre à se laissé marcher sur les pieds ce qui donnait lieu à des situations assez marrantes quand elles ne se produisaient pas toutes les cinq minutes. Ray, lui, était ce qui se rapprochait le plus du statut de meilleur ami, si l’on faisait abstraction du chantage que j’exerçais sur lui. Lui, n’avait jamais reçu l’éducation nécessaire à la rencontre des sorciers de haut rang, il était un petit voleur des rues qui se contentaient de prendre ce dont il avait besoin pour survivre, ce qui l’aura conduit à cette situation plutôt désastreuse avec Emma. Une histoire de vol dont je préférais ne pas me mêler.

La pointe de ma plume entre mes lèvres, je ne pus m’empêcher de me demander ce que Boréal aurait pensé d’eux. Il aurait trouvé Delhi trop superficielle, Emma trop étrange et Ray … c’était un garçon, il n’aurait pas aimé que je reste avec lui. Mais Boréal n’était plus et soudain l’humeur quelque peu joyeuse que je conservais précieusement depuis mon réveil semblait vouloir s’échapper. Respirant longuement, je tapotais la table du bout des doigts, l’impatience commençant à se faire sentir. Je n’étais pas patiente, je ne l’avais jamais été et si mes camarades n’arrivaient pas rapidement je me contenterais de rendre mon devoir seule, précisant clairement que je m’en étais occupée seule. Etre à l’heure, c’est déjà être en retard comme répétais mon père.
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Message Posté Lun 24 Déc - 16:00.

Fixant son reflet dans le miroir de la salle-de-bains, Ray ferma le dernier bouton de sa chemise. Il enfila sa robe de sorcier, attrapa sa baguette qu'il rangea aussitôt dans la poche prévue à cet effet-là, prit un rouleau de parchemin et, enfin, il quitta les lieux. Le jeune homme monta quelques marches, fit un rapide détour par la grande salle afin d'y boire un verre de jus de citrouille, puis partit en direction de la bibliothèque.

Il avait été collé. Tout était allé vite. Une blague de mauvais goût qui n'avait pas été appréciée de Juliette. Emma qui s'en mêle et prend son parti. Dehli qui jette de l'huile sur le feu. Ce quatuor n'était pas fait pour s'entendre et pourtant ils se devaient de travailler en équipe afin de rendre une copie correcte au professeur. Ray monta les dernières marches qui le séparaient du quatrième étage. Au loin il put voir Juliette qui, visiblement, était arrivée avec de l'avance.

Un bref sourire s'esquissa sur son visage. Il la dévisageait. Celle-ci semblait perdue dans ses pensées. Boréal devait en être le cœur. Un soupire s'échappa de ses entrailles : il en avait déjà marre. Il n'aimait pas cet état de léthargie qui suivait la mort d'un être proche. Il n'aimait pas voir sa meilleure amie céder au désespoirs. Elle ne devait pas céder. Il ne pouvait pas la laisser s'écrouler après la disparition de Boréal. Il se rappelait du décès de sa mère. Elle qui avait été le centre de ses préoccupations. Elle qui l'avait aimé, qui avait su le protéger, le materner, était partie. Il était seul. La solitude le rongeait chaque jour davantage. Chaque jour il se surprenait à ne pas tomber au sol tant ses forces le quittaient. Des mois qu'elle était décédée, et, pourtant, la douleur restait toujours aussi vive. Chaque jour il espérait croiser son regard. Sournoise, la solitude le rongeait de l'intérieur. Croyant voir en elle une alliée, Ray s'était laissé emporter par son doux souffle. Il s'était muré dans le silence, s'éloignant ainsi de chacun de ses amis. Lorsqu'il avait compris, tout semblait déjà perdu. Il croyait qu'il ne parviendrait pas à reprendre pied, qu'il n'arriverait pas à se surpasser. À survivre. Pourtant, il était bien là. Toujours en vie.

Il ne pouvait pas laisser sa meilleure amie dans un tel. Il se devait de l'aider, de lui tendre la main. Juliette ne devait pas céder au déni. En y cédant, elle se soumettrait à la douleur indéniable qu'est celle de la mort. « Salut l'endeuillée! ». Son sourire, plus grand que jamais, prenait des airs de vices. Oui, sous bien des attraits Ray semblait être quelqu'un d'abjecte. Pourtant, il ne l'était pas. Certes il avait été brut de décoffrage en agissant ainsi avec Juliette, mais se montrer doux avec elle n'était pas la solution. Bien au contraire.

D'un air négligé il alla s'adosser contre le mur. Il attendait une réplique de la part de Juliette. Celle-ci ne resterait très probablement pas de marbre face à une telle remarque. Un léger ricannement se fit entendre. Ray poussait le vice jusqu'au bout. Il tentait, peut-être en vain, de pousser Juliette dans ses retranchements. Il voulait la rendre forte.
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Message Posté Lun 24 Déc - 16:52.
leçon de bienséance | Emma, Ray, Dehli & Juliette. [PM] Kafbslleçon de bienséance | Emma, Ray, Dehli & Juliette. [PM] Clawsixleçon de bienséance | Emma, Ray, Dehli & Juliette. [PM] 4183629leçon de bienséance | Emma, Ray, Dehli & Juliette. [PM] Hogwarts2leçon de bienséance | Emma, Ray, Dehli & Juliette. [PM] 0002b63z

The secret source of humor is not joy but sorrow; there is no humor in Heaven.


Il y a la vie. Il y a la mort. Il y a ceux qui partent. Et ceux qui restent. On écrit des romans sur les départs. On écrit des éloges sur les morts courageux. On se souvient toujours de leur sourire. On célèbre leur mort comme si c’était quelque chose de beau. Mais ceux qui restent n’ont rien à part la rancœur d’un passé trouble. Ceux qui restent sont les lâches qui n’ont pas su mourir au bon moment. On s’attache à des souvenirs, à des moments qu’on ne veut tellement pas oublier qu’on se les ressasse jusqu’à en être écœuré. Ecœurement intempestif qui polluait nos sinus. La corruption de l’air qui s’infiltrait dans nos poumons. J’ai toujours cru que la mort était la fin. La fin irrésistible de l’homme. Je me suis trompée. La mort n’est pas une fin, mais un début. Parce qu’il faut vivre avec. On peut courir. On peut fuir. Elle nous rattrape toujours. Soit parce qu’on sent son souffle courir sur notre peau dénudée. Soit parce qu’on voit, à chaque fois qu’on ferme les yeux, les cris d’agonie scinder la nuit en deux. Et le sang qui coule sans fin.


Il y a des choses qu’on a tellement brisé qu’on ne peut plus les réparer. La magie en faisait partie. Je regardais, impuissante, mes cheveux changer de couleur dans le miroir de la salle de bain. Je regarder mes yeux passer du noir au bleu. Du bleu au gris. La magie s’évanouissait. Elle disparaissait. Et on s’y raccrochait tellement qu’elle avait presque pitié. On avait trop joué. On s’était trop battu. On s’était peut-être habitué à l’idée qu’il n’y avait plus rien à faire. La résignation asservit les hommes. Elle les contraint à un état qu’ils n’ont pas choisi, mais qu’ils sont trop paresseux pour combattre. Au fond, la liberté s’en allait avec la magie. Et on avait chacun notre façon de lutter.


On est tous une histoire. On a tous un début, un milieu, et une fin. Et on lutte contre cette nature nécessaire. Certains se prennent pour des dieux. Que rien ne peut arrêter. D’autres sont pris pour des monstres. Ils sont condamnés, accusés, massacrés. Ce qui différencie les dieux des monstres ? Rien, au fond. Rien.


« Tu vas où ? »


D’habitude, un samedi, à huit heures, personne n’était jamais réveillé. Mais à présent, on cherchait tous des réponses. A chaque fois qu’on s’endormait, on avait peur de ne pas se réveiller. Les cernes creusaient nos visages. Les sourires sonnaient faux. Tout nous semblait suspect. J’adressai un sourire à Séraphine.


« En colle. A cause de Montgomery. C’est une longue histoire. J’te raconterai. Je file, j’suis en retard. »


Sans plus de cérémonie, j’attrapais mon sac et filais à la bibliothèque. Juliette m’avait laissée dormir un peu plus longtemps. De toute façon, depuis que Boréal était… parti, elle n’avait pas le sommeil lourd. Et moi, j’osais pas lui en parler. J’avais jamais compris comment on pouvait gérer ce genre de choses. Alors je me contentais de les ignorer. Je descendais les escaliers comme si de rien n’était. A Poudlard, le temps s’était arrêté. On continuait de vivre dans une planète immobile, espérant qu’un jour tout reviendrait, comme par magie. Parce qu’au fond, c’était ça. La magie. Elle nous avait toujours sauvés. Et aujourd’hui, elle nous tuait peu à peu. Je faisais comme si je ne voyais pas les tableaux arrêtés. Les escaliers immuables. Les chandelles tomber. Je me voilais la face, je vivais dans mes illusions et mes mensonges. Pourtant, il y avait toujours cette part de moi qui voulait savoir. Qui voulait comprendre. Parce que s’il n’y avait plus rien à comprendre, si c’était vraiment notre fin, notre mort, à tous, alors… Alors je ne voulais plus y penser.

Je poussais la lourde porte de la bibliothèque, cherchant les autres du regard. Juliette et l’autre imbécile heureux étaient déjà là. J’ai cru comprendre qu’il venait de la traiter d’endeuillée. Alors, comme l’idiote que j’étais, j’ai fait comme on fait aux enfants. J’ai feint de prendre son nez, lui, le célèbre radin des serpentards à qui j’avais déjà dérobé un précieux bracelet. Lui et moi, on s’était jamais réellement apprécié. Et c’était un euphémisme.


« Hey, Raymond, j’t’ai volé ton nez ! »


C’était d’ailleurs pour ça que j’avais défendu Juliette. Je l’avais toujours trouvé imbuvable. Et les personnes comme lui me dégoutaient. Sa réflexion sur Boréal, ça avait été la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Sans oublier l’autre quiche. Dans un autre monde, on se serait peut-être entendu. Mais aujourd’hui, j’avais aucune envie de passer ma matinée avec des serpentards à disserter sur les bonnes manières. Je posais mes affaires sur la table avant de sortir quelques feuilles de parchemin. On en aurait besoin.


« On commence sans Delhi ? Quoi que... On peut pas dire qu'elle fasse partie des personnes les mieux éduquées, il faudra certainement reprendre tout depuis le début avec elle. »


Je repensais encore à notre dispute de la veille et au plaisir malsain qu'elle avait pris à me tirer les cheveux. A sa décharge, Delhi n'était pas une lumière, ou alors elle le cachait bien. C'était le genre de fille qui passait plus de temps à se demander si elle était jolie plutôt qu'à s'interroger sur les véritables problèmes. Comme on dit, il faut de tout pour faire un monde. L'horloge de la bibliothèque sonna huit heures.

« Première leçon, ponctualité... »




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Message Posté Mar 25 Déc - 20:25.



Where is the moment we need it the most You kick up the leaves and the magic is lost They tell me your blue skies fade to grey They tell me your passion's gone away And I don't need no carryin' on You stand in the line just to hit a new low You're faking a smile with the coffee to go You tell me your life's been way off line You're falling to pieces everytime And I don't need no carryin' on Cause you had a bad day You're taking one down You sing a sad song just to turn it around You say you don't know

where is the moment we need it the most you kick up the leaves and the magic is lost




« T’es collée ? » Un sourcil levé devant moi, ma cousine ne comprenait pas, j’arrivais toujours à éviter les problèmes, du moins avant ce foutu cours. Elle l’avait pourtant cherché, elle et ses airs de madame je sais tout parce que je suis habillée en bleu tahvu. Un gémissement, je tombe sur mon lit, la tête enfouie dans mon oreiller. Bordel je suis collée avec ces trois gamins. Que dieu m’écoute, s’il existe. Evidement Simba et Hayleen ne se font jamais chopper. Et Ludwig est trop discret pour se faire remarquer comme je le fais. Non nous sommes simplement quatre gosses, les quatre cons qui se sont fait chopper, et qui regrettent désormais. Quoique. Je ne regrette rien, peut être hormis le fait de ne pas avoir bousiller les cheveux d'Emma du premier coup. La prochaine fois sera la bonne, et qu'importe les heures de colle qui suivront mon acte. Je m'en fiche.

___



« Réveilles toi fainéante, t’as ta colle dans exactement quarante-cinq minutes. » La journée commence merveilleusement bien. C’est en toute hâte que je bouscule les filles sur mon passage pour être prête à l’heure. Bordel, les servantes ne sont même pas foutues de servir leur maitresse correctement. Elle subirait le châtiment plus tard, je n’ai pas le temps, elle savoura le goût amer de la vengeance comme Daisy y était habituée, Simba sera probablement heureuse de m’aider dans ma si lourde tâche qu’est celle de pourrir la vie des gens. J’enfile en montant les marches ma robe de sorcière, mon ventre crie famine et la rage et l’appréhension monte au fil de mes pas qui sont de plus en plus rapides. Bordel, quelle idée d’être collée avec trois demeurés. Deux serdaigle, et ce Serpentard qui n’a aucune qualité pour être dans ma maison. « On commence sans Delhi ? Quoi que... On peut pas dire qu'elle fasse partie des personnes les mieux éduquées, il faudra certainement reprendre tout depuis le début avec elle. » Je pousse à peine les portes de la bibliothèque que j’ai déjà envie de lui vomir dessus. Calme. Evitons une deuxième colle, surtout avec cette incompétente de première. « Première leçon, ponctualité... » Je souris et me plante juste derrière la brune. « Deuxième leçon, la politesse. Mais tu dois apprendre ça aussi de toute évidence. On dit bonjour quand on est polie mademoiselle. Bref. Il est huit heures, on commence ou on reste plantés là ? » La bibliothèque recrache cette vieille odeur de bouquins usés, déchirés par les tricheurs, trop empruntés par les lèches bottes. Je n’ai qu’une envie : courir. Si d’habitude j’arrive à duper tout le monde avec mes mensonges, cette fois je n’arrive pas à cacher mon dégoût pour eux. Parchemins sortis, j’attends que le temps passe. Huit heures et deux minutes. Et bah on n’est pas sortis de l’auberge. Qui va céder aux mauvaises manières en premier ? Tel est notre défi à relever. Je sens déjà que la dernière à flancher sera cette brune coincée habillée de bleu. Beurk. Je peux compter sur le Serpentard pour outrepasser les règles, s’il est digne de notre maison, ce dont je doute. Quant à Emma, mes simples sourires la feront craquer. Reste à savoir si mon plan sera bon ou un échec total. Suspens.



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Message Posté Mer 26 Déc - 14:20.
    « Salut l’endeuillée »


Sans prendre la peine de répondre à l’arrivée de Ray, je préférais observer la scène qui allait très bientôt se dérouler sous mes yeux avec l’entrée d’Emma. D’un geste presque théâtral, elle fit mine d’arracher le nez de ce cher Serpentard comme un enfant à qui l’on confisquerait un jouet. Un vague sourire vint flotter sur mes lèvres tandis que l’adjectif sombre duquel il venait de m’attribuer faisait monter en moi des envies de meurtre. J’étais heureuse de voir ma camarade Serdaigle, avec elle à mes côtés nous avions peut-être une chance de nous en sortir, car effectivement entourés d’un petit voleur et d’une pimbêche, nous étions bien mal tombés pour cette retenue.

    « Première leçon, ponctualité... »
    « Deuxième leçon, la politesse. Mais tu dois apprendre ça aussi de toute évidence. On dit bonjour quand on est polie mademoiselle. Bref. Il est huit heures, on commence ou on reste plantés là ? »


Bien, nous étions à présent complets et je sentais d’ors et déjà des ondes négatives parcourir la bibliothèque. Nous étions à nous quatre une véritable bombe à retardement pouvant exploser à tout moment. Reposant ma plume, je balayai du regard chacun de mes compagnons de malchance.

    « Bien. Plus vite on aura commencé, plus vite je serais débarrassé de vos gamineries. L’orphelin, tu seras gentil vas demander à la bibliothécaire –au cas où tu serais ignorant à ce point c’est la vieille dame avec des lunettes à l’entrée, où nous pourrions trouver des renseignements sur les bonnes manières. Et pense à dire bonjour quand tu te présentes devant elle. Dehli, la seconde leçon, la politesse c’est avant tout de s’excuser lorsque l’on se fait attendre, mais je suppose qu’une fille de petite naissance ignore tout de ce qu’est réellement la politesse. »


Un dernier sourire à Emma et je décide de me lever afin de me calmer. Depuis la mort de Boréal je maîtrise beaucoup moins mes émotions. Mais on ne vit qu’une fois après tout. Me rapprochant de Ray, je pose avec délicatesse ma main sur son épaule avant de raffermir ma prise. Le signal d’arrêt, je ne tolérerais pas une autre blague de ce genre, même s’il ne s’agit que de m’aider ou tout autre chose ayant pris naissance dans son cerveau torturé. Je n’ai rien à lui dire et il le sait parfaitement, je n’ai besoin de rien pour avancer, juste un peu de paix. Il pense certainement que me mettre en colère me réveillera, mais il oublie juste une chose : je ne suis pas endormie. Forcément, la douleur d’avoir perdu la seule personne au monde me permettant d’être pleinement humaine avait laissé en moi une trace indélébile. Je pleurais toutes les nuits en revoyant la vie quitter son corps, et moi hurler de toutes mes forces pour qu’il revienne. Mais Boréal ne m’aurait pas laissé sombré, il m’aurait proposé un joint afin de me détendre, m’aurait embrassé puis ce serait moqué de moi et de ce sentimentalisme qui ne me ressemblait pas.

Il avait cette façon de comprendre les choses avec un simple regard mais de n’y porter aucune attention. Il était si désinvolte que cela me rendait parfois complètement folle. Au final, il ressemblait un peu à Ray, la connerie en moins. Je savais que si je ne poussais pas rapidement mon ami vers la bibliothécaire il ne pourrait s’empêcher de répondre à Emma, or ce n’était vraiment pas ce dont nous avions besoin ici. Je devais reprendre depuis le début avec ces deux Serpentard qui ignorait tous des bonnes manières. Alors certes, je pourrai me contenter de les laisser dans un coin s’arracher la tête et rédiger moi-même notre devoir, mais je préférais les voir devenir fou à devoir travailler entre eux. Je n’avais au final, aucuns problèmes personnels avec eux, si ce n’est Dehli qui se prenait pour la reine des abeilles et qui n’avait pas intérêt à se frotter à moi.


    « Bon, il va falloir reprendre depuis le début à ce que je vois. Emma, je vais avoir besoin de ton aide pour éduquer nos camarades Serpentard, la tâche ne sera pas aisée. »

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