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take my hand | Artémis&Juliette [PM]
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Sam 22 Déc - 15:45.



take my hand.
don't let me go.

★ noms des participants: artémis de sainte-croix & juliette devon.
★ statut du sujet: privé.
★ date: novembre 2056.
★ heure: dans la journée.
★ météo: le ciel est clair, mais il neige légèrement.
★ saison: saison 2.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: intrigue numéro 3.
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2x03.
★ intervention de dominus: ça ira, merci !
★ récompenses: non.






Dernière édition par Juliette A. Devon le Sam 22 Déc - 15:52, édité 2 fois
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Message Posté Sam 22 Déc - 15:46.
Les yeux fixés sur un point invisible, le visage vide de toutes expressions, Juliette cherchait à effacer la douleur qu’elle endurait depuis la mort de Boréal. Il semblait que le monde entier avait perdu de sa saveur, que les couleurs étaient moins éclatantes, les odeurs étaient devenus sans intérêts et même la musique qu’elle adorait ne l’intéressait plus. Elle se contentait de passer le temps, véritable fantôme parmi ses camarades. Elle ne se préoccupait plus de rien, elle ne riait plus. Même ses plus proches camarades n’étaient pas parvenus à lui arracher un sourire, elle ne parlait que quand elle y était obligée et ses notes avaient chutés.

Elle avait perdu Boréal et avec lui, c’était l’espoir de vivre une vie normale qui avait complètement disparu.

Depuis son retour à Poudlard, elle n’avait parlé à personne de la perte qu’elle avait subi, elle s’était tout simplement refermée sur elle-même, repoussant chaque personne cherchant à s’approcher d’elle. Elle aurait pu franchir le pas, plus d’une fois, il lui aurait suffi d’attraper sa baguette et de lancer n’importe quel sortilège, les dérèglements magiques auraient faits le reste, mais ce n’était pas dans son caractère de renoncer de la sorte, il y avait un fossé entre la profonde dépression dans laquelle elle se trouvait et le renoncement total à toute forme de vie. Elle souffrait, mais cela lui prouvait qu’elle était humaine et surtout, qu’elle était bel et bien vivante. Qu’un cœur se cachait sous sa carapace, un organe si fragile qu’il était possible de briser mais également de réparer.

Des cernes ornaient son beau visage d’une auréole de tristesse, elle ne parvenait plus à fermer les yeux depuis qu’elle avait dû fermer ceux de son seul amour. Chaque fois que le sommeil parvenait jusqu’à elle, il était aussi interrompu par d’horribles cauchemars qui encore en plein jour la faisait trembler. Elle avait tout essayé, jusqu’aux horribles potions de l’infirmière ou du professeur de potions, mais rien, rien ne venait à bout de ces souvenirs ancrés au plus profond d’elle.
Elle était seule, au dehors, les autres élèves préférant se réfugier au cœur du château, dans la chaleur étrange d’un endroit qui ne tournait plus tout à fait rond. Elle s’en fichait, le froid n’avait pas d’emprise sur elle, alors elle profitait du calme qui régnait dans le parc de Poudlard. Ces jeux olympiques avaient été une catastrophe et déjà elle maudissait le nouveau ministre de les avoir imaginés, d’avoir voulu organiser une chose pareille si tôt après une guerre qui avait déchiré le monde sorcier. Elle trouvait cela irresponsable, presque immature. Elle considérait le ministre Pritchard comme un enfant gâté souhaitant sortir de l’ombre de son grand frère, le héros de la guerre Matvei Sejdic. Et maintenant, à cause de ces enfantillages, elle avait perdu Boréal, et cette fois-ci il n’y avait plus aucunes chances de retrouvailles.

S’effondrant presque au pied d’un arbre, Juliette s’autorisa enfin à pleurer. Elle ne pouvait se le permettre dans l’enceinte du château, toujours entouré de moucherons souhaitant se trouver dans son passage, ou de ceux qui étaient ses plus proches fréquentations. Il n’y avait qu’Emma qui pouvait se douter de quelque chose, l’unique témoin de ses terreurs nocturnes. Seul le silence et la solitude lui autorisait un vague instant d’humanité, la soulageant de l’angoisse de n’être plus qu’un monstre.
Elle aurait dû réagir plus rapidement, elle aurait dû franchir les flammes avec plus de conviction, si elle était arrivée quelques secondes plus tôt, si elle avait accepté sa proposition de se réfugier dans un coin de l’académie plutôt que d’obéir aux ordres de leurs professeurs, il serait encore en vie et elle ne serait pas en train de se morfondre de la sorte. Elle était coupable de n’avoir pas pu le sauver, elle culpabilisait d’être encore en vie tandis que lui avait disparu.

Ramenant ses cheveux sur le sommet de sa tête, elle s’allongea dans la neige, si blanche, si pure. Cette neige qui continuait inlassablement de tomber comme si rien ne s’était passé, comme si son monde à elle ne s’était pas arrêté de tourner. Les secondes s’écoulaient tandis qu’elle était prisonnière de sa mémoire et torturée par la mort du temps. Il n’y avait rien à faire et pour elle, cela devenait de plus en plus insupportable. Elle qui souhaitait être normale se retrouvait enfin confronté à la plus cruelle des réalités, celle qui met chaque homme sur un pied d’égalité : la mort. Devant elle, plus de différences, plus de magie, plus de dons. On se retrouve sans armes, démunis comme un nouveau-né à qui l’ont aurait retiré sa mère. Et elle détestait ça, elle détestait se sentir impuissante, devoir subir les affres de la souffrance, celle qu’elle avait pourtant toujours voulu avoir. C’était une spirale sans fin, pleine de contradiction et de non-sens. Elle en voulait à la Terre entière, elle s’en voulait à elle, elle lui en voulait à lui.

Alors, elle restera allongée là, par terre, à attendre sagement que le temps s’égrène et que la douleur se dissipe. Elle patientera jusqu’au prochain signe du destin, un geste, un mot, une rencontre. Qu’importe, elle l’attend.

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