Je vois que tu es bien intrépide pour oser t'aventurer dans la maison hantée de Poudlard... et c'est tout à ton honneur. Cependant, Dominus aime beaucoup les défis. Et si tu veux sortir gagnant de cette épreuve, tu vas devoir exécuter les désirs du Maitre du Jeu...
Tu es dans le salon. Tout semble se passer pour le mieux, jusqu'à ce qu'un fantôme se mette à vous parler. Il n'est pas vraiment commode, et plutôt sinistre. Vous devez le convaincre de vous raconter son histoire, et pourquoi il es mort. Hayleen, tu devras utiliser les mots truite , froid et décapitation. Rosaleen, quant à toi, tu devras placer les mots hémorragie, mutilation et bouse de vache allemande. Bonne chance ....
Rosaleen G. McCardle
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ϟ messages : 401
ϟ entrée : 05/11/2012
ϟ âge du joueur : 29
ϟ maison : anciennement Gryffondor du temps mémorable de sa scolarité au collège de Poudlard.
♦ Nota Bene : des potes ! et des colocs *_* : Louve ~ un secret bien troublant ; Daisy ~ rencontre en cours :
Posté Mer 14 Nov - 20:54.
La pluie tambourinait sur les carreaux crasseux cachés derrières les lourds rideaux de velours rouges mangés aux mites. Le martèlement incessant s'intensifiait dès qu'on y prêtait l'oreille, infatigable, insupportable. Le plancher grinçait au moindre mouvement, on eut dit que la maison tout entière allait s'écrouler si l'on se mettait à courir dans ses dédales obscures. La lumière était faible, elle émanait des bougies presque entièrement consumées qui se trouvaient un peu partout dans la salle. Il y en avait des centaines, mais elles ne parvenaient pas à éclairer comme elles auraient dû. Des fauteuils dépareillés encadraient une petite table basse couverte de poussière sur laquelle était posée en équilibre précaire une sorte de boule de cristal, un globe transparent qui reflétait chaque détail de la pièce. Les sièges étaient assortis aux rideaux, en velours rouge, tels une hémorragie, une torture sanguinolente, et bien sûr mangés aux mites, sales, défoncés. On aurait dit que quelqu'un s'était acharné dessus avec un couteau de cuisine... De l'ensemble émanait une odeur répugnante de bouse de vache allemande, qui semblait imprégner chaque tissus de la pièce. Rosaleen avait froid. Un souffle d'air glacé la traversa en même temps qu'elle soulevait les rideaux qui avaient pourtant l'air de ne jamais s'être déplacés. Ce n'était pas naturel. Son coeur eut un soubresaut lorsqu'elle aperçu la silhouette flottante et lumineuse d'un fantôme qui traversait le mur derrière elle. Paniquée, elle se précipita et recula en trombe pour venir se placer à hauteur d'Hayleen qui était aussi médusée qu'elle. Flottant vers elle, le fantôme leva un sourcil. C'était un homme grand, le regard austère, des vêtements d'un autre temps. Un monocle était incrusté à quelques centimètres de son oeil droit et des mutilations lui barraient les deux bras. Il avait des doigts squelettiques, de hautes pommettes, un large front, des cheveux en bataille. Tout son être se contredisait. Il avait l'air d'un aristocrate désabusé. Rosaleen, rassemblant son courage et ayant trop peur de ce que l'homme allait dire si c'était lui qui ouvrait la conversation, ouvrit la bouche et dit d'une voix qu'elle se voulait assurée (mais qui était vraisemblablement tremblante) :
- Qui êtes-vous ?
Encore une oeillade hautaine, sans même prendre la peine de répondre. Rosaleen répéta sa question, de plus en plus effrayée par le silence du spectre. Avait-il des pouvoirs ? Que pouvait-il leur faire ? Rosaleen se tourna vers Hayleen en quête de réconfort.
