[PM] Toi, plus toi, plus moi * Casey&&Rosaleen&&Kathaleen*
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Posté Jeu 24 Jan - 19:02.
Toi, plus toi, plus moi...
Apprendre à vivre ensemble
★ noms des participants: Kathaleen L. Mackenzie && Casey F. Larson && C. Rosaleen G. McCardle ★ statut du sujet: Privé ★ lieu: Domicile des filles ★ date: Mi novembre -entre les Inferis (et la fête clandestine) et Thanksgiving- ★ heure: fin de journée ★ météo: Pour changer, il pleut ★ saison: 2 ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 003 ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 003 ★ intervention de dominus: nope ★ récompenses: //
Dernière édition par Kathaleen L. Mackenzie le Jeu 24 Jan - 19:10, édité 5 fois
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Posté Jeu 24 Jan - 19:02.
Toi, plus toi, plus moi
Je ne suis plus seule, maintenant
Tu regardes cette fille aux yeux cernés de fatigue que te renvoie ton miroir, ayant peine à croire qu'il s'agit bel et bien de toi. Et pourtant... Si, c'est bien de toi qu'il s'agit. Toi, une jeune fille de 18 ans qui manque cruellement de sommeil qui, dès qu'elle s'endort, revient à cette soirée où Rosaleen t'a proposé d'être sa colocataire. Oh non! Ce n'est pas ça qui te perturbe autant! Non... Ce sont les inferis que vous avez libéré de terre. Toi, pourtant médium, tu as toujours eu peur des morts-vivants, des inferis, des zombies... Sans doute parce que dans tes pires cauchemars, tu te voyais entrain de les relever, de les contrôler. Toujours est-il que, même si devant tous tu as joué la courageuse, tu n'en menais pas large, ce soir là, et heureusement que l'adrénaline coulait dans tes veines pour t'empêcher de t'effondrer. Ce que tu as, pourtant, fait dès que tu t'es retrouvée seule à l'issue de cette nuit sans fin. Seule. C'est le mot qui convient. Depuis cette nuit là, Tim a disparu de la circulation. Ce fantôme qui t'a accompagné dans toutes les étapes de ta vie pendant 15 ans n'a plus donné signe de vie. Ahahah! Pour un peu, ton trait d'esprit te donnerait presque envie de rire... jaune. Non, ton esprit envahisseur n'est plus revenu te hanter, et tu t'es retrouvée désespérément seule. Deux jours après, tu as accepté la proposition de Rosaleen, d'emménager avec elle. Ce que tu ne savais pas, cependant, c'était qu'elle ne serait pas seule. C'était qu'il y avait déjà Casey qui vivait avec elle. Casey et toi... Vous avez une relation assez tendue, toutes les deux. Toi tu l'aimes bien, tu n'as rien contre elle, mais elle... Tu ne sais pas ce qu'elle pense de toi, hormis qu'elle t'évite le plus possible et, lorsqu'elle ne peut pas faire autrement, est extrêmement froide avec toi, sauf en présence de Rose. Tu n'as pas d'explication à ses réactions, hormis peut-être...
Tu réfléchis, observant toujours ton reflet dans la glace. Ne serait-ce pas à cause de cette fois où tu as voulu lui parler? Quand tu lui as dit que ses parents étaient fiers d'elle et veillaient sur elle? A dire vrai, même si c'est à cause de ça, tu ne parviens pas à voir ce que tu as bien pu dire ou faire de mal. Tu secoues la tête et t'arraches à ton observation critique. Oui, tu as mauvaise mine. Tu as, même, une gueule de déterrée alors que tu es bel et bien vivante. Pour un peu, tu te demanderais si tu ne souffrirais pas de la maladie des rêves. Mais tu es déjà allée consulter un médecin, qui t'a fait toutes les analyses possibles et imaginables, mais non, tu n'as rien. Ce sont juste tes souvenirs, tes peurs, qui t'empêchent de dormir la nuit. Chaque soir, tu te réveilles en sueur, les cheveux collés au visage, au cou, à la nuque, un cri étranglé dans ta gorge parce que tu rêves que les inferis se jettent sur toi. Dès lors, tu refuses de te rendormir, préférant prendre ton carnet à croquis pour dessiner ou peindre une aquarelle.
C'est d'ailleurs encore ce que tu as fait cette nuit, dessiner. Dessiner ou peindre des choses qui ne seront jamais montrées à personne. Pas parce que tu dessines ou peins mal, bien au contraire mais parce que, comme la danse, c'est pour toi un moyen d'expression privé. Quelque chose qui n'appartient qu'à toi. Au milieu de la nuit, tu ne peux te permettre de danser car tu cours le risque de réveiller les filles avec la musique. Et en mettant les écouteurs dans tes oreilles? Pour peindre ou dessiner, c'est suffisant, mais pas pour danser. Pour danser, tu as besoin que la musique pénètre le moindre de tes muscles, t'entoure des pieds jusqu'à la tête. Et ça, avec des écouteurs, ça ne marche pas.
Tu secoues la tête pour te remettre les idées en place et te diriges vers ta coiffeuse pour te maquiller un peu, histoire de te donner bonne mine - autant que faire se peu - et te coiffer. Tu es déjà douchée et habillée. Tu quittes ensuite ta chambre sans faire un bruit. Tu as laissé ton carnet à croquis bien en évidence sur ton bureau, mais tu refuses de te méfier de tes deux colocataires. Ce serait insultant pour elles deux. Tu te diriges à pas de loup vers la cuisine pour n'en réveiller aucune et attrapes une pomme avant de sortir pour aller assister à tes cours.
Il te semble que cette journée s'étire en longueur. Régulièrement, tu croises Casey, mais elle ne t'adresse pas la parole, et tu ne le fais pas davantage, préférant éviter l'affrontement, surtout que là, tu n'as rien à lui dire de particulier. Tu t'avises soudain que tu ne sais même pas si elle a dormi à la maison la nuit dernière et, qu'au fond, cela ne te concerne absolument pas. Tant qu'il ne lui arrive rien de grave, s'entend.
Etonnamment, cette journée se passe sans que tu n'aies de période de doute sur la véracité de ce qu'il t'arrive ou pas, et tu la goûtes avec délices. Le soir, c'est presque apaisée que tu regagnes ton nouveau chez toi. Tu te surprends, même, à imaginer que Tim sera là. "Tim? Tu es là?" Mais comment pourrait-il l'être, tu ne l'as pas vu depuis avant le déménagement... Avant même que Rosaleen ne te propose d'emménager avec elle. Déçue, tu t'apprêtes à te laisser tomber dans le canapé quand la porte d'entrée claque et te fait sursauter. Une des filles au moins vient de rentrer...
Rosaleen G. McCardle
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Je fais partie du personnel
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ϟ messages : 401
ϟ entrée : 05/11/2012
ϟ âge du joueur : 29
ϟ maison : anciennement Gryffondor du temps mémorable de sa scolarité au collège de Poudlard.
♦ Nota Bene : des potes ! et des colocs *_* : Louve ~ un secret bien troublant ; Daisy ~ rencontre en cours :
Posté Sam 26 Jan - 15:06.
girls' house ◈ casey larson & kathaleen mackenzie
toi + toi + moi - we all need a friend who live with.
osaleen avait mis du temps à s'endormir cette nuit-là. Après une journée de beau temps exceptionnelle, la pluie avait retrouvé sa place au village, interrompant brutalement le répit qu'elle avait accordé par un retentissant grondement de tonnerre qui avait marqué la fin de la journée la plus belle que Rose eut jamais passé. C'était d'ailleurs une des raisons de son absence de sommeil : elle avait ressassé encore et encore le baiser onctueux qu'elle avait échangé avec Hamlet. Son visage contre le sien avait hanté sa nuit, la condamnant à l'insomnie et à une pénible journée le lendemain. Elle détestait ne pas dormir assez, car elle n'arrivait jamais à s'en remettre avant quelques jours, et ses yeux piquaient du matin au soir sans discontinu et sans pitié. Cependant, cette nuit avait eu un certain charme : Rose n'avait jamais été amoureuse, et elle goûtait à présent aux délices de l'amour, se languissant chaque seconde de l'absence de son prince charmant.
L'aube était arrivée, finalement, amenant avec elle la vision d'un Pré-au-Lard détrempé, gris et terne. Alors Rose s'était levée, avait machinalement marché jusqu'à sa fenêtre et avait scruté la rue pendant un long moment, espérant secrètement qu'à un moment apparaîtrait son bien-aimé, un bouquet de rose en mains et un sourire étalé sur le visage. Mais ce n'étaient là que niaiseries, et elle se trouva vite ridicule d'espérer une chose pareille, elle qui était si hermétique à l'amour d'habitude. Juste parce qu'elle n'y avait jamais succombé...
Elle entendit des pas dans le couloir jusqu'à la cuisine et puis la porte claqua. Cela devait sûrement être Casey ou Kathaleen qui partait pour aller en cours, bien qu'elle pensait que Casey n'avait pas dormi à la maison. Elle n'était pas revenue la veille au soir et Rose aurait entendu la porte d'entrée si elle était rentrée au milieu de la nuit. Mais non, rien. Rose s'était un peu inquiétée de l'absence de son amie, ne sachant pas où elle était ni avec qui elle était. Elle était devenue un peu maternelle envers ses deux colocataires depuis leur emménagement, mais elle ne le montrait pas et ne faisait jamais de réflexion ni ne posait jamais de question. Après tout, elle n'était pas leur mère, et elles étaient grandes : elles pouvaient se gérer elles-mêmes. Mais tout de même, cela faisait quelques nuits que Casey n'avait pas dormi à la maison, et Rose soupçonnait un garçon d'être derrière cette histoire. Penser à Casey heureuse avec un gentil jeune homme lui mit du baume au coeur.
La journée de cours fut interminable. Les leçons s'enchaînaient sans que Rose n'y puisse rien comprendre, perdue dans ses pensées romantiques et niaises ou dans ses pensées empreintes d'instinct maternel. Elle avait passé la journée à espérer croiser Casey dans les couloirs de l'université, mais le hasard fit qu'elles ne se virent pas de la journée. Alors elle rentra à la maison aux alentours de dix-sept heures, non sans avoir zoné une bonne vingtaine de minutes aux environs de Honeyduke, sans oser y mettre un pied. Il était derrière la porte, au comptoir sûrement, mais elle n'avait pas réussi à entrer. Résignée, elle était alors retournée chez elle. Kathaleen était déjà là, assise dans le canapé.
Bonsoir ! Tu as passé une bonne journée ?
Son ton était enjoué, comme d'habitude. Elle était vraiment heureuse que Kathaleen ait accepté de venir vivre avec elles, et elle faisait tout pour qu'elle se sente à l'aise et chez elle, quitte à préparer de somptueux petits plats tous les soirs (ce qui se résumait, au vu de ses médiocres performances en cuisine, à toutes sortes de variétés de pâtes) et à se plier à ses moindres désirs. Elle voulait que règne à la maison une ambiance chaleureuse, où chacune serait à sa place. Elle mettait également un point d'honneur à respecter l'intimité des filles : elle ne mettait jamais le pied dans leur chambre, même pour voir si Casey était rentrée ou non. La confiance devait régner entre des cohabitants, c'était normal.
a journée avait plutôt bien commencée. Je m’étais réveillée dans les bras de Dorian qui s’était immédiatement levé pour me faire un petit déjeuner au lit digne d’une reine. Il avait pris l’habitude de faire ça depuis que je restais souvent la nuit. J’étais chouchoutée et j’étais gênée de profiter autant de lui et de son chez lui. Mais d’un côté, passer du temps avec lui était devenu indispensable à mes yeux. Je ne pouvais plus passer une journée sans ne serait-ce que le croiser. J’avais mis du temps à partir de chez lui ce matin-là. Je n’avais pas vraiment de cours qui m’intéressaient aujourd’hui et j’avais envie de rester tranquillement avec lui. Mais, il m’avait obligé à y aller me rappelant que si quelqu’un nous trouvait ici, tous les deux, au lieu d’être en cours et au boulot, nous aurions des ennuis. J’avais plusieurs fois croisé Kathaleen dans les couloirs. Je ne lui avais pas pour autant adresser la parole. Je n’y arrivais pas depuis qu’elle m’avait fait flipper avec son truc des esprits. Pas que je la croyais folle ou que je lui en voulais. Mais, parler de mes parents comme ça, en disant qu’ils sont fiers de moi et tout et me dire qu’ils veulent que je tourne la page, que je vive ma vie sans penser à eux constamment. Non, je ne pouvais pas. Il y a des blessures qui ne guérissent pas et avoir été privée de mes parents en était une. Quand Rosaleen m’avait dit que Kathaleen venait habiter avec nous, j’avais trouvé ça super et j’avais été emballée. J’avais appris à la connaître au départ et elle avait attendu que nous soyons seules pour me faire flipper à mort. Ce n’était pas de sa faute mais depuis, je redoutais toujours qu’elle vienne me voir en me disant qu’elle avait une sorte de message de l’au-delà. Je ne croyais pas vraiment aux choses qui touchent au spiritisme. J’y croyais mais, pas à ce point là. Alors, je l’évitais le plus possible maintenant.
J’avais espéré croiser Rosaleen dans les couloirs mais, je n’avais pas eu de chance. J’avais déserté la maison depuis quelques nuits sans l’avoir prévenue et je m’en voulais un peu à vrai dire. Je savais qu’elle pouvait être un peu maternelle avec nous et je savais qu’elle avait dû s’inquiéter. Je m’attendais d’ailleurs à passer un mauvais quart d’heure lorsque je rentrerais à la villa. J’avais finit les cours plutôt en plus alors ça ne m’avait pas vraiment aidé à la croiser et à pouvoir lui parler. J’avais décidé d’aller voir Dorian qui travaillait au potager si mes souvenirs sont bons. J’étais arrivée tout doucement vers lui pour lui faire une surprise mais, je savais bien que Loki me trahirait et qu’il ferait semblant de ne pas savoir. Il m’annonça qu’il n’était pas là ce soir et qu’il ne rentrerait que le lendemain matin. J’avais été déçue de savoir que je n’allais pas passer ne serait-ce que la soirée avec lui. Il m’avait demandé si je pouvais m’occuper de Loki et Cookie, le poussin d’Athéna. J’avais bien sûr accepté. Je ne pouvais pas lui refuser cette faveur par respect et par amour. Et puis, Loki serait une bonne compagnie pour cette nuit que j’allais surement passé à rester éveillée. Je l’avais pris dans mes bras avant de partir. Il avait râlé disant que j’allais me salir en le faisant mais, je m’en fichais. J’avais eu encore du mal à le quitter mais, je devais et j’y étais arrivé.
J’avais pris alors la route pour la maison les bras chargés de ce que les animaux auront besoin. J’avais la tête ailleurs pendant tout le trajet. Ma cheville me faisait encore un peu mal de tout à l’heure. Je n’en revenais toujours pas de m’être fait une entorse l’autre jour. J’étais vraiment tombé bêtement et d’être retombée aujourd’hui ne m’avait pas vraiment aidé. J’arrivai enfin devant la maison et entrai. Au son des voix, les filles étaient déjà là. Je posai mes clés dans l’entrée et me regardai dans le miroir qui s’y trouvait. J’avais une trace de terre sur la joue. Je l’enlevai le plus vite possible avant qu’une de mes colocataires ne la voit. Je me dirigeai vers le salon où les filles étaient. Elles étaient toutes les deux assises sur le canapé et j’avais l’air de les avoir coupées dans leur conversation. « Hum…salut. » Je fis un faible signe de la main. Je les regardai un peu honteuse. « Ca va depuis…tout ce temps ? » Je ne me rappelais même pas quand était la dernière fois où j’avais vraiment été avec elles à la maison.
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