Dimanche, le temps était trop pluvieux pour moi, j'en avais vraiment marre du mois de Mars... bon il est vrai que c'était les premiers jours mais les giboulées commençaient déjà à me souler moi qui aimait aller dans le parc pour me détendre un peu. Il y avait pleins d'endroits où j'aimais me poser tranquillement mais avec de la pluie, je ne pouvais profiter de mon temps libre. On était presque coincé à faire nos devoirs ou nos exercices pratiques cela devenait presque ennuyeux de se retrouver dans les salles vides. J'avais vraiment besoin de me rendre dans un endroit que j'appréciais et puis je voulais en même temps parler à mes deux meilleurs amis : Louve et Ibrahim. Ses deux là devaient encore se chamailler comme d'habitude quoi que en ce moment leur petit guerre des maisons avait vraiment freiné. Je me demandais d'ailleurs ce qu'ils leur arrivaient à ses deux là. J'avais pas vraiment le choix pour les voir dans un endroit calme et dont personne avait l'accès sauf moi... je connaissais presque tout les lieux de Poudlard.

Le Cinquième Étage ? Oui depuis sa destruction totale peut de personne osent mettre les pieds là-bas malgré le fait que le directeur est fait des plans titanesques pour la rénovation de celui-ci. En faite seul la salle de bain des Préfets est épargné par les graffitis et autre truc du genre car comme son nom l'indique seul les préfets y ont accès mais cela ne veut pas dire que je ne peux pas ramener du monde dans la salle de bain privée, je me demandais si mon hibou allait pouvoir leur envoyer une lettre au plus vite, je me hâta de prendre une plume et commeça à griffonner quelques mots pour donner rendez vous à Louve et Ibrahim.

Citation :

Mes très chers amis,
Rejoignez moi devant la salle de bains des Préfets, je vous y attends avec beaucoup d'impatience car cela fait bien longtemps que nous n'avons pas passé du temps ensemble du genre hier quoi. Mais bon comprenez moi votre présence me manque et puis pour une fois que j'ai du temps libre, je voudrais bien rigoler avec vous.

En espérant vous voir à l'heure pour une fois.
Bryan.

Oui bien souvent mes deux compères étaient en retard quand je leur donnais un rendez vous mais bon j'étais presque pareil parfois en faite je crois qu'on s'est très bien trouver Ibrahim, Louve et moi car nous avons beaucoup de points en commun. Et en même temps nous sommes de trois maisons différentes ce qui peut paraître bizarre et pourtant nous sommes comme des frères et sœurs et je n'ose pas leur cacher mes problèmes car de toute façon : ils savent quand je vais mal et quand je vais bien. Ils savent très bien que j'ai des problèmes familiaux et que je suis amoureux d'une belle blonde Française que j'ai rencontré à Durmstrang... d'ailleurs je dois leur annoncer quelque chose d'assez important. J'espérais que mon annonce n'allait pas les gêner car j'avais décidé de partir quelques temps en France pour aller la voir.

- Orchideous !

- Ca t'amuse de te foutre de moi ? ! -

- Tu veux bien ouvrir à ton hibou à la fin ?! Écoute, c'est ton problème si tu n'en fous pas une, mais il y en a d'autres qui aimeraient pouvoir travailler, alors s'il te plait, ouvre la fenêtre et laisse entrer ce hiboux pour qu'il arrête un peu de me déconcentrer ! -

- Désolé, mauvaise journée. Bon courage. -

- Bryouneeeeet ? -

- Elle n'est pas encore arrivée l'autre serpillère ? -

J’aime beaucoup les dimanches. Déjà parce que c’est le week-end donc je peux glander – oui mois je fais mon travail en avance – et aussi parce que je peux me remettre de ma nuit passé. J’ai décidé de m’entrainer à perfectionner ma transformation tout les samedis soir. Maintenant ce n’est plus aussi compliqué qu’avant. Je dois juste faire attention à ce qu’on ne me voit pas, et à retrouver des vêtements une fois que je reprends forme humaine. Si vous saviez ce que c’est gratifiant de savoir qu’on a réussi une telle prouesse. Et c’est assez drôle de découvrir l’école , vu d’en bas je précise. J’ai l’impression d’avoir une âme d’enfant quand je suis animagus. Je joue avec un rien, je me tape des course folle dans les couloirs , parfois il m’arrive de faire peur au concierge en grognant cachée dans un coin. Oui je sais c’est mal mais je m’en fous.

Donc nous étions dimanche après-midi, dehors il faisait un temps de chien et moi comme la larve que j’étais je dormais à moitié sur mon lit dans mon célèbre pyjama Team Jacob. Je n’avais pas vu le film moldu d’où provenait le t-shirt, mais Ibrahim m’avait offert ce t-shirt , un grand sourire sur les lèvres. Je savais que c’était pour se moquer de moi, mais un cadeau ça ne se refuse pas. Surtout quand ça vient de mon Griffy préféré. Honnêtement j’adore ce garçon, je le connais depuis que je suis montée dans le train direction Poudlard. Tout comme Bryan, et à nous trois on forme un sacré groupe. J’adore me chamailler avec lui, à croire que nos maisons y sont pour quelque chose. Mais bon, ces garçons je les aimais. C’était comme mes frères, et je savais que je pouvais tout leur dire, comme l’histoire avec Seth. Je ne voulais plus parler de lui.

Alors que je commençais à dormir – oui encore – j’entendis un toc toc après la porte du dortoir. J’avais la flemme de me lever, mais la personne qui me dérangeait ne s’en formalisait pas. J’ouvrais les yeux , exaspérée , et constatais que c’était une de mes camarades de dortoir avec une lettre. Elle me la tendit et s’enfuit rapidement. Je râlais un instant et découvris un mot de mon Bryou. Il m’invitait – et forcément Ibrahim aussi – à le rejoindre à la salle de bain des préfets. Ni une ni deux j’enfilais un short et un autre t-shirt, une paie de basket et prenais un sac avec mon bikini vert et une drap de bain. L’occasion rêvée de profiter du statut de préfet de mon ami.

Je courrais dans les couloirs jusqu’au cinquième étage. Je serais forcément en retard vu d’où je partais, nan mais quelle idée de nous mettre dans les cachots. J’avais été tenté de me transformer pour aller plus vite mais tenir mon sac dans ma gueule aurait été compliqué. J’arrivais enfin , essoufflée et entrais au moment où Ibrahim demandait si j’étais arrivée. « Tu veux qu’elle te shampouine la serpillère ? » J’avançais en souriant, lui claquant ma serviette sur les fesses et allais embrasser Bryan. J’aimais mes moments avec eux, c’était si simple d’être normale. Et ça m’avait manqué. Nous allions encore nous amuser, nous confier des secrets. Peut-être pourrais-je leur dire pour mon don ? Après tout ils étaient mes meilleurs amis. Je réfléchissais au moyen de leur annoncer tout en posant mes affaires . « Alors les garçons, on va faire trempette ? »

J'étais enfin rentré dans la salle de bains laissant derrière moi la porte ouverte, j’espérais d'ailleurs que personne ne passerait par là pour saccager la salle alors je restais presque devant l'ouverture ma baguette à la main pour si jamais propulser un de ses monstres de foire qui veut détruire tout sur leur passage. Je n'avais pas d'autre moyen pour protéger la salle de bain des Préfets et en même temps, c'était moi le fautif si jamais... il y avait de la casse. En ce moment, j'avais remarqué qu'il n'y avait pas tellement de préfets qui profitaient réellement de cette endroit et j'y avais pris mon aise depuis les deux années où j'avais été préfet de Poufsouffle. Oui ce n'était pas la première année que je rentrais dans cette salle de bain, deux années auparavant j'étais venu pour la première fois avec cette fois-ci le préfet en chef de Poufsouffle. Depuis ce temps là, j'adore venir ici pour me prélasser un petit peu avant un contrôle ou une longue nuit de ronde.

Oui j'avais des nuits assez courte mais je préférais ça que de m'ennuyer tout seul avec mes compagnons de chambre. Puis j'avais besoin peut être d'avoir ce respect avec les élèves car tout le monde me respectait et même les Serpentards n'osaient trop rien me dire surtout que j'étais devenu très fort pour jeter des sorts de farces et attrapes. J'étais donc dans la salle de bain quand arriva l'un de mes meilleurs amis : Ibrahim. Je le sentais très plaisantin... j'avais oublié quelque chose sur ma lettre... je ne me rappelais plus si j'avais mis l'heure de rendez vous... de toute façon en ce moment j'oubliais tellement de choses que je me demandais si ma tête était encore collé à mon corps. Je lui sautais au cou avant d'entendre une mini attaque contre Louve, il ne changeait pas du tout celui là toujours à plaisanter contre les Serpentards.

« Et bien comme tu vois, je suis tout seul donc non, elle n'est pas encore arrivée au rendez vous, enfin tu l'a connais... elle est toujours en retard quoi. »

Je me déshabilla devant Ibrahim, j'avais mis un boxer car je n'avais que ça à me mettre pour me baigner. J'allais enfin pouvoir me détendre, je déposais ma serviette à côté du bain et je me mis à sauter pieds joints dans celui ci. J'avais fais un joli roulé bouler, je m'étais un peu mal : une petite blessure de rien du tout. Ah faire le malin, c'était des choses qui devaient arriver. Je n'étais pas vraiment fier de moi mais en faite, je m'en contrefichais plus qu'autre chose. Surtout que lors de ma chute, j’éclaboussa un petit peu Ibrahim qui était dés lors encore habiller. J'étais fier de ma bêtise comme d'habitude, lui ne devait sûrement pas rire quoi que il avait quand même un sens de l'humour digne d'un Gryffondor.

Puis d'un seul coup je me relevais pour revenir sur la terre ferme, j'avais envie de me sécher un peu pour attendre tout de même Louve, peut être préparer un plan pour la faire tomber dans le bain toute habillée quoi que cela ne se faisait pas trop. Je fis un sourire lorsque je l'a vis arriver dans la salle de bains, fouettant Ibrahim, j'imaginais la douleur avec les vêtements mouillés de celui ci puis j'éclata de rire comme ça soudainement. On pouvait me prendre pour un fou mais j'étais heureux de les revoir c'était normal.

« Oh oui shampouine le ! Fais le pour moi enfin pour lui, il en a besoin. Ok je sors je sors. »

Je fis une petite grimace à Ibrahim, puis j'attendis que Louve me fasse un énorme bisou puis je retournais dans le bain tout en lâchant à Louve.

« Ba écoute moi j'y suis déjà à la trempette, venez vite que je mousse tout ça. »

[HRP: Ibrahim et Louve, vous pouvez encore répondre car Dominus interviendra juste après vous en faite ;D!]

- Hééé mais c'est finit là oui ? Vous avez décidé de vous liguer contre moi ou quoi ?! -

- Bon les amis, faut que je vous annonce un truc totalement dingue.

- Vous savez évidemment que le quidditch a toujours été ma motivation dans la vie. De même, vous savez que j'ai une réelle vocation dans le poste de batteur n'est ce pas ? ... Et bien figurez vous que j'ai contacté un homme, que je l'ai rencontré et que ... Je vais faire partie de la célèbre équipe de Quidditch des Flaquemares !!!

Ce Griffy ne changera jamais. Alors que j’avais fini de me changer – être à moitié nue devant eux ne me gênait pas – il s’était glissé sournoisement dans mon dos et m’avais attrapé. Je devinais parfaitement ses intentions, assez serpentardiennes je dois l’avouer , je tentais de me débattre mais sans succès. Il était plus fort que moi, et sans être surprise il sauta dans l’eau , moi y comprit. Bryan y trempait déjà, et rit avec Ibrahim lorsque je remontais à la surface, les cheveux ruisselants. Heureusement que j’aimais l’eau.
Notre Griffy s’approcha de nous et passa son bras autour de nos épaules, apparemment il avait quelque chose d’important à nous dire. Son petit sourire m’indiquait qu’une grande nouvelle allait être annoncée, et il nous révéla rapidement son secret. Ibrahim, mon meilleure ami , allait jouer pour l’équipe de Flaquemares.

Ma bouche s’ouvra en grand et je me jetais sur lui pour lui donner le plus gros calin qu’il recevrait de ma vie, aussi mouillée que j’étais je me collais littéralement à lui. « Ibra , je suis super contente pour toi ! C’est super ! » C’était un joueur hors-pair, et bien que je ne sois pas dans sa maison j’adorais l’encourager. Aucun cogner ne passait à côté de lui sans être propulsé assez loin du reste de l’équipe, ce qui faisait de lui un sacré atout. Et là son rêve allait se réaliser. J’étais fière de lui, comme mon sourire pouvait le signifier. Le Quidditch était le sport de garçons par excellence, ils voulaient tous en faire mais certains méritaient réellement leurs place , certains comme mon ami.

Ça c’était une sacrée nouvelle. Et d’un coup je me mis à penser à l’avenir. Si lui était un grand joueur, et que mon Bryou parte explorer le monde avec sa française, je me retrouverais seule. Ca m’angoissait un peu je dois l’avouer. Je me décalais un peu, me rapprochant du bord pour essuyer mon visage. J’aimais beaucoup cette pièce, Bryan avait eu une bonne idée de nous réunir ici. Discrètement je vérifiais que mon bikini était toujours là, sais-t-on jamais. « Je veux et j’exige des places dans les tribunes officielles, et bien sur des rendez-vous avec des coéquipiers masculins , n’est-ce pas Ibra ? » Je voulais détendre l’atmosphère. J’étais de tout cœur avec lui, même si j’éprouvais un petit pincement au cœur à l’idée que nous vivions notre dernière année ensemble.

Moi qui voulais leur apprendre mon secret, on dirait que c’était la journée. C’était une grande nouvelle, la mienne à côté c’était du flan de citrouille. Bryan nous observait tour à tour , en silence. Est-ce qu’il allait bien ? « Bryou, soie pas jaloux. T’auras le droit de me présenter des copains à toi aussi. » J’allais surement attendre avant de leur apprendre mon don. Nous avions encore du temps pour être ensemble, et aujourd’hui c’était un peu le moment d’Ibrahim.

Tout semblait bien se passer à Poudlard. Les élèves vaquaient tranquillement à leurs occupations. La plupart d'ailleurs étaient surtout en train de flemmarder en ce magnifique dimanche. C'en était presque trop calme. Comme le calme avant une tempête ... Mais bon. Pour le moment, tout était tranquille à Poudlard. Une bande d'amis était d'ailleurs en train de s'amuser et de se détendre dans la salle de bain des préfets au cinquième étage.
Tout allait bien quand un brouhaha se fit entendre dans le hall. Il augmenta d'intensité jusqu'à devenir un vacarme assourdissant. Il semblait que toute l'école s'était donnée rendez-vous dans le hall et avait commencé à parler. Mais de quoi pouvaient bien discuter tous ces élèves ? On en voyait certains remonter et alerter leurs camarades qui descendaient aussitôt à leur suite. On entendait des bribes de phrases, des mots, comme "Animaux", "Fondateurs", "Morts", "Impossible". On ne comprenait pas très bien ce qu'il se passait. Puis une voix sourde se fit entendre, résonnant même à travers les murs. On n'entendait pas bien ce qu'elle disait. On comprenait juste le ton qu'elle employait. La voix semblait furieuse. C'est alors que les murs se mirent à trembler, produisant un vacarme assourdissant. Le sol aussi se mit à bouger. On avait l'impression que le château tout entier allait s'effondrer. Les élèves qui s'étaient tus pendant que la voix parlait reprenaient de plus belle. Ils hurlaient à présent. On comprenait distinctement les phrases qui revenaient sans cesse : "On va tous mourir !", "Au secours !!", "Le château s'effondre !", "Fuyons !!!". Le chaos semblait régner à Poudlard. Le château qui avait si souvent été un refuge ressemblait maintenant plus à un caveau mortuaire qu'à autre chose. Un peu partout, le tremblement des murs faisait tomber des briques qui s'écrasaient en grand fracas sur le sol. Des dalles se craquelaient par-ci par-là. On comprenait aisément la détresse des élèves aux vues des catastrophes, ou plutôt des blocs de pierres, qui s'abattaient sur eux.

J’étais vraiment heureux de me retrouver dans la salle de bain des Préfets, je pouvais enfin profiter réellement de ce titre. Je n’avais jamais eu une envie aussi forte d’aller faire des bulles dans un bain, étais-je retombé en enfance… je ne sais pas si c’était le cas mais je m’amusais bien entre les bulles et mes amis qui papotaient un peu dans leur coin mais je n’étais pas du tout jaloux. J’aimais bien parfois entendre le son de leurs voix et moi m’amuser de mon côté, cela me rendait vraiment heureux de les avoir à mes côtes. Chaque jour, je pensais toujours à Louve ou à Ibrahim pour me rassurer, j’avais besoin de savoir qu’ils n’étaient pas très loin de moi. Quand j’entendais ne serait-ce que leur voix, j’étais vraiment content et je me trouvais ainsi rassuré.

De plus mon meilleur ami qui n’était autre qu’Ibrahim était quelqu’un de très doué en Quiddich moi je faisais partie de l’équipe juste pour me dire que je pouvais au moins ma maison à gagner cette satané coupe mais ce n’était pas trop mon kiff le Quiddich. Il avait quelque chose à nous annoncer quand quelqu’un me disait ça à chaque fois, je me faisais de fausses idées du genre, je croyais qu’il allait se marier ou autre chose mais apriori c’était bien plus important que ça. Je le vis bien sûr son petit regard en coin, je m’empêchais de rire pour qu’il puisse réussir son coup mais c’était trop difficile donc quelques secondes après qu’il mettait Louve à l’eau je rigolais tout seul.

« Dis-moi Ibrahim alors tu vas te marier… puis je fus interrompu par Ibrahim. Ah ba non mais c’est cool pour toi franchement, je suis trop content pour toi. »

Oui il fallait bien que je fasse un peu d’humour de merde. Enfin ils en avaient l’habitude à force, moi j’adorais en faire surtout depuis que j’avais trouvé l’amour de ma vie. Oui moi Bryan Dikson avait réussi à embrasser une fille sans trop faire de connerie devant elle, oui j’avais réussi à la rassurer et à l’embrasser sans trop de mal. D’ailleurs il fallait que je lui écrive un petit mot cela faisait quelque temps que je ne lui avais pas donné de mes nouvelles mais depuis ce jour-là à Durmstrang je n’osais donné aucune de mes nouvelles et puis mon amour pour cette autre fille me rendait fou… enfin mon amour… un amour trop fort qui ne devait pas existé normalement… ma propre sœur… enfin ma demi sœur celle qui a osé me prendre la seule personne encore en vie dans ma famille la plus proche ou qui n’avait pas disparu.

J’étais vraiment dans mes pensées lorsque je mis d’un seul coup ma tête sous l’eau, j’avais envie de faire ça. Je regardais les pieds de mes meilleurs amis et là j’eus une idée pas mal mais je ne pouvais le faire car j’entendis Louve qui avait prononcé mon prénom. Je ramena donc ma tête à la surface et je lui fis un sourire en lui répondant gentiment.

« Mais je ne suis pas jaloux non mais oh toi, je suis juste dans mes pensées en ce moment. Je n’arrive pas à comprendre comment mon père a osé me faire ça… j’avais confiance en lui et là je me rends compte qu’il a couché avec une autre femme plusieurs fois et qu’il s’est marié avec… »

Puis d’un seul coup les murs tremblaient, je ne comprenais rien tout risquait de s’écrouler d’un seul coup. Non il fallait que je préserve la salle de bains des Préfets alors je sorti directement de mon bain, et je pris ma baguette qui était alors dans mon jeans, je regardais que des choses tombent mais apriori les murs tremblaient seulement. D’un seul coup quelque chose tomba, je pris donc ma baguette à la main et lança d’un seul coup .

« Il faut protéger la salle des pierres qui pourraient tomber…et ensuite il va falloir qu’on aille voir ce qui se passe. Je m’occupe du centre de la salle et vous des côtés d’accord ? »

Comme d’habitude je prenais les choses en main et je n’aimais pas donné des ordres mais c’était l’habitude d’être préfet en chef… je ne pouvais m’empêcher de donner des ordres pour que tout se passe bien mais j’avais oublié que j’étais avec mes deux meilleurs amis et qu’ils étaient tout aussi réactif que moi. La serviette que j'avais mis pour cacher mes parties intimes essayait de tomber... je devais la remettre correctement... mais si je faisais cela une pierre pourrait se fracasser sur le sol. Tant pis ni vu ni connu je lâchais mon attention pour mettre correctement ma serviette à la taille lorsqu'une pierre tombait au dessus de moi...

- Je veux et j’exige des places dans les tribunes officielles, et bien sur des rendez-vous avec des coéquipiers masculins , n’est-ce pas Ibra ?

- Mais je ne suis pas jaloux non mais oh toi, je suis juste dans mes pensées en ce moment. Je n’arrive pas à comprendre comment mon père a osé me faire ça… j’avais confiance en lui et là je me rends compte qu’il a couché avec une autre femme plusieurs fois et qu’il s’est marié avec…

Il faut protéger la salle des pierres qui pourraient tomber…et ensuite il va falloir qu’on aille voir ce qui se passe. Je m’occupe du centre de la salle et vous des côtés d’accord ?

- Laisse tomber Bryan, on peut pas rester ici ! Venez !

Bryan se mit à parler de sa famille, et de ses problèmes avec son père. Ça m’attristait de le voir malheureux. Mais je ne pouvais rien faire excepté l’écouter et le réconforter. Alors que j’allais m’approcher de lui pour l’enlacer, un énorme vacarme se fit entendre. Puis des cris. Je commençais à m’affoler et encore plus lorsque que je vis les murs trembler et commencer à se fissurer. Bryan réagit le premier, attrapant sa baguette et nous ordonna de protéger la salle. Son instinct de préfet ressortant en situation de crise. Ibrahim réagit à son tour, me prenant par la main pour me sortir du bain. Baguettes en mains on allait s’occuper de la salle, quand Ibrahim se jeta sur Bryan. Je restais quelques secondes sans bouger, les fixant à terre quand une pierre s’écrasa pile à l’endroit où se trouvai Byran. Notre Gryffy venait de lui sauver la vie. J’enfilais rapidement mon short, laissant le reste de mes affaires sur place que déjà les garçons m’entrainaient dehors. Salazar , qu’est-ce qui se passait ? L’état du couloir était comme nous l’imaginions, les murs se lézardaient et commençaient à s’écrouler. Des cris. C’était des élèves, ils courraient dans tout les sens, visiblement effrayés. Je tenais ma baguette fermement et mes sens étaient en alerte. « Mais c’est quoi ce bordel ? »

Je pensais que cette école était sûr. Surtout depuis la bataille de l’élu contre le plus grand mage noir de son siècle. On nous avait répété maintes fois que l’enceinte du château était impénétrable, que de nombreux sorts protégeaient le bâtiment. Mais alors qu’est-ce qui pouvait être plus fort que toutes ces protections ? Je commençais sérieusement à flipper. Dans mon esprit se bousculait la peur d’être blesser, de découvrir ce qui se passait, que des proches soient blesser. Nous zigzaguions entre les gravats, et enfin l’escalier du quatrième étage apparut devant nous. Mais où étaient les professeurs ? Et c’était quoi cette voix qui criait ? On l’entendait partout où l’on se trouvait, elle était incompréhensible mais visiblement furieuse. Je regardais partout autour de moi, l’entrée de la bibliothèque était à moitié bloquée. Mon dieu. Lukas , ou même Seth. Ils flânaient tout le temps ici, et si il étaient bloqués ? Je courrais dans cette direction et essayais de dégager l’entrée à coup de Wingardium Leviosa. Les garçons derrière moi essayaient de me décourager. « Et si il y a des élèves derrière ? On peut pas les laisser là..» Les sortilèges ne m’aidaient pas tellement, et l’ouverture n’était pas tellement grande. Un humain ne passerait pas. Un humain non mais un louveteau oui. Me dévoiler était un risque à prendre si c’était pour venir en aide aux autres. Je me tournais vers garçons, enlevant mon short et tendant ma baguette à Bryan.
« J’aurais préféré vous l’annoncer autrement..Bryan quand tu m’entendras crier tu fais exploser ce tas de pierres. » Ils allaient répliquer mais je les coupais. . « Faîtes-moi confiance.» Et sous leurs yeux je laissais l’animagus en moi prendre place. Dans l’urgence de la situation la transformation fut rapide mais douloureuse. Je me retrouvais au niveau du sol, mes camarades me fixant avec des gros yeux. Je ne perdis pas de temps et me faufilais dans la bibliothèque. C’était vraiment un cimetière. Des étagères gisaient sur le sol, comme des tas de pierres et des livres. J’avançais entre les gravats, cherchant des élèves. Et enfin, au fond la bibliothèque je trouvais quelques élèves, des jeunes. Ils étaient terrorisés mais lorsque je m’approchais, une petite rousse, Poufsouffle, tendit la main vers moi. Je jappais pour les décider à me suivre, ce qu’ils firent au bout de quelques minutes. Pourquoi les animagus ne pouvaient-ils pas parler ? Raah que c’était pas simple de se faire comprendre. Je ne savais pas si ils étaient blessés ou non mais il fallait sortir d’ici. Devant le tas de gravas à l’entrée j’hurlais autant que je pouvais. Il fallait qu’il m’entende. Et je me couchais sur le sol, les pattes sur les yeux pour leur faire comprendre que ça allait sauter. Ce qui ne se fit pas attendre.

Bryan avait tout fait exploser. Les pierres de l’entrée volèrent autant à l’intérieur qu’a l’extérieur. Un vrai carnage. Il y avait de la poussière partout, mais au moins l’entrée était dégagée. La petite fille rousse s’était mise à l’abri, comme ses camarades. Au moins je me débrouillais pas trop mal en compréhension. Je me sentais mise à nue devant eux, personne ne m’avait vu sous cette forme. Maintenant que j’étais révélée, il faudrait surement que je m’explique avec mes professeurs. Mes amis étaient devant, accueillants les élèves et surveillant qu’ils allaient bien. Bryan en tant que préfet en chef il s’assura qu’ils aillent bien. Ibrahim me regardait, encore surprit. S’il savait ce que je lui cachais d’autres…
Mon dieu, ce bordel sans nom n’était pas fini. Il fallait à tout prix se sortir d’ici, dehors nous serions plus à l’abri qu’ici. Je faisais face à mes camarades, aussi peu impressionnante que j’étais, c’était leur réaction que j’attendais. Pitié faîtes qu’ils ne m’en veuillent pas…

Tout était en train de s’effondrer, je me sentais si impuissant face à l’éboulement dans la salle de bain des Préfets, moi qui avait voulu préserver longtemps cet endroit réservé au Préfet, je voyais les pierres qui tombaient une par une dans l’eau sans faire de gros dégât. Et puis cette fameuse pierre qui avait failli m’assommer ou peut être me tuer, j’avais eu vraiment peur de prendre cette pierre sur moi. Tout osait s’écrouler face à moi, moi… et encore moi celui qui était trop bête car je n’évitais pas du tout la pierre qui risquait de me tomber dessus, j’étais presque ébahi devant les murs qui se fissuraient peu à peu. Je me retrouvais bien dans le pétrin et d’un seul coup je sentis que mon corps encore inconscient partait vers la droite. Quelqu’un m’avait donc poussé d’un coup pour que j’évite de me faire écraser. Quelqu’un qui m’avait sauvé la vie plus d’une fois depuis le début de ma scolarité.

« Merci Ibrahim tu m’as encore sauvé la vie… »

Ibrahim était vraiment digne d’être un Gryffondor toujours là pour protéger les autres et toujours là au bon moment pour réagir. Moi je ne réfléchissais pas du tout, j’agissais en hâte mais je crois que c’était à cause de mon boulot de préfet. Puisque j’étais habitué à être rapide… je me rappelais encore de l’inondation qu’on avait eu quelques semaines de cela. Le château devenait vraiment de plus en plus dangereux mais moi j’aimais le danger, je me riais du danger…ou plutôt je n’étais pas comme mes trois autres meilleurs amis, je fonçais dans le tas et je sortais souvent blesser mais vainqueur de mon « combat ». Toujours est-il que Ibrahim m’avait encore sauvé la mise, je me relevais et d’un seul je m’installa dans ses bras, un câlin alors qu’il fallait plutôt bouger d’ici, je me trouvais bien bête de faire ça maintenant mais je voulais lui montrer ma reconnaissance.

Puis ils se relevèrent tous deux, Ibrahim avait l’air vraiment sonné… il avait dû se faire mal à la tête car je l’avais vu tomber sur son crâne… je me sentais vraiment coupable à cet instant. Je regardais Louve qui avait l’air tout aussi inquiète que moi. Elle me regardait comme si elle avait une idée de génie moi je ne comprenais rien, en fait j’étais choqué par ce soudain éboulement comme si on avait besoin de ça. Poudlard avait toujours les séquelles de la bataille qu’il y avait eu entre les deux sorciers, les plus célèbres. Elle n’arrivait pas à faire une ouverture à l’entrée et c’est vrai qu’un humain ne pouvait pas passer. Quand elle me tendit sa baguette, je me sentais vraiment dans les choux, je ne comprenais pas ce qu’elle voulait que j’en fasse… pourquoi elle voulait peut être creuser un chemin avec une petite cuillère ?

« D’accord mais franchement tu comptes t’y prendre comment pour ouvrir un passage… »

Même pas le temps d’attendre la réponse, je vis d’un seul coup Louve se transformé en un petit louveteau, j’avais les yeux grands ouverts… elle avait donc un secret… je me rappelais encore du cours de Métamorphose en sa compagnie, elle avait l’air si intéressé par les Animagus. Maintenant je comprenais mieux pourquoi, alors comme ça, elle était un animagus et n’avait rien dit à ses meilleurs amis. Moi je ne disais rien de toute façon, j’étais dans la même situation… oui je leur cachais un secret ou plutôt un don magique qui pouvait changer la donne de notre amitié. Si j’osais leur dire, je ne savais pas s’ils me feraient encore confiance comme avant…

« Tu as raison Ibrahim sortons de cette salle maudite, tant pis je ne pourrais pas la préserver seul… et puis même si cela me fait mal, je sais que les réparations seront rapides et peut être même que la salle n’aura aucun dégât mais je pense que tu peux chercher Louve comme tu peux mais tu ne la trouveras pas peut être que si tu regardes mieux, tu verras un petit Louveteau… qui te paraîtra familier. »

Puis vint Luka, le dernier de la bande : le plus jeune d’ailleurs. Celui qui l’année prochaine se retrouverait tout seul à prôner les conneries qu’on avait fait durant nos cinq années en commun. Luka était un Serdaigle qui était vraiment sympathique mais là n’est pas la question, il arriva en se faisant mal… il était sûrement tombé de peur qu’on soit blessé dans la salle, on se retrouvait devant cette hécatombe… les vêtements à l’intérieur… nous étions Ibrahim et moi seulement protéger par une serviette de bain dans le couloir.

« Que se passe-t-il Luka ? Tu en sais plus que nous… Est-ce que c’est naturel ou c’est de la magie ou une attaque… ? Louve… disons qu’elle est en train de monter sur ta jambe pour te dire bonjour là… »

Je disais d’un air grave, je voulais savoir ce qu’il se passait dans le château s’il n’y avait personne qui avait fait exploser une potion ou si ce n’était pas tout simplement un tremblement de terre.

Ibrahim était à moitié sonné par son coup à la tête. Il ignorait tout de ce qu'il se passait, et dire qu'il n'était pas inquiet aurait été le pire des mensonges. Il essayait de voir pourquoi le château tremblait de cette façon, furetant partout, jettant des regards à droite et à gauche. Mais sa tête tournait à n'en plus pouvoir, et il se jetta à la suite de ses amis, sortant de la salle de bain. Ils arrivèrent devant la librairie où Louve montra un courage hors du commun. Il l'aida donc dans un premier temps à sortir les pierres qui bloquaient l'entrée, mais il fut vite pris de vertiges. Le stress, son coup à la tête, la fatigue ... Tout se mêlait et luttait contre les volontés de son corps. Il se recula alors et vit que Louve passait sa baguette à Bryan. Écarquillant de grands yeux, il vit alors cette dernière rapetisser rapidement pour ne devenir qu'un petit louveteau. Pas de doute, il était en train de perdre la tête. Il s'adossa alors contre un des murs du château tremblant , chancelant lui même. Il ferma les yeux, il ne sut combien de temps, mais nul doute que ce fut très court. Quand il les rouvrit, Lukas était là, et Louve était toujours un animal du même nom que son prénom. Il se passa une main sur le front, mais tout ceci semblait pourtant bien réel.

- Louve ...

Il se rapprocha d'elle, sans comprendre s'il voyait vraiment ce qu'il croyait voir, puis, se rappelant d'un cours sur les animagus, il l'enroula avec sa serviette. Il était en caleçon, mais peu importe, quand Louve se retransformerai en humaine, elle serait toute nue, et il ne voulait pas lui infliger ceci. C'est pourquoi il essaya tant bien que mal de faire en sorte qu'elle puisse se cacher dans la serviette qu'il lui prêtait volontiers. C'était très flou, la situation était extrêmement étrange, comme si c'était un autre monde. Mais les cris venant du hall lui revinrent en mémoire, et Ibra se tourna rapidement vers la direction.

- ça vient du hall, venez !

Ignorant ce qu'il se passait, il ne pouvait rester ici, immobile, à se demander pourquoi louve était un animal poilu, alors que pendant ce temps, le château était peut être attaqué. Ils avaient probablement besoin d'aide en bas, et quatre baguettes de plus, ou peut être trois et des griffes de loup, ne seraient pas de manque.

Je savais que ça les choquerait. Chacun de mes mais me fixaient avec de grands yeux. J’étais revenu de l’expédition bibliothèque et j’attendais, assise sur mes pattes arrière. Luka venait d’arriver complétement paniqué suivit de quelqu’un de ses amis. Et de suite il chercha à savoir où j’étais. Adorable ce petit. Bryan lui expliqua ou j’étais, c’est-à-dire au ras du sol, c’est à ce moment là qu’Ibrahim prit conscience de ce que je venais de faire. Il était encore sous le choc de tout ce qui nous arrivait et il mit un temps avant de réagir. Je les fixais d’en bas, ma queue battant le sol. Et c’est mon gryffy préféré qui me surprit le plus. Il détacha la serviette de ses hanches, révélant son corps en caleçon, pour venir m’enrouler dedans. Il se souvenait de notre cours sur les Animagi, il venait de se rappeler qu’une fois redevenue humaine je serais nue. Je jappais doucement pour le remercier et tenais la serviette entre mes crocs. Je ne pouvais pas me retransformer maintenant sous peine de parcourir le château en serviette. Et si nous devions nous battre ?

Des bruits et des cris se firent de nouveau entendre. Ibrahim releva la tête et nous entraina vers le hall, quelqu’un aurait surement besoin de nous. Bryan me regarda quelques secondes et il suivit notre ami, ma baguette toujours en main. Luka suivit avec ses camarades et els élèves que nous venions de sortir de la bibliothèque, et moi, je trottinais derrière. Je regrettais ma forme animagus. Si j’avais été plus grande, plus imposante j’aurais pu mieux les aider. Peut-être même nous défendre. Au lieu de ça, je ne serais qu’inutile… Enfin, pas tant que ça, ma petite taille m’avait aidé quelques instants plus tôt.
Je m’inquiétais de la situation. Nous n’avions aucune idée de ce qu’il se passait. Du bruit, des cris, cette voix. Aucun professeur ne se trouvait à proximité. Étions-nous seuls ? Notre troupe assez étrange, composé de deux garçons à moitié nu, d’une bande de serdaigle et d’autres maisons et d’un louveteau, vagabondait dans les couloirs. Mon regard se posait un peu partout, mon ouïe était en alerte. Je ne voulais pas rater la moindre information. J’essayais même de sentir la moindre odeur qui pourrait nous mener à une piste. Mais je n’étais pas une pro dans ce domaine. Alors je me contentais de fermer la marche.

Pendant que nous nous dirigions vers la « menace », mes pensées divaguèrent vers Seth. Dire que je m’en foutais serait un mensonge. J’étais inquiète, voir morte de trouille. Je m’imaginais milles et unes fin à cette étrange situation, des plus morbides pour certaines. Alors si je venais à mourir ou quelque chose de moins grave, je ne pourrais supporter l’idée de ne pas lui avoir parlé une dernière fois. Je ne voulais pas être brouillée avec lui mais nos caractères à la con nous empêchaient d’être simplement heureux. Si seulement notre relation était plus simple, comme dans les films moldus ou l’homme se déclare à la fille avec une chanson ou un poème, et ou la fille verse une larme avant de l’embrasser fougueusement. C’était tout sauf ce qui nous arrivait. Je baissais la tête, mes oreilles retombant un peu.
Pour l’instant sauver ma peau et celles de mes amis était la priorité..

Je ne me rendais pas compte que j’abandonnais un lieu mythique de Poudlard mais qu’en même temps si je restais bien sagement en train de sauver une pièce ridicule, je ne m’occupais plus des autres élèves et heureusement qu’Ibrahim était là pour me le rappeler. Je voyais les tableaux qui n’osaient pas trop se montrer comme si un monstre était rentré à Poudlard, non en fait ils avaient l’air d’avoir vu un fantôme mais vous me direz à Poudlard c’est normal qu’il y est des fantômes dans les couloirs et moi je vous dirai tout simplement que oui y’en a mais faut se méfier du « fantôme » dont je peux parler : du genre le retour de Voldemort en fantôme ce qui peut être peu probable certes mais qui peut se faire.

Je regardais le petit Louveteau avec insistance, je regardais ma meilleure amie qui était maintenant enveloppé dans une serviette qu’Ibrahim avait pu prendre avant de s’enfuir de la Salle de bains des préfets, nous devions aller voir les alentours du 5 ème étage avant de pouvoir réellement descendre dans le hall, j’avais mes habits dans la main gauche et les baguettes dans la main droite malheureusement pour moi ce n’était pas vraiment mon jour, j’avais mis avant de partir autour de ma taille une serviette… par un pur hasard, je n’avais plus mon caleçon donc j’étais quasiment nu.

« C’est vraiment horrible de voir les murs tremblés… je me demande réellement ce qui se passe et puis vous n’avez pas remarqué que depuis tout à l’heure, les tableaux sont presque vides enfin les personnages se cachent derrière ce qu’ils peuvent quoi comme si c’était vraiment grave. Je me demande si c’est naturel ou si ce n’est pas encore un coup d’un petit farceur de 1 ère année qui a voulu faire une potion. »

Je parlais tellement que je ne me rendais pas compte que ma serviette était en train de partir petit à petit et personne ne pouvait me le dire vu que nous étions tous dans le feu de l’action, enfin surtout nous voulions nous en sortir et ne pas périr sous les pierres… même si celle-ci ne tombait pas réellement mais nous avions peur comme les Gaulois « que le ciel nous tombes sur la tête ». Ce qui arriva était bien sûr arrivé, la serviette tomba en plein dans le couloir où se trouvait comme par hasard une multitude de personne… honte à moi. Une seconde, trois secondes puis trente secondes et enfin je m’aperçut de ma nudité complète, je m’enfila un caleçon rapidement et essaya de les rattraper.

« Je maudis ce tremblement de terre… »

Je regardais en même temps Louve, elle aussi… elle avait donc un don mais je le savais au plus profond de moi étant télépathe je pouvais presque tout savoir sur les pensées des gens mais personne ne sait pour mon don à part peut-être mon frère, il fallait que je leur en parle mais je n’osais pas tellement, je ne voulais pas qu’ils me fuient car je pouvais lire dans leurs pensées.