Où est-ce que vous étiez quand ça s’est passé ? Etiez-vous en train de dormir ? Ou en train de lire dans la salle commune de votre maison ? Etiez-vous en train d’explorer les recoins de Poudlard ? Ou dehors, au beau milieu de la nuit, comme Rosaleen, Kathalenn, Ludwig, Daisy et Delhi. Ils ont voulu en savoir plus que les autres. Ils ont voulu enquêter sur la mort de l’hyppogriffe, sur l’ambiance macabre qui s’était emparé de Poudlard. Mais il y a des secrets qui ne doivent pas être découverts, et celui-ci en fait partie. En lançant un bombarda maxima sur la stèle blanche, ils ont libéré les fantômes d’un passé que beaucoup auraient aimé oublier. Les morts de la Grande Guerre, vos camarades, vos professeurs, ceux qui se sont battus à vos côtés pour sauver l’école, ils sont revenus, transformés en inferis, prêt à tout pour obtenir leur vengeance. La paix n’est pas allée jusqu’à la cité des ténèbres, où les morts semblaient, jusqu'à présent, reposer. Ils sortent de terre, le visage déformé, ensanglanté.
Vous avez été réveillés par le tremblement qui scinda la terre en deux, libérant les inferis de leur tombeau. Tous, vous êtes rassemblés dans le grand hall. Les professeurs semblent paniqués. Personne ne sait exactement ce qu'il se passe. Dashwood a disparu. Soudain, les grandes portes s’ouvrent : Rosaleen, Kathaleen, Delhi, Ludwig et Daisy. Au loin, des silhouettes se détachent de l’horizon sombre. Des cris se font entendre. Vous ne savez pas encore de quoi il s’agit, mais il faut fermer les portes, avant qu’il ne soit trop tard.
Le destin de Poudlard reposent sur les épaules de quelques personnes : vous.
Vous êtes tous invités à participer à cette évènement de la plus haute importance. Son issue fera évoluer l'intrigue, c'est vous qui écrivez l'histoire. Dominus interviendra fréquemment pour faire avancer le sujet. Les posts courts et longs sont acceptés.
Dominus Tenebrae.
Rosaleen G. McCardle
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♦ Nota Bene : des potes ! et des colocs *_* : Louve ~ un secret bien troublant ; Daisy ~ rencontre en cours :
Posté Mar 15 Jan - 21:28.
Grand Hall ◈ évènement spécial
it's a revolution, i suppose - préparez vos armes.
e bruit provoqua une onde de choc colossale qui les fit tous tomber à terre. Des éclats volèrent par milliers, s'encastrant dans les peaux, faisant couler le sang. La poussière dissimulait l'immense trou béant qui devait à présent se trouver à la place de la stèle. Le coeur de Rosaleen s'arrêta, ainsi que son souffle lorsqu'elle heurta violemment le sol, presque assommée. Le silence fut ensuite palpable, lourd, cotonneux. On eut dit qu'il aspira l'air, et chaque respiration devenait laborieuse. Mais cela ne dura qu'un instant. Un infime instant avant qu'un grondement titanesque ne se fasse entendre, faisant trembler la terre et hurler de terreur les cinq intrépides qui venaient de créer ce massacre. Mais le pire n'était qu'à venir.
La poussière se dispersa d'un coup, en même temps qu'un large cratère s'ouvrait dans le sol, laissant presque entrevoir les tréfonds de l'enfer. La cité d'Hadès qui remontait... Les grognements se firent de plus en plus proches, sonores, effrayants. Quelque chose montait à la surface, et l'instinct de Rosaleen lui soufflait que ce qui arrivait n'était pas bon.
D'abord une, puis deux, puis des dizaines, des centaines de mains s'accrochèrent brusquement au bord du précipice. Des mains couvertes de croûtes, aux ongles noirs, à la peau verte et pourrie. Puis les têtes jaillirent, et enfin les corps. Des dizaines. Des centaines d'inferis se précipitaient hors de leur tombeau pour semer le trouble parmi les vivants. Se relevant précipitamment, Rosaleen eut un haut le coeur. Elle n'avait jamais vu de morts vivants, surtout pas des gens qu'elle avait déjà entr' aperçus, qu'elle avait déjà croisés. Cette vision la figea d'horreur.
«COUREZ !»
Sans prendre la peine de regarder si les autres la suivait, elle se mit à courir. Des lumières commençaient à s'allumer dans les tours du château et, ne voyant qu'elle, Rose se dirigea vers là, aussi vite qu'elle le pouvait. Son cerveau s'était mis en veille, tentant vainement d'oublier ces visages familiers et pourtant ravagés qui étaient sortis de la faille. Elle ne répondait plus qu'un une idée : mettre le plus de distance entre elle et ces infâmes créatures.
Lorsqu'elle jeta un regard en arrière, Rosaleen vit les autres. Ils couraient, tentaient de sauver leur vie. Mais derrière, les forces ennemies semblaient invincibles. Une armée qu'on ne peut vaincre, qui ne peut mourir, qu'il est impossible de repousser indéfiniment. Ils approchaient, les suivaient de quelques dizaines de mètres, réduisant la distance à chaque foulée, dans des cris et des grondements gutturaux à faire perdre l'esprit. Mais il était plus que primordial de le garder clair, et la jeune fille se retourna vers son objectif : les portes du château qui demeuraient closes. Chacun de ses pas l'amenaient à cette lourde entrée, mais les cris qui les suivaient lui glaçaient le sang. Elle n'entendait plus qu'eux.
Finalement, l'entrée fut à portée de main, et Rose les poussa en toute hâte, les faisant cogner contre les murs de pierre du Grand Hall. Là, devant ses yeux, les élèves et les professeurs. Ils ne savaient pas ce qui arrivait. Mais la terreur pure qui devait se lire sur son visage ne devait rien laisser présager de bon. Il fallait se défendre.
«Des Inferis ! Sous la stèle ! Barricadez toutes les issues !»
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Posté Mar 15 Jan - 22:31.
It’s a Revolution, I suppose
L’enfer se déchaine
Cours petite chose… Cours… Sauve-toi. Toi et tes compagnons, fuyez ce danger que vous avez libéré comme la boîte de Pandore a déjà été ouverte. Serez-vous responsables de la mort de tous ici, ou trouverez-vous un moyen de réparer votre erreur ? Où donc as-tu débarqué, petite chose fragile qui sent ta raison te déserter. La peur se fraye un passage dans tes veines, dans la moindre de tes cellules et tu ne sais comment tu parviens encore à courir jusqu’à gagner le confort relatif du château. Quoiqu’il en soit, tu sais qu’il vous faut prévenir tout le monde et affronter les conséquences de vos actions, de vos erreurs. Vous pensiez enquêter sur la mort de l’Hypogriffe, vous avez en fait libéré des Inferis, ces morts éveillés. Toi, pauvre medium, tu ne peux t’empêcher de frémir, de trembler, d’avoir envie de hurler tant c’est contre nature, pour toi. Tu as l’impression de sentir le souffle de mort de ces pauvres hères qui ne peuvent vivre leur mort en paix – ahah – dans ton dos alors même que la grande porte est refermée derrière vous. Ton sang et celui qui t’est tombé dans les yeux coulent sur ton visage, mais tu n’y prends absolument pas garde. Qu’avons-nous fait ? Tout cela te dépasse, tout cela te fait peur. Qu’allez-vous devenir ? Tu restes appuyée un instant à la porte pour reprendre ton souffle, tremblant de tous tes membres alors que Rosaleen essaye d’expliquer la situation.
«Des Inferis ! Sous la stèle ! Barricadez toutes les issues !»
Sous la stèle ? Un rire nerveux commence à secouer tes épaules avant de passer la barrière de tes lèvres. La stèle, elle n’existe plus. Vous l’avez faite exploser, ce que tu regrettes fortement. Si vous ne l’aviez pas fait, les Inferis seraient toujours enfermés en dessous. Tu repenses aux victimes de la guerre contre l’Organisation Secrète. Ces âmes qui étaient en peine et qui ont été arrachées à leur sommeil éternel.
« Il faut les renvoyer d’où ils viennent… » dis-tu tout à coup, sans même t’en rendre compte, d’une voix tellement froide et calme qu’on ne pourrait croire qu’elle sort de ce corps secoué d’un rire nerveux.
Oui, mais où ? Comment ? Tu regardes autour de toi, comme si quelqu’un d’autre avait sorti cette phrase. Ce n’est qu’alors que tu te rends compte que ton fantôme personnel n’est pas avec toi.
« Tim ? » murmures-tu, inquiète.
Tu sais pourtant qu’il ne risque rien. Il est mort depuis longtemps et n’est même pas enterré ici. Où est-il ?
Daisy M. McBerry
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♦ Nota Bene : recherches de liens en tout genre. : vos relations principales ici : ce que vous avez sur vous en ce moment même.
Posté Mer 16 Jan - 10:41.
It's a revolution, i suppose.
Cela faisait plusieurs heures qu’ils cherchaient. Cela faisait plusieurs heures qu’ils creusaient. Cela faisait plusieurs heures qu’ils cherchaient des réponses sous la tempête. Ils étaient mouillés jusqu’aux os, glacés jusqu’au sang. Elle ne se souvenait pas de qui avait eu cette idée, mais elle la trouva merveilleuse, sur le moment. Elle avait marre, elle voulait savoir d’où provenaient ces râles. Ils furent rejoins par deux étudiante. Elle ne les regarda même pas. Elle ne remarqua même pas que Rosaleen était l’une d’entre elles. Ses yeux étaient rivés sur cette stèle blanche. Une explosion. Une déflagration. Elle fut projetée sur le sol, tout comme ses camarades. Un débris de pierre lui avait écorché la joue. Du sang coulait sur son visage. Un grondement. Un bruit qui lui glaça le sang, qui la tétanisa. Qu’avaient-ils fait ? Elle se retourna rapidement. Le trou béant formé par la bombarda fumait encore. C’est alors qu’elle les vit. Ces centaines de mains sortant de la terre. Ces centaines de mort-vivant cherchant de l’air pour raviver leurs poumons pourris.
Elle ne pouvait rien faire. La vue de ce macabre spectacle la paralysait. Elle poussa un petit cri lorsqu’elle reconnue certain des cadavres. Des victimes de la guerre civile. Une main glacée saisit sa jambe. Des ongles noirs se plantent dans sa chaire. Une lumière, la main éclate. Cela la ramène à la réalité. Elle doit fuir, ils doivent fuir. Certain d’entre eux l’avaient déjà fait. Elle était l’une des dernières à rester parmi ces créatures, qui avançaient tout droit sur elle, tout droit sur le château. Elle se releva péniblement, et courra. Elle courra à toute allure pour rejoindre les grandes portes, pour se mettre en sécurité à l’intérieur de Poudlard. Les ronces et les buissons qu’elle traversa sur le chemin lui écorchèrent les jambes. Mais elle ne pouvait pas s’arrêter.
Les portes claquèrent. Elle était à bout de souffle. Tout ça était de leur faute. Ils avaient réveillé les inferis, et ils allaient devoir en payer les conséquences. C’étaient à eux de les détruire, de les renvoyer dans le cimetière. Mais comment ? Elle n’avait jamais eu à faire face à ce genre de situation. Une larme coula sur sa joue ensanglantée. Pourquoi avait-elle voulu avoir des réponses ? Pourquoi était-elle allée près de la stèle ? L’avenir de l’école anglaise était plus qu’incertain. Elle aida les élèves à barricader les portes. Ces monstres ne pouvaient pas rentrer. Elle s’adossa contre le mur et se laissa glisser sur le sol. « C’est de notre faute tout ça. C’est de notre faute… »
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Jeremiah Van Tassel
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♦ Nota Bene : tout le monde est bienvenu : cedric d.-podmore, pio da braccio, rosaleen mccardle : sa baguette, du chocolat, des trucs
Posté Mer 16 Jan - 11:22.
Assis a son bureau, Jey corrigeait des copies. Pas que ça soit une activité passionnante, mais ça le changeait du temps où il était auror et devait courir partout pour rétablir le calme, interroger des témoins, enfin ... les truc habituels. Finalement, il était quand même mieux a Poudlard ... malgré les événements, c’était plutôt calme. Un peu trop peut être. Il se serait giflé pour avoir dit ça. Dans les films, c’est toujours quand on dit que ça ne pouvait pas être pire ou que tout est calme que le pire survient. Et c’est exactement ce qu’il se passa.
Un grondement sourd, titanesque, l’impression que la terre va céder sous ses pas, ou en tout cas pas loin de ça. Qu’est ce que c’est que ce bordel. Sur la défensive, il s’empara de sa baguette et mit sa cape, surgissant dans le couloir et faisant de son mieux pour maitriser les battements sourds dans sa poitrine. Ne pas paniquer, surtout ne pas paniquer. Ca venait de dehors, de quelque part dans le parc. Il se précipita dans le hall, déjà suivit par quelques autres habitants du château. De plus en plus d’élèves, de membres du personnel, et même les fantômes, se trouvaient rassemblés, une expression terrorisé sur les traits. Jey se fraya un chemin a travers eux, n’essayant même pas de murmurer des mots de réconfort a ceux qu’il connaissait bien. Il avait le cœur qui battait la samba, et l’estomac qui se nouait de plus en plus.
C’est a ce moment qu’il vit arriver un petit groupe d’élèves et ... d’étudiantes en provenance du parc. Luttant furieusement contre la foule, il se rapprocha d’eux juste a temps pour les entendre annoncer la terrible nouvelle. Des inferi ! C’était Rosaleen qui avait dit ça. Des inferi. Il se tourna rapidement. Où était Dashwood ? Il n’était pas présent ... encore une fois. Bordel ! Jey essaya de se calmer, tout en élaborant une tactique. Comment on fait pour se battre contre des inferi ? Ils sont morts putains, c’est pas comme si on pouvait les tuer. Il respira, et décida de prendre la parole. ils ne pouvait pas se permettre de rester les bras ballants et, vue la matière qu’il enseignait et son précédent emploi, il se sentait un peu obligé d’au moins tenter un plan d’action.
- Les premières et deuxième année, restez a l’arrière ! Les sixième et septième, devant avec les professeurs. on tient les positions.
Il s’avança et leva sa baguette au dessus de sa tête. Les lourdes portes se refermèrent. Il était le premier surpris que ça ait fonctionné ... il avait toujours été persuadé que les portes de Poudlard n’obéissait qu’a des sorts particuliers seulement détenus par le directeur et son adjoint. Bon, c’était déjà une petite victoire, même s’il se garderait bien de le dire aux élèves. Il valait mieux qu’il ait l’air de savoir ce qu’il fait. Bon, maintenant on pense très fort a ses cours de défense des nations. Ca craint quoi les inferi ? Il était sur d’avoir vu ça en cours mais ... pfff, damnée mémoire, jamais la quand ... Ow !
- Le feu ! Les inferi n’aiment pas le feu !
Il cria sans s’en rendre compte, prenant a témoin tous ceux qui se trouvaient près de lui.
- Je ne sais pas si ça les tuera, mais ça les maintiendra a distance. Allez !
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Posté Mer 16 Jan - 11:54.
it's a revolution
where were you when it happened ?
J’étais presque en train de me dire que la journée avait été plutôt calme. Bien au chaud sous ma couette à faire paresseusement, mais avec sérieux, un devoir de potion que je devais rendre le lendemain, mon esprit vagabonda finalement vers des pensées plus intéressantes jusqu’à ce que je l’entende. Le Bruit. Un son rond mais assourdissant, qui semblait durer indéfiniment. Jamais mon ouïe n’avait subi un tel supplice. Qu’est-ce que cela pouvait bien être ?
Pendant un instant, mes camarades de chambres et moi-même restèrent interdits. Le silence était revenu. Pour peu de temps malheureusement… D’un geste synchronisé, nous nous précipitâmes vers l’entrée du château. Ce bruit ne pouvait pas venir de l’intérieur de Poudlard, ou alors l’école tombait en ruine… Arrivé devant les immenses portes de l’école, je restais interdit. Cinq élèves étaient en train de se réfugier au sein des murs de l’école, affichant une mine décontenancée, scandalisée, ou bien coupable. Mais sur chaque visage, je pouvais discerner une émotion commune : La peur.
« Des Inferis ! Sous la stèle ! Barricadez toutes les issues ! »
Mais qu’arrivait-il ? Un brouhaha monta alors dans le hall, les élèves commençaient à être en ébullition. La panique. Cela nous submergeait tous au fur et à mesure qu’élèves et professeurs prenaient conscience de ce qui se déroulait sous leurs yeux. Des inféris. Moi-même, je n’y croyais pas. Et comment ces élèves avaient-ils pu en arriver à se faire courser par de telles créatures ?
Ma réflexion sur la question se termina lorsque je vis une des cinq rescapées glisser d’un air désespérée contre un mur. « C’est de notre faute tout ça. C’est de notre faute… » Disait-elle. Son expression coupable eut raison de moi et je m’approchais d’elle pour voir des larmes coulées le long de ses joues. Elle avait l’air blessée. Pas seulement physiquement. Je ne voulais pas la précipiter mais rester ainsi n’allait ni la sauver elle, ni aider les autres. Il fallait qu’elle reprenne ses esprits. Je m’accroupis face à elle, essayant de la ressaisir en étant le plus gentil possible.
« Eh… Il ne faut pas rester ici. Que ce soit la faute de toi ou de quelqu’un d’autre ne changera rien. Il faut protéger le château, lèves-toi. »
Ma main se tendit vers elle pour l’aider à relever. Il fallait s’entraider, nous étions tous dans la même galère.
Leonid dormait d'un profond sommeil baigné par de nombreux cauchemars mettant en scène des monstres au visage constellé de tâches allant du rouge le plus vif au brun le plus foncé. Était-ce du . . . sang ? Les monstres se rapprochèrent, leurs yeux rouges où pulsait une lueur sauvage et animale fixés sur Leo. Ils riaient. Riaient de son malheur, se délectaient de sa peur, songeaient avec délices à sa mort imminente et au festin qu'ils feraient de lui. Ils sortirent leurs griffes. Et fondirent sur leur proie.
Leonid se réveilla en sursaut. Des cris se faisaient entendre un peu partout, faisant vibrer les oreilles du jeune homme. Celui-ci, voyant tout le monde partir du dortoir, sortit de son lit et enfila vite fait sa robe de sorcier par-dessus son pyjama. Que se passait-il par la barbe de Dumbledore ? Pourquoi tout le monde semblait si effrayé, si paniqué ? Perplexe et, aussi, un peu inquiet, il suivit ses camarades jusque devant la grande porte où les professeurs tentaient désespérément de contenir les élèves. Soudain, un groupe de cinq étudiants fit irruption dans l'établissement, laissant tout le monde interdit puis affolé lorsque l'une des quatre filles hurla :
«Des Inferis ! Sous la stèle ! Barricadez toutes les issues !»
Là, ce furent des pleurs, des cris et des hurlements qui explosèrent aux oreilles de Leo, qui, choqué, n'avait pas esquissé le moindre geste. Il fut encore plus ébranlé lorsqu'il reconnut Daisy parmi les cinq élèves ayant déboulé dans le hall et que celle-ci, se laissant glisser contre un mur, dit d'une voix emplie de culpabilité :
«C'est de notre faute tout ça. C'est de notre faute... »
Ah, c'était donc eux qui avaient libéré ces inferis. Mais Leo ne s'en préoccupa qu'une seule seconde. Son coeur se serra lorsqu'il vit le visage ravagée de son amie. Il voulait aller la voir, la consoler, mais il était trop loin. Heureusement, un autre élève proposa son aide à Daisy et le jeune homme fut soulagé. Il se concentra alors sur ce que criait le professeur Van Tassel, l'enseignant qu'il appréciait le plus et pas seulement parce que ce dernier était un ami de sa mère. Il le laissait vivre sa vie, sans le favoriser et ça, Leo le respectait.
«Les premières et deuxième année, restez à l'arrière ! Les sixième et septième, devant avec les professeurs. On tient les positions.»
Le jeune homme obéit aux consignes et se plaça à l'avant, aux côtés des professeurs, repoussant gentiment les première année qui s'avançaient parfois un peu trop. Soudain, un truc le chiffonna. Ou était Dashwood ? Il était le directeur et était censé être là, surtout dans un moment pareil.
«Et merde» jura le jeune homme, irrité.
Le professeur Van Tassel semblait réfléchir, sans doute pour trouver comment vaincre les inferis, et Leo l'imita. Ils avaient déjà étudié ça, il n'y avait pas si longtemps, en cours de défense contre les forces du mal. Mais Leo n'était pas très attentif en cours et ne se rappelait pas du tout de ce qui pouvait repousser les créatures. Van Tassel cria soudain la solution. Le feu. Mais oui ! C'était ça.
«Je ne sais pas si ça les tuera, mais ça les maintiendra a distance. Allez !»
Leo s'avança, baguette levée, attendant le signal. Il était plus concentré que jamais et espérait vraiment qu'ils y arrivaient.
«Incendio»
Codage fait par .Jenaa
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Posté Mer 16 Jan - 13:46.
Poudlard VS Inferis
Aubépine était dehors, à chercher infructueusement ce qui pouvait bien être arrivé à l'hippogriffe, quand elle vit cinq élèves débouler dans sa direction, dont Daisy et Ludwig. Elle ne comprenait pas pourquoi ils courraient comme ça, mais son instinct lui dit qu'elle ne devait pas les attendre, pas perdre de temps à leur demander, et retourner vers l'abri salvateur du Château. Avec sa jambe blessée, elle n'allait pas bien vite. Pas du tout, même.
Elle se fit aisément dépasser par les cinq élèves en fuite et vit avec horreur ce qu'ils fuyaient. Des inferis. Ils étaient poursuivis par des inferis ! Son premier réflexe fut de paniquer, sensation à laquelle elle cédait aisément depuis son tête à tête forcé avec la licorne noire, mais l'instinct de survie prit le dessus. Elle se força à ignorer la douleur, à courir plus rapidement. Elle vit les portes se refermer, quelques secondes après qu'elle les aient franchies.
Elle continua pour quelques pas, mais s'effondra finalement, épuisé par l'effort qu'elle avait fourni. Sa jambe était en compote, elle avait trop forcé malgré sa blessure. Elle frissonna, se disant que si elle avait cédé, elle serait peut-être morte. Grimaçant, elle saisit sa baguette, et s'obligea à se relever, prenant appui sur la rampe d'un escalier... pour retomber aussitôt.
Elle refusait de ne pas prendre part au combat, à cause de sa jambe. Elle réfléchit, et avisa une table non loin de là. Un petit wingardium leviosa, et ça ferait l'affaire. Elle monta à grand peine sur la table, avant de réaliser le fait qu'elle ne pourrait pas maintenir le sortilège, et attaquer en même temps. Elle s'approcha des plus jeunes, que son professeur n'autorisaient pas à combattre, et s'adressa à eux, comme l'an dernier lorsqu'elle se chargeait de les rassurer.
« Vous voulez aider, même si vous ne pouvez pas combattre ? Alors montez sur des tables, lancez des wingardium leviosa pour ceux qui savent les faire, à plusieurs pour une table, et essayez de vous maintenir en hauteur à distance des inferis. »
Elle prit une grande inspiration, la douleur de son bras et de sa jambe déformant son visage, et reprit.
« Je vais avoir besoin de l'un de vous pour me faire léviter moi, afin que je puisse combattre, car je ne tiens pas debout, mais ils ont besoin de toute l'aide possible. La ou les personnes devront être concentrées, ne pas lâcher une seule seconde, ou demander de l'aide si besoin. Je ne ferai pas attention à la réussite de votre sortilège, ma vie est entre vos mains. »
Elle n'attendit pas de réponse, préférant agir, et tourna le dos aux plus jeunes, préparant sa baguette pour lancer un incendio. Elle espérait toutefois que cela distrairait les jeunes qui essayaient de forcer le passage pour se battre, les occuperait suffisamment pour les distraire, et en même temps les protégerait. Elle ne savait même pas si les sortilèges fonctionneraient, avec tous les dérèglements qui avaient lieu, mais elle refusait de s'avouer vaincue.
L’incendio rendit tout le monde silencieux pendant l’espace d’une seconde. Un seul instant de calme avant la tempête. Les sorts générés par Aubépine et Leonid fusionnèrent dans un dérèglement total et constituèrent un mur de flamme séparant le front de ceux qui étaient restés en arrière. Prisonniers d’une fournaise infernale, les sorciers de Poudlard n’ont plus d’autre choix. Il faut sortir. La fumée se propage rapidement et vous étouffe quand soudain les portes s’ouvrent. Les inferi n’ont pas seulement retrouvé la vie, ils ont aussi retrouvé leur pouvoir. Ils vous attendent, au pied des escaliers qui séparent Poudlard du Parc, mais , trop effrayés par le feu qui brûle leurs pupilles, ils se débattent sans avancer. Et puis le feu s’éteint. Aubépine, propulsée par des wingardium leviosa est projetée sur le sol, juste devant l’armée d’inferi. Vous avez à peine le temps de regarder leur visage pour comprendre. Les élèves, les professeurs, les habitants qui avaient péri ici il y a six mois sont revenus à la vie. Et ils compte bien se venger.
Il faut trouver une solution avant d'être définitivement pris au piège.
Vous êtes tous invités à participer à cette évènement de la plus haute importance. Son issue fera évoluer l'intrigue, c'est vous qui écrivez l'histoire. Dominus interviendra fréquemment pour faire avancer le sujet. Les posts courts et longs sont acceptés.
Dominus Tenebrae.
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Posté Mer 16 Jan - 15:20.
for the one who became a marthyr and the one who brought fire
Des tremblements. Le sol se mit à trembler comme si le château allait s’écrouler sous son poids. Mes yeux s’ouvrirent d’un coup. Et le silence de la nuit disparut comme il était venu. D’abord les grondements d’un château damné. Ensuite les cris d’une panique immobile qui avaient remplacé nos rêves. Les regards effrayés. La peur que tout ne recommence. La peur de la mort. Et du reste. Ma main s’accrocha par réflexe à la croix qui pendait à mon coup. Priez pour nous. Priez pour nous. Le calme n’était qu’une illusion que je ne maîtrisais que trop bien. La faiblesse rongeait mes os. J’aurais voulu ignorer tout ça et rester dans mon lit. J’aurais voulu fermer les yeux et me boucher les oreilles. J’aurais voulu vivre à une autre époque, là où tout allait bien, et où la mort n’était qu’un vieil ami qu’on accueillait à la fin de sa vie. Mais le monde autour de moi s’écroulait. La clameur d’une génération perdue, sacrifiée, scindaient la nuit zébrée d’éclairs. La peur silencieuse qui se glissait dans mon sang, qui tremblait dans mes veines. Emportée par le courant de la curiosité faiblarde, j’ai suivi les autres. On est tous descendu dans le grand hall. Comme si c’était un piège. Comme si c’était le seul endroit qui pourrait nous apporter des réponses. On contemplait les tableaux pétrifiés. Les escaliers arrêtés. La magie avait quitté notre monde. Et la poussière de la mort nous attachait de son emprise malsaine à des souvenirs déments. Le monde déliquescent. L’odeur de pourriture. Une magie qui n’avait plus lieu d’être. Punis par nos dieux. Punis par notre orgueil. On s’était pensé plus puissants que tout. On avait eu tort. Ce soir-là, plus que jamais, on le regretterait.
Il n’y avait rien de pire que de ne pas savoir. Que de chercher dans le regard des professeurs une pensée rassurante. Que de laisser planer le doute. Personne ne savait. Personne ne voulait savoir. On priait pour qu’il s’agisse d’une catastrophe naturelle. On priait pour que ça soit tout, tout sauf eux. Les portes s’ouvrirent dans un fracas qui me fit sursauter. N’écoutant que ma curiosité, je me frayais un passage parmi la foule d’élèves qui occupaient le grand hall. C’était d’abord l’incompréhension lorsque Rosaleen McCardle et une de ses amies entrèrent à bout de souffle dans le château. Le cri désespéré que la rousse lança me glaça le sang. Les inferi. Quels inferi ? Sous la stèle, il n’y avait que le corps de ceux qui avaient péri lors de la grande guerre. Il n’y avait que les esprits paisibles de ceux qui nous avaient été enlevés trop tôt. Est-ce que… Non, ce n’était pas possible. Impossible. « Il faut les renvoyer d’où ils viennent… » Mais d’où est-ce qu’ils venaient exactement ? Il n’y avait pas d’inferis sans cadavre. Et je refusais de me battre contre ceux qui avaient déjà péri. Qui étaient déjà morts pour toute une génération. C’était une guerre que je ne voulais pas mener. C’était une guerre que personne n’aurait jamais pu prévoir. C’était une guerre perdue d’avance. Comment tuer ce qui est déjà mort ? Comment tuer des souvenirs ? Des cris ? Des hurlements ? Et puis ce fut la peur. La peur lorsque Ludwig entra. Qu’est-ce qu’il avait à voir avec ça ? Je n’avais pas le temps. On n’avait pas le temps. La peur. La peur qui fit claquer les portes. La peur qui provoqua chez certains le courage d’élever la voix.
- Les premières et deuxième année, restez a l’arrière ! Les sixième et septième, devant avec les professeurs. on tient les positions.
J’aquiesçais sans trop savoir ce à quoi je m’engageais. En voyant les autres se joindre au combat, je me rendis compte qu’il n’y avait plus aucune peur. Plus d’incompréhension. Mais le combat solidaire de toute une génération contre un passé qu’on aurait tous préféré oublier. J’accordais un sourire encourageant à Daisy. Ce n’était pas de sa faute. Ce n’était de la faute de personne. La magie nous abandonnait. Elle se retournait contre nous. On en avait profité trop longtemps. On l’avait détournée. Il fallait s’y attendre. Il fallait s’y attendre. Le professeur Van Tassel nous expliqua que le feu les ferait fuir. Un hochement de tête. Je déglutis. Et Leonid lança un incendio. Et Aubépine en lança un autre en même temps. Et pendant l’espace d’une seconde, le silence prit possession de l’école. On attendait tous l’issue. On attendait la fin. Et puis les flammes envahirent le grand hall. Un mur de feu séparait les plus jeunes des autres. Et la fumée nous faisait suffoquer. Elle s’infiltrait dans nos poumons comme un poison. Elle nous empêchait de crier. Elle nous empêchait de nous battre. Dans un grand fracas, la porte s’ouvrit, une deuxième fois. Les inferi n’étaient plus seulement des corps. C’étaient des dieux. Les dieux de la mort. Ils avaient acquis des pouvoirs. Et ils les utilisaient contre nous. Une armée d’inferi nous faisait face, en bas des escaliers, trop effrayés par le feu pour nous rejoindre. Et la fumée s’échappa du hall, cachant leur visage disgracieux. On ne pouvait ni avancer. Ni reculer. On était coincés. Et puis le feu s’éteint.
- Par la barbe de…
Je me tournais vers le professeur Van Tassel, puis mon regard se tourna vers Aubépine, portée en lévitation par des sorts elle s’écroula soudainement sur le sol. Juste devant les inferi. La voix de la mort s’échappa des lèvres des cadavres décomposés dans un hurlement sans fin.
- Et maintenant ?
Daisy M. McBerry
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Posté Mer 16 Jan - 18:08.
It's a revolution, i suppose.
Ses larmes lui floutaient la vue. Le brouhaha qui l’entourait s’amenuisa peu à peu. Elle se sentait coupable, terriblement coupable. Elle jeta un coup d’œil à sa jambe ensanglantée. Du sang noir sortait de la chaire à vif. Un garçon s’approcha. Elle ne lui avait jamais parlé. Elle ne l’entendit même pas. Une main tendue. Juste ce qu’il lui fallait. De l’aide, du soutient. Elle devait réparer ce qu’elle avait fait, ce qu’ils avaient fait. Elle lui sourit. « Merci… » L’adrénaline lui faisait oublier toute douleur. Elle se releva en s’aidant du bras de Declan. Il fallait réagir, et vite. Rapidement, elle rejoignit les plus vieux élèves ainsi que les professeurs devant les grandes portes. Du feu. Ce qu’elle craignait le plus. Une phobie parmi tant d’autre. Mais ils n’avaient pas le choix.
Un jet de flamme. Le silence. Un silence lourd et pesant. Et soudain, un mur enflammé séparant les élèves. La fumée commençait à emplir ses poumons. De l’air, vite. Difficilement, elle se dirigea vers les grandes portes, au dessus des escaliers. Les inferi les attendaient de pied ferme. Son cœur battait la chamade. Un cri. Aubépine propulsée devant cette horde de mort vivant. « AUBEPINE ! » Sans vraiment réfléchir, elle coure. Elle coure aider son amie. Elle descend les marches quatre par quatre et arrive vers la Serdaigle. Mais ils étaient là, à quelques mètres, la dévorant du regard. Elle n’avait plus assez de force pour trainer son amie au dessus des marches. Elle se plaça devant elle, baguette en avant. Elle n’avait pas le choix, elle allait devoir utiliser la magie pour attaquer, pour sauver sa vie, celle d’Aubépine. « Incendio ! »
☄ RedSky
Jeremiah Van Tassel
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♦ Nota Bene : tout le monde est bienvenu : cedric d.-podmore, pio da braccio, rosaleen mccardle : sa baguette, du chocolat, des trucs
Posté Mer 16 Jan - 18:43.
Leonid et Aubépine avaient parfaitement compris ce qu'il avait dit, et ils avaient lancés des icendio vers les créatures macabres. Un instant de lourd silence se leva où tous attendaient, pleins d'espoir, de voir si cela avait fonctionné. Et puis, la déception et le cataclysme. Le sort s'était retourné contre eux. Jey aurait même préféré qu'il ne fonctionne tout simplement pas plutôt que ça. Mais tant pis, pas de regrets, seulement de l'action.
- Qui sait exécuter un sortilège de vent pour chasser la fumée ?
Il cria, a moitié étouffé. Il tentait d'effacer les picotements dans ses yeux. Et puis le feu retomba, laissant seulement les relents acres qui brulaient leur poumons. C'est a ce moment qu'Aubépine tomba, le sort de lévitation ne la portant plus, non loin des inferi. Nom de ... Il vit Daisy s'avancer du coin de l'œil, tenter de son mieux de ramener son amie vers eux. Et puis ... lancer un autre sort d'incendio. Non ! Non ! Ca ne fonctionnait manifestement pas, ils risquaient de se retrouver carbonisés. Il n'avait plus le choix. Il devait laisser de côté ses préjugés et exécuter le seul sort qu'il pensait pouvoir fonctionner. Il leva sa baguette, et la fit doucement tourner comme si c'était un lasso.
- Attention !
Un simple avertissement, et une longue langue de feu, d'un violet intense, sortit de sa baguette. Ce n'était pas un incendio, non, c'était un sort bien plus ancien et bien plus personnel, et c’était pour cela qu’il espérait que ça fonctionnerait enfin. Un type de sort qui ne se transmettait que dans les veines, en même temps que le sang. Un sort que l'école n'avait plus vu depuis près de 60 ans, depuis que le malfaisant mangemort dont c'était la signature l’avait utilisé pour massacrer des élèves ... des élèves comme ceux que Jey espérait aider en l’utilisant aussi. Cela lui faisait tellement mal de l‘utiliser a son tour. Le feu violet d’Antonin Dolohov, son si détesté grand père.
- Pitié mon Dieu, pourvu que ça ne foire pas.
La supplique sortit d’entre ses lèvres a mi voix, et son cœur battit un peu plus vite, de peur et de colère.
Spoiler:
Navré si l'utilisation de ce sort fait un peu trop "badass", c'est pas l'intention. Depuis que j'ai créé Jey, je rêve de lui faire utiliser la "signature" de papy Antonin
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Posté Mer 16 Jan - 21:04.
It’s a Revolution, I suppose
L’enfer se déchaine
Tu te sens tellement coupable de ce qui arrive, tellement perdue, tu ne sais quoi faire pour aider, pour te faire pardonner.
« C’est de notre faute tout ça. C’est de notre faute… »
Tu regardes Daisy s’effondrer en larmes alors que toi tu rigoles, ta façon d’exorciser la chose. Pourtant, ton rire meurt entre tes lèvres quand tu vois des premières et deuxièmes années approcher à l’heure tour et des professeurs commencer à intervenir pour mettre de l’ordre.
- Les premières et deuxième année, restez a l’arrière ! Les sixième et septième, devant avec les professeurs. on tient les positions.
D’un côté, tu voudrais être à leur place. Mais ce qu’il vient de se passer, c’est de ta faute. Tu secoues alors la tête pour te remettre les idées au clair. Tu t’occuperas de ton fantôme de meilleur ami plus tard. Pour l’heure, tu n’as pas de temps à lui accorder.
- Le feu ! Les inferi n’aiment pas le feu !
Voilà ce qu’il te fallait : savoir quoi faire. Avoir une ligne directrice. A l’interjection de Jeremiah, tu prends ta baguette et t’apprêtes à lancer un incendio lorsque tu entends le commentaire de l’enseignant, pas très loin de toi.
- Je ne sais pas si ça les tuera, mais ça les maintiendra à distance. Allez !
Voilà qui n’est pas très rassurant, mais hormis ça, tu ne sais pas quoi faire d’autre. Tu es cependant prise de vitesse par quelqu’un d’autre, et tu décides d’attendre de voir quel est le résultat de son action. Il n’est d’ailleurs pas le seul à agir, puisqu’Aubépine, qui a juste eu le temps de rentrer dans le château avant que les portes ne se ferment se dirige vers les plus jeunes pour leur demander de l’aide. A sa demande, ils exécutent un wingardium leviosa, et tu ne peux t’empêcher de froncer les sourcils. Ce n’est pas juste pour les objets légers, ce sortilège ?
Tu n’as, cependant, pas le temps d’approfondir la question que l’enfer se déchaine plus encore qu’un instant auparavant. Un mur de flammes te sépare tout à coup de ceux qui sont restés à l’arrière, et la fumée emplit tout l’espace, vous faisant pratiquement tous suffoquer. Mais si les choses s’en étaient arrêtées là… Cela aurait été facile à gérer… Les portes s’ouvrent tout à coup, sans que personne ne l’ait souhaité. Que vient-il de se passer ? Inconsciemment, tu te rapproches de Jeremiah qui semble être pour l’instant le seul adulte à faire preuve d’instinct de survie. Tu es presque à côté de lui quand tu vois Aubépine être brutalement projetée juste devant le front compact des inferi. Ton regard remonte vers eux, pour que tu puisses jauger de l’action à effectuer, et l’évidence te frappe et de glace le sang.
« Ce ne sont pas de simples morts… » murmures-tu à Jeremiah.
A peine as-tu eu le temps de dire ça que Daisy s’est déjà précipitée vers la malheureuse alors qu’une autre élève demande au professeur ce qu’ils doivent faire à présent. Très bonne question, question suivante. Une chose est sûre, utiliser ta baguette ne te semble pas pour l’heure être la meilleure des idées…
« Il faudrait peut-être évacuer l’école par les souterrains ? » suggères-tu à Emma et à Jeremiah alors qu’il lance un sortilège.
Rosaleen G. McCardle
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ϟ maison : anciennement Gryffondor du temps mémorable de sa scolarité au collège de Poudlard.
♦ Nota Bene : des potes ! et des colocs *_* : Louve ~ un secret bien troublant ; Daisy ~ rencontre en cours :
Posté Mer 16 Jan - 21:17.
Grand Hall ◈ évènement spécial
it's a revolution, i suppose - préparez vos armes.
e feu, aveuglant. La chaleur, suffoquante. La fumée, insoutenable. La barrière de feu, compacte, semblait inébranlable. Elle était maintenue par un jeune homme et... Aubépine. Dépassant tout le monde d'une tête, elle grimaçait de douleur. Le coeur de Rosaleen fit un bond : elle n'allait jamais tenir. Cela lui glaçait le sang, la faisant oublier la fournaise autour d'elle, qui allait bientôt la consumer, la réduire en cendres. Mais Aubépine était là, à deux doigts de tomber, quand cela se produisit. D'un coup, la tête de la jeune Serdaigle disparut, absorbée par la mer d'autres cheveux multicolores. Elle était tombée. Aussitôt, le mur de feu tomba, impossible d'être maintenu par Jeremiah seul. Rose ne pouvait laisser tous ces gens mourir par sa faute. Elle avait été une des cinq baguettes qui avait créé cet enfer. Maintenant que la peur laissait place à la détermination et à l'espoir de vaincre, elle ne pouvait réprimer sa culpabilité. Elle était si dévorante qu'elle sauta au bas des marches, sans réfléchir, en même temps que Daisy, qui avait lancé un malheureusement trop impuissant incendio pour sauver Aubépine. Rose avait levé sa baguette pour joindre son sortilège au sien, quand tout à coup...
Jeremiah la bouscula. Il avait l'air concentré, résolu mais sceptique. Mais Rose savait qu'il allait faire quelque chose qui allait peut-être les sauver. Enfin, c'est ce qu'elle pensa jusqu'à ce qu'elle voie sortir de sa baguette un mince filet de feu, qui s'épaissit pour devenir énorme... Le feu violet de Dolohov. Il était connu dans le monde entier, réputé pour ses dégâts considérables. Et voilà qu'il sortait de la baguette du sorcier le plus droit qu'elle eut jamais rencontré. Cela la laissa pantoise.
Tandis que le feu repoussait les inferis, Rosaleen commença à lancer des stupefix, des bombarda maxima, des confrigo, à la chaîne, ainsi qu'une multitude des sorts les plus inventifs les uns que les autres, tentant de toucher le plus de morts vivants possible, en tentant de ne pas regarder leur visage. Elle avait tellement peur de croiser le regard de quelqu'un aux côtés de qui elle avait combattu...
Ludwig Lancaster
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ϟ maison : Il a appartenu, durant neuf ans, à la maison de Gryffondor.
♦ Nota Bene : : Emma Gray. Aubépine de Séverac. Perpetua Plumpton. Fulmina Pletorn. Delhi Singh-Anderson. Vitali Zorotalev. Simba Farewell. : ♠. Baguette. Paquet de cigarettes. iPod.
Il avait l’impression que le morceau de bois enflammé venait tout juste de s’abattre sur son bras. Il sentait encore le contact de la main à la chair molle et froide sur sa chair trop sensible, à peine cicatrisée. Et dans son esprit, les images imprimées sur sa rétine de ces flammes apocalyptiques où se dessinaient les silhouettes désarticulées de ces cadavres à la démarche bancal, ces êtres contre-nature, torturés, morts sans l’être ; ces êtres qui avouaient sans pitié qu’à être mort, on ne gagnait pas la liberté, ni même la paix. La souffrance. Retenu dans un espace-temps qui n’était plus le sien, sans plus savoir qui ils étaient – si même ils étaient capables de penser. Des êtres chers, à qui on volait leur âme. Le dernier soupçon de ce que l’on peut concevoir comme une vie normale. Les Inferis le lui avait ôté, ce jour-là ; il avait cru la revoir parmi eux. Réminiscence douloureuse, trop douloureuse. Ils n’avaient pas le droit de faire ça.
Ludwig craignait la mort, si autant que les autres, peut-être psychotique. Et les Inferis le terrifiaient pour ce qu’ils représentaient ; l’impossibilité de mourir tant que d’autres vivraient.
Shenzy le percuta avant que l’idée de la chercher dans la foule ne lui effleure l’esprit, le ramenant dans une réalité chaotique où il s’aperçut enfin de la foule qui stagnait dans le hall ; les lumières. Les lumières qui s’étaient soudainement allumées sur la carcasse du Château ; la terre qui avait tremblé sous l’explosion. Le Bombarda maxima. Shenzy qui l’inondait de questions, « des Inferis, c’est pas possible qu’est-ce qu’il se passe, où t’étais, qu’est-ce que tu as ? Ludwig ! » Il referma instinctivement ses bras autour du corps frêle de sa jeune sœur et embrassa la foule du regard. Il entendit le professeur Van Tassel tenter de gérer la situation, il voyait les étudiantes qu’ils avaient rejoint, Daisy effondrée contre un mur, Delhi qui tremblait non loin de Simba, Aubépine qui rejoignaient les plus jeunes. Emma qui rejoignait les premières lignes qui se formaient lentement derrière les portes. Se battre. Se battre. Se battre contre quoi ? Contre qui ?
« Ils sont immortels », souffla-t-il.
Immortels. Eux ne l’étaient pas. Eux ne le seraient jamais. Ils étaient pourtant tous prêts à se battre. Leurs baguettes levées, l’expression déterminée aux visages, les plus vieux contemplaient d’un air féroce la porte de l’école ; ce qu’ils n’auraient jamais dû avoir à arborer, ce qu’ils n’auraient jamais dû avoir à porter : la gravité, teintée de la terreur de la jeunesse et de l’inexpérience, les blessures à peine cicatrisées de cette guerre qu’il n’avait pas vécue, déjà occupé à se battre pour sa survie. A cause d’eux. A cause de ces créatures. Il ne s’aperçut des regards torves qu’il s’attirait que lorsque le premier Incendio partit, éclairant les visages les plus proches. Ludwig les supporta sans broncher.
Il ordonna à Shenzy de rester en arrière, ce qu’elle ne réfuta pas, pour la première fois, avant de s’avancer vers les premières lignes, pliant et dépliant ses doigts pour en dissimuler les tremblements. Il n’était pas encore certain d’avoir récupéré l’intégralité de ses capacités à l’instar de son équilibre, mais le gamin de dix-neuf ans qui restait encore sur les bancs de l’école n’avait pas à rester à l’arrière, avec les plus jeunes ; le gamin de dix-neuf ans qui n’avaient pas connu la guerre, le gamin de dix-neuf qu’on accusait presque d’avoir cherché à l’éviter.
Il n’était qu’à quelques mètres d’Emma lorsque les Incendio explosèrent, créant un mur de flammes le séparant de Shenzy, et à l’exposant à la fureur sanglante de la horde d’Inferis qui s’encadra dans les portes ouvertes.
Deux jours s’étaient écoulés depuis qu’il avait pris sa potion contre son allergie pour les chats ; l’épaisse fumée qui explosa dans le hall l’étouffa à moitié durant la brève seconde qui précéda l’ouverture des portes. Tombé à genoux, Ludwig tentait de récupérer sa respiration qu’il sentait devenir sifflante dans sa gorge ; et merde. Il pouvait crever là, tout de suite, étouffé par la fumée nauséabonde conjuguée à son allergie plutôt que sous les assauts de cadavres ; c’était complètement con. Pourtant, il ne parvenait pas à se relever. Il se traîna vers un mur pour tenter de retrouver sa respiration, et tenta un Accio vers une potion qu’il conservait dans son dortoir ; en espérant qu’il marche. Son espoir, cependant, avait détalé quand il avait été contraint d’en faire autant.
Puis Aubépine traversa dans un vol plané parfait le hall, pour atterrir devant les Inferis. Puis Daisy se précipita vers elle, et tenta de la protéger par un Incendio dont les flammes n’étaient pas convaincantes. Il tenta de se relever ; le décor basculant une nouvelle fois, il ne put que s’appuyer contre un mur et observer, impuissant, deux de ses amies livrées aux cadavres en décomposition. Son souffle devenait rare ; et ses forces commençaient à lui manquer.
La lueur violette de la longue flamme lancée par le professeur Van Tassel illumina la foule qui s’agitait dans tous les sens. Il croisa le regard de nombre de personnes. De Shenzy. De Vitali. D’Emma. Il se souvint de la stèle. Il se souvint de tout ce qui avait été déclenché. Alors, il tangua vers Emma, à qui il demanda de lancer un Protego, comme elle le pouvait, sur Daisy et Aubépine, et tenta le tout pour le tout. ils étaient nés comme ça, après tout.
Il pointa sa baguette magique vers l’une des gargouilles qui surplombaient l’entrée, à l’extérieur, plongeant suffisamment vers l’horizon pour que les gravats ne tombent, normalement, pas sur les filles ; il s’avança suffisamment pour l’avoir au cœur, et mumura un Bombarda Maxima en priant Merlin que ça fonctionne.
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Posté Jeu 17 Jan - 5:57.
It's révolution, i suppose
Le silence. Vide. Froid. Insupportable. Puis l'apocalypse. Tout aussi insoutenable. Des flammes s'élevèrent, dansant sous la brise de la nuit et grandissant, grandissant, jusqu'à atteindre la taille d'un immense mur. Une muraille incandescente, illuminant la nuit lugubre. Les incendio de Leonid et d'Aubépine s'étaient mêlés, leurs créateurs perdant tout contrôle sur ceux-ci, ce qui avait créé cet effrayant entrelacs de flammes vives. La fumée se répandait, entourant les corps des élèves et des professeurs, les faisant suffoquer et les étouffant. Leo se frotta les yeux, irrités par les fumerolles gris foncé, quasiment noires. Nom d'un scrout-à-pétard ! Il fallait que la magie se dérègle juste à cet instant ! Soudain, alors que Leo allait lancer inconsciemment tous les sorts qu'il connaissait sur les inferis, animé par la peur et l'inquiétude, il vit Aubépine, qui lévitait, soutenue par les élèves restés derrière, s'écraser juste devant les créatures qui étaient autrefois les élèves et les professeurs de Poudlard. À seulement quelques mètres.
«AUBÉPINE ! NON !» hurla-t-il en même temps que Daisy.
Il vit avec étonnement la jeune fille s'élancer vers la Serdaigle, s'interposant entre elle et les inferis qui, malgré le feu qui les affaiblissait il n'y avait pas si longtemps, avaient l'air de reprendre des forces, de devenir épouvantablement puissants. Leonid vit les visages de plusieurs de ses amis, morts durant la bataille contre l'Organisation, leurs prunelles noires luisant d'un éclat cruel. Son cœur se serra si fort que le jeune homme crut qu'il allait se briser en des milliers de morceaux. Ses amis. Ils n'étaient plus que de vulgaires cadavres animés par leur rage, leur soif de vengeance. Le jeune Gryffondor se força à détourner les yeux et se précipita aux côtés de Daisy qui lançait des incendio sur les inferis. A peine était-il arrivé auprès de sa camarade qu'une lueur violette attira son attention. Non, cela ne pouvait pas être . . . Et pourtant si. Le sortilège de Dolohov. S'échappant de la baguette de Jeremiah Van Tassel. Leonid n'en croyait pas ses yeux et faillit rester immobile pendant de longues minutes, muet de stupeur. Mais la vision terrifiante d'Aubépine étendue par terre le força à se ressaisir. Leonid se glissa près de Daisy et lui dit d'un ton confiant :
«Continues à les occuper, je m'occupe d'Aubépine.»
Il ne chercha même pas à savoir si elle avait compris ou pas. Il s'élança vers celle qu'il aimait, la prit dans ses bras et courut jusque dans le hall. Alors qu'il passait sous les gargouilles, il vit le garçon faisant partie des cinq élèves ayant libérés les inferis lancer un Bombarda Maxima sur l'une des gargouilles, surement pour la faire tomber sur les mort-vivants. C'était une bonne idée. Cependant, Leo espérait qu'aucun gravât ne tomberait sur Daisy. Sinon, évanouie, elle serait à la merci des monstres. Tout en priant que cela n'arrive pas, le lion déposa Aubépine, à moitié assommée à cause du choc, dans un coin où il n'y avait pas beaucoup de monde. Il prit sa baguette et s'apprêtait à lui appliquer un sortilège de guérison sur ses blessures lorsqu'il se ravisa. Et si le sort se déréglait et qu'il blessait encore plus son amie ? Il baissa sa baguette. Tanpis, cela devrait attendre. Le jeune homme se releva. Il devait aller aider les autres. Il se pencha sur Aubépine, qui n'était plus aussi assommée que tout à l'heure, et lui chuchota à l'oreille :
«Reste ici. Ne te lèves surtout pas, ta jambe est en trop mauvais état après ta course et ta chute pour que tu te risques à t'appuyer sur elle. Je vais aller porter main forte aux autres. Je reviens vite.»
Il déposa un baiser sur la joue de son amie et courut vers les élèves et les professeurs qui tentaient de repousser les inferis. Il protégerait son école et ses amis. Aubépine. Daisy. Coute que coute.
Codage fait par .Jenaa
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Posté Jeu 17 Jan - 14:29.
Poudlard VS Inferis
Pendant une fraction de secondes, Aubépine se réjouit que les sorts de lévitation fonctionnent, alors qu'elle n'y croyait pas. Que les incendio, aussi, fonctionnent. Puis ils s'arrêtèrent tout d'un coup. Elle n'eut même pas le temps d'être surprise qu'elle se retrouva propulsée en avant, trop en avant, à la merci des inferis. Une pensée sardonique lui vint... Si elle avait été propulsée un tout petit peu plus loin, elle aurait pu faire office de boule de bowling et mettre hors d'état de nuire les inferis les plus proches, temporairement.
Malheureusement pour les autres, ça n'était pas arrivé. Malheureusement pour elle, elle était là, sans défense, incapable de se lever, et elle ne pouvait pas atteindre sa baguette. Une idiote, c'était tout ce qu'elle était. Elle aurait du ne pas ranger sa baguette dans la poche de sa cape, après avoir lancé l'incendio. Elle ne savait même pas pour quelle raison elle avait fait ça, elle n'était pas inconsciente comme ça normalement !
Elle vit Daisy arriver, n'écouter que son courage, pour se placer devant elle, et la protéger. Des larmes de reconnaissances lui montèrent aux yeux, seul témoignage de ce qu'elle ressentait quant au geste de son amie, de combien elle était touchée qu'elle risque sa vie comme ça. Encore sous le choc, probablement à moitié assommée et proche de tomber dans les pommes, elle était incapable de parler. Elle frémit quand la Gryffondor utilisa un nouveau sortilège, tenta de lui hurler un non tonitruant, mais rien ne sortit. Pourvu qu'elle ne se blesse pas, pas pour elle.
Elle ferma les yeux un instant, involontairement, un contrecoup de sa chute douloureuse, et ne les rouvrit que quand elle se sentit bouger : Leo était venu, et la portait à l'écart. Il la déposa délicatement. Elle l'entendait parler, mais ne comprenait pas.
« Leo... Ma bagu... ette... Perdue... Sauve... Daisy... Me lai... »
Me laisse pas toute seule. De justesse, elle avait retenu ces mots. Elle ne pouvait pas se battre, elle avait peur, très peur, parce qu'elle ne pouvait pas bouger, mais elle ne pouvait pas garder Leo auprès d'elle. Ils avaient besoin de lui, de sa capacité à se battre. Elle se redressa, après qu'il soit parti, et chercha à voir ses amis des yeux. Perlée. Fulmina. Lulu. Tous... Pourvu qu'il ne leur arrive rien. Pourvu qu'il ne leur arrive rien. Pourvu qu'il ne leur arrive rien. Sans même s'en rendre compte, elle répétait cette litanie à voix basse, alors qu'elle priait pour leur survie.
CODE BY APACHE.
Hayleen R. Blackburn
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Je viens de Londres
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ϟ entrée : 07/01/2011
♦ Nota Bene : recherches de liens en tout genre. : vos relations principales ici : Un exemplaire de " Grande Noirceur de la Magie ", ouvrage très recherché et très rare de chez Obscurus Books | Un portoloin simple pour LD
Posté Jeu 17 Jan - 22:55.
J'étais en plein milieu de ma ronde quand ça se passa. Grâce à mon statut de préféte-en-chef, j'avais le privilège de pouvoir veiller dans les couloirs après le couvre feu. Bien entendu c'était dans le but que je surveille qu'aucun autre élève ne soit en dehors de ses dortoirs après le couvre feu. Mais parcourir l'enceinte du château avait toujours été un de mes passe-temps favoris, alors maintenant que je pouvais le faire en toute légalité, je ne m'en privais pas. Cependant, ce soir là, le château ne fut pas aussi calme que d'habitude. Alors que je me trouvais non loin de la salle des trophées, le sol se mit à trembler et les murs à gronder. Le château allait-il nous tomber sur la tête? Pourvu que non... Ni une, ni deux, je me dépêchai de me rendre vers les appartements des professeurs pour les alerter. C'est à ce moment là, que le professeur Van Tassel me passa sous le nez, courant jusqu'à l'entrée du château. Je le suivis dans le hall, tandis que d'autres professeurs et élèves affluaient, alertés par le séisme. Soudain, les grandes portes s'ouvrirent laissant entrer en panique un groupe d'élèves et étudiants criant que des inféris arrivaient. Des inféris? Avais-je bien entendu? Comment était-ce possible? Il est vrai qu'on m'avait dit que lorsque l'Organisation occupait les lieux, des inféris avaient fait leur apparition. Mais ayant été coincée à Beauxbatons à ce moment là, je n'avais jamais eu affaire à eux.
« Les premières et deuxième année, restez a l’arrière ! Les sixième et septième, devant avec les professeurs. on tient les positions. »
Je me plaçai aussitôt au premier rang. Bien que je n'avais aucune idée du moyen pour terrasser ces inféris, faisant parti de ceux qui avaient le plus d'expérience parmi les élèves, il était de mon devoir de protéger le château. Du coin de l’œil, j'en profite pour chercher Amadeus. Hors de question qu'un seul de ces zombies le touche. Malheureusement, ou heureusement, je ne le trouvai pas. Puis, le professeur Van Tassel suggéra d'utiliser le feu pour éloigner les inféris. Aussitôt, Aubépine et Leonid lancèrent des incendio. Le silence régna durant quelques secondes. Tous se demandèrent si le feu était la solution miracle à notre problème. Mais nous n'avions pas pensé qu'un dérèglement surviendrait et engendrerait un mur de flamme, suite à la fusion des sorts, séparant le groupe en deux : les jeunes d'un côté, le reste de l'autre. Le hall était devenu un four géant. La chaleur devenait suffocante. La fumée s'infiltrait à grande vitesse dans nos poumons. Cela devenait de plus en plus difficile de respirer. Impossible de crier. Je cachais mon visage avec la manche de ma robe de sorcier pour filtrer au maximum la fumée. Et soudain, le feu s'arrêta, sans comprendre pourquoi. Machinalement, nous avions pratiquement tous atterri dehors, face aux inféris qui attendaient en bas des escaliers.
Puis, Aubépine fut projetée aux pieds du groupe d'inféris. Plusieurs élèves lâchèrent un cri. Tandis que j'eus le réflexe d'avancer le pied, prête à courir au moindre mouvement des monstres. Mais Daisy fut plus rapide et s'interposa entre la serdaigle et les inféris. Elle lança en vain un autre sortilège de feu, car visiblement les flammes avaient moins d'effet sur ces zombies. Quelque chose avait changé. Je le sentais. Il y avait bien trop de magie autour d'eux. Un inféri est certes le fruit d'un sortilège, mais là c'était comme si la magie les imprégnait totalement. Je les observai plus attentivement pour essayer de comprendre, lorsque mon regard croisa celui d'un camarade de ma sixième année, décédé il y a six mois lors de la Grande Bataille. Je détournai aussitôt la tête, ne pouvant soutenir son regard plus longtemps. Troublée, affolée et écœurée, je m'accroupis pour réprimer un haut le cœur. Mais une lueur violacée me fit rapidement relever la tête. Le sortilège Dolohov ? D'où venait-il ? Cherchant la source du sort, je la trouvai dans les mains du professeur Van Tassel. Impossible... Mais ce n'était pas le moment, de perdre de temps sur ce genre d'interrogation. Si nous avions un après, je me pencherais sur la question plus tard – après tout, j'avais des doutes concernant le professeur quand à un quelconque rattachement aux Blackburn, alors une information de plus était bonne à prendre – mais pour le moment nous avions d'autres préoccupations bien plus urgente. Surtout que tout s'enchaîna très vite. Alors que je m'étais accroupie, Leonid en avait profité pour rejoindre Daisy et sauver son amie. Et au moment où Van Tassel lançait son sort, Ludwig, un camarade gryffondor, lançait un bombarda maxima sur une gargouille non loin de Daisy, certainement pour écraser quelques inféris. Ne préférant pas prendre le risque que la jeune fille se fasse toucher, je lançai un protego sur elle dans la foulée. J'espérais sincèrement qu'aucun sortilège n'allait flancher. Et j'espérais surtout que je pouvais encore avoir confiance en ma baguette, car sans elle j'étais finie. Mon corps de jeune fille frêle ne m'aiderait absolument pas au corps-à-corps, surtout que j'étais très loin d'être du genre sportive. Nous dépendions totalement de la magie...
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Posté Sam 19 Jan - 23:08.
Diego hantait le couloir du premier étage, se tenant respectivement éloigné des autres esprits. Soudain il remarqua que les murs semblaient tremblés.
-DES INFERIS
Les cris de paniques montaient du hall, des inféris ? Diego traversa quelques murs et arrivait devant l'endroit d'ou provenait la terreur, il vit de quoi il s'agissait enfin, au loin les abominables morts vivants s'approchaient en rampant lentement de l'école.
Diego semblait complètement hypnotisé par la chose, mais en lui une colère sourde bouillait, Diego était réputé pour avoir un caractère chaud, et en voyant cet affreux spectacle de ces élèves qui couraient partout, un hurlement de fureur et de rage sorti des lèvres transparentes de Diego, le cri se répercuta sur les murs.
Une élève ordonna:
«COUREZ !»
Les élèves essayaient de barricadé les portes, lancer des sorts tel qu'Incendio. Diego se sentait un peu perdu dans toute cette agitation, evidemment fier comme un paon il cacha habilement ce qu'il ressentait.
Diego devait cependant aider les élèves et les professeurs, il essayait de les encouragé et il alla jusqu'a Rosaleen qu'il trouva dans le vacarme ambiant.
Le jeune défunt lui dit:
-Allez Rosaleen, courage tu est une sorcière tu peut les battre, vous pouvez les battre.
Les inféris n'allaient pas gagner, foi de Diego Klud !
Il alla au devant de son amie et, courageusement, traversa les portes de Poudlard. Le spectacle du dehors avait de quoi faire frémir et il espérait que quelqu'un n'était pas aller dans le cimetière pour déterrer son corps et y lancé un sort d'inféri dessus, c'était pas le moment de se confronté a sa propre enveloppe charnelle.
Allègrement, l'esprit traversa quelques inféris, les créatures au regard vide essayèrent de le capturé avec leurs mains, mais étant impalpable c'étais chose impossible. En tout cas, ce petit stratagème semblait les ralentir un peu.
Mais pour combien de temps ? Certainement pas longtemps en tout cas.
La magie semblait faiblir de minutes en minutes. Une fois de plus, elle quittait les lieux vous laissant ainsi désarmés face à une horde d'inféris assoiffés de sang. Alors que vous pensiez pouvoir maintenir les inféris hors de votre portée, une nouvelle menace s'impose rapidement à vous : le sort du professeur Van Tassel dégénère déjà. En effet, cette langue de feu violette, embrase chaque recoin du hall. L’atmosphère est insoutenable. Cependant, grâce à l'attaque de Ludwig, qui fait exploser une gargouille et qui tue quelques inféris par la même occasion, les démons se dispersent. Vous devez quitter le hall le plus vite possible. En effet, dans quelques minutes à peine, les inféris bloqueront à nouveau le passage et vous mourrez asphyxiés.
Vous êtes tous invités à participer à cet événement de la plus haute importance. Son issue fera évoluer l'intrigue, c'est vous qui écrivez l'histoire. Dominus interviendra fréquemment pour faire avancer le sujet. Les posts courts et longs sont acceptés.
Dominus Tenebrae.
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Posté Dim 20 Jan - 17:59.
It’s a Revolution, I suppose
L’enfer se déchaine
De pire en pire. Le sortilège du professeur de DCFM se retourne contre les habitants du château, à croire que le château lui-même veut se débarrasser de vous. Et si c'était ça, en fait le truc? S'il vous fallait à tous sortir d'ici? Tu regardes le hall du château, désormais en flammes et tes yeux commencent à te piquer alors que la fumée envahit tes narines et tes poumons, te faisant tousser. Tu ne peux pas, cependant, rester là les bras croisés. C'est pour l'instant ce que tu as fait depuis que tu as rejoint la sécurité relative des murs du château. Tu ne peux que regretter que vous les ayez conduits tout droit ici. Peut-être aurait-il mieux valu que vous les emmeniez ailleurs, ainsi, ils n'auraient pas mis en danger la vie des plus jeunes... Tu te retournes pour regarder les plus petits entre les flammes qui vous cernent. Ils faut qu'ils sortent de là... Cette fois, tu agrippes le bras de Jeremiah. De toute façon, son sort est entrain de tous vous tuer... "Arrêtez! Le feu se retourne contre nous! Il faut plutôt les faire sortir!" cries-tu pour te faire entendre au dessus des hurlements de terreur des plus jeunes. Après avoir attiré son attention, tu te décides à sortir ta baguette et tu lances un aguamenti en direction des flammes qui vous séparent des plus jeunes pour que tout le monde puisse se regrouper.
Et pour le reste? Il vous faut partir, mais par où? Ludwig a dégagé un passage au milieu des inféris. Peut-être que...? Tu jettes un nouveau regard au hall qui t'entoure. Peut-être que si vous partez tous maintenant, l'école sera épargnée? Les Inferis vous suivront... De nouveau, tu te tournes vers Jeremiah: "Fuyons! Laissons un groupe en arrière pour retenir les inferis et les emmener ensuite loin du château. Mais il faut protéger les blessés et les plus jeunes..." Par blessés, tu penses entre autre à Aubépine, bien sûr, qui ne peut se déplacer seule. Mais pas uniquement... Une chose est sûre, si vous restez là, vous allez tous mourir, et tu te considères encore trop jeune pour ça....
Rosaleen G. McCardle
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Je fais partie du personnel
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ϟ entrée : 05/11/2012
ϟ âge du joueur : 29
ϟ maison : anciennement Gryffondor du temps mémorable de sa scolarité au collège de Poudlard.
♦ Nota Bene : des potes ! et des colocs *_* : Louve ~ un secret bien troublant ; Daisy ~ rencontre en cours :
Posté Dim 20 Jan - 20:53.
Grand Hall ◈ évènement spécial
it's a revolution, i suppose - préparez vos armes.
iego apparut à ses côtés. L'habitude voulut lui faire crier de s'éloigner, de se mettre à l'abri. Puis elle se souvint qu'il n'était plus qu'un fantôme. Muette, elle le regarda, la bouche légèrement ouverte. Son ami l'encouragea, puis partit dans ses rangs ennemis pour tenter des les occuper un moment. Rosaleen voulut courir après lui pour le protéger, mais c'eut été vain, il se débrouillait fort bien sans son aide. Alors elle reporta son attention sur son sort, qui mourut presque aussitôt. Ses poumons s'emplissaient de poussière, elle commençait à suffoquer, et la chaleur devenait insoutenable. Le hall d'entrée était illuminé de flammes violettes, signe que le sort de Jeremiah décidait lui-même ce qu'il voulait faire ou non. Et il avait décidé de s'en prendre aux élèves plutôt qu'au inferis...
Rosaleen entendit Kathaleen crier, non loin d'elle. Elle parlait au professeur de défense contre les forces du mal. Alors elle se tourna vers eux pour participer au débat. Elle trouvait que c'était une judicieuse idée que de faire évacuer le bâtiment, et l'image de Cordelia s'imposa à elle. Il fallait qu'elle l'éloigne, elle ainsi que Mada. Breandan devait sûrement être en train de dormir profondément dans son lit... Ou bien arrivait-il, à l'heure qu'il était. Elle chassa cette pensée de son esprit. Pour le moment, c'étaient ses deux soeurs qu'il fallait éloigner du danger, et ce le plus rapidement possible. Alors elle partit à sa recherche. Elle ne tarda pas à la trouver.
«Cordelia, fais évacuer tout le monde, dépêche toi ! Partez par les souterrains, partez le plus loin possible ! Vous ne pouvez pas rester une seconde de plus au château. Trouve Mada et protège-la.»
Sa soeur la regarda un instant avec un air de défi. Allait-elle refuser ? Rosaleen savait qu'elle ne voulait pas l'abandonner, ni battre en retraite. Mais elle suppose que sa soeur avait compris tout l'enjeu de la situation et elle accepta.
«Mais toi tu vas où ?»
Rosaleen avala sa salive avec difficulté, en proie à une furieuse envie d'air frais. Elle n'en pouvait plus de cette chaleur étouffante...
«Je vais réparer ce que j'ai détruit. Emmène-les tous. Je te promets que je vous rejoindrai.»
Sur ce, Rose déguerpit avant que sa soeur ne la retienne. Elle fut bientôt à côté de Kathaleen, qui maintenant suggérait qu'un petit groupe sorte et emmène les inferis ailleurs. Elle sut que c'était là son rôle. Elle avait créé cette catastrophe, et elle devait à tout prix la réparer. Il n'était pas temps de s'en aller ou d'avoir peur. L'égoïsme n'avait plus sa place dans l'esprit de la jeune fille. Elle devait se sacrifier pour le bien de tous, et pour qu'un maximum de gens puissent survivre.
«J'en fais partie. Où les emmenons-nous ? Dans la forêt interdite ? Il y aura bien un monstre ou l'autre pour les occuper un moment.»
L'urgence les pressait, il fallait se décider rapidement, sinon tout le monde allait être asphyxié. Déjà, nombre d'élèves se dirigeaient vers les sorties des souterrains, menés par une tête rousse qu'elle voyait lancer des ordres à tord et à travers. Tout allait bien se passer pour elles.
Daisy M. McBerry
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J'aime les étudiants
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ϟ entrée : 02/06/2012
♦ Nota Bene : recherches de liens en tout genre. : vos relations principales ici : ce que vous avez sur vous en ce moment même.
Posté Lun 21 Jan - 11:08.
It's a revolution, i suppose.
Tout se passait si vite. En un clin d’œil, elle s’était retrouvée dans la gueule du loup. En un clin d’œil, elle s’était retrouvée encore plus vulnérable. Elle qui voulait sauver son amie était maintenant celle à sauver, celle à protéger. Son incendio ne fonctionna pas. Un mince filet de feu sortit du bout de sa baguette et vint lécher le visage de l’inferi le plus proche. Rien de plus, rien de moins. Elle qui ne voulait pas dépendre des autres, elle qui en avait marre d’être vue comme une moins que rien, une jeune fille frêle, fragile et un peu délurée, se retrouvait dans une impasse, encore une fois. Oui, tout allait si vite.
Une langue de feu violette lui frôla le visage. Elle n’eut même pas la force ni le courage pour se retourner et observer l’instigateur de ce sort. Cela n’allait pas duré longtemps. Cela n’allait pas être suffisant pour les sauver, pour la sauver. Des pas. Quelqu’un qui accoure. « Continues à les occuper, je m’occupe d’Aubépine. » Mais qui allait s’occuper d’elle ? Après tout, elle n’avait que ce qu’elle méritait. Elle était la cause de tout ce drame. Si quelqu’un devait servir d’appât et se mettre en première ligne, c’était bien elle. De multiples sorts lui passèrent au dessus du crâne. De multiples tentatives de repousser ces monstres. Mais elle ne bougeait pas. Sa main restait crispée sur sa baguette. Une explosion. Elle sursauta. Une immense gargouille se dirigeait droit sur elle, sur les inferi. Mais elle ne pouvait pas bouger, elle en était incapable. La pierre se brisa dans un bruit assourdissant à quelque pas d’elle. Elle avait fermé les yeux. Mais elle n’avait rien. Les débris de pierre formaient un cercle parfait autour d’elle, sans la toucher. Elle regarda ses camarades et professeurs au dessus des marches. C’étaient grâce à eux qu’elle était toujours en vie. Et c’était pour eux qu’elle devait se battra, réparer son erreur. Diego lui passa sous le nez et traversa la foule d’inferi. Il voulait les retenir, même pour quelque seconde. Elle en profita pour remonter les marches. Mais le hall était en flamme. La fumée lui brûla les poumons. Ils devaient évacuer l’entrée du château, au plus vite. « J’vous accompagne aussi. On peut peut-être les renvoyer d’où ils viennent ? Les renfermer sous la terre du cimetière ? »
☄ RedSky
Jeremiah Van Tassel
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Je suis professeur
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ϟ messages : 403
ϟ entrée : 15/10/2012
♦ Nota Bene : tout le monde est bienvenu : cedric d.-podmore, pio da braccio, rosaleen mccardle : sa baguette, du chocolat, des trucs
Posté Lun 21 Jan - 15:54.
Et merde ! Même ça, ça fonctionne pas, aussi ancien et puissant que soit le sort. Voila ce qui arrive quand on fait confiance a un mangemort ! Jey sentit son cœur se serrer douloureusement ... si son père le voyait lancer ce sort, surtout pour que ça échoue si lamentablement. et en plus, il avait de plus en plus de mal a respirer normalement, même si sa gorge avait pris l’habitude de la sensation désagréable. Mais il n'y avait pas de temps a perdre en conjectures. La voix de Kat près de lui, et sa main sur son bras, ramena le professeur a la réalité. Il l'écouta attentivement, tournant nerveusement sa baguette inutile dans ses mains. Faire sortir les jeunes et les blessés, comme ils l'avaient pensé plus tôt. Excellente idée. Il donna un signe d'assentiment, qui reçu son écho dans l'ordre de Rosaleen a sa sœur. Il ne se tourna pas vers Cordelia pour écouter la micro conversation avec sa sœur car une chouette familière vint le trouver. Brave animal, dont il caressa pensivement le plumage tout en lisant le mot a sa patte. Dorian avait trouvé un moyen de sortir les petits. C'était parfait ! Tandis que l’étudiante repartait dans l’autre sens, il serra l’épaule de Cordelia dans sa main dans un geste d’affection et lui précisa.
- Va vers l'arrière du château, au rez de chaussée, Dorian vous y attendra pour vous faire passer par une fenêtre. Il vous mettra a l’abri. File !
Sur ces dernières paroles, elle fila remplir sa mission. Il ne prit pas le temps de la voir partir car il y avait encore trop de danger, mais il l’aurait volontiers fait, juste pour s’assurer qu’ils seraient tous a l’abri. Mais non, il se retourna pour écouter de nouveau Kat. De nouveau, il montra qu’il était du même avis. Il répondit a leurs questions, avec un peu d‘incertitude mais de la fermeté.
- Je ne sais pas si un tel sort existe, ni s’il fonctionnera Daisy, mais on doit n effet les sortir et les ramener vers le parc, peut être la forêt. On ne peut pas rester dans ce bordel ou on va cramer sur place.
Pas le style de vocabulaire d’un prof, mais ils étaient tous dans le même bateau, donc au diable les bonnes manières et les paroles délicates. Il fit un geste du bras et projeta un autre bombarda maxima sonore, qui leur ouvrit un autre passage a travers les inferi. Ils n’avaient pas énormément de temps avant que celui ci se referme de nouveau, et il fallait courir, ce qu’il fit, espérant que les élèves suivent ... mais il leur faisait confiance pour être vifs. L’année dernière leur avait appris l’urgence de se décider rapidement. Il passa la barrière d’inferi ainsi ouverte et commença d’attirer l’attention des créatures. Putain, c’est la qu’on va voir si les joggings qu’il avait entrepris avec assiduité tiendraient leur promesses et lui donneraient un peu d’endurance. Il se retourna juste pour jeter un oeil aux élèves qui l’avaient suivit.
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Posté Mer 23 Jan - 20:38.
Nous étions à la cabane avec Casey, profitant d'un moment de calme pour discuter enlacés l'un contre l'autre devant la cheminée. Loki n'arrêtait pas de tourner en rond alors qu'Athena semblait inquiète. Il grattait derrière la porte, grognant, je me levais. "Loki, ça suffit, tu veux sortir ou quoi ?" Alors que j'ouvrais la porte, je sentis le temps lourd, différent, je ne voyais rien, mais j'entendais au loin comme des artifices, des sortilèges lancés. "A l'aiiiiiiiiiiiiiiide !! A l'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiide !" Je tournais ma tête vers les cris, avançant alors que Casey me suivait sans pour autant se monter, un 4ème année arriva à bout de souffle, s'écroulant presque dans mes bras. "Le château... des inféris... à l'aide..." Je compris alors pourquoi Loki agissait ainsi. Je pris l'élève dans mes bras et le posa dans mon lit. "Casey, le château est attaqué." Je l'entendis se précipiter vers la porte, elle devait penser à Vitali, je l'attrapai en vitesse, la tenant fermement. "Ecoutes moi, se précipiter dedans tête baissée n'aidera personne, je sais que tu penses à ton cousin, mais crois moi, on doit réfléchir et bien agir, ait confiance en moi." Je sifflais Athena, la laissant se poser sur mon poignet. "Ramènes Rubis et les autres sombrals Athie, j'ai besoin d'eux, dépêches toi !" On disait à tord que les chouettes n'étaient que des rapaces. Elles comprenaient les ordres aussi bien que les chiens, je pris ma baguette en main. "Casey, prends dans mon armoire des bandages, et toute les fioles pouvant soigner des blessures que tu trouveras, j'arrive." Bien sûr, elle tenta de me retenir. "Je vais aller atteler les sombrals aux carrioles, il y'aura sûrement un grand nombre d'élèves à évacuer, de blesser, des choses comme ça. On va avoir besoin de les transporter. Je fais ça et je viens te chercher, et ensuite on ira se charger des choses tout les deux. Je te promets." Je pris place sur le dos de Rubis, petit sombral que j'avais aidé à venir au monde et qui avait bien grandi. Il me fallut dix minutes le temps de les atteler tous et de prendre la tête du cortège, revenant chercher Casey qui avait prit tout ce qu'il nous fallait bien qu'on risquait fortement d'être à cours. Elle m'expliqua que l'entrée était bouchée par les inféris, je soupirais. "Merde on va faire comment..." Pensez aux élèves, à Jeremiah, aubépine, Vitali, Ludwig... tout ceux qui étaient coincés dedans me fit monter une certaine rage. Athena tournait au dessus de nous en criant. "Les fenêtres !" Je descendis du sombral et suivit les murs avant de trouver une fenêtre assez haute. "Reducto !" Je me tournais vers Casey. "Tu as une feuille et un crayon ? écris... écris qu'on est à l'arrière qu'une fenêtre est explosée et qu'on attend là avec des carioles pour prendre des élèves et des blessés." Par chance, elle avait prit son sac de cours pour y mettre les potions et les bandages, elle me donna le mot que je donnais à Athena. "Trouves Jeremiah !" Elle s'en alla rapidement, on attendit fébrilement, entendre les cris, les sorts, sentir la chaleur qui se dégageait du château me rendait malade. Une élève arriva rapidement suivit des plus petits. A l'aide d'un élève plus costaud, elle me donna les plus jeunes que Casey déposait dans les carrioles. "Quand les carrioles seront pleines, on les emmènera à Près-au-lard, pensez à amener les blessés aussi, on pourra faire un trou plus gros dans le mur tan pis pour le château. Fais dire à Jeremiah que ça ira pour nous !" Je tournais ma tête vers Casey, inquiet mais maîtrisant la situation comme je le pouvais, espérant qu'ils trouvent un moyen de s'en sortir dedans...