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RAY&EMRYS ❧ What if the storm ends ? [PM]
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Dim 2 Sep - 1:42.



i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..

★ noms des participants: Ray U. Montgomery & Emrys R. Andersen
★ statut du sujet: priveiii
★ date: fin du mois
★ heure: nuit, après le couvre-feu
★ météo: il fait nuit, débile
★ saison: saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 001
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 001
★ intervention de dominus: no bibitchito
★ récompenses: stop annoying me with your stupid questions (a)





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Message Posté Dim 2 Sep - 3:29.
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« But we still, hold on. Cause it was all you wanted, and all I needed, but all I gave up, now. »

La maladie. Celle qui ronge jusqu'au sang, qui détruit tout autour d'elle. Qui dévore des familles et qui ravage des relations. Celle qui décide de qui survit, et de qui meurt. Celle qui démontre qu'elle sera toujours plus forte, et que rien ni personne ne pourra l'abattre. Celle la. Elle est toujours là pour nous rappeler que nous sommes retenus par des chaînes invisibles et invincibles qui nous détruiront jusqu'à la fin des temps. Elle prouve qu'elle n'abandonne jamais, contrairement à nous. C'est ça qui fait le plus mal, se rappeler qu'on a beau aimer une personne de toutes ses forces, une vulgaire maladie peut venir nous l'arracher, sans que nous puissions faire quoi que ce soit pour la secourir. Puis rapidement le fardeau devient trop lourd, et les médicaments ne sont plus qu'un minuscule pansement sur une plaie purulente. Ils ne font que cacher le véritable cauchemar, la véritable agonie. On les utilise trop souvent, et ils finissent par nous donner quelque chose de plus cruel encore : l'espoir. Ils nous permettent d'espérer en quelque chose qui n'arrivera jamais. Il n'y a pas de prince charmant, ou de remède miracle. Simplement l'espoir qu'un jour, tout s'arrangera. On s'accroche à ça comme à un point de repère, sans savoir que tout s'est déjà écroulé sur le sol, et que les carcasses de nos vies gisent là, comme de vieux trophées de guerre oubliés.

L'oubli, c'était ce que je recherchais quand je m'injectais ces drogues dans le corps. Je cherchais à ne plus me rappeler, me dire que tout était fini, et que je pouvais échapper à la réalité, même si c'était pour quelques heures. Je n'en avais pas fait une habitude régulière. Ça arrivait juste de temps à autre.... Mais de plus en plus souvent en ce moment. C'était malheureux d'assister à la déchéance de son propre corps, tout en sachant qu'un jour, c'est à mon père que je ressemblerais. Affaiblie, folle, et dans un fauteuil, incapable de me rappeler de ceux que j'aimais. Les médecins disaient qu'ils cherchaient un moyen de retarder l'apparition de la maladie. De diminuer les symptômes. Je prenais tout ce qu'il me donnait, parce que j'espérais que ça marcherait. Je titubais, je voyais tout d'un œil différent. Tout se bousculait dans ma tête, et le mélange que je venais de faire n'était pas vraiment recommandable. Alcool plus drogues. J'étais tout sauf clean.

Puis je tombai. Aussi simplement que ça. Mes muscles lâchèrent, et je me trouvais là, sans pouvoir bouger, sans même savoir où j'étais. Personne ne viendrait là, et avec de la chance, je réussirais à me relever pour me glisser dans mon lit à temps. C'est ce que je faisais quand ça arrivait. J'essayais de me rappeler que ce n'était que la colère dans mon cœur, la rage dans mes poumons qui me guidaient. J'avais besoin de me battre contre quelque chose, même si ce quelque chose était moi même, ou ma propre famille. Mon propre sang. Je réalisais que j'allais trop vite. Je prenais toujours des décisions inconsidérées, et c'est à cause de celles-ci que je me retrouvais là aujourd'hui, avec tout ce que j'avais pu vivre ces derniers mois ou même ces dernières années. Plus rien ne serait pareil à présent. La guerre était passée par là, et tout le monde voyait cette nouvelle rentrée comme un renouveau, un recommencement. On repartait à zéro dans un monde magique qui n'était probablement pas prêt à tourner la page. Du moins, je le voyais comme ça.

Alors que je pensais sombrer dans l'inconscience, j'étais plutôt dans l'entre deux. Mon esprit était là, mais mon corps refusait d'obéir. Je vis quelqu'un approcher. Qui pouvait être là à cette heure ? « Qui est là ? » murmurais-je.
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Message Posté Sam 3 Nov - 0:38.

Ray enfila son sweat-shirt vert émeraude, prit sa baguette et, sur la pointe des pieds, quitta le dortoir des serpentards. Il passa sa main frêle, pâle et délicate dans sa chevelure encore entremêlée par les quelques heures qu'il venait de passer dans les bras de Morphée. La bouche entrouverte, le jeune homme laissa échapper un bâillement de fatigue.

Les yeux baignés de larmes, la gorge nouée, il continua d'avancer. Chaque nuit devenait un calvaire. Un calvaire qu'il ne parvenait plus à supporter. Il n'osait plus s'endormir tant la peur de rêver de sa mère était forte. Tant cette peur l’obnubilait. Chaque nuit, ses rêves devenaient de plus en plus forts, de plus en plus vrais, concrets. Réels. Chaque nuit, ils emportaient un petit bout de lui. Un petit bout de sa force, un petit bout de son courage. Chaque nuit, il s'affaiblissait. Chaque nuit le rendait d'avantage vulnérable. En dormant, Ray se sentait mourir. Il se sentait emporté par le désir de tout quitter, de tout abandonner pour rejoindre sa mère. Le désespoir n'avait jamais pris autant de place dans sa vie. Elle lui manquait. Ô oui, elle lui manquait. Bien plus qu'il ne l'avait imaginé. Il ne s'était jamais rendu compte à quel point elle lui était importante, à quel point elle lui était vitale. Il regrettait de ne pas avoir profité d'avantage de sa mère. Les remords, les regrets le rongeaient chaque jour un peu plus. Il n'avait pas su assumer son rôle de fils, il n'avait pas su accompagner sa mère, mais surtout, il n'avait pas su comment l'aimer. La rancœur, qu'il éprouvait contre elle, tant son métier de prostituée le répugnait, avait tout détruit. Elle avait détruit bien plus que sa relation avec sa mère ; elle l'avait détruit lui.

Délaissant sa chevelure, Ray laissa glisser ses doigts sur les pierres froides de Poudlard. Il se laissait guider par ce fil conducteur qu'était les murs. Fermant les yeux, il tenta de se remémorer chaque trait, chaque détails qui avaient constitué le visage si parfait de sa mère. Ses yeux avaient été bleus, d'un bleu qui rappelait l'union du ciel et de la mer, une union si parfaite. Ils laissaient entrevoir un avenir meilleur. Un avenir qui s'était révélé être morose, grisâtre &. morbide lorsque deux grosses paupières s'étaient renfermés sur les miroirs de son âme, telles deux immenses portes, impossibles à ouvrir. Scellées à tout jamais. Les courbes de sa bouche avait été élancées, fines et par dessus délicates, la rendant ainsi terriblement sensuelle. Ses cheveux, d'un roux flamboyant, rappelaient la rage, l'ambition et le courage qui l'avaient toujours habitées. La mère de Ray avait été une femme de caractère.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, il constata qu'il n'était plus seul. Une jeune femme, rousse, était là, allongée face à lui. Un bref instant, il fut saisi, une nouvelle fois, par le souvenir de sa mère. Mais cette fois-ci, par un souvenir nettement plus morbide. Celui de la femme qu'il avait aimé le plus au monde en train de mourir sous ses yeux. Le bip incessant des machines, l'odeur de l’hôpital, les perfusions pénétrant et sortant de toute part du corps de sa mère, sa tunique blanche, son teint blafard. Son dernier râle. Chaque détail de la fin désastreuse de la misérable vie de sa mère étaient remontés à la surface. Détruisant un peu plus le jeune homme. L'émiettant d'avantage. Ray se laissa tomber au sol. Les larmes coulaient sur son visage. Il avait envie de hurler, de hurler la vie. De hurler la mort. De hurler la haine qui l'habitait. Il avait envie de se venger, de tout mettre en œuvre pour retrouver sa mère. Or, il savait pertinemment que tout cela était impossible. Alors, un simple râle, une énième complainte sortit douloureusement des entrailles les plus profondes de Ray. Réveillant ainsi la jeune femme dont il avait presque oublié la présence. « Qui est là ? »

Il eut envie de se relever, de s'assurer qu'elle ne l'avait pas vu ni reconnu et de partir en courant. Il ne voulait pas partager sa peine, il ne voulait pas parler. Il ne pouvait pas. À la place de quoi, Ray resta là, sans rien dire. À quoi bon ? À quoi bon partir. Fuir ne servait à rien. Il avait déjà trop souvent pris la fuite. D'une main mal assurée, il sécha les larmes qui avaient lourdement roulé sur son visage. Hoquetant, Ray se releva. Les jambes tremblantes, il se dirigea vers la jeune femme, et une fois assez proche d'elle, il se laissa tomber sur le sol. « ... Ray. Je suis Ray. » Il laissa passer un instant et reprit : « Et toi ? Qui es-tu ? . »

Les raisons de leur mal-être n'étaient très probablement pas les mêmes. Peut-être même que la jeune femme se portait très bien. Mais une chose était sûre : elle était bien là à côté de lui. Ray n'avait plus la force de partir, il voulait juste s'échapper. S'échapper du monde dans lequel il vivait. Partir en courant, quitter les lieux n'auraient rien changé à cela. Alors, rester là, auprès de cette rousse, lui avait semblé être la meilleure option. La meilleure option pour ne pas se retrouver seul avec lui-même et brouiller du noir. Bien que cela ne changeait pas grand chose à la situation, il espérait, au plus profond de lui, qu'elle l'aiderait. Qu'elle lui tendrait la main.
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Message Posté Ven 4 Jan - 1:00.
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« So give me hope in the darkness that I will see the light. »

Le problème avec les addictions, c'est qu'elles se multiplient. Elles jaillissent en nous comme des millions de petites étoiles, elles se développent et elles détruisent tout sur leur passage. Un verre devient une bouteille, une cigarette devient une seringue. Les choses vont si vite qu'il est impossible de les arrêter. On essaye de réparer nos erreurs, on essaye de se dire que de toutes façons, ce sera la dernière fois, et que tout s'arrangera au petit matin. On se ment à nous même dans l'espoir que ce mensonge dont nous nourrissons sera suffisant pour notre conscience. Mais les problèmes arrivent. Les responsabilités nous assaille, et les conséquences arrivent. On tombe de si haut que même nos jambes n'ont plus la force de supporter notre poids. On se regarde dans un miroir brisé, reflet de tout les rêves que nous n'avons pas su accomplir, reflet de toutes les erreurs qu'on a pu commettre, et on se demande comment est-ce qu'on a pu faire pour en arriver là. On se demande pourquoi est-ce qu'on a fait le mauvais choix, et comment est-ce que le temps peut avancer à cette vitesse, toujours aussi rapide, sans jamais se reposer. On entend sans cesse le bruit incessant des aiguilles, on peut sentir les secondes qu'elles nous volent, qu'elles nous retirent sans la moindre compassion. Le problème, c'est qu'on ne peut pas faire de pacte avec le temps. On ne peut pas lui demander d'arrêter. On ne peut pas lui demander de ralentir sa course folle, puisqu'au contraire, il choisira de nous rendre les choses encore plus difficile.

On se cache dans nos idées, dans nos mensonges et au final, tout ce qui reste de nous, c'est une fine poussière disséminée au gré du vent. Un souvenir qui s'effiloche, et qui s'éloigne avec les vagues de la mer. J'ai toujours pensé que je pourrais être plus forte que ça. Mais de jour en jour, je me suis rendue compte que je ne contrôlais plus la situation depuis un long moment. J'étais véritablement seule, enfermée dans une spirale incontrôlable, et je savais où celle-ci me mènerait. Je savais qu'un jour, une injection serait celle de trop. Que la bouteille serait celle de trop. Je savais que ça tournerait mal. Mais je continuais. Parce que l'espoir était parti. Et que quoi qu'il arrive, il n'était pas prêt de revenir.

J'étais lourdement installée sur le sol, mes jambes pliées de façon étrange, mon bras gauche retenant désespérément le coin du mur. « Qui est là ? ». Ce n'est qu'au bout de quelques secondes que j'ai remarqué la présence du Serpentard. Je ne l'avais jamais encore vu. « ... Ray. Je suis Ray. ». Il venait d'essuyer des larmes coulant sur ses joues. « Et toi ? Qui es-tu ? ». Étrange rencontre, décidément. « Emrys. ». Ma voix était rouillée. Respirer me prenait toute mon énergie. J'avais l'impression que quoi qu'il arrive, mon corps ne répondrait plus. C'était assez ironique de se retrouver en face de quelqu'un qui n'en avait probablement rien à faire. Ça aurait pu être Emma. Et quelques mois plus tôt, ça aurait pu être Elijah. Mais les choses changent. Les gens s'en vont. La vie continue. Mais les regrets demeurent. C'est une règle à laquelle personne n'échappe, quoi qu'il fasse. « Hé ben putain, Ray, on dirait que tu me vois pour la première fois dans toute ma gloire. ». Un semblant de rire s'échappa de ma bouche, et pendant un instant, je laissai le silence s'installer. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » Je tentai de me redresser sans succès.

Le problème avec les addictions, c'est qu'elles se multiplient. Elles jaillissent en nous comme des millions de petites étoiles, elles se développent et elles détruisent tout sur leur passage. Un verre devient une bouteille, une cigarette devient une seringue. Les choses vont si vite qu'il est impossible de les arrêter. Puis un jour, le hasard joue en notre faveur, quand tout semblait perdu. Et les dés sont relancés.
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