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ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
Dominus Tenebrae
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Message Posté Ven 6 Juil - 21:33.

SUJET GLOBAL
Les banquets cey trop cool !

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Après avoir passé une journée complète dans le Poudlard Express, train qui vous permettait comme chaque année (ou pour la première fois de votre vie) de vous rendre à votre fabuleuse école de magie, après avoir fait un voyage en carrosse tiré par des sombrals, ou, pour les premières année, une traversée du lac noir, vous étiez enfin arrivés à bon port.

Malgré le fait que la répartition ait été repoussée d'une heure, pour permettre aux élèves affamés de se rassasier, le traditionnel banquet de début d'année allait tout de même être précédé par un discours prononcé par Kenneth Dashwood, directeur de l'école de sorcellerie Poudlard.

« Mes chers élèves, après la journée épuisante que vous venez de passer dans le Poudlard Express, je tâcherai de faire court. L'année précédente a été un véritable fiasco, un véritable désastre pour chacun d'entre nous. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que cette nouvelle année qui s'offre à nous ne se déroule pas de la même façon ! Un de mes prédécesseurs, le très célèbre Albus Dumbledore disait « On peut trouver le bonheur même dans les situations les plus sombres, il suffit de se souvenir, d'allumer la lumière... » cette lumière, cet espoir … ce bonheur, nous nous efforcerons de le retrouver tous ensemble, main dans la main. Nous serons unis ! Aux yeux affamés que certains d'entre vous me jettent, je pense déjà m'être trop étalé … je vous souhaite à tous un très bon repas et surtout une excellente année ! »

Kenneth Dashwood se rassit et quelques secondes plus tard, les mets apparurent sur toutes les tables. Que la soirée commence !


Le staff de Poudlard
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Message Posté Sam 14 Juil - 2:57.

La nuit était déjà tombée au moment où le Poudlard express était enfin arrivé à destination. Ray ne put retenir un léger rictus, soulagé d'être enfin arrivé. Il ne supportait pas ces longues journées passées dans la vieille locomotive, à ne rien faire à part s'impatienter. Le voyage avait été long, beaucoup trop long.

Il saisit ses bagages et descendit du train. Une fois dehors, une douce brise vint caresser le visage las de Ray. Ses cheveux mi-longs s’entremêlèrent quelque peu sous la pression du vent. Il passa sa main fine et délicate dans ses boucles brunes. Ray laissa son regard glisser de calèche en calèche en cherchant la moins peuplée de toute. Après le voyage qu'il venait de passer, il n'était pas d'humeur à parler.

Enfin, il trouva un carrosse totalement vide. Sans réfléchir, le jeune homme jeta sa valise sur le banc et s'avachit sur l'autre. Pour la première fois de sa vie, Ray pouvait voir les sombrals qui tiraient le carrosse. Sa mère était morte sous ses yeux. Au fil des semaines et des mois, son visage s'était creusé et ridé. Ses yeux avaient perdu de leur éclat. La maladie l'avait rongée de l'intérieur durant des mois et des mois sans que personnes ne s'en rendent compte. Lorsque les médecins moldus avaient diagnostiqué son état, il était déjà trop tard. Ils ne pouvaient plus rien faire. Ray avait alors tenté l'impossible. Il s'était efforcé de créer des tas et des tas de potions qu'il envoyait régulièrement à sa mère pour tenter de la maintenir en vie quelques temps de plus. Mais rien n'y faisait. Il avait alors tout mis en œuvre pour la sauver. Il avait fait recours à des dizaines et des dizaines de médicomages, mais il était trop tard. Tentant de vendre son âme au diable, il était même allé contacter un marabout. En vain. Le 16 Avril, il avait tout perdu. Sa mère n'était plus depuis ce jour maudit. Ray en voulait au monde entier. Personne n'avait été capable de faire quoi que ce soit pour la sauver … et, en quelque sorte, pour le sauver.

Il contempla les deux sombrals qui tiraient le carrosse. Deux êtres squelettiques. Elles semblaient en vie comme par miracle. Comme si on avait daigné leur donner une seconde chance, mais qu'elles n'avaient pas su la saisir et qu'elles étaient restées dans le corps faible des morts. Ray voulu s'approcher plus de ces deux bêtes pour tenter de les caresser. Mais il n'osait pas, il avait bien trop peur de les effrayer. Malgré ce corps squelettique, Ray éprouvait une certaine forme de respect face à ces bêtes. Comme si … comme si il les comprenait.

Après un bon quart d'heure, il arriva enfin dans le hall de l'école. Il déposa ses bagages, et se hâta d'aller dans la grande salle. Le banquet allait être servi. Il mourrait de faim. Le jeune homme, une fois à l'intérieur de la grande salle, alla s'asseoir à la table des serpentards et regarda désespérément Dashwood faire son discours. Son discours ne rimait à rien. Quoi qu'il puisse dire, rien ne changerait. Ceux qui avaient perdu un être cher, l'avaient perdu et ce à tout jamais. Ce n'était pas son discours, ou son aide qui ramènerait sa mère.

Le directeur de l'école de sorcellerie de magie daigna faire vite pour leur permettre de se rassasier. Lorsque les plats apparurent, Ray si jeta sur le poulet qui lui faisait face. Ces succulents mets lui avaient presque fait oublier la désastreuse journée qu'il venait de passer …
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Message Posté Mer 18 Juil - 19:37.
Il avait appréhendé son retour à Poudlard. Revenir ici après tout ce qu’il s’y était passé lui faisait peur. Parce que depuis deux mois, il faisait toujours les mêmes cauchemars. Rêves insensés. Du sang. Des morts. La guerre. Marqué au plus profond de ses entrailles. Une trahison familiale. La mort, encore et toujours, semblait le hanter. Et même en rire.

Parfois, on se dit que le pire est passé. Qu’on n’a plus rien à craindre. N’est-ce pas là le but même d’un Etat ? Protéger ses citoyens ? Pourtant Alistair ne s’était jamais senti aussi vulnérable. Si l’organisation avait réussi à pénétrer Poudlard une fois, qu’est-ce qui les empêchait de recommencer ? Il aurait aimé participer aux procès. Voir les visages sous les masques. Entendre les raisons. Comprendre. Mais ses parents lui avaient interdit de mettre les pieds à Londres. Il irait à Poudlard, fin de l’histoire.

Malgré l’incident du Hogwarts Express, rien n’avait changé au château. Toujours les mêmes pierres. Les mêmes toiles d’araignées. Les escaliers mouvant. Les tableaux accueillants. Les fantômes qui se disputaient. Il ne put s’empêcher de sourire. Au fond, ça faisait du bien de rentrer à la maison. Car malgré tout ce qu’il s’était passé, malgré la guerre, malgré le sang, malgré la mort, Poudlard restait son chez lui. Le seul endroit sur Terre où il se sentait vraiment bien. Il croisa Fulmina. Il lui sourit. Les élèves étaient sommés de rentrer par maison. Il s’installa à la table des Serpentards. La répartition était repoussée d’une heure. Ca tombait bien, il mourrait de faim. Il n’écouta même pas le discours du directeur. Il le trouvait incompétent au possible. Il était sûrement un des seuls à le détester, mais il n’y pouvait rien. Ce sourire hypocrite, ce discours qui n’avait aucun sens. Il trouvait ça déplacé, de citer Dumbledore alors qu'il ne lui arrivait même pas à la cheville. Il ne lui adressa pas un seul regard. Il baissa la tête. Même s’il s’était battu aux côtés de ses élèves, Alistair ne pouvait pas s’empêcher de le trouver responsable. Il aurait pu éviter tout ça. Il aurait dû. Et voilà qu’il leur parlait d’espoir. Rictus sarcastique. C’était du grand n’importe quoi. Et lorsqu’il eut fini son discours, il se garda bien d’applaudir. Il se tourna vers son voisin de table. Ray Montgomery. Un garçon mystérieux qu’il ne connaissait pas plus que ça. C’était le moment ou jamais de remédier à ça.

« Tu le crois toi ? Dashwood ne peux même pas faire marcher le Poudlard Express correctement et il nous souhaite une excellente année… N'importe quoi...»
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Message Posté Dim 22 Juil - 15:37.
Elle avait les cheveux qui lui tombaient devant les yeux, sa main gauche tenant sa lourde tête, posée ainsi en un équilibre plus que précaire. Devant elle flottaient des particules de poussière en suspension dans l’air, émergeant des pages de l’immense grimoire qui était ouvert, les pages jaunies, les coins abîmés par le temps et surtout par le fait qu’elle ne cessait d’en tourner les pages depuis plusieurs décennies. Elle connaissait l’ouvrage par cœur, cette biographie de Rowena Serdaigle qui était pour elle une véritable icône. Féministe avant l’heure sans aucun doute. Elle avait dû s’assoupir quelques temps, car lorsque ses yeux s’ouvrirent, le ciel avait changé de couleur et l’astre lunaire était éclatant. Les étoiles étincelaient aussi au beau milieu de cette toile noire. Cela faisait déjà quelques temps qu’elle était dans l’enceinte du château et elle en perdait la notion du temps. Passer ses journées à ne rien faire, à ranger des livres – même si cela était fortement excitant – n’était pas la meilleure des choses pour celui qui tient à se changer les idées. Soudain, des rires et des cris retentirent dans ses oreilles. Ce n’était pas des cris de peur comme elle les redoutait mais plutôt des cris de retrouvailles. Soudain, la mémoire lui revint. C’était aujourd’hui le premier jour, c’était aujourd’hui la rentrée. Son éphéméride – qu’elle avait volontairement choisi moldu et non magique – n’avait pas été encore mis à jour et indiquait encore la date de 20 août. Elle s’était laissée naïvement dupée et pensait encore avoir du temps devant elle pour se remettre de l’année précédente et se préparer au mieux de l’année à venir. Elle ouvrit la fenêtre de son bureau, se pencha à l’extérieur et vit le lac se remplir peu à peu d’une multitude de lumières. Les premières années … Elle était pourtant volontaire pour aller les accueillir et personne n’avait dédaigné l’informer de la situation. Elle n’aimait guère qu’on lui rappelle ainsi sa position d’infériorité vis-à-vis des professeurs. Et puis, dire qu’elle était volontaire, était un bien grand euphémisme. Elle avait été désignée volontaire. Ce qui est presque antinomique. En soit, on lui avait imposé. Elle n’aimait guère encadrer les petits adolescents encore immatures jusqu’à la Grande Salle, où, comme d’habitude, elle ne pourrait pas s’asseoir à la table des professeurs – parce que, soit disant, elle n’en était pas une – et devrait se contenter d’arpenter la salle, de passer entre les tables pour vérifier que tout se déroulait pour le mieux, alors qu’elle-même avait le ventre vide. Comme de fois n’avait-elle pas eu envie de se saisir ne serait-ce que d’un morceau de raisin pour calmer l’appétit qui lui dévorait l’estomac. Mais elle savait pertinemment que le directeur avait l’œil sur tout et ne voulait pas commencer l’année par une réprimande, loin de là. Elle les regarda d’un œil maternel, les enviant dans leur naïveté. Ils n’avaient en rien connu les troubles de l’année passée, et c’était sans doute pour le mieux. Mais leurs autres camarades n’étaient en aucun cas dans la même situation. Elle se contenta de se mettre en retrait du professeur qui faisait l’appel pour vérifier qu’aucun élève n’était tombé dans le lac durant le transfert – ne riez pas, c’est déjà arrivé plusieurs fois, le taux de perte reste cependant minime –, puis de les entourer pour les escorter jusque dans la grande Salle. Là, elle se plaça dans un coin, à l’affût du moindre chahut, se contentant d’écouter sagement le discours du Directeur, qui s’avéra fort heureusement court. Comme d’habitude, c’était la table des Verts qui poserait le plus de problèmes. Et, grâce à sa chance légendaire, c’était à elle qu’incombait la tâche de serrer la vis. Elle était quasiment sûre que le règlement secret du corps professoral indiquait qu’un roulement devait s’opérer pour surveiller la Grande Salle, et que c’était déjà elle qui était en charge de la table maudite l’année dernière. Mais rien n’y faisait, elle ne pouvait décemment pas se rebeller contre ceux qui « disposaient du savoir ». Silverpyre, encore à se plaindre. Est-ce qu’il parviendra un jour à être heureux ? Elle s’approcha doucement de la vipère qui commençait d’ores et déjà à disséminer son venin un peu partout dans l’esprit de ses camarades, croisant les bras derrière lui, attendant patiemment qu’il (rayez la mention inutile) : a) remarque sa présence et présente des excuses en bonne et due forme ; b) se mure dans un silence coupable ; c) continue à ses risques et périls dans sa diatribe dithyrambique contre la Direction de l’école et leur incompétence latente.
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Message Posté Mer 25 Juil - 0:09.
Le voyage jusqu'au château avait été un vrai calvaire pour la jeune Gryffondor. Elle n'était pas patiente de nature et rester assise pendant des heures alors qu'elle aurait préféré voler sur un balais et ne pas penser à la rentrée, l'horripilée. Une fois sortie du Poudlard Express, elle n'avait pas attendue de faire quelques pas pour sauter non pas de joie, mais pour vraiment sauter. Perpetua ne sentait plus ses jambes, ni même ses fesses. Elle saisit par la suite ses bagages qu'elle lança sur un des carrosses afin de garder une place. Mais alors qu'elle s'apprêtait à monter sur la calèche noire, elle se stoppa nette pour admirer les sombrals qui la tiraient.

C'était la première fois qu'elle pouvait les voir, ses animaux dont beaucoup parlaient. Elle s'assise, le dos bien droit, se demandant combien de personnes pourraient voir les fameux sombrals ce soir. Surement tous.

-Salut.

Elle ne décrocha pas un mot de plus durant le quart d'heure de voyage, les sombrals avaient ravivés trop de souvenirs qu'elle avait tenté d'oublier ces derniers mois. Perpetua se contenta de fixer l'horizon, le ciel étoilé, le château que bon nombre de premières années allaient découvrir pour la première fois, sans se soucier de l'état dans lequel il avait été auparavant.

Lorsqu'elle était entrée dans le grand hall, elle fut étonnée de voir que la reconstruction c'était plus que bien passé. Les murs étaient identiques aux anciens, voir même mieux, sans tous les petits graffitis. Perpetua n'écouta qu'à peine le discours du directeur. Tout ce qui l'intéressait, c'était les plats qui sortiraient bientôt de sous les tables comme par magie ( en l’occurrence, ça l'était). Son ventre faisait autant de bruit que le saule cogneur au printemps et elle peinait à se retenir de sortir quelques bonbons achetés sur le chemin qui menait à Londres. Mais Dashwood venait de prononcer la formule magique.

"je vous souhaite à tous un très bon repas et surtout une excellente année !"

A ces mots, de nombreux mets apparurent et Perpetua se jeta non seulement sur les pommes de terres, mais aussi sur la soupe de citrouille et d'algues et sur le sanglier qui semblait encore vivant. De petites souris blanches en chocolat couraient entre les plats et Perpetua planta sa fourchette en plein de la tête d'une d'elles. Elles étaient ses préférés. Puis elle se pencha vers une jeune première année, toute excitée par l'amas de nourriture autour d'elle.

- Pas besoin de prendre de tout ! Ils serviront le même repas dans quelques semaines sans que personnes de s'en rendent compte. Et elle tapota son doigt sur son front Les elfes de maisons, ils en ont dans le crâne et attrapa une autre souris blanche en chocolat. Pas comme ces souris !

Le repas avait complètement effacé les mauvaises pensées de la jeune Gryffondor. La table de la maison au lion se mise à rire aux éclats après les quelques paroles de Perpetua qui continua à argumenter sur le fait que personne ne se rendait compte que certains menus revenaient très souvent au repas et que les elfes de maisons étaient beaucoup plus malins que certains Serpentards.
Le directeur de la maison de Gryffondor passa alors près de la table à ce moment là de la conversation et ajouta :

"Et bien plus que certains professeurs, n'est-ce pas Mademoiselle Plumpton ?

Perpetua s'étouffa avec un bout de tarte à la tomate et sourit au professeur tandis que ses camarades se moquaient d'elle et riaient de plus belle. L'année semblait bien commencer.
Hayleen R. Blackburn
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♦ Nota Bene
: recherches de liens en tout genre.
: vos relations principales ici
: Un exemplaire de " Grande Noirceur de la Magie ", ouvrage très recherché et très rare de chez Obscurus Books | Un portoloin simple pour LD



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Message Posté Mer 25 Juil - 1:23.
Enfin, nous étions arrivée à Poudlard. Je ne vous raconterai pas mon magnifique voyage dans le Poudlard Express, qui vous ennuierez certainement autant que moi. Je vous dirai juste avoir passé la journée dans ce train, parce que j'avais passé mon mois d'août à Londres chez mon grand-père, alors que si j'étais restée à la maison, je n'aurais été qu'à quelques kilomètres de l'école. Oui, je suis écossaise et non anglaise, comme beaucoup pourrait le croire, et mes parents possèdent une demeure dans les Highlands. Bref, j'avais donc dû passer la journée dans un train.

Suivant le mouvement, j'avais à mon tour atterris dans l'une des nombreuses calèches tirées par des sombrals. Malheureusement, cette année pratiquement tous les élèves étaient en mesures de les admirer. Quelle ironie. Ces créatures étaient magnifiques et nous avions la "chance" de pouvoir enfin les admirer, mais dire qu'il fallait avoir vu la mort pour pouvoir les contempler, me donnait des hauts le cœur. Les autres élèves durent certainement avoir les mêmes pensées que les miennes, car le voyage se fit très silencieux pour une fois. Ma dernière rentrée à Poudlard était vraiment particulière...

Une fois dans le château, plus particulièrement dans la Grande Salle, je pris place à la table des serpentards, puisqu'il était de coutume de manger avec les gens de sa maison. Ne trouvant pas Simba, et ne pouvant plus m'assoir à côté de Louve qui était à présent à Durmstrang, je m'assis à la première place libre que je trouvai. C'est ainsi que je me retrouvai en face de Ray et Alistair. Soudain, le directeur prit la parole. On pouvait sentir dans sa voix qu'il était sincèrement désolé de ce qui s'était passé à la fin de l'année passée. Cependant, je n'arrivais pas à percevoir l'espoir dont il parlait. Je n'avais pas envie de croire en cette "lumière". Les cicatrices étaient encore bien trop présentes pour que je puisse songer un seul instant à ne serait-ce qu'une étincelle de bonheur. Mais, même si ma tête ne voulait y croire, il fallait que je montre le contraire. Perdue dans les méandres de la dépression depuis deux mois, j'avais pu réintégrer l'école de sorcellerie, car j'avais su montrer une amélioration "psychique". Je ne me sentais plus aussi bas que je l'avais été cet été, mais j'étais pourtant encore loin d'être guérie. Mais je ne voulais pas rester cloitrer chez moi plus longtemps et je voulais rassurer mes parents. Alors, je paraissais aller mieux. Je faisais croire que j'avais retrouvé goût à la vie, que je ne me tenais plus pour responsable de la perte de mon enfant ... Je ne pensais pas réellement avoir duper les médecins, mais du moins j'avais réussi avec mes parents, et si les médicomages m'avaient autorisé à retourner à Poudlard, bien que je n'étais pas totalement guérie, c'était certainement car ils pensaient que retourner à une vie plus "active" m'aiderait dans ma guérison. Du moins, c'est comme cela que je l'imaginais, mais n'ayant aucun diplôme là dedans, je pouvais très bien me tromper!

    « Tu le crois toi ? Dashwood ne peux même pas faire marcher le Poudlard Express correctement et il nous souhaite une excellente année… N'importe quoi... »

Perdue dans mes pensées, ce sont les mots d'Alistair qui m'en sortirent. Il est vrai, qu'il n'avais pas totalement tord. Peut-être était-ce également pour cela, que je ne croyais pas en le discours du directeur. En attendant, bien que le serpentard parlait à Ray, ses mots parvinrent aux oreilles de la bibliothécaire qui rappliqua aussitôt.

    « Silverpyre, encore à se plaindre. Est-ce qu’il parviendra un jour à être heureux ?
    - Heureux? Après ce que nous avons vécu... Votre discours me parait bien ironique, si je puis me permettre...
    »

Parler ainsi au personnel de l'école n'était certainement pas un bon point pour moi, mais je trouvais vraiment qu'elle avait manqué de tact. N'avait-elle donc pas vécu ce qui s'était passé au printemps? Avait-elle changé de planète entre temps?
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Message Posté Mer 25 Juil - 5:13.
Tu regardes Ray se précipiter en dehors du train dès que celui-ci s’arrête. Ton « au revoir! » tombe un peu dans le vide, mais ce n’était pas vraiment important pour toi en ce moment. Tu avais hâte d’être au château, d’être officiellement assise à la table des Poufsouffles pour pouvoir déguster le banquet qui s’offrirait à vous. Tu en salivais déjà d’avance. Tu n’avais rien mangé sur le train, l’estomac un peu noué, comme à chaque nouvelle année. Celle-ci était pire que les autres d’avant. C’était ta dernière, et elle suivait les évènements atroces de l’année précédente. Tu avais le sentiment qu’elle ne pouvait pas être pire que celle que vous aviez vécue, mais qu’en savais-tu? Il y aura toujours des cinglés en ce monde, des cinglés qui voudront contrôler le monde d’une façon ou d’une autre. Vous aviez survécu l’année passée. Vous pouviez le refaire, vous serrer les coudes à nouveau, former un groupe uni pour combattre l’adversaire. Tout ce que tu souhaitais, c’était passer cette dernière année sans que rien ne vienne troubler son calme et sa monotonie. Pour une fois, tu voulais que tes journées se ressemblent, qu’il ne se passe rien d’extraordinaire, que tu ailles à tes cours, que tu fasses tes devoirs, que tu passes du temps avec tes amis (mais du temps sain, hein, pas à tenter de leur sauver la vie.) Tu voulais avoir une vie normale. Tu l’avais toujours voulu, mais tu espérais simplement que cette année, ta dernière année à Poudlard, pourrais te donner un avant-goût de ce que tu n’auras jamais.

Traînant ta valise derrière toi, tu te rendais compte à quel point tu ne connaissais pas tant de monde que ça. Certes, tu avais probablement croisé tous ces gens plusieurs fois dans ta vie, et pourtant, tu ne connaissais pas vraiment leur nom, leur maison ou leur année. Tu distinguais évidemment les premières années des dernières années. Là n’était pas le problème. Tu étais simplement fascinée par tout le temps que tu as passé à Poudlard par rapport au nombre de visages que tu reconnaissais dans cette foule surexcitée d’arriver enfin à l’école pour, en ordre 1) manger, 2) dormir, 3) retrouver les amis qu’ils n’avaient pas vus dans le train. Tu étais plutôt d’accord avec eux, et tu t’es donc dirigée vers les carrosses tirés par les sombrals en suivant le mouvement de la foule. Tu pris le premier qui s’offrait à toi, et tu te recroquevillas sur la fenêtre pour observer ton école pendant le trajet. Tes pensées s’égaraient ici et là, et tu voudrais bien faire croire que ces pensées étaient intéressantes et philosophiques, comme par exemple si ta maladie allait affecter cette nouvelle année, quelles étaient tes chances de terminer tes études à Poudlard, ce genre de questions, quoi. Mais non. Tes pensées étaient presque entièrement dirigées vers le banquet. C’en était même carrément honteux, mais tu avais faim. Vraiment faim, même.

Alistair te souris. Tu lui souris en retour, en lui faisant même un petit signe de la main. Tu avais hâte à ce soir, où il t’attendrait proche de la salle commune des Poufsouffles pour te souhaiter une bonne nuit. Depuis ta tentative de suicide de l’année passée, tu es toujours allée le rejoindre religieusement, te doutant que ne pas réapparaître à ces rituels lui rappelleraient de mauvais souvenirs. À toi aussi, d’ailleurs. Tu écoutais d’une oreille très distraite le court discours du directeur. En fait, tu t’en fichais royalement, du directeur. Tu ne le verrais jamais face à face, parce que tu n’étais ni assez douée, ni assez cancre pour avoir le droit d’aller s’asseoir dans son bureau. Cela te convenait parfaitement bien ainsi, et comme il ne t’accordait aucune attention, tu ne voyais pas pourquoi tu lui en accorderais. Après tout, tu mourrais de faim, et tu savais déjà ce qu’il dirait. Premièrement, que l’année dernière avait été désastreuse. Ça, tout le monde était au courant. Deuxièmement, il citerait probablement Albus Dumbledore. Les directeurs lui ayant succédé avaient une nette tendance à le faire. Troisièmement, il vous souhaiterait un bon banquet et une excellente année. Tu savais tout ça, et tu n’avais même pas écouté. Ce qu’ils étaient prévisibles, quand même.

Puis la nourriture apparu sous tes yeux, et tu en oublias même de saluer tes camarades Poufsouffles à tes côtés. Meryc aurait pu se trouver en face de toi que tu ne l’aurais probablement même pas remarqué. Oups.
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Message Posté Mer 15 Aoû - 3:47.
    Les portes de la grande salle s’ouvrirent, et les élèves entrèrent calmement, avec le même silence qui avait pesé sur nous lors du transport jusqu’au château. J’avais découvert cette année l’apparence surprenante mais magnifique des sombrals, ces êtres fascinants que l’on ne pouvait voir qu’une fois que l’on avait vu la mort. C’était une macabre constatation qui me coupa l’envie de bavarder. Faire la conversation me paraissait une chose bien futile lorsque je repensais à ce que Poudlard et ses élèves avaient vécu l’an dernier. J’aurais aimé pouvoir me laisser aller à la vanité et raconter mes vacances à Londres à mes amies, mais je n’en avais aucune réelle envie. Au vu de l’atmosphère qui régnait dans la calèche, tout le monde était dans le même état que moi. Combien étions-nous, aujourd’hui, à avoir découvert les créatures qui nous avaient soudainement rappelé les tristes évènements causés par l’organisation ?

    Le directeur prononça son discours. J’eus envie de lui hurler de se taire, d’arrêter ses mensonges, lorsqu’il parlait d’espoir et pire encore de « faire tout ce qui est en son pouvoir ». Il n’avait rien pu faire l’an dernier, laissant ses élèves seuls pour se défendre face à des sorciers puissants et impitoyables… Ma confiance dans le personnel de cette école était ébranlée. La sensation d’être enfin chez moi, que je ressentais à chaque rentrée au château, n’était plus là.

    Je m’étais assise à côté d’Hayleen, sur la table des serpentard, non loin de Ray et d’Alistair. Ce dernier commenta, avec un cynisme que j’appréciai :
    - Tu le crois toi ? Dashwood ne peux même pas faire marcher le Poudlard Express correctement et il nous souhaite une excellente année… N'importe quoi...
    La réaction de Mrs. Spencer, bibliothécaire de son état, fut immédiate :
    - Silverpyre, encore à se plaindre. Est-ce qu’il parviendra un jour à être heureux ?
    Je parvins difficilement à déglutir mes crudités. Avaient-ils tous décidé à jouer au poker menteur, ce soir ? C’était quoi leur idée, faire comme si de rien était ? La simple utilisation du mot « heureux » m’avait outrée. Comment l’espoir du bonheur pouvait-il se profiler à l’horizon alors même que la sécurité n’était encore garantie nulle part, que les cicatrices laissées par l’Organisation n’étaient pas encore tout à fait refermées ? Hayleen sembla tout aussi remontée que moi et ne garda pas sa langue dans sa poche - après tout, c’était le propre de notre maison!
    - Heureux ? Après ce que nous avons vécu... Votre discours me parait bien ironique, si je puis me permettre...
    Je lui adressai un regard complice qui lui fit comprendre que j’étais de son côté, que je partageais son avis. Défier l’autorité était un risque à prendre, mais avec tout ce que nous avions subi l’année passée, c’était au personnel de cette école de se faire tout petits : ils n’avaient pas su assumer leur rôle premier, celui de nous protéger, avant même de nous enseigner la magie. Alors je me décidai à prendre parti du côté de mon amie. Au moins, si nous étions punies, nous serions deux !
    - Avec votre respect mademoiselle, je ne pense pas que le bonheur soit une idée très rationnelle par les temps qui courent. Avec un tel sens des priorités, ce n’est pas étonnant que les élèves aient dû se défendre seuls l’an dernier…
    Mon cœur se noua soudain, en proie à l’angoisse de regretter cette dernière réplique, sortie sans que je réfléchisse - l’adrénaline, en était certainement responsable, car je l’avais recherchée, une fois de plus, en tenant tête à la bibliothécaire.
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Message Posté Dim 19 Aoû - 15:33.
[justify]Si la sombre atmosphère dans laquelle le Poudlard Express avait baigné cette année avait eu ou non une quelconque influence sur William Ashton, ses compagnons de voyage eussent été bien incapables de le dire. Sans doute le jeune homme n’avait-il pas décroché le moindre sourire, mais y avait-il un élève, à Poudlard, qui pouvait prétendre avoir jamais vu ce visage ainsi s’éclairer ?

Comme à son habitude, William avait appuyé sa tête contre la vitre et regardé passer, pendant des heures, le paysage de la campagne, anglaise d’abord, écossaise ensuite, et s’il avait songé, ainsi qu’il le faisait toujours, que bien des élèves eussent trouvé plus commode de se rendre par leurs propres moyens au château, il ne pouvait s’empêcher de trouver un certain charme à ce rituel immuable, le début d’une nouvelle année et, de son point de vue, le retour à la maison.

Les derniers événements sans doute pesaient sur son esprit comme sur celui de tous ses camarades. Pas un regard échangé dans le Poudlard Express où l’on ne craignait de voir surgir le souvenir d’une seconde désastreuse où le monde, soudainement, avait montré son visage réel et hideux, pas une conversation qui parfois ne s’interrompît au milieu d’une phrase où un mot avait fait naître des évocations malheureuses.

Mais cette nouvelle année était, malgré tout, pour William, un nouveau départ. La guerre lui avait fait prendre conscience de sa propre existence, des entraves qui retenaient sa vie, de ses capacités et de ses peurs, et il était bien décidé à prendre le contrôle de ces réalités, de cesser de vivre dans l’abri de son propre silence pour embrasser pleinement un univers dont il avait découvert la douloureuse précarité.

L’impatience faisait battre son cœur un peu plus vite, et comme le train s’approchait insensiblement de Poudlard, son esprit à lui dérivait vers ces futurs possibles qui s’offraient désormais à lui. Car enfin, il n’hésiterait plus à mettre ses enchantements à l’épreuve du réel, enfin il libérerait la plus puissance qu’il sentait battre dans ses veines, enfin il sècherait certains cours, enfin, il irait parler aux garçons. Ces hypothèses lui semblaient toutes plus ou moins folles, mais la rêverie seule était déjà agréable.

Le train s’était arrêté, les élèves s’étaient enveloppés dans leurs capes et William avait rejoint un carrosse, suivant le groupe de camarades qu’il avait retrouvé sur le quai de la gare, jetant, comme la plupart des élèves désormais, un regard inconfortable aux Sombrals, ceux que chacun avait espéré ne jamais pouvoir apercevoir et qui désormais s’exposaient au regard de tous.

Plus disposé à la conversation qu’il ne l’avait été dans le train, sans doute poussé par le spectacle attristant à ressusciter dans le silence mortifère du carrosse un peu de vie, William se décida à échanger quelques menus propos avec ses camarades : ce que serait la saison de Quidditch, le contenu des nouveaux cours, la cérémonie de répartition, le dernier modèle de balai — ils parlaient de tout et de rien, pourvu que ce ne fût pas important.

Le jeune homme se laissa emporter par le flot d’élèves qui, guidés par leur estomac, se pressaient vers la Grande Salle ; chacun rejoignait sa table et, à celle des Serdaigles, William retrouvait d’autres camarades, reprenait pourtant les mêmes discussions, lançait au hasard quelques mots d’esprit. Dans le brouhaha qui s’élevait alors entre les murs vénérables, il lui semblait qu’une victoire était conquise sur les souvenirs et le silence de la mort, que Poudlard revenait à la vie, comme elle l’avait toujours fait et il se sentit un peu rasséréné.

Ce fut d’une oreille fort distraite qu’il écouta le discours du directeur, sans cependant lorgner avec beaucoup d’assistance sur les plats ; son regard dérivait de visage en visage, il en reconnaissait certains, d’autres lui étaient encore inconnus, et il s’interrogeait sur les pensées qui agitaient ces esprits, il se demandait si la faim avait eu finalement tout à fait raison de la mémoire meurtrie.

Enfin ce fut le temps des plats, les assiettes se remplirent, les fourchettes s’activaient et les conversations se ravivaient. William prêtait une attention distraite au débat qui s’échauffait, deux places plus loin, à propos de la mixité des dortoirs, une discussion qui attirait l’attention d’une bonne partie de la table des Serdaigles, traversée de temps à autre par des plaisanteries un peu lestes.
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