Vous avez gagné vos places. Le train est parti. Dans quelques heures, vous serez à Londres. Dans quelques heures, vous serez chez vous. Et puis tout à coup, vous entendez le crissement des freins. Vous entendez un bruit sourd. Un choc qui fait trembler tout le train. Et puis plus rien. L'élan de panique qui emplit le Poudlard Express s'arrête immédiatement. Les exclamations stoppent pour laisser la place à un silence glacial. Le froid vous envahit peu à peu. Vous entendez des voix, dehors. Des cris. Vous comprenez qu'un combat a lieu dans la neige. Mais vous n'avez pas plus de temps pour vous y intéresser. Les aurors sont dehors, et, à l'intérieur, après une exclamation qui ressemble à une incantation de magie noire, des cris sur-aigus vous brisent le crâne. Les détraqueurs se retournent contre les élèves. Ils se retournent contre vous. Ils ne sont plus là pour protéger. Ils sont là pour tuer. Et rien ne se mettra sur leur route.
INSTRUCTIONS - Vous l'aurez compris, le train a été pris dans une embuscade. Vous n'en savez pas plus pour le moment, mais les fenêtres sont brisées par les sortilèges et les aurors se battent dehors. - Vous ne savez ni qui vous attaque, ni ce qu'il se passe vraiment. - A l'intérieur, un autre combat vous attend. Les détraqueurs se retournent contre vous. Souvenez vous que la magie fait des siennes. Il faudra unir vos forces.
Dominus Tenebrae.
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Posté Ven 29 Mar - 20:37.
What the hell we're doing here ?
Jeremiah Van Tassel
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♦ Nota Bene : tout le monde est bienvenu : cedric d.-podmore, pio da braccio, rosaleen mccardle : sa baguette, du chocolat, des trucs
Posté Dim 31 Mar - 19:28.
"Vigilance constante" avait été la réplique préférée d'un membre de premier plan de l'Ordre du Phoenix, Alastor Maugrey, ce que Jey avait appris en lisant l'autobiographie fort intéressante de Lee Jordan lors de sa scolarité en défense des nations. La réplique l'avait interpellé, et il avait tout de suite compris qu'elle devait rester dans l'esprit de quiconque souhaitait se lancer dans les difficile métiers associés a la lutte contre le crime. C'était, de la part d'un auror aussi célèbre et doué que "Fol Œil", un précieux conseil que l'écossais avait tenté d'appliquer tout au long de sa carrière. Toutefois, il y a des moments où, même si l'on est vigilent, ça ne suffit pas a contrecarrer les événements.
Cette idée de se déplacer jusqu'a Londres a bord du Poudlard Express était une mauvaise, très mauvaise, idée. Jey l'avait sentit tout de suite, et il avait suffit d'un seul regard en direction de son petit frère, Dorian, pour comprendre a sa mine fermée qu'il pensait la même chose. Un convoi d'adolescents en cette période troublée où les sorts manquaient a tous les coups était la cible idéale. Jey commençait de fulminer contre le Ministère, ce qui ne lui était pas arrivé depuis Foreston. Tout était fait pour jeter de la poudre aux yeux, pour faire croire que tout est sous contrôle alors qu'en fait, on s'enfonce. Pritchard voulait se poser comme le héro du monde magique, mais où était il quand Poudlard donnait son sang en repoussant les inferi ? Que fait il pendant que Beauxbâtons est bloqué sous les ronces ? Ne parlons pas de Durmstrang qui a été immédiatement classé dans la catégorie criminels sans avoir l'occasion de plaider sa cause. Ce type ne voulait pas trouver une solution, il voulait monter les sorciers les uns contre les autres et profiter du désordre pour tirer sa part du gâteau ... voire le gâteau en entier. Et, encore une fois, Jey était persuadé que d'innocentes victimes allaient faire les frais de son escroquerie.
Il ne croyais pas si bien dire ... ou penser en l'occurrence. Jey entendit subitement les cris déconcertés, puis la panique, et tout le monde courant dans l'espoir d'échapper aux détraqueurs qui commençaient a prendre le train d'assaut. Jey eu tout juste le temps de se rendre compte qu'il avait été séparé subitement de Casey et Dorian qu'un détraqueur se dressa, menaçant, sur son chemin. Tentant de conserver une respiration calme, et de ne pas laisser la panique s'installer dans son esprit, le professeur tenta ce que tout le monde aurait tenté dans une telle circonstance.
Spero Patronum !
Un tout petit filet de lumière filtra de la baguette et, au lieu d'écarter la créature, elle se retourna contre lui et le projeta de quelques pas en arrière, contre l'une des vitres. Ce n'était pas une cascade spectaculaire comme au cinéma, mais ça faisait mal quand même, et l'écossais sentit comme une décharge électrique dans son coude droit, et l'horrible craquement de l'os qui se brise. Le détraqueur, bien entendu, s'approchait toujours dangereusement de lui. Sa baguette n'étant plus d'utilité, il fouilla désespérément la poche de son manteau et réussit a en sortir son paquet d'allumettes. Lors de son enfance chez ses grands parents maternels moldus, les tempêtes faisaient souvent sauter l'électricité vétuste et il fallait allumer des bougies manuellement. Depuis, il conservait sur lui une boite d'allumettes, car c'était tout de même assez utile. Il remerciait le ciel pour cette manie apparemment ridicule mais en l'occurrence fort utile. Il craqua l'allumette tant bien que mal et la balança sur le drap noir qui constituait le vêtement ... ou était ce son corps en fait ? ... du détraqueur. Bien sûr, le drap noir pris feu, et la bestiole s'enfuit en criant. Jey put ainsi profiter de ce moment de répit pour prendre l'ampleur de sa douleur au bras.
Putain de m....
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Posté Mar 2 Avr - 18:43.
You shoot me down. But I won't fall.
Quelques heures de train nous séparaient de la capitale magique. Je ne voulais pas faire partie du voyage au début, mais ma cousine avait insisté. Elle voulait que je déambule dans les rues de Londres avec elle. Je ne me faisais pas d’idées, ma cousine roucoulerait plus qu’elle ne me servirait de guide. Je ne pouvais lui en vouloir. Elle avait le droit au bonheur. J’avais néanmoins accepté son offre, décidant de profiter de quelques heures de libre pour faire des achats. Je m’étais mis sérieusement au travail afin d’obtenir mes aspics et poursuivre mes études en civilisation du monde. Poudlard était devenu en quelque sorte ma maison. Je ne me voyais pas refaire ma vie ailleurs. Et maintenant il y avait Casey. Et Simba. Je ne pouvais pas les laisser derrière moi.
Je me trouvais dans un des compartiments du train, un livre ouvert sur les genoux, accompagné d’autres camarades. Moi qui était auparavant renfermé, je me surprenais à chercher la compagnie. Pas le contact, juste la compagnie. Je gardais une certaine distance sans être seul pour autant. Alors que j’écoutais, d’une oreille distraite, les conversations des autres élèves, un crissement se fit entendre. Le train perdait de la vitesse pour finalement s’arrêter. Je fermais mon livre d’un coup sec. Nous nous regardions les uns les autres, essayant de comprendre ce qu’il se passait. Le train trembla, puis la température chuta. Malgré ma chaleur constante, je perçu ce changement aux claquements de dents des autres. Des voix. Des voix qui s’élèvent. Des cris. Je ne comprends pas ce qu’il se passe, mais je suis certain d’une chose : quelque chose de mal va nous arriver.
Je sors ma baguette de ma veste et me dirige vers la porte du compartiment, l’entrouvrant doucement. Des élèves m’ont imités, glissant leurs têtes dans le couloir. Alors que les cris augmentèrent en puissance, je perçus un sifflement venant de derrière nous. Quelque chose en moi me poussa à crier. « Baissez-vous ! » Mon instinct ne m’avait pas trompé. Les vitres du compartiment explosèrent. Des morceaux de verres volèrent en tout sens, nous égratignant au passage. Des sors perdus en étaient la cause. Des combats avaient lieur au dehors. Surement les aurors qui protégeaient le train. Il fallait que nous fassions quelque chose. Je me relevais lentement afin de me mettre au niveau de la poignée de porte, les genoux pliés. J’ouvrais de nouveau la porte et sortais dans le couloir. J’ignorais l’état des choses, si nous étions attaqués, protégés ou livrés à nous même. Ma baguette en main j’avançais sur mes gardes. Quelques secondes me suffirent à comprendre ce qu’il se passait. Les détraqueurs. Ils nous attaquaient. Ils étaient à l’origine du froid, des cris, de la souffrance. Je n’en avais jamais vu en vrai, je ne les connaissais que de nom. Mais je connaissais leurs effets. « Des détraqueurs… » soufflais-je. « Il va falloir les repousser. »
Au loin une voix me parvient. Un prénom. Casey. Dorian était donc dans les parages. Un filet de lumière argenté. Puis des flammes. Des gens se battaient plus loin, et ils auraient surement besoin d’aide. J’avançais droit vers le lieu de l’attaque, reconnaissant Van Tassel et effectivement Dorian. Malgré mes réticences, je tendis la main vers le professeur à terre. J’avais perçu l’odeur du sang. Le sien. Et je me doutais qu’il aurait besoin d’aide.
FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
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Posté Mar 2 Avr - 21:58.
hold your breathe and count to ten.
Le départ pour Londres était imminent. Et quel départ… Je ne savais pas vraiment pourquoi j’avais eu cette idée stupide que de dire à Dorian que je l’accompagnais. Enfin si, je le savais. Je ne voulais pas le laisser aller à Londres et se jeter dans la gueule du loup. Après tout, des personnes pouvaient le reconnaître et je n’avais pas envie que ça arrive. Qui sait de quoi ce Pritchard serait encore capable. Il s’en était pris à Dashwood, il pouvait bien s’en prendre à Dorian comme à moi. Mais, à deux nous étions plus forts et moins simples à abattre. Alors, j’avais prétexté vouloir l’accompagner pour que l’on puisse passer du temps ensemble à Londres. Enfin, ce n’était pas vraiment un prétexte puisque j’adorais passer du temps avec lui et sortir à Londres nous permettait plus de liberté qu’à Poudlard. Mais, si je ne savais pas que le danger courrait dehors, je n’y serais peut-être pas aller. J’avais finit par embarquer Vitali avec nous. Je ne lui avais parlé de rien mais, j’avais prétexté auprès de lui aussi que je voulais passer du temps avec lui à Londres. Alors qu’en fait, je ne voulais tout simplement pas qu’il reste seul à Poudlard en ces temps. Je ne faisais plus confiance à personne depuis notre découverte et il était hors de questions que je laisse Vitali derrière moi alors que j’étais consciente des actes de Pritchard ou du moins, je me doutais qu’il n’était pas tout blanc dans ce qu’il arrivait au monde magique.
Nous étions dans le train. Je tenais la main de Dorian dans la mienne avec toutes les forces que je pouvais sans lui faire mal. J’étais anxieuse mais je ne savais pas pourquoi. Je me demandais où était Vitali. Je ne l’avais pas vu entrer dans le train mais je savais qu’il y était puisque je l’avais vu sur les quais. Un choc me sortit de mes pensées et je fus propulsée en avant dans mon siège. Dorian resserra sa poigne sur ma main. Je tremblais un peu de froid ne comprenant pas vraiment la baisse de température enfin, je finis par comprendre lorsque Dorian finit par le dire à voix haute. Les détraqueurs. Je n’y aurais pas pensé mais ça me semblait logique tout à coup. Nous partîmes vers un compartiment différent où une élève se faisait attaquée. Je n’eus pas le temps de réagir que Dorian l’avait fait. « Casey, va chercher dans le chariot du chocolat ! Autant de chocolat que tu peux ! » Je partis en direction du chariot pour prendre tout ce que je pouvais. Sauf que voilà, en me retournant, je tombais nez à nez avec un détraqueur. J’attrapai ma baguette. « Expecto Patronum ! » Mais le sort fut beaucoup trop faible pour qu’il est un quelconque effet. Je me retrouvais donc face à un détraqueur sans grand moyen de me défendre. Ca me rappelait un peu le jour où Vitali s’était transformé devant moi. J’eus le temps de simplement relevé le regard pour voir qu’il était trop proche de moi et je me sentis aspirée par la créature. C’était comme si je ne pouvais plus rien faire, j’arrivais à peine à crier.
made by pandora.
Destiny H. McGregor
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ϟ entrée : 26/01/2013
ϟ maison : Anciennement serpentard, satut qui a fait sa fierté puis sa honte tout au long de sa scolarité.
♦ Nota Bene : À voir. : Pas encore. : Rien du tout.
Posté Mer 3 Avr - 18:48.
∞ Mourir, Mourir... Mourir, ce n'est rien. Commence donc par vivre. C'est moins drôle et c'est plus long.
un voyage sous pression.
Elle était dans le train, les joues rosies, le teint pâle, les cheveux lâchés, ses yeux verts fermés. Elle était vivante. Oui, pour combien de temps, encore ? Elle ne savait pas. Elle était seule, encore. Encore une fois, de nouveau. Parce que tout le monde lui avait tourné le dos, elle qui essayait tant de trouver sa place, un peu partout. Tout ceci était dû à sa maison, pourquoi était-elle tomber à serpentard, d'ailleurs ? Serdaigle aurait très bien pu faire l'affaire. Mais non, visiblement pas. Elle ne pensait n'avoir rien d'une serpentard, en vérité, elle avait tout. La lâcheté, le calme, l'ambition... oui, elle avait ça, mais elle ne savait pas s'en servir. Elle pensait que tout ce qu'elle faisait était mal, une erreur. Alors que faire, lorsque l'on est sur de rien ? Rien du tout. Attendre, sûrement. C'était ce qu'elle avait décidé, quelques jours plus tôt. C'était avant de savoir qu'elle prendrait le train.
Elle aurait pu sagement rester à Poudlard, comme elle l'avait décidé. Mais, sur un coup de tête, ce qui était d'ailleurs assez rare chez elle, elle avait décidé de partir, le matin même. Elle n'en pouvait plus de rester dans ce trou à rat qu'était sa salle commune. Personne ne parlait, les trahisons se faisaient régulières. L'ambiance était morose. D'ailleurs, quand elle y repensait bien, elle aussi avait trahi, d'un côté. Elle avait laissé ses amis seuls et était partie, comme ça, ambitieuse, pour aider les autres maisons dans le combat contre les inféris. D'accord, c'était pour protéger Poudlard, du moins, pour se prouver qu'elle n'était pas seulement un moins que rien, qu'elle pouvait avoir les capacités pour devenir Auror. Échec. Si seulement....
Un soupir franchit ses lèvres, l'air qu'elle venait de libérer prit tout de suite une teinte blanchâtre, alors qu'elle serait son écharpe tout contre elle. Froid. Glacial. Avait-ils pris direction de la Russie ? Sûrement pas, non, puisque le train venait de s'arrêter. Elle se leva, prit soin de glisser sa baguette dans sa manche droite et ouvra lentement la porte de son compartiment qui grinça. Puis il eut un cri, qui eut l'effet de la faire lâcher la porte. Puis deux, trois, quatre et un nombre incalculable de suivants. Que se passait-il, à la fin ? Elle n'en pouvait plus d'être sur ses gardes à chaque seconde, ça en devenait lassant, épuisant.
Peur. Sentiment incontrôlable qui nous pousse à faire des choses inimaginables, c'était le cas en cet instant. Elle venait de passer la tête vers l'extérieur, regardant impuissante les autres élèves qui avaient eu le même réflexe. Elle allait refermer la porte, se rasseoir sûrement et serrer très fort sa baguette dans sa main, priant merlin que tout s'arrête, si elle n'avait pas entendu un cri, un cri qui lui disait de se baiser, ce qu'elle ne fit pas.
BAM. Un bruit de craquement, d'explosion et déjà, des milliers d'éclats se projetaient sur elle, alors qu'elle n'avait aucune idée du sort qui pourrait la sortir de là. Prise de panique, elle recula, se prenant le talon dans les railles qui permettaient aux portes de coulisser. Elle tomba en arrière et c'est peut-être ça qui la sauva. Nombreux étaient les morceaux de verre encastrés dans sa peau, mais tout cela aurait pu être bien pire. Cette maladresse lui avait sûrement empêché la myopie, voir pire.
Elle regardait partout, n'ayant pas le courage de se relever. Assise par terre, en plein milieu de l'allée, elle sortit sa baguette de sa poche et put donc ressentir une importante douleur au niveau de sa jambe gauche. En effet, un important éclat de verre était enfoncé dans sa chair, faisant couler abondamment le sang sur le sol. Clap. Clap.
Puis autre chose, une autre douleur, plus virulente encore. Le froid, le froid total, glacial. Dévastateur. Eh merde. L'information arriva rapidement au cerveau de la brune. Les détraqueurs. Créatures qu'elle ne connaissait pas, qu'elle n'avait vu, jamais combattu, elle savait juste que... c'était froid et que ça pouvait aspirer... elle ne savait quoi. Avec le peu d'information qu'elle venait d'amasser, elle planta son regard sur sa baguette. Un patronus. C'était la seule chose qui pouvait la sauver, oui, mais, elle n'avait réussi à en faire apparaître un qu'une seule fois et ce n'était même pas pour un détraqueur. C'était dans le calme, quand tout aller bien, c'était il y avait déjà longtemps. Est-ce que son lynx arriverait à sortir de nouveau ? Probablement pas.
Que faire ? Fuir lui vint tout de suite à l'esprit. Mais malgré les nombreuses tentatives pour se relever, elle n'y parvint pas, la blessure à sa jambe était bien trop douloureuse. Elle lâcha donc sa baguette, qui resta posée entre ses genoux et entreprit de retirer le bout de verre de sa peau. De ses deux mains, elle l'encerclât, puis tira dessus, assez fort pour s'entailler légèrement la main gauche. Douleur. Encore. Puis, fatigue.
Pourquoi pas se laisser là, mourir, peut-être ? Qui sait ? Personne. Il suffisait juste de fermer les yeux... et c'est ce qu'elle fit. Au diable le courage, au diable son ambition. Elle venait de tout abandonner, se laissant ainsi si vulnérable au baiser de ses créatures glaciales. À quoi bon mourir lors d'un combat, tomber devant tout le monde, de faiblesse, alors qu'elle pouvait céder à sa fatigue, la laisser l'emporter à un point de non-retour ?
Attendre patiemment la douleur, peut-être la mort, de toute façon, nous mourrons tous un jour. La mort est facile, paisible, c'est plus compliqué de vivre.
Les sorts ne semblent pas fonctionner. Comme si la magie noire des détraqueurs les absorbait. Le premier détraqueur, au fond du wagon, s'en prend à Casey, dès qu'elle essaie de s'enfuir. Vous comprenez rapidement que si vous ne faites rien, il va la tuer. Le second, sentant la vulnérabilité de Destiny, se dirige vers elle et semble lui réserver le même sort. Le froid. C'est tout ce que vous sentez, à présent. Et puis, soudain, sous vos jambes, le sol du wagon se met à trembler. Les cris, dehors, s'intensifient. Vous comprenez, alors, que vous êtes à l'intérieur d'une bombe à retardement. Le train est sur le point d'exploser.
INSTRUCTIONS - Grâce à vos participations, vous avez débloqué le sort Protego, utilisable deux fois (c'est à dire par deux personnes), le sortilège d'allégresse, utilisable une fois (c'est à dire par une personne), le sortilège Petrificus Totalus, utilisable une fois (c'est à dire par une personne) et le sortilège Expecto Patronum qui ne sera utilisable qu'une seule fois également (par une seule personne). - Seuls ces sorts fonctionneront jusqu'à la prochaine intervention de Dominus. Vous ne pourrez les utiliser qu'une seule fois, utilisez donc bien. - Durant ce tour, vous ne pourrez pas sortir du train, il faudra affronter les détraqueurs. - L'un d'entre vous devra se prendre une valise sur la tête et perdra momentanément la mémoire. - L'un d'entre vous devra casser sa baguette. - Merci de souligner vos actions principales pour que les autres joueurs sachent qui a lancer tel sort et qui a cassé sa baguette etc...
Bon jeu !
Dominus Tenebrae.
Jeremiah Van Tassel
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♦ Nota Bene : tout le monde est bienvenu : cedric d.-podmore, pio da braccio, rosaleen mccardle : sa baguette, du chocolat, des trucs
Posté Ven 12 Avr - 22:51.
Après un moment d'étonnement, Jey accepta la main tendu de l'élève a qui il avait tant de fois reproché ses manières. Peut être y avait il plus que ça en Vitali après tout. L'ex auror se fit une note mentale de s'en souvenir pour une prochaine fois ... s'il y avait une prochaine fois, mais il préféra ne pas se poser la question maintenant. Il fit un signe de tête a Vitali, un peu hésitant.
Merci.
Après tous les reproches de Jey, il était quand même venu l'aider, ça en disait long. Il repoussa le souvenir de la nuit avec les inferi ... pas non plus le moment ... et fit une grimace a cause de la douleur dans son bras, formant une prière secrète pour que l'os ne soit pas brisé. De toute façon, il n'avait pas le temps de s'en préoccuper. Sa baguette dans sa main valide, il parcouru le couloir d'un pas rapide, une seule pensée en tête : Dorian. S'il arrivait quoi que ce soit a son petit frère, il savait qu'il ne se pardonnerait jamais de l'avoir quitté des yeux pendant tant de temps. Ce ne fut toutefois pas sur Dorian qu'il tomba au final, mais sr une scène terrible. Casey Larson aux prises avec un détraqueur ... ou plutôt, a la merci d'un détraqueur. Le sang du professeur se figeât, et un curieux bourdonnement retentit a son oreille. Il avait expérimenté cette sensation un bon nombre de fois, et il savait ce que c'était : le sentiment que tout s'écroule, et qu'il ne vous reste qu'une infime chance de sauver ce qui reste de votre monde. Il repensait aux paroles de Dorian dans son logement, quand il l'avait supplié de sauver Casey s'il li arrivait quoi que ce soit.
Soudain, sa vision se brouilla et la douleur a son bras s'évanouit. Il se concentrait sur son propre feu intérieur ... si toutefois ça veut dire quelque chose. La créature était a son œuvre, et une boite d'allumette ne suffirait pas. Il fallait que ce satané sort fonctionne cette fois. Jusqu'a présent, il utilisait un souvenir où il était avec ses parents et ses cousins, son oncle et sa tante, et où ils pique niquaient tous près d'un des nombreux lacs écossais. Peut être n'était ce plus suffisant avec les dérapages de la magie ... ou peut être en fallait il un plus spécifique. Il se concentra sur un autre, un où Dorian était présent puisque c'était pour lui qu'il faisait ça. Ils avaient passé l'après midi a Pré a Lard, et Cedric était présent, ainsi que les deux amis de Dorian ... dont il ne se souvenait plus des noms a sa grande honte. Alors que Dorian et lui s'était éclipsés quelques instants pour acheter des bonbons, des serpentards avaient voulu s'en prendre a Dorian en pensant que son handicap en faisait une proie facile. Ils s'étaient bien sûr défendu, et Jey en avait lui même mis en déroute deux avec un sort de furoncles bien placé. Il s'était sentit puissant et brave ce jour la. Il était tant qu'il le soit de nouveau.
Spero Patronum.
Il contempla avec satisfaction l'énorme silhouette du malagriff tacheté qui sortit de sa baguette et fonça lourdement vers le détraqueur pour le mordre avec ses pinces démesurées. Ca avait fonctionné ! Il en aurait presque pleuré de joie ... a moins que sa soit la douleur de son bras qui se remanifeste après cet effort de concentration ? Allez savoir.
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Posté Dim 14 Avr - 19:44.
Le bras tendu, sa baguette au bout, elle s’apprêtait à lancer un sort sur le détraqueur. Destiny n’était peut-être pas sa meilleure amie, mais elle ne méritait pas ça. Elle ouvrit la bouche.
Cracbadaboum.
Les éclats de verre enfoncés dans sa peau. Les paupières lourdes. Une horrible migraine qui la paralyse. Lorsqu’elle se réveille, elle est étendue sur le sol et le froid s’est déjà emparée d’elle. Elle ne sait pas ce qu’il se passe. Elle ne sait pas où elle est, ni qui elle est. Elle aimerait se relever, mais elle n’en a pas la force. Alors elle attend. Elle entend des éclats de voix. Elle sent le sol trembler sous son corps replié. Elle ne comprend pas. Elle ne comprend rien. Les yeux ouverts, perdus dans le vide, elle regarde les autres marcher, accourir, se précipiter. Elle regarde les autres s’agiter sans pouvoir rien faire d’autre que d’observer. Comme si elle n’appartenait pas à la scène. Comme si elle n’était rien. Lorsqu’elle trouve la force de se relever, la migraine reprend le dessus. Mas elle ne doit pas rester ici. Elle est en danger. Elle entend des cris, dehors. Mais aussi dedans. Elle s’appuie sur les sièges. Elle se relève. Elle pose sa main sur sa tête, comme si ça allait la soulager. Elle ramasse un bout de bois. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle sent qu’elle doit le garder. Elle sort sa tête du compartiment. Elle la rentre aussitôt. Une immonde créature noire. Un froid qui lui glace le sang. Elle a peur. Elle ressort la tête. Elle a disparu. Tremblant, elle tente une avancée. Elle voit une jeune fille, le visage vide. Et la créature s’approche d’elle. Dangereusement. Elle voudrait la sauver, mais elle ne peut rien faire. Elle est pétrifiée, et elle a peur d’attirer l’attention du monstre. Elle recule et heurte quelqu’un. Elle comprend qu’ils sont censés se connaître.
« On s’est déjà vu quelque part, non ? »
Un wagon rempli d’inconnus. Un train en proie à des créatures hideuses et glaciales. La peur au ventre. L’incompréhension sous-jacente. Emma fronce les sourcils, attendant la réponse de l’autre.
Spoiler:
Alors Emma se prend la valise, elle se réveille et va vers Destiny, mais le détraqueur lui fait peur alors en reculant elle fonce sur un de vous, à voir qui veut et lui demande s'ils se connaissent
Voilou, j'espère que ça va A votre tour
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Posté Sam 11 Mai - 0:01.
dear zola, little zola, don't they know that you're full of pain already.
Elle le savait. Elle l'avait toujours su. Tout tournait toujours mal et ce depuis maintenant un an. Dès qu’une lueur d’espoir apparaissait, elle était tout de suite écrasée d’un coup sec et bruyant. Le train s’était arrêté, la bataille avait déjà commencé. Zola se trouvait dans le wagon d’où tout était parti, dans le wagon de l’enfer. Cris, hurlements, sorts, verre brisés qui volait de toutes parts. Zola était pétrifié à l’idée de devoir se battre à nouveau. Les détraqueurs avaient toujours été une source de stress, d’angoisse et pire de peur pour elle. Un simple expecto patronum les aurait envoyés baladé. Mais elle ne pouvait pas les combattre. Elle ne pouvait pas former de patronus assez puissant et c’était sa plus grande faiblesse. Peut-être même celle qui lui couterait la vie. Son premier réflexe fut de fuir, mais comment faire lorsqu’on se trouve dans un endroit clôt, restreint. Comment fuir dans un wagon ? Alors elle décida de se cacher, du mieux qu’elle le pouvait. Elle se glissa entre deux sièges, le dos contre la paroi glacé du Poudlard Express qui s’apprêtait à rendre l’âme. Et elle priait pour que tout s’arrête, pour qu’elle n’ait pas à se battre. Elle priait pour qu’on lui envoie ses parents, pour qu’ils la sauvent. Pour qu’on les sauve. Elle priait, yeux grands ouverts, main serrée autour de sa baguette. Elle priait tout en contemplant du regard la guerre qui se déroulait face à ses yeux verts. Elle ne pouvait rien faire, elle était figée, bloquée par les sièges, emprise de peur. Et ce qu’elle redoutait arriva. Un détraqueur sembla la remarquer, proie facile, proie docile. Il s’avança doucement vers elle, depuis l’autre bout du wagon. « non, non, non…» murmura-t-elle presque à elle-même. Sa respiration s’accéléra, ses muscles se figèrent et elle prit son courage à deux mains pour tendre sa baguette vers l’ombre qui s’avançait toujours vers elle. Mais lorsqu’il ne fut plus qu’à quelques mètres d’elle, elle se mise à trembler. Pareil à des convulsions elle lâche prise sur sa baguette qui tomba sur le sol. Zola plongea sur celle-ci et tenta de refermer ses doigts sur le bois. Mais en respirant si vite, elle s’était condamnée. Ses muscles maintenant crispés, elle ne pouvait plus rien attraper. Des larmes roulèrent alors sur ses joues, traversant ses tâches de rousseurs et perlant du bout de son nez, elles s’écrasèrent sur le sol tremblant du Poudlard Express. « non…» hurla-t-elle d’une voix brisée par les secousses de ses larmes. Et le pire finit par arriver, un élève marcha sur sa baguette et la brisa en deux. Zola lâcha un dernier cri de désespoir. Plus rien ne pourrait la sauver maintenant. A moins qu’on ne la remarque, elle était maintenant à la merci du détraqueur qui se baissait maintenant pour aspirer le dernier espoir qui résidait en elle.
made by ℬlue ℐⅴy
Spoiler:
Vous l'aurez compris, Zola a cassé sa baguette (enfin, un de vous !) et elle a besoin d'aide aussi
Des hurlements se propageaient partout dans le train. Lentement, les élèves cédaient à la panique, à la peur propagée par les détraqueurs. Sans faire le moindre bruit, une demie-douzaine d'aurors fit son apparition. A l'inverse des élèves, ils savaient quoi faire : rapidement et sans même prendre la peine de se concerter au préalable, ils se dispersèrent aux quatre coins du wagon. En quelques instant à peine le sol cessait de trembler. Quant aux deux détraqueurs, ils venaient d'être enfermés dans une malle, les empêchant de répandre leur terreur si reconnaissable. Un auror s'adressa à un de ses collègue “Pritchard avait vu juste” murmura-t-il en un souffle, avant de reprendre “L'ordre Alpha, dont January Lockhart est à la tête, a bel et bien commis un attentat. Heureusement que nous avons été prévenus, sinon, je ne donnais pas cher de leurs peaux.” La troupe d'aurors se reforma aussitôt et entreprit d'examiner chaque wagon. Et, enfin, sans crier gare, le train reprit sa route en direction de Londres.