VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
Merci à tous pour avoir pris part à cette formidable aventure.

en savoir plus
Le Deal du moment :
Tablette 11″ Xiaomi- Mi Pad 6 global version ...
Voir le deal
224.97 €

▬ De bon matin { Event 015 Enora, Louise & Leona
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
Dominus Tenebrae
Dominus Tenebrae
this is the wizzarding world of
Je suis un PNJ
informations
Je suis un PNJ
ϟ messages : 974
ϟ entrée : 24/04/2010



▬ De bon matin { Event 015 Enora, Louise & Leona  Empty
Message Posté Lun 19 Sep - 20:17.

de bon matin

le nouveau jeu
Enora Boatwright, Louise McLows &. Leona Castle



Les membres de l'organisation avaient pénétrés dans les dortoirs. En quelques secondes ils avaient fait leur choix. Ils venaient de choisir leurs nouveaux jouets. En vous giflant, ils vous avaient réveillé, et sans même prendre la peine de vous expliquer pourquoi ils vous avaient emmené, encore vêtues de pyjamas, à la lisière de la forêt interdite. Les premiers rayons du soleils firent leur apparition. Un des membres, caché sous son masque, pointa son doigt en direction d'une des trois jeunes filles « Toi, tu chasses. » , d'un rapide geste de la main, il désigna les deux autres et continua « Et vous deux, vous serez chassées.  » Ni plus, ni moins. Puis d'un coup de baguette, il fit exploser un des troncs d'arbres; il leur annonçait la donne : si elles ne respectaient pas les règles, elle en paieront le prix fort.

Postez dans l'ordre qui vous arrange. Dominus interviendra lorsqu'il le jugera utile.





Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



▬ De bon matin { Event 015 Enora, Louise & Leona  Empty
Message Posté Jeu 22 Sep - 21:48.
    Arrachée de l’inconscience, la joue brûlante ; arrachée de son lit, déséquilibrée, trébucha, s’effondra ; l’impression qu’on lui arrachait brusquement le bras alors qu’on la tirait sans ménagement pour la relever.

      « Debout ! »

    Leona n’eut pas l’occasion de s’apercevoir que l’injonction vociférée avait réveillé la moitié du dortoir en sursaut, l’autre moitié ouvrant difficilement un œil pour s’apercevoir que deux membres de l’Organisation avaient pénétré les lieux, et que l’un d’entre eux traînait plus qu’il n’emmenait l’une d’entre elles. Aucune ne bougea. Leona, déroutée, déphasée, peinait à prendre conscience des évènements de son dortoir, dont elle était le centre ; les seules choses dont elle était certaine était la douleur lancinante qui tiraillait son bras et la terreur qui s’était emparée de ses tripes à son réveil – à son attaque.

    Elle trébuchait, se prenant les pieds dans ses propres chevilles, se reprenait difficilement, ne parvenait pas à suivre le pas énergique de ses ravisseurs – si tant est que l’on peut appeler d’une telle manière ces membres de l’Organisation qui la traînait derrière eux sans le moindre ménagement. Sur leur passage, des Inferi immobiles à l’effigie des armures statiques les observaient passer, tournant lentement leurs têtes décharnées pour les suivre de leurs regards vides et terrifiants ; les escaliers se succédaient, les murs défilaient, les tableaux avec eux, s’éveillant à leur passage mouvementé ; ses pieds nus s’échauffaient, des filets de sang commençaient à couler des éraflures de ses genoux tombés sur une dalle descellée. Sans qu’elle ne s’en rende compte immédiatement, ils la firent franchir les portes d’entrée de l’école, dévalèrent les quelques dernières marches et la fraîcheur de l’herbe humides par la rosée lui fit prendre conscience de l’orée sombre et menaçante de la Forêt interdite, se profilant de l’autre côté du parc, vers laquelle, indéniablement, on la tirait énergiquement.

      « Non… »

    Enfin, elle réagissait. A savoir si réagir était conseillé quand il s’agissait de l’Organisation secrète, la réponse était bien évidemment non, surtout quand on est en pyjama, dépourvue de sa baguette magique face à deux de ses membres. La seule et faible résistance qu’elle opposa soudainement lui valut une autre gifle sonore, réveillant la brûlure calmée de sa joue ; de nouveau, elle trébucha, tomba face contre terre et fut remise brutalement sur ses pieds, de telle manière qu’elle fut presque certaine que son bras finirait par se détacher du reste de son corps. Des larmes à la fois de douleur et de terreur commençaient à poindre aux coins de ses yeux, et son estomac s’enflamma par la honte de se laisser emporter par cette terreur insidieuse et sournoise qui prenait un si malin plaisir à la torturer depuis le début de l’apocalypse. Elle ferma les yeux, serra fort les paupières pour les chasser, crispa les mâchoires pour tenter de se reprendre, mais rien n’y faisait. Sentir l’odeur de l’herbe fraîchement arrosée, mêlée à la terre humide, une légère brise traversant ses cheveux en désordre et la glaçant étrangement jusqu’aux os ne faisaient que rendre plus réelle encore la prochaine perspective : l’approche inévitable de la Forêt interdite.

    Ils la jetèrent au sol plus qu’ils ne la firent passer devant eux. A quatre pattes au sol, Leona tentait de reprendre sa respiration, de rassembler ses idées et, accessoirement, de reprendre le contrôle d’elle-même. Peine perdue lorsqu’elle vit tomber devant elle sa propre baguette magique et qu’attrapée par le cou, on l’obligea à se redresser. Les mains pleines de terre, une poigne de fer sur la nuque, Leona se remit sur ses deux pieds en grimaçant et maudissant de toute son âme ceux qui l’avaient arrachée à son lit jusqu’à ce que la stupeur prenne soudainement le pas sur la douleur, la honte et la terreur.

    Les tenant de la même manière que son geôlier la maintenait à ses côtés, deux élèves se tenaient devant elle, leur expression à semi dissimulée par la pénombre ambiante. Leona reconnut les traits fins d’Enora, une élève de sa maison en dernière année, et bien que le visage de la seconde lui dise quelque chose pour l’avoir vue en cours avec elle, en cinquième année, dans la maison de Serpentard, elle ne connaissait pas son identité. La seule chose certaine était qu’aucune d’entre elles n’en menait plus large que Leona.

    L’un des membres de l’Organisation s’avança alors entre elles au moment où les premiers rayons du soleil effleuraient le parc ; d’un doigt impérieux, il désigna Leona qui, instinctivement, se raidit.

      « Toi, tu chasses. »

    Chasses… Quoi ?

      « Et vous deux, vous serez chassées. »

    L’incompréhension, l’affolement, la panique ; la prise de conscience progressive, stupéfiante, terrifiante. Une chasse. Une chasse l’homme, dans la Forêt interdite, au péril de leurs vies. Et Leona devait être responsable des blessures que les deux autres risquaient de subir. L’explosion déracinant les arbres la fit sursauter ; elle tremblait. Non, non… Une litanie inutile, un déni buté, effrayé. L’espoir impossible que ce n’était qu’une mauvaise blague. Ils les poussèrent en avant, les menacèrent de leurs baguettes.

      « N’oublie pas, tu dois les chasser. Tu comprends ce que ça veut dire, gamine ? Ne rate pas tes coups. Et qu’elles soient correctement chassées. Sinon… »

    D’un mouvement du menton, il désigna un point par-dessus son épaule ; des Inferi sagement postés devant l’entrée de l’école. Leona déglutit difficilement. Elle n’avait pas le choix. Elle devait chasser. Chasser. Bon sang… L’avaient-ils choisie parce qu’ils savaient qu’elle était sportive ? Qu’elle avait de l’endurance, qu’elle savait courir longtemps ? Merlin, ce n’était pas possible, c’était un mauvais rêve…

    Un mauvais rêve qui avait décidément un goût trop réel.

      « Courez, je vous en supplie… », glissa-t-elle entre ses dents serrées, ses doigts convulsivement enroulés autour de sa baguette.

    Leona avait froid. Leona avait peur. Leona n’avait pas le choix.

    Elle brandit sa baguette en direction des filles, sa supplique brillant dans son regard éclairé par les jeunes rayons du soleil.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



▬ De bon matin { Event 015 Enora, Louise & Leona  Empty
Message Posté Sam 24 Sep - 13:02.
    La veille au soir

    Faisant les 100 pas dans les couloirs je ne pouvais m'empêcher de m'emmêler les méninges et pour cause : cela faisait plusieurs jours que l'organisation avait pris l'école en otage. Fait comme des rats, ni les professeurs ni le directeur ne bougeaient leur petit doigt de peur de se faire kidnapper par les malfrats. Il ne se passait pourtant pas grand-chose dans l'école elle-même, à part les disparitions, la terreur qui envahissait la pièce dès qu'une porte s'ouvrait, les personnes masquées ( ou non ) qui faisaient des rondes dans les couloirs et cet effrayant feudeymon qui encerclait Poudlard. Presque rien n'avait changé, les cours, eux, étaient bien assurés. Malédiction, même en ces temps de troubles, les enseignants donnaient des devoirs et pas des petits devoirs non non non. A présent peu de personnes osaient sortir du château pour se rendre dans le parc donc ils en avaient conclu que tant qu'à rester cloitrer dans son dortoir autant faire des devoirs. Résultat des courses : des élèves à cran, des professeurs enragés et des contrôles à volonté. J'étais donc énervée, non pire que ça, j'étais révoltée ! Pestant toute seule dans les couloirs sombres du château tandis que tout le monde était en train d'angoisser, je tenais compagnie aux tableaux qui devaient supporter mes vociférations.

    - Non mais quelle bande de babouins, quels mouchards, empêcheurs de tourner en rond, face de cake, souris enragés, nounours empoisonnés.


    Ça aurait pu passer, après tout je râlais un peu tout le temps contre différentes personnes mais voilà, un mot ne prêtant pas du tout à confusion sortit de ma bouche. D'ailleurs, comparé au reste de la tirade que j'avais prononcé sur un ton assez modéré, la fin sortit sous la forme d'un cri.

    - PITIPONKS DE MALHEUR, ORGANISATION QUI SERT A RIEN!

    Retour vers le présent

    Ce n'était pas l'idée la plus brillante que j'ai eu dans ma vie surtout que les tableaux ne m'aimaient pas, peut être parce que je leur râlais dessus régulièrement pour un oui ou pour un non. Quoi qu'il en soit l'organisation ne semblait pas avoir beaucoup d'humour au vu de la gifle que je venais de recevoir en guise de réveil matin. Ils étaient deux ou trois ou quatre, difficile de le savoir à cause de la pénombre en tout cas il y avait du mouvement dans le dortoir. Je n'étais apparemment pas la seule à m'être attirée les foudres des masqués. A moitié endormie je tentais tant bien que mal d'essayer de distinguer les évènements environnants mais cela n'avait pas grand effet. Une poigne de fer m'attrapa le bras avec force et me tira hors du lit. Non mais franchement, j'étais capable de me lever toute seule ! Me tirant en dehors du dortoir je compris avec effroi : j'allais devoir sortir en chemise de nuit ! Mes yeux devinrent ronds comme des billes tandis que l'organisation nous conduisait vers la forêt interdite.

    - C'est un drôle d'endroit pour un rendez-vous amoureux, tu ne trouves pas ?

    Demandais-je à celui qui me tirait avec un certain amusement dans ma voix. Il ne se donna pas la peine de me répondre mais me poussa dans un endroit où d'autres élèves se trouvaient déjà. J'avalai ma salive avec une boule au ventre avant de lancer un regard en biais à ceux près de moi. Ils étaient tous en pyjama ! Ouf ! Victoire, profond soupir de soulagement, je n'étais pas la seule idiote en tenue légère. Un sourire s'étira sur mes lèvres tandis qu'on expliquait les règles du ''jeu''. Le chassé et le chasseur, quelle innovation ! Dans un élan diplomatique, et suicidaire avouons le, je me risquais à une petite tentative de négociation. Les mots étaient toujours sortis de ma bouche à des moments inopportuns mais sur ce coup-là, c'était vraiment très stupide de vouloir parler à mes bourreaux. Je m'approchai de l'homme masqué le plus proche et lui tapotai l'épaule qui devait être à la hauteur de ma tête. Avec un sourire amicale et un ton mielleux je déclarai avec conviction.

    - Toi et moi on est pas si différents. T'as rejoins le camp des méchants mais d'une certaine façon t'es juste une biquette égarée.

    Avec ma main libre je faisais des signes étranges pour mieux illustrer mes propos mais les autres me regardaient avec un air choqué.

    - Dans 10 ans quand tu feras un bilan de ta vie tu voudras pas plutôt te dire que t'as été un pauvre con plutôt qu'un meurtrier ? Non mais parce que moi tu vois y'a des personnes que je déteste. Dans le genre boulet, il y a du choix à Poudlard mais je ne les tue pas. Et tu sais ce qui m'en empêche ? Les céréales wiknis. Tu penses qu'à Azkaban ils en ont ? Tu te trompes mon coco ils sont radins là-bas. T'en penses quoi ? C'est bon les wiknis pas vrai ? Les meilleurs trucs sur terre. Alors, convaincu ?

    Je levai les yeux vers lui mais je me rendis compte que je ne voyais pas les siens. Quelle idée de porter des masques, c'étaient des affreux jojos et ils n'étaient même pas capable d'assumer.

    - Tu sais j'ai rien contre les personnes masquées mais j'arrive pas vraiment à savoir ce que tu penses là. Tu souris ? T'es d'accord ? Allez on oublie toute cette malencontreuse erreur et on va manger une portion de frites.

    Oulala première once de réaction de la part de mon interlocuteur. J'espérais qu'il allait reconnaître ses fautes mais sa main se leva vers moi. Un autre gifle ? Non pas du tout il tenait quelque chose dans la main et j'avais bon espoir que ça soit un cadeau de paix. Mon lit me manquait et puis j'avais froid en chemise de nuit, c'était le bon moment pour qu'il décide ses amis à faire marche arrière. Sans se tourner vers moi, il prit une cocotte de pain dans chaque main qu'il écrasa calmement l'une contre l'autre. Mes yeux devinrent ronds et ma bouche s'ouvrit tandis que j'enlevai ma main de l'épaule du membre de l'organisation.

    - Ok. Je crois que c'est le moment où je suis censée partir en courant donc, je vais te laisser. C'était sympa de parler avec toi mais ne me téléphone pas.


    Je m'éloignai promptement vers la forêt interdite jetant quelques regards derrière moi. Une jeune fille, plus grande que moi me demanda de courir. Oui, c'était peut-être une bonne idée. Fuir pour oublier, fuir pour ne pas mourir. Une explosion me fit démarrer ma course plus rapidement que je ne l'aurai fait de ma propre volonté.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



▬ De bon matin { Event 015 Enora, Louise & Leona  Empty
Message Posté Sam 24 Sep - 20:34.
la nuit promettait d'être très longue ...


▬ De bon matin { Event 015 Enora, Louise & Leona  Tumblr_lmyqukjRzs1qlvulfo1_500


Soirée et même journée très difficile pour Enora . Tyler était à l'infirmerie et elle ignorait totalement s'il allait bien ou non. Après avoir prit plusieurs heures à s'enformir à cause du froid , elle descida de mettre son gilet gris qui lui couvrait à peine les fesses qui étaient moulées dans son short gris clair. Son débardeur tombait un peu au décoletté ce qui la génait toutes les nuits ! Quelle idée de vouloir plaire à un garçon même la nuit! Ses chausettes remontaient pratiquement jusqu'à ses genoux ce qui pouvait la soulager un minimum du froid qui envahissait la chambre. En pleine nuit, Enora sursauta à cause d'un cri dans ses oreilles . Elle fut alors tirée par les cheveux qu'elle avait attachés avec soin avant d'aller dormir . Son élastique tomba par terre , elle le fixa et se dit que c'était peut être la dernière trace qu'elle allait laisser au chateau. Enora vit très vite que la personne masquée était de l'Organisation et que c'était un homme vu comment il fixait sa poitrine. Elle referma son gilet et fut tirée par les cheveux en dehors de la pièce. Elle hurlait na sachant pas comment réagir à celà. Ses parents étaient mélés à tout celà? lle l'ignorait mais paniquait à l'idée seule de les revoir.

L'homme masqué mit très vite quelque chose sur la tête d'Enora pour éviter qu'elle ne puisse voir quoi que ce soit . Elle savait qu'ils étaient prêts à tout mais à quoi allait elle être confrontée ? Son sang se glaçait , ses pieds aussi . Heuresement , Cameron lui avait conseillé les chaussettes hautes pour être à la mode et plaire . Comme quoi écoute toujours tes amis même si ça peut paraitre stupide! L'homme la jetta par terre , elle sentit le froid de la terre qui était sous elle. Ses yeux se libéraient petit à petit de ce noir qui la terrifiait. Elle n'était pas la seule dans cette situation. Elle regarda deux autres filles qui étaient à côté d'elle . Leona était l'une parmis elle, Enora l'a connaissait un peu étant donné qu'elle était dans la même maison. Elle reconnu un peu l'autre mais avec très peu de certitude, elle l'avait probablement croisé dans un couloir?

Lorsqu'elle entedit le mot chasse , elle paniqua. Cours, voilà ce que disait leona et elle n'hésita pas une seule seconde , sa vie était peut être en jeu. Elle commença à courir à travers les arbres de la fôrét interdite qu'elle avait heuresement explorée quelques semaines avant en colle avec Zadig. Mais elle ne reconnaissait pas le lieu et même des répres n'auraient servi à rien . La peur montait en elle, Leona allait essayer de les tuer. Elle tourna la tête et entendait Louise en train de courir . Fallait -il s'unir pour mieux regner comme le dicton le disait? Elle évita un arbre de justesse et avait la souffle coupé . Elle ne pensait plus à Tyler ou à ses parents mais juste à la valeur de sa vie . Elle accélera comme son coeur accélérait un peu plus chaque seconde . Elle prit sa baguette qu'elle glissait toujours dans son gilet , au cas ou . Sa main tremblait, elle se refusait de tuer qui que ce soit , même un homme masqué car elle n'était pas comme eux , elle n'était pas une meutrière .



« Euh , Je vais bien & toi? »


Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



▬ De bon matin { Event 015 Enora, Louise & Leona  Empty
Message Posté Dim 2 Oct - 0:50.
    Chacune leur tour, elles prennent leurs jambes à leur cou et elle, elle demeure immobile, la baguette toujours brandie. Le seul craquement des flammes léchant les troncs abattus résonne dans l’aube naissante. La baguette tendue vers l’entrée sombre de la Forêt interdite, Leona attendit. Attendit qu’elles fuient.

      « Qu’est-ce que tu attends ?! »
      « Nous sommes là pour votre plaisir, pas vrai ? Alors laissez-moi galérer pour les trouver. »

    C’était sorti tout seul, sans qu’elle ne puisse le contrôler. Dans les moments de stress, de malaise, d’incertitude, voire de peur, Leona n’était pas toujours en mesure de réfréner ses paroles, lâchant ce qu’elle avait sur le cœur, son avis, tranchante, avant même qu’elle ne s’en rende compte. Avant même qu’elle se rappelle qu’elle avait affaire à des membres de l’Organisation en tout état de cause sadiques pour avoir choisi d’organiser une chasse à l’homme dans la Forêt interdite. Une chasse à l’homme dans la Forêt interdite. Si ça avait le don de la rendre nerveuse, de la terrifier même quoiqu’elle parvenait légèrement à se contrôler maintenant qu’elle se trouvait face aux évènements en eux-mêmes, ça ne la choquait pas. Ils avaient tué des professeurs et même des élèves qui n’avaient fait que lever la voix. Alors, les condamner pour leur amusement, ce n’était plus ça qui était en mesure de l’étonner.

    Une main entre ses omoplates et elle trébucha en avant, se raccrochant de justesse à son équilibre. Elle croisa l’étincelle de leurs regards souverainement agacés qu’elle ait eu l’audace de leur répondre, mais elle savait qu’elle avait fait mouche. Le seul fait qu’ils n’aient rien rétorqué et s’étaient contentés de lui faire comprendre qu’elle devait s’y mettre témoignait de ce qu’elle avait raison.

    Ca ne la choquait pas, mais autant de cruauté pour qu’ils éprouvent de l’amusement, du plaisir, lui glaçait le sang. Même la mafia n'avait pas de telles pratiques.

    Leona avait peur, oui. Mais elle n’était pas bête. Elle devait gérer sa peur. Gérer sa terreur. Et pour commencer, au moins, s’enfoncer dans les ténèbres en leur donnant l’impression qu’elle allait réellement les pourchasser. Et si, techniquement, c’était effectivement le cas, il lui fallait gagner du temps pour parvenir à trouver une solution pour qu’ils croient la mission accomplie tout en parvenant à donner le change. Courir. Pour le moment, elle ne pouvait que courir.

    Une grimace de douleur déformaient ses traits alors qu’elle courrait sur le sentir perclus de pierres pointues, de brindilles acérées et d’épines échouées. Leona regrettait amèrement l’herbe du Parc qu’elle avait pourtant trouvée, à ce moment, désagréable sous la plante de ses pieds pour être mouillée de la rosée du matin. Au moins, elle était douce, et elle savait qu’elle n’était pas dangereuse. Comment pourrait-elle savoir que la bordure sombre d’herbe du sentier ne recelait pas de pièges, ou d’autres dangers ? Chaque recoin de la Forêt interdite était réputé pour être dangereux. Le cœur de Leona se fracassait contre sa poitrine au rythme de ses pas précipités.

    Gérer sa peur. Gérer sa terreur. Se calmer. Adopter une respiration régulière, abdominale, lente et calculée. Une respiration profonde, comme pour l’échauffement en gymnastique rythmique. Leona s’arrêta à côté d’un tronc d’arme, souffla un Lumos pour éclairer le périmètre et regarda autour d’elle, régulant sa respiration par automatisme. Comment les trouver dans cette épaisse forêt où il était facile de se perdre ? Et de faire de mauvaises rencontres. Leona passa une main sur son front, qu’elle trouva légèrement moite ; l’effet de la peur, sans doute.

    Un craquement lugubre, et un silence de mort qui, comme une chape opaque, l’oppresse. Un sursaut à chaque bruit suspect. Seigneur, elle n’avait jamais été sur le terrain. Jamais ! Elle n’était que la négociatrice de la bande. Même Avdotia ne l’avait jamais traînée dans un endroit dangereux – et ce n’était pourtant pas faute d’être sans doute un boulet pour elle. Leona n’était pas faite pour le terrain. Ou alors, une épée à la main… Son épée. Oui, enfin, ce n’était jamais qu’un fleuret – on n’apprenait pas à se battre comme les rustres médiévaux sur le sol anglais quand il s’agissait d’apprendre l’escrime. Il ne lui serait d’aucune utilité, elle perdrait absolument toute crédibilité avec cette lame fine et bringuebalante pointée sur l’une de ses camarades.

    Des camarades qui s’étaient enfuies rudement vite, par ailleurs. Leona, les sens aux aguets, l’oreille tendue, écoutait les alentours, à l’affût du moindre signe pouvant trahir la présence de ses proies. Si seulement elle avait un moyen de les trouver efficacement… Si seulement elle savait générer un patronus. Elle l’avait lu dans ces nombreux livres qu’elle avait dû étudier lorsqu’elle était en Russie, et se souvenait encore des nombreux essais qu’elle avait dû faire pour en générer un, parce que si les Détraqueurs étaient exilés, on n’est jamais à l’abri d’un retournement de situation, et en attendant de pouvoir se les allier, autant apprendre à se défendre contre eux. A avoir le dessus. A avoir le dessus sur tout, sur tout le monde. Et sur toutes les situations.

    Leona avait bien réussi à gérer relativement convenablement ce qu’on lui avait imposé jusqu’à ses treize ans.

    Une inspiration profonde, la recherche d’un souvenir heureux, suffisamment heureux pour générer un patronus, l’envie de réussir. Il fallait qu’elle réussisse. Il fallait qu’elle les retrouve, qu’elle essaie d’avoir avec elles un plan pour se sortir de là. Même si cela signifiait se coltiner la compagnie d’Enora, cette arrogante Serdaigle qui l’avait prise en grippe peu après sa rentrée à Poudlard, presque, même, satisfaite de la voir redoubler mais jamais assez pour ne pas voir en elle une petite peste alors qu’elle ne lui avait rien fait. Juste démontré qu’elle maîtrisait avec plus d’adresse la métamorphose. Elles n’avaient pas le choix, de toute façon. Il en allait de leur survie.

    Baguette brandie devant elle, elle prononça la formule. Et si ce n’est pas une forme argentée qui jaillit de sa baguette, c’était néanmoins une silhouette sombre qui était apparue juste devant elle.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



▬ De bon matin { Event 015 Enora, Louise & Leona  Empty
Message Posté Dim 9 Oct - 17:58.
    Par la barbe de Merlin ! Courir était déjà une chose déplorable à mes yeux, je n'avais jamais compris ces grands sportifs de la vie capable de se lever à 5h du matin un dimanche pour faire un footing mais là c'était le pompon. Vous rendez-vous compte ? De un je devais courir mais en plus je devais courir vite ! C'était horrible ! Il faisait tout noir, il faisait froid, l'herbe était humide et les branches faisaient mal aux pieds. Je déconseille d'ailleurs fortement à quiconque de tenter une balade en chaussons car ce n'est vraiment pas pratique. Ils prenaient l'eau de toutes parts voilà pourquoi j'allais certainement récolter un rhume carabiné voir pire : une pneumonie ! Une amie avait eu cette maladie une fois et elle m'avait expliqué qu'il s'agissait en fait d'eau qui se logeait dans les poumons. Elle était restée deux mois chez elle à manger des chocogrenouilles ou peut-être était-ce des patacitrouilles ? Il faudrait vérifier à l'occasion. Quel était notre sujet déjà ? Oui, celui dont je vous parlais avant d'aborder l'histoire des chocolats. Fort bien, fort bien, retournons à nos herbes voulez-vous.

    Il y avait pleins de ronces, de plantes à épines et de petits arbustes tout minables mais tout piquants qui me griffaient assidument les jambes. J'avais souvent fait des expéditions dans les bas-fonds de la forêt mais je n'avais jamais été stupide pour sortir des ''sentiers battus''. A présent je comprenais l'incroyable intelligence dont j'avais fait preuve à l'époque. A bien y réfléchir il me semble que je n'avais jamais couru aussi vite. Fuir quelqu'un, fuir la mort donnait apparemment des ailes. Enfin des ailes...c'était un bien grand mot surtout dans mon cas car voyez-vous, depuis mon plus jeune âge j'avais un problème qui me poursuivait avec acharnement. Ce n'était pas mes longs discours pleins d'éloquence ou mon incroyable don pour m'attirer des ennuis mais bien mon incommensurable maladresse. Des personnes naissaient avec deux pieds gauches, oui oui les pauvres mais moi j'étais née avec deux pieds gauches et deux mains gauches. Je battais tous les records de maladresse possible et inimaginables. Courant le plus vite possible aux côtés de la serdaigle qui se faisait elle aussi chasser je ne prenais pas vraiment garde à ce qui m'entourait. Une branche effleura ma joue, une autre fit un trou dans ma chemise de nuit et une autre me fit trébucher cependant par chance je ne tombai pas. Au lieu de m'écrouler je me rattrapai à un arbuste qui se trouvait à proximité, un arbuste plein d'épine. Vive les réflexes...

    Pounce, pause. Après un petit cri de douleur aigu je levai les yeux et remarquai que ma camarade continuait à courir à vive allure. Blessée, essoufflée, je l'étais mais dans un effort surhumain je me remis à courir consciente que ma vie était peut-être en jeu. Les serdaigles étaient des personnes imprévisibles après tout. Il ne fallait jamais sous-estimer le génie caché derrière ses grosses lunettes. Une question. Le silence de la nuit était rompu et à vrai dire, ça ne me déplaisait pas plus que ça.

    '' Je-je crois enfin...non. Non. Ça va pas. Y'a des psychopathes qui nous pourchassent, j'ai froid, je me suis fait bobo à la jambe et puis bouhou j'ai de la boue sur ma chemise de nuit préférée. Oh et j'ai faim aussi.. T'as pas faim toi ? Moi je donnerai tout pour manger un gros gâteau au chocolat. ''


    J'avais besoin d'évacuer la pression et ma manière pour y arriver était de parler, généralement au grand désespoir de mes camarades. Il y eu alors un craquement de branches à côté de moi, une lumière qui arrivait dans mes yeux me fit stopper net ma course folle pour braquer une main devant mes pauvres petits yeux. Ils étaient habitués à l'obscurité et cette soudaine apparition de lumière ne semblait pas leur convenir.

    ''Abaisse ta baguette non d'un hippogriffe mal léché ! Tu veux nous rendre aveugle ou quoi ? Oups...''


    Oui, oups, c'était le mot. J'avais fui le grand méchant loup et finalement j'avais fini par lui indiquer ma présence. Beau travail mais j'étais décidée à me défendre, à me battre tel Luke Skywalker le héros de starwars, un très vieux film moldu. Il avait un sabre magique tout bizarre et moi j'avais une baguette magique, Alala non mais quel crétin avec son stick lumineux, le mien était bien mieux. Quoi que... entre être un crétin avec un stick et être une crétine sans baguette, on pouvait se demander qui était le plus crétin au final. Se défendre avec les n'était pas ma spécialité. J'avais dû oublié mon super bout de bois dans ma chambre ou alors je l'avais perdu, allez savoir mais en tout cas il n'était pas avec moi. Il ne me restait plus que mes yeux pour pleurer, mes mains pour supplier et mes pieds pour taper.
Contenu sponsorisé
this is the wizzarding world of
informations



▬ De bon matin { Event 015 Enora, Louise & Leona  Empty
Message Posté .

▬ De bon matin { Event 015 Enora, Louise & Leona

T H E . F E A T H E R . O F . A . P H O E N I X :: Saison 2

Sujets similaires

-
» Un festin pas comme les autres ... {Event 014 [Enora & Tyler]
» ▬ le transplanage involontaire { event o12 - Hayleen, Enora & Louve
» Louise Merill ♣
» ◮ You don't know the meaning of fear {Calipso&Taryn&Louise }
» Un matin comme les autres [LIBRE] PM

Réponse rapide

pour répondre plus vite que le vent, t'as vu !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: