VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
Merci à tous pour avoir pris part à cette formidable aventure.

en savoir plus
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn Empty
Message Posté Mer 10 Aoû - 17:43.
La mousse au chocolat est faite avec du savon, tout le monde sait ça !




STATUT DU SUJET : Privé
NOM DES PARTICIPANTS : Y. Taryn Naess & Louise C. McLows
DATE : Fin du mois de Mars.
HEURE : 17h30
METEO : Temps digne d'un mois de Mars : il ne fait pas très beau dehors et quelques gouttes de pluie percent parfois l'épaisse couche de nuages flottant au dessus du château.
INTRIGUE GLOBALE OO7 : Vengeance
INTRIGUE OO6 : Comment ça le sol tremble ?
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Ô grand Dominus tu peux intervenir si ça te fait plaisir
La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn 563514



Dernière édition par Louise C. McLows le Mer 10 Aoû - 23:07, édité 1 fois
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn Empty
Message Posté Mer 10 Aoû - 18:54.
J'avais toujours eu un don très prononcé pour m'attirer des ennuis et ce dès mon plus jeune âge. Vous devez surement vous souvenir de cet enfant que vous aviez rencontré lorsque vous étiez enfant : toujours souriant, adorable, poli avec tout le monde, séparant les vilains enfants voulant se battre, avec des notes extraordinaires, premier de la classe. En somme cet enfant si parfait qui vous faisiez vous sentir si mal dès que vous étiez au même endroit que lui parce qu'il était tellement brillant, et bien je n'étais pas de ces enfants là. J'occupais généralement la place de cauchemar des mes instituteurs, véritable petit monstre ambulant qui s'énervait pour un rien et qui, cerise sur le gâteau, faisait des choses étranges comme faire éclater des pots de peinture. Pourquoi cela aurait il changé lorsque je suis entrée à Poudlard ? En vérité les heures de retenue ne me dérangeaient pas mais depuis peu le règlement ainsi que les punitions appliquées avaient changé c'est pourquoi les nouvelles sanctions étaient plus embêtantes à réaliser que les précédentes. Une fois de plus ce matin là mon réveil n'avait pas sonné ce qui avait entraîné un lever tardif, une prise de petit déjeuner tardive et bien entendu un cheminement en salle de classe tardif. Tout cela aurait pu passer inaperçu si aucun professeur n'était passé dans les couloirs à ce moment-là

- McLows, comme c'est original de vous voir en retard.

Ce petit ton cynique et froid je pouvais le reconnaître entre mille pour l'avoir entendu de nombreuses fois auparavant. Je me retournai en me forçant à lui faire un grand sourire peut être aurait il pitié pour une fois... C'était beau d'espérer mais malheureusement ce cher professeur resta égal à lui même : il se pencha vers moi pour se mettre à ma hauteur puis me dit en m'adressant à son tour un sourire cauchemardesque.

- Vous savez où vous devez vous rendre ce soir n'est ce pas ? Je n'ai plus besoin de vous indiquer le chemin depuis le temps.


Je soupirai en grimaçant avant de lui adresser un signe de tête affirmatif. Il sembla alors satisfait et tourna les talons comme si de rien n'était mais mine de rien il m'avait mise encore davantage en retard. Je poursuivis donc mon petit chemin que j'étais en train d'emprunter avant la grossière interruption de mon professeur puis entrai dans la salle de sortilèges et enchantements dans laquelle le cours avait commencé depuis une bonne dizaine de minutes. Je me fis à nouveau râler dessus pour la seconde fois et ce avant même qu'il ne soit 9 heures.
Le reste de la journée se déroula normalement : des cours, des devoirs, des discussions existentielles avec mes amis durant le cours de divination et enfin arriva le soir avec ma merveilleuse punition suprême qui m'attendait bien sagement. Cette fois-ci ce n'était pas des lignes à recopier, pas des tableaux à dépoussiérer mais bien la cuisine à faire pour toute l'école. Je laissai échapper un rire nerveux en remarquant que les elfes de maison m'avaient lâchement abandonnée à ma triste besogne. Moi qui n'avait jamais été capable de différencier le café du cacao en poudre j'allais devoir préparer quelque chose pour toute une école, en résumé, je ne mangerai rien de ce qui serait servi au diner ce soir !

- Bon, il me reste... une heure et je dois préparer à manger pour à peu près 500 personnes enfin 499 parce que moi je ne mangerai rien, je tiens trop à ma vie... Olala la galère.

C'était officiel, je venais de perdre la boule et de me parler toute seule, une semaine de séquestration sans perdre la tête, une minute dans les cuisines et j'étais devenue folle, super ! Il fallait que je trouve le chocolat, tout le monde adorait le chocolat d'autant plus qu'on pouvait faire de la mousse au chocolat ! D'ailleurs c'était très facile à faire, il suffisait juste d'y verser quelque gouttes de savons dessus, un jeu d'enfant, finalement j'allais peut être devenir chef cuisinier plus tard. J'étais en train de faire la danse de la victoire lorsque la porte derrière moi s'ouvrit, un elfe de maison ? Pas du tout moussaillon, juste une fille qui venait de me trouver dans une position très très ridicule. Je me ressaisis et me passa la main dans les cheveux pour enlever les quelques mèches qui s'étaient perdues devant mes yeux puis je m'éloignai de la porte pour me diriger vers les placards. Je regardai leurs contenus sans vraiment y prendre garde, en vérité je voulais simplement qu'elle pense que ce qu'elle avait vu en entrant n'était que le fruit de son imagination. A cet instant j'avais vraiment une envie irrésistible d'éclater de rire mais il ne fallait pas, ça serait comme avouer que je venais de faire ma danse de la victoire je me mordis donc les joues pour me calmer mais ça n'eut en aucun cas l'effet escompté. Je me mis à rigoler sans pouvoir m'arrêter, j'étais à présent pliée en deux, le visage tout rouge et des petites larmes dans les yeux. Je réussis à articuler entre deux éclats de rire.

- Désoléééee, c'est c'est c'est pas toi....


Grâce à un effort surhumain je réussis finalement à reprendre peu à peu un état normal, seuls mes joues rouges me trahissaient encore.

- Tu as été collée toi aussi ?

D'accord ce n'était pas un elfe de maison mais peut être qu'avec elle, le repas du soir serait un peu moins catastrophique, j'ai bien dit ''un peu moins''.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn Empty
Message Posté Jeu 11 Aoû - 10:43.
La pluie emplissait l'air de ses cliquetis incessants et agaçants, crachant son venin sur les vitres et les tuiles du château, ainsi que sur les malheureux qui osaient s'aventurer en dehors. Moi ? Je ne faisais qu'attendre. Errant telle une âme en peine ou un fantôme dans les dédales de couloirs, les yeux vides, la mine déconfite. Pourtant, l'heure sonnant le début des cours étaient passés depuis un moment. Mais je ne pouvais m'y résoudre. J'aimais Poudlard. J'aimais ce qu'il y était enseigné. Cependant... Là, je ne pouvais pas. Les voix... Elles n'avaient cessées de résonner ces derniers temps. A chaque fois, elles me faisaient trembler et entrer en "transe" dès que j'étais entourée. Jamais seule. Et le schéma restait le même, inlassablement, inéluctablement. Les gens, moqueurs, critiquaient ouvertement ma personne, déblatéraient injures et bêtises. Maudite, possédée. Tels étaient leurs mots. A force de les entendre, je me questionnais. Je l'étais, peut-être. Ces voix... Ce ne pouvait être un Don du Ciel. Si une Divinité existait, elle ne pouvait imposer une telle chose à un simple mortel comme moi. Sorcière, certes, mais adolescente quand même. De ce fait, me triturant les doigts à l'aide de l'autre main, j'avançais, sans but. Je ne voulais pas les voir. Je ne voulais pas qu'ils me lancent des sorts pendant les cours que nous avions. Car c'était chose récurrente, dès lors que je venais. Des tortionnaires, voilà ce qu'ils étaient. Tous. Ou presque.

J'espérais qu'aucun Professeur ne passerait ou qu'aucun d'eux ne prendrait la peine de s'intéresser à moi, pour une quelconque punition. Mais ce n'était qu'idylle, chimère et rêve. Il était évident que quelqu'un râlerait, comme toujours. Un vent glacial vint se percuter contre ma peau, la rendant aussi fine et fragile que des lambeaux de chair, allant s'insuffler entre mes os. Poudlard, lorsque j'y étais seule, me semblait aussi accueillant qu'effrayant. Paradoxal ? Oui, pour sûr. J'aimais y être esseulée, pour ne pas à avoir à supporter le brouhaha teinté de haine qui hantait l'école dès lors que les cours n'avaient pas lieu. Mais... Tout ça, le fait que nous nous trouvâmes dans un Château... Ce n'était pas rassurant. Cela paraissait mystérieux... Presque diabolique. Mais mon calme légendaire persistait, véritable héros de mon monde. Il brandissait son épée et son bouclier pour se protéger et vaincre la peur qui essayait de venir me tenailler le ventre et les tripes. Une main, crochue et froide, se posa d'un coup sur mon épaule dénudée. Je sursautais, ne réussissant pas à retenir un cri. « Mademoiselle Taryn Naess... » La voix, douce et rauque de mon Professeur de Divination fut reconnue par mes oreilles attentives. Je me décrispais et me tournais vers lui, non sans baisser directement les yeux vers le sol. Je savais ce qu'il allait me dire.. Et il le savait aussi. Que je savais. « Il vous faut aller en cours. Nous en avons déjà parlé longuement. Je ne peux rien faire d'autre. Et vous devrez aller en colle ce soir. Je suis navré. »

Je hochais la tête, un air profondément outré peint sur le visage, une fois qu'il ne fut plus dans mon champ de vision. Je n'avais rien fais. Monsieur Eagersnow connaissait mes problèmes... Du moins, je pensais. Il était toujours si compréhensif d'habitude... Mais comme le Directeur, peut-être ne me croyait-il pas. Sûrement, même. Dans tous les cas, et puisque j'étais déjà punie, je décidais d'ignorer sa remarque et continuais à me balader, morose. La journée passa ainsi, et je me décidais finalement à y aller l'après-midi, sous les commentaires indésirables de mes "camarades". Certains se demandaient, en râlant, pourquoi je n'étais pas venue plus tôt. D'autres clamaient qu'ils ne voulaient pas de moi parmi leur rangs. Moi... Je ne bougeais pas, ne pipais mot, et restais penchée sur ma feuille, refusant de participer aux exercices. J'étais comme un cancre... Sauf que j'étais travailleuse. C'est juste que je supportais de moins en moins le climat qui régnait en salle de classe et qui me rendait triste, incroyablement déçue. Je pouvais le comprendre cependant, je savais que j'étais étrange... Mais la dernière heure finit par sonner. Je me rendis dans la salle de colle et tombais sur un professeur qui rangeait ses affaires. Les sourcils haussés, incompréhensive, je demandais, d'une voix sans émotion : « Bonjour... J'ai euh... Eté collé par Mr. Eagersnow. » Le vieil homme se rendit enfin compte de ma présence et désigna de son doigt tremblant et vieillit une porte. « La cuisine... Vous ferez la cuisine ! »

Je ne cherchais pas à contester, étonnée que j'étais d'entendre sa voix aussi rocailleuse et âgée que le reste de sa personne. Il était tellement fin, tellement recourbé, que j'aurais pu parier qu'il allait se transformer en poussière sous mes yeux. Pourtant... Il restait entier. Je haussais les épaules. Une punition était une punition, et je l'acceptais. Cependant, il y avait une ombre au tableau, et une grosse. La cuisine ? Moi ? Je... Ne savais pas faire. Pas du tout. J'allais trouver... Il devait y avoir des bouquins de cuisine, quelque part. J'entrais dans la pièce et la première vision que j'eus me laissa bouche bée. Une fille, blonde, que je n'avais jamais vu... Elle... Se trémoussait bizarrement. J'avais envie de rire. Vraiment envie. Mais j'avais peur. Elle devait me connaître. Tout le monde savait qui j'étais, à mon grand désarroi. Elle alla près des placards après s'être recoiffée, sous mon regard incrédule. Je restais au pas de la porte, sans bouger. Mais d'un coup, j'entendis des éclats de rire résonner dans la salle, ne faisant que déclencher les miens également. J'avançais dans la pièce malgré l'écho de ma voix qui exprimait son hilarité avec fougue, pour regarder un peu les ustensiles. Désoléééee, c'est c'est c'est pas toi.... Me dit-elle. Je lui souris, ne la sentant pas le moins du monde agressive à mon égard. Je me calmais, tout comme elle, mais un sourire restait figé sur mes lèvres. J'étais heureuse, qu'elle ne se mette pas à m'insulter.

Tu as été collée toi aussi ? Je hochais la tête, me mordillant la lèvre inférieure. « Oui. C'est quoi ton motif ? Et je m'appelle... Yessenia. Ravie de te rencontrer ! » Je regardais autour de nous. Aucune aide n'était présente. Des vieux bouquins jonchaient le sol, ainsi que quelques plats et divers condiments dans des gros sacs. J'ajoutais, à l'intention de ma camarade : « Tu... Tu sais cuisiner ? Parce que franchement... Je ne saurais pas faire la moindre chose. Dans les desserts, c'est du sel qu'on met, non ? Et dans les plats, du sucre ? » Je ne voulais pas passer pour une idiote, loin de là, mais je n'en savais juste... Absolument rien. J'allais fouiller dans les placards et sortaient tout ce qui me semblait mangeable. Légumes, fruits, chocolat... Une fois disposés sur une table, je les regardais avec méfiance. La cuisine... C'avait toujours été ma bête noire. D'un doigt peu sûr, j'allais toucher l'un des éléments, avec la peur qu'il se mettrait à bouger pour me mordre. Ici, tout était possible après tout... Rien. Il ne bougea pas. Mais je reculais et me pris les pieds dans un sac de farine, dont je fus entièrement recouverte de la tête aux pieds. Avec une moue défaitiste, je me tournais vers la demoiselle en haussant les épaules. « Je crains que... Ce ne soit plus difficile que prévu. Je te préviens, si tu ne sais pas cuisiner : Je ne mange pas, ce soir. » Je souris, malgré la farine qui entrait dans ma bouche. De toute façon, ce ne serait que vengeance pour ces gens qui ne savaient me supporter ! Je m'asseyais par terre, essayant de trouver des idées plus ingénieuses les unes que les autres afin de rendre le plat encore plus immangeable.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn Empty
Message Posté Ven 12 Aoû - 21:12.
Un motif d'heure de colle ? Il y en avait tellement que je dû réfléchir quelques secondes avant de me souvenir enfin de la raison de ma présence dans les cuisines. J'avais déjà était en retenue pour tellement de choses différentes : les explosions malencontreuses en cours de potion, mes pannes de réveil régulières, mes implications dans diverses bagarres qui, parfois , ne me concernaient même pas, mes expéditions dans la forêt interdite, mes voyages dans les couloirs de l'école en compagnie des fantômes alors que j'avais cours, les petits mots pas très gentils que je criais lorsque j'étais en colère... Au bout de plusieurs secondes, la raison de ma punition me revint clairement en tête et je souris à Yessenia en déclarant d'un ton léger.

- J'ai fait une expédition dans les couloirs au moment où les autres avaient la tête plongée dans les bouquins.


Ce qui d'une manière assez détournée signifiait que j'avais trainé dans les couloirs à une horaire à laquelle je n'aurais pas dû. J'adorais les métaphores, elles permettaient d'adoucir légèrement la réalité mais peu importait la manière dont je l'expliquais le résultat était le même : ma punition suprême consistant à faire la cuisine chose que je n'avais faite qu'une seule et unique fois dans ma vie. Il y a de ça de longues années j'avais décidé de préparer à manger pour mes parents ( adoptifs bien évidemment ) c'est pourquoi après les avoir gentiment jetés hors de la salle à manger j'avais commencé à préparer le diner. Le menu était plutôt simple : de la purée, des steacks et de l'eau mais voilà tout c'était très rapidement compliqué. Ma purée était solide comme du béton, ma mère m'avait alors expliqué que non, ce n'était pas de la farine que l'on devait verser dans la préparation mais du lait, mes steacks quant à eux avaient pris des couleurs et étaient aussi noirs que du charbon. L'eau, que j'avais pris soin de mettre au congélateur pour ne pas qu'elle soit trop chaude était ressortie sous forme de glaçon géant. A la suite de cet évènement ma mère m'avait déclaré solennellement en me tapotant l'épaule pour me montrer sa compassion qu'une carrière de cuisinière n'était en aucun cas envisageable.

- Très franchement ma cuisine ne peut pas être mangée.

Déclarai- je en souriant mais mon sourire se transforma rapidement en un nouveau fou rire lorsque je vis Yessenia se prendre les pieds dans un sac, tomber et se prendre toute la farine sur la tête. C'était plus fort que moi, elle était toute blanche de plus elle ne pouvait s'empêcher d'en avaler dès qu'elle prononçait un mot. Je riais tellement que je ne compris que la moitié de ses paroles si bien que je décidai de me lancer directement dans la recherche d'une quelconque recette à préparer pour le diner de ce soir. Je m'écartai donc de Taryn, en riant encore un petit peu pour m'approcher d'un des placards que j'avais ouvert quelques secondes plus tôt. A l'intérieur se trouvait du lait, du chocolat, deux œufs et un sachet de poudre blanchâtre sur lequel était écrit ''levure''. Je me mis à le tourner dans tout les sens en haussant un sourcil d'un air intrigué. C'était quoi ce bidule de levure ?
La patience n'avait cependant jamais été mon fort c'est pourquoi je le reposai rapidement d'un geste dédaigneux en affichant une moue très prononcée. Ensuite j'attrapai le chocolat puis refermai le placard d'un geste vif avant de me retourner vers ma copine de cuisine pour lui proposer mon idée de recette.

- Tu sais, on peut faire de...

C'est alors que mes yeux devinrent ronds comme des billes : Taryn était encore assise par terre telle un panda. Oui oui j'ai bien dit un panda parce que ces animaux bicolores s'assoient d'une manière bien particulière en adoptant un air naïf, généralement ils ont également une branche de bambou dans la bouche et regardent dans le vide. C'était le seul animal '' normal'' qui avait droit à un minimum d'admiration de ma part parce qu'il était tellement paresseux que s'en était hilarant. Je me ressaisis rapidement pour poursuivre ma phrase comme si de rien n'était.

La mousse au chocolat. Y'a du savon là bas, ça va être facile.

Dis en pointant une bouteille de liquide vaisselle qui gisait sur le rebord d'un large évier en fer. Je regardai en même temps la blondinette d'un air sceptique en me demandant ce qui pouvait bien lui arriver.

- Dis, tu es sûre que ça va ? C'est pas si grave de devoir faire la cuisine tu sais... au pire on fera juste exploser la cuisine.

Ajoutai-je en riant. Bon, il était grand temps d'avancer et de commencer cette fameuse mousse au chocolat, je m'avançai pour attraper le flacon de liquide vaisselle puis je me mis à casser les carreaux de chocolat qui allaient bientôt faire le fameux dessert enfin... ma version de la mousse au choco.



Dernière édition par Louise C. McLows le Dim 14 Aoû - 21:26, édité 1 fois
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn Empty
Message Posté Sam 13 Aoû - 18:28.

- J'ai fait une expédition dans les couloirs au moment où les autres avaient la tête plongée dans les bouquins.


Je riais. Oui, aussi étonnant que cela puisse être, j'entendais mon rire se percuter contre les murs de pierre froids qui constituaient la pièce. Je comprenais parfaitement la demoiselle, puisque j'étais pareille. Enfin... Sûrement préférait-elle tirer au flanc. Moi, ce n'était pas exactement ça. Mais le résultat était le même. J'avais la nette impression que nous allions bien nous entendre, toutes les deux. Et cela me ravissait. A part Fulmina, Calixte et Césare... Je n'étais pas vraiment populaire. Oh, beaucoup de gens parlaient de moi. Mais avec haine, dégoût et une certaine arrogance que je détestais. Mais je me concentrais sur la demoiselle. J'ignorais toujours son prénom... Très franchement ma cuisine ne peut pas être mangée. Je souriais. Je la comprenais, une fois encore ! La mienne n'était franchement pas mieux. Autant j'étais cultivée pour la plupart des choses de la vie, j'aimais m'instruire, mais pour la cuisine... Je ne sais de quelle source venait cette aversion que j'en avais. Je me souvenais nettement avoir essayé... Mais la cuisine avait finie recouverte de suie. La casserole avait fait des grosses bulles d'eau, qui étaient tombées sur les flammes, et ça avait donné une explosion monumentale. Heureusement que je me trouvais un peu plus loin à ce moment là, sinon je n'aurais plus été présente pour en parler. Une autre fois, un truc m'avait explosé à la figure et j'avais eu les cheveux en pétard... Pas franchement glorieux, tout ça. Mais je tombais dans la farine, déchaînant de nouveau le rire cristalin de ma comparse. Elle me plaisait. Je veux dire... Elle était gentille.

Je ne craquais pas pour les demoiselles, rassurez-vous tout de suite. Mais puisque je n'avais jamais eu beaucoup d'amies, je ne savais pas vraiment comment décrypter les sentiments qui s'exprimaient dans mon être. La jeune fille s'approcha du placard et sortit un sachet qu'elle regarda avec curiosité, tout en le faisant tourner dans tous les sens pour l'examiner sous toutes les coutures. Elle me faisait rire. J'appréciais la légèreté de nos propos. J'étais une inconnue à ses yeux. Je ne lui avais donné qu'un prénom que je n'utilisais plus, de peur qu'elle ne m'accepte pas. Apparemment, ça avait marché à merveille. Mais la Serpentard sortit du chocolat et me le montra. Je ne pus empêcher mon ventre de s'exprimer à la vue de la plaque. Tu sais, on peut faire de... Je penchais la tête sur le côté. Pourquoi ne finissait-elle pas sa phrase ? J'avais quelque chose sur le visage ? Enfin... Autre chose ? « Quoi donc ? J'ai quelque chose dans les dents ? C'est mon ventre qui t'a effrayé ? J'adore le chocolat... Et puis... C'est quoi, ton prénom ? » Je la regardais, le regard un peu vitreux, comme si j'étais ailleurs. Ce qui était le cas, en fait, parce que j'étais de nouveau partie dans mes pensées pour déterminer le plat infâme que je pourrai offrir aux élèves. Mais n'allait-on pas se faire punir, si notre punition demeurait être un fiasco total ? Et si nous rendions tout le monde malade... Je fis la moue alors que j'entendais, au loin, les paroles de ma camarade.

- La mousse au chocolat. Y'a du savon, là bas, ça va être facile. Je revins sur terre. De la mousse au chocolat avec du savon ? Bah, je ne savais même pas ce que c'était. Pourquoi pas, après tout. Elle pointa du doigt le liquide vaisselle et je hôchais la tête alors que je me remettais debout, avec un peu de difficulté. J'essayais de me débarasser de toute cette farine qui se trouvait sur moi, sans y parvenir. Je tirais la langue pour venir me lécher les lèvres et le bout du nez. Oui, j'avais appris à faire ça ! Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais je me sentais en confiance avec elle. Peut-être n'aurais-je pas dû, cela dit. Je n'étais pas très fiable quand il s'agissait de bien m'entourer. Dis, tu es sûre que ça va ? C'est pas si grave de devoir faire la cuisine tu sais... au pire on fera juste exploser la cuisine. Je riais, pour la énième fois. J'avais arrêté de compter, depuis tout à l'heure. Juste exploser la cuisine... C'est vrai quoi, ce n'était pas grave... La façon de penser de la jeune fille me paraissait si simple, si logique... « C'est vrai, ce ne serait pas grave... » J'haussais les épaules avec un sourire avant d'ajouter : « Je ne sais pas faire la mousse au chocolat non plus, alors si tu dis que ça se fait avec du savon... On doit mettre combien de proportions ? T'es sûre qu'on aura assez de chocolat pour 400 personnes ? » Je m'approchais d'elle, un peu méfiante quand même, et analysais l'unique plaque que nous avions.

Mon ventre gronda à nouveau, et, ne résistant pas... Je cassais un bout de la plaque pour le prendre et l'amener jusqu'à mes lèvres. « Je pense qu'on devrait en faire, si t'es sûre que c'est bon, que pour les gens qu'on apprécie ! Tu as des amis, ici ? Je suppose, mais bon... » J'allais attraper le liquide vaisselle et un grand plat, avant de casser les carrés de chocolat et de les jeter dedans. Je vidais l'entièreté du savon avec et m'emparais d'un bout de bois qui traînait par terre pour trouiller. Les deux mains fermement ancrées autour du bâton, je peinais grandement, d'autant que le chocolat n'était pas fondu. Finalement, je regardais ma nouvelle amie et demandais : « Pourquoi ça ne mousse pas ? Ca fait des bulles, ça oui. Il faut peut-être fondre le chocolat ? » Je n'attendis aucune réponse pour m'emparer de ma baguette et jeter un sort de flammes dessus. L'explosion arriva donc, nous aspergeant de chocolat au savon, toutes les deux. Avec la farine qui me couvrait déjà de la tête au pied, je n'avais pas fière allure. Le chocolat, entièrement carbonisé bien que liquide, se mêlait sur nos vêtements et nos cheveux. J'adressais un regard confus et emprunt d'excuses à la demoiselle, tout en me mordillant la lèvre inférieure, qui était recouverte des trois ingrédients. J'affichais une grimace. « J'ignore si c'est dû à la farine, au chocolat ou au savon... Mais ce n'est franchement pas bon ! J'aurais dû en garder pour... Enfin tant pis. Je suppose que mon sort n'a pas aidé... »

Je remarquais ensuite qu'une partie de la cuisine était envahie par des flammes. Je commençais de ce fait à paniquer. Aucune alarme ne retentit. La fumée commençait à pénétrer dans la pièce et à nous aveugler. Je me tortillais, d'un pied sur l'autre, alors que je criais à l'autre blondinette : « Le sort, d'eau... Il s'appelle comment, déjà ?! Je ne m'en souviens plus ! Il faut faire quelque chose ! On risque notre vie, et le renvoi à vie ! » Mes yeux regardaient de tous les côtés pour trouver quelque chose alors que je me laissais doucement aller à la panique. Je ne savais plus quoi faire, mais je devinais que notre repas risquait de ne jamais voir le jour. Douées comme nous l'étions, et surtout moi, nous devrions arrêter de toucher à tout ce qui se trouvait là. Je n'étais pas trop mauvaise en sortilèges en théorie, sauf que... Ces derniers temps, je n'avais pas suivi beaucoup de cours, et j'avais peut-être oublié un élément au deux qui étaient nécessaires dans la formulation du sort. Quand ce n'était pas le sort dans son entièreté qui me passait sous le nez. Je restais simplement debout, droite comme un "i", les yeux embués de larmes, sans savoir quoi faire, quoi dire. Mes prunelles semblaient ne pouvoir se décrocher du spectacle qu'elles contemplaient : Les flammes, qui ne cessaient de crépiter et de passer du rouge, au orange et enfin au jaune. Peut-être allions nous mourir... Mais n'était-ce pas préférable au fait d'affronter les professeurs quand ces derniers verraient l'état de la cuisine ? En même temps, ils n'avaient qu'à nous donner des punitions faisables ! L'air absente, je restais coi.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn Empty
Message Posté Ven 19 Aoû - 21:19.
Quelle idée saugrenue ! Des proportions ? Pour quoi faire ? Je n'y avais jamais réfléchi, je savais que la mousse au chocolat était faite à base de savon mais je n'avais pas la moindre idée de la quantité nécessaire. Je me mordis les lèvres tout en haussant les épaules. Mon regard se posa alors sur la flacon de liquide vaisselle que j'avais montré quelque temps auparavant, il était vrai que ce pauvre petit récipient semblait bien ridicule lorsque l'on savait qu'il fallait faire à manger pour 400 élèves. Je n'eus cependant pas à répondre car Yessenia s'en sortait à merveille. Elle avait des difficultés à remuer le tout mais rien de bien grave, rien qui ne nécessitait mon intervention. Personnellement je préférais de loin contempler la scène en souriant et superviser la réalisation de la délicieuse mousse au chocolat qui serait servie ce soir. Je m'éloignai alors l'air de rien vers les placards de nourriture pour trouver la suite du repas mais je fus vite, trop vite, rappelée aux fourneaux par ma camarade de colle qui était en flamme. Non mais vraiment, au sens propre du terme. Ah les stagiaires, impossible de leur confier quoique ce soit... Je me retournai avec un calme déconcertant vers le feu qui engloutissait à une vitesse démentielle la cuisine puis je soupirai en souriant avant de réfléchir à la formule pour le truc de l'eau.

- Aquabulle. Nan.. aquamenthe. Nan je sais Aquarium. Toujours pas ça ? Aquavitre, aquafresh ? Bulle flottante, gnomes aigris c'est Aguamenti .

Dis je riant tout seule. Je rejetai mes cheveux en arrière pour montrer que j'étais la perfection incarnée puis j'attrapai ma baguette magique qui se trouvait dans ma cape de sorcière. C'est alors que ma pression intérieure monta d'un coup, mon rythme cardiaque s'accéléra, ma respiration se fit plus saccader. Non de non où étais ma baguette ? Je tentai de rester calme mais mes yeux me trahissaient, je regardai à droite, à gauche mais rien à part les flammes toujours plus grandes de secondes en secondes. J'affichai un large sourire victorieux lorsque je l'aperçu finalement quelques mètres plus loin sur une petite table en bois, toute seule, à l'abri des flammes. J'avais une chance incroyable ! Je la montrai joyeusement du doigt à Yessenia avant de me diriger vers l'endroit où elle m'attendait sagement. Il y avait une justice dans ce monde de grizzlis, après tout ce qui m'était arrivé, Merlin avait enfin décidé d'être gentil avec moi, il n'était pas si vilain que ça en fin de compte. J'allais bientôt arrêter ce feu démoniaque comme une grande. Je sautillais vers mon bout de bois préféré au moment où il fut à son tour engloutit dans les flammes. Je m'arrêtai net, les yeux vitreux, la bouche en forme de ''o'', quel affreux jojo ce Merlin ! Je tapai du pied en retournant vers Yessenia d'un air colérique. Arrivée à sa hauteur je croisai les bras en boudant

- Il m'a mangé ma baguette, saleté d'enchanteur !- Arrivée à sa hauteur je croisai les bras en boudant avant de reprendre d'un ton plus léger mais toujours vexé - Non d'un gourou à moustaches multicolores je crois qu'on a un problème mon amiral. Ma baguette est dans l'incapacité d'assumer sa fonction première.


Il y avait le feu, la mousse au chocolat n'était plus consommable et alors ? A présent j'étais plus accaparée par ce crétin de Merlin ! Les flammes pouvaient tout dévorer dans la cuisine, rien à faire, je voulais ma baguette et je la récupèrerai coute que coute ! J'attrapai la baguette de ma camarade de colle puis je la brandis vers l'endroit où devait se trouver les cendres de ma baguette en criant avec hargne

- Aguamenti !

Le jet d'eau éteignit les flammes là où se trouvait ma baguette qui ne semblait pas dans un si mauvais état que cela finalement et je me rendis en souriant vers le bout de bois laissant le reste du feu carboniser la cuisine. Je la pris dans ma main, la frottai contre mon visage qui bientôt fut noirci par les cendres toujours en tenant celle de Yessenia dans l'autre. Celle ci continuait à cracher de l'eau sans faillir mais je n'arrivais pas à l'arrêter, mauvaise volonté ? Peut être quoiqu'il en soit il y avait de l'eau partout. Je dirigeai le jet vers les flammes restants en espérant que le sortilège s'arrêterait de lui même mais ce ne fut pas le cas.

- T'as vu il n'y a plus de feu et j'ai récupéré ma baguette par contre... il est possible qu'à présent les cuisines se transforment en piscine. Je ne suis pas contre, ça sera pas si mal d'avoir une piscine en Juin pas vrai ?

Note pour l'avenir : le sortilège d'aquabulle/ aquamenthe / aquamenti est exactement comme Merlin : imprévisible, incontrôlable, hypocrite et dangereux. Bon je dois vous faire part de quelque chose, voyez vous mes réflexes ne sont pas toujours très adéquats dirons nous et le fait est que cette fois ci non plus mon réflexe ne fut pas brillant. Je me dirigeai vers la porte pour évacuer le trop-plein d'eau mais manque de bol : toute le liquide accumulait dans les cuisines sortit en même temps de la pièce emportant tout sur son passage et devinez qui était derrière la po-porte. Je poussai une exclamation de surprise

- Un elfe à la mer ! Allons le sau... en fait allons pas le sauver, ils sont vilains les elfes de nous avoir abandonné.

Et avant que je l'ai réalisé, le sortilège prit fin laissant la cuisine mouillée ou plus exactement trempée mais dans un état relativement correct à part ça.

- On y retourne ? On peut tout mélanger, ça donnera surement un truc bon après tout comme on dit tout les chemins mènent à la nourriture.


Ou quelque chose dans ce genre là.


Dernière édition par Louise C. McLows le Dim 21 Aoû - 22:53, édité 1 fois
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn Empty
Message Posté Sam 20 Aoû - 11:30.
Je n'étais réellement pas faite pour la cuisine. Alors que je pensais m'en sortir comme un chef, mélangeant avec difficulté le chocolat et le savon, un truc avait fait tout... Rater. Je ne sais pas vraiment quoi, mais une explosion de flammes avait eu lieu, m'ébouriffant les cheveux et les faisant frisotter alors que mon visage se couvrait de suie. Mon chandail avait même prit feu, me faisant crier alors que je l'enlevais rapidement pour le jeter par terre et lui marcher dessus, essayant de venir à bout des flammes en leur faisant manquer d'oxygène. Aquabulle. Nan.. aquamenthe. Nan je sais Aquarium. Toujours pas ça ? Aquavitre, aquafresh ? Bulle flottante, gnomes aigris c'est Aquamenti. Je me tapais la paume de la main contre le front. Etait-elle inconsciente ? Le feu dévorait les murs, léchait le bois environnant, et nous allions finir par devoir payer les dégâts. Avec... Des sous. Mes parents n'étaient pas riches. Ni pauvre, cela dit. Ils avaient une situation pas trop difficile. Mais payer mes bourdes n'allait vraiment pas les amuser. J'allais devoir en répondre. Et je n'étais pas du genre à renvoyer la faute sur les autres, comme par exemple sur les professeurs qui n'avaient même pas cherchés à savoir si nous savions nous servir de nos dix doigts. Après tout, nous étions dans une école de magie, pas de cuisine !

Louise, pendant ce temps là, en fit des tonnes. Repoussant sa longue chevelure blonde avec des reflets châtains, elle essaya d'attraper sa baguette. Je faillis m'étouffer de rire lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'était pas dans sa cape. La mienne était sagement posée sur un appui de fenêtre, mais j'étais trop dans les vapes, trop fascinée par ce feu qui consumait tout pour penser ne serait-ce qu'à bouger. J'étais comme paralysée. Pas de peur pourtant. J'étais calme, stoïque. Mais Louise finit par retrouver sa baguette, alors que mes yeux ne lâchaient pas les couleurs vives qui se déchaînaient dans la pièce. J'entendis un bruit de crépitement, sûrement due aux flammes, avant que Louise ne s'indigne une fois encore. Il m'a mangé ma baguette, saleté d'enchanteur ! Non d'un gourou à moustaches multicolores je crois qu'on a un problème mon amiral. Ma baguette est dans l'incapacité d'assumer sa fonction première. Je me retournais vers elle, les yeux vitreux, comme ailleurs. « Ah... » Rien de plus. Je ne savais quoi dire. J'étais tellement désorientée, déboussolée, qu'à cette minute précise, je ne me souvenais même plus de mon prénom. Je remarquais cependant que Louise attrapa ma baguette pour prononcer, d'une voix empreinte d'une colère bouillonnante : Aquamenti ! Je tournais la tête de droite à gauche alors que je revenais sur terre. « Ma baguette ! C'est ma baguette ! »

La fixant, les yeux lançant des éclairs, je me dirigeais rapidement vers elle telle une furie pour reprendre mon dû. Mais je me fis asperger de l'eau qu'elle lançait et ne parvins à arrêter son pouvoir. La baguette continuait de faire jaillir une matière aqueuse, sans que je ne parvienne à l'arrêter. De plus, vu la puissance qui en émanait, je n'étais que l'objet de ma baguette. Essayant de la contrôler brièvement, sans y arriver. Elle me faisait voler, bouger au rythme de son jet. La baguette de Louise arrêta de frire et cette dernière caressa longuement le bout de bois avec admiration et fascination. Elle la frotta même contre sa joue, se couvrant de suie. T'as vu il n'y a plus de feu et j'ai récupéré ma baguette par contre... il est possible qu'à présent les cuisines se transforment en piscine. Je ne suis pas contre, ça sera pas si mal d'avoir une piscine en Juin pas vrai ? Je voulus passer une main dépitée sur mon visage, mais j'étais trempée, frigorifiée même à cause de l'eau froide qui me couvrait et ne pouvais lâcher ma baguette sans valser à l'autre bout de la pièce. Louise se dirigea vers la porte sans que je ne comprenne son but. L'eau m'arrivait jusqu'aux chevilles et elle montait vite. J'avais l'impression de faire un remake du titanic. Mes cheveux bouclaient bien trop, venant se mettre devant mes yeux pour ajouter à mon agacement croissant. Pourtant, je ne m'énervais pas facilement, mais c'était un vrai fiasco. Je ne voulais pas me faire remarquer, et là... C'était le ponpon.

La demoiselle ouvrit la porte alors qu'un Elfe se trouvait derrière celle-ci, les bras couverts de mets et de serviettes. Il fut enseveli par l'eau qui le bouscula et le fit tomber. Un elfe à la mer ! Allons le sau... en fait allons pas le sauver, ils sont vilaines les elfes de nous avoir abandonné. Je soupirais et finis par parvenir à cesser le jet d'eau. Je retombais lourdement, les fesses par terre, non sans pousser un grognement qui témoignait de ma douleur. « Il faut aller l'aider ! On va déjà assez se faire gronder pour ne pas en rajouter une couche. Il venait nous aider, là, apparemment. Et à cause de nous, il va s'énerver. Je n'ai pas besoin d'un ennemi de plus... » Je me rendis rapidement auprès de l'elfe, lui tendant une main qu'il refusa avec un regard dédaigneux. Culpabilisant, je déclarais, d'une voix éteinte : « Désolée... Nous n'avons pas fait exp... » Il me coupa d'un "Peuh !" avant de se relever et de partir en courant. Je savais où il allait : Se plaindre auprès du directeur, dans le pire des cas, où d'un autre adulte qui nous punirait deux fois plus dans l'autre. Ca sentait mauvais dans tous les cas. On y retourne ? On peut tout mélanger, ça donnera surement un truc bon après tout comme on dit tout les chemins mènent à la nourriture. Je tournais la tête de droite à gauche, regardant ma camarade d'un air furibond. Je soupirais, essayant de rester maîtresse de moi-même. J'étais une Poufsouffle. La patience était l'une de nos meilleures qualité. Je devais me calmer.

« Si tu veux continuer, libre à toi. Pour ma part, et malgré le fait que je t'affectionne, je pense que nous avons déjà assez fait de dégâts pour aujourd'hui. Tu es gentille, mais je n'ai pas besoin de me faire plus remarquer encore que ce n'est déjà le cas. Je suis désolée, mais nous n'allons que récolter une punition supplémentaire. Si nous continuons, qui nous dit que nous n'allons pas faire encore plus de dégâts ? Je ne suis pas ici pour faire le pitre, moi. Et je ne veux pas te vexer ou te blesser, crois-moi. C'est juste que... J'ai froid. Je suis trempée. Et j'ai juste envie de me changer avant de ne plus jamais bouger de mon lit. Ils auraient dû nous demander si nous savions faire la cuisine... Là, c'est catastrophique. » Je balayais la salle du regard une fois mon monologue terminé, et les larmes me montèrent aux yeux. C'était même pire que ça. L'on aurait dit qu'une apocalypse avait eu lieu dans la pièce. Tout était sans dessus dessous. De la farine gisait sur le sol, mouillée. Divers plats et aliments semblaient avoir décidé de rester par terre aussi. Du chocolat carbonisé se trouvait sur les murs et... un peu partout à vrai dire. « Je crois qu'il vaut mieux arrêter les frais maintenant. A moins que tu ne connaisses un sortilège qui saura tout remettre en ordre ou me réchauffer... Je ne vois pas d'autre solution. Je pense qu'ils peuvent nous trouver des punitions bien pires que celle-ci, et je t'avouerai ne pas avoir très envie de découvrir ce qu'elles seront. Peut-être nous enfermer dans les douves du château ? Je suis déjà bizarre aux yeux de tout le monde, alors je n'ai pas besoin de ça... » Dépitée, j'haussais les épaules et détournais le regard. Pourtant, je ne partais pas. Pas encore.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn Empty
Message Posté Dim 21 Aoû - 22:52.
Je sentais la colère emporter Yessenia au fur et à mesure de nos péripéties et finalement ce qui devait arriver arriva, elle éclata comme un ballon déversant son agacement... sur moi. Ses paroles étaient blessantes, elles insinuaient que toute cette histoire était de ma faute alors que ce n'était absolument pas le cas. C'était elle qui avait fait cramé la cuisine, je n'avais lancé le sortilège d'eau que pour nous éviter de mourir carbonisées...bon d'accord c'était aussi pour sauver ma baguette des flammes mais bon était-ce si important de le mentionner? Si quelqu'un venait à m'interroger je le nierai en bloc en tout cas après tout c'était largement moins héroïque de vouloir sauver une baguette plutôt qu'une personne pas vrai ? Vexée, piquée, je lui lançai un regard dédaigneux, voilà une des raisons pour lesquels ceux qui m'entouraient n'avaient pas le droit au titre honorifique d'amis : dès que la situation se corsait il n'y avait plus personne. Tous comme des souris. Ils viennent manger le gruyère quand il n'y a aucun danger mais lorsqu'il y en a un ils fuient sans vergogne en abandonnant leur bout de fromage pour se réfugier dans leurs terriers. Ils ne savent pas défendre leurs idées et Yessenia était pareille sur ce point. Si son souhait était de m'énerver, il serait bientôt réaliser car je ne laissai jamais passer une remarque surtout pas une comme celle-ci namého. Je cherchais la réplique cassante quand je me rendis compte que je n'en avais en vérité pas besoin , j'avais mieux, beaucoup mieux, quelque chose bien plus efficace que des mots vides de sens. Pourquoi gaspiller ma salive ? En plus me connaissant j'aurais déblatérer pendant des heures sans pouvoir m'arrêter. J'affichai un sourire mauvais avant de déclarer un simple.

- Parfait si c'est ce que tu penses.


Oh mon dieu quel calme, quelle maitrise de moi même, j'en faillis m'étouffer tellement je n'y étais pas habituée. Bon plus sérieusement là mes souris c'est le moment d'avoir très peur parce que voyez vous je ressemble un peu à du pop corn. Si si je vous assure, enfin je suis pas comestible quand même hein, n'essayez pas de me manger s'il vous plait. Pour vous expliquer ma réaction intérieure vous allez imaginer la chose suivante : vous mettez quelques grains de maïs dans une casserole bien chaude, vous voulez du pop corn pour manger devant votre super film de Luke Bond et là horreur, malheur rien ne se passe, les graines n'éclatent pas. C'est mauvais signe. Vous regardez donc dans votre casserole pour savoir la cause de ce non-résultat et c'est à ce moment précis que le maïs se décide à exploser, pile au moment où votre tête est à proximité. En gros pour moi c'est un petit peu pareil et là je n'éclatais pas (admirez cette métaphore particulièrement étudiée). Je m'éloignai de Yessenia après avoir pris soin de ranger ma baguette pour m'accroupir quelques mètres plus loin et commencer à ramasser des pommes. J'en pris une, deux, trois que je posai sur la table sans déclarer un mot puis je me relevai et murmurai en pointant la formule du sortilège de sécheresse qui fit disparaitre toutes traces d'eau. J'attrapai des aliments qui gisaient sur le sol puis je les rangeai et ce durant cinq bonnes minutes sans prêter attention à ma camarade de corvée.

Un silence de mort régnait dans la salle, seul les aléas de la grande horloge posée près de la porte d'entrée brisait cette tranquillité effrayante Quand la pièce fut à peu près propre et en ordre je pris un gros sachet sur lequel était noté le mot ''pâtes'' que je versai dans une marmite à la taille démesurément grande. J'ajoutai ensuite du lait dans la préparation, mis un sachet de pommes sur la table puis je croisai les bras fière de mon repas. Il avait l'air bon... oui, peut être mais je ne le gouterai pas pour m'en assurer. L'heure était à présent à la vengeance, l'elfe n'était pas encore revenu avec la garde royale c'était donc le moment de partir mais avant...

- Pororeilles !

J'avais dégainé ma baguette à la manière de Lucky Luck en adoptant une position d'attaquante.C'est vrai, mettre des légumes dans les oreilles de quelqu'un était vraiment puéril, vous devez vous dire ''quelle bassesse, quelle manque de délicatesse, vilaine gamine !'' et peut être que vous avez raison mais c'était vraiment trop tentant. Je regardai Yessenia d'un air satisfait, heureuse de lui avoir rendu la monnaie de sa pièce puis prononçai un petit – Humf. - en passant à sa hauteur. Je lui chuchotai à l'oreille.

- Je te laisse t'occuper de l'entrée , camarade

Mais entend-on vraiment bien tout ce qui se dit lorsque que l'on a des poireaux dans les oreilles ? Je n'avais jamais essayé mais bon l'attention y était. La porte d'entrée était juste devant moi à présent, plus que trois pas et je serai dehors mais Yessenia allait elle obéir si facilement ? Pas sur...
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn Empty
Message Posté Lun 22 Aoû - 10:25.


© Dreams.


La pièce tout entière était couverte de suie et de marques de brûlures. Si les murs avaient été faits de chair, des lambeaux pendraient ici et là. Enfin... Excusez-moi pour cette pensée morbide. Dans tous les cas, l'on aurait aisément pu penser qu'une guerre s'était déroulée ici. Pourtant, la guerre n'allait faire que commencer. A peine avais-je eu terminé de prononcer des infamies et des mots que je ne pensais que par lâcheté et par peur que je regrettais déjà mes paroles. J'appréciais Louise pourtant, je ne souhaitais pas que nous nous disputions alors que nous ne nous connaissions qu'à peine. J'aurais voulu la connaître. J'aurais pu me faire une nouvelle amie si je n'avais pas encore tout fait pour faire rater ce plan. Il n'y a pas si longtemps, je pensais que je resterai éternellement seule à cause des Voix. Maintenant, je comprenais que ce n'était qu'à cause de mon caractère irascible. La patience était une qualité que je côtoyais, mais elle s'était confrontée à la peur et avait fini par céder. Quelle idiote, me disais-je. Je me sentais tellement coupable, tellement... Fautive. Je l'avais sûrement blessée. Pourtant, j'avais ris, chose que je n'avais pas fais depuis trop longtemps, avec elle. Et plusieurs fois même. Elle ne méritait vraiment pas ça. Je n'osais plonger mon regard azuré dans ses prunelles ambrées et parsemées d'éclats noirs. Je devinais qu'une tempête s'y préparait, ne souhaitant que me dévaster. La lâcheté me connaissait trop bien.

- Parfait si c'est ce que tu penses.

Sa voix n'était dotée d'aucune intonation particulière. Ne m'en voulait-elle pas ? Je me risquais à relever brièvement le regard pour croiser le sien. Ce que j'y vis me glaça le sang. Rien. Un calme olympien semblait avoir élu domicile dans ses prunelles mordorées, ne faisant que m'effrayer davantage. Je baissais donc immédiatement le regard, hésitant entre deux choses : Fuir et rester là, les bras ballants, l'air idiote, au milieu de la pièce. Nous n'avions pas fini de préparer le repas pour ce soir... Mais honnêtement : Si nous arrivions à ne plus faire exploser la cuisine, parviendrions-nous à faire quelque chose de mangeable ? J'en doutais fortement. Je voyais ses jambes s'éloigner de moi et distinguais quelques bruits. D'un oeil apeuré, j'essayais de deviner ses gestes. Après avoir posé quelques pommes sur une table de bois, elle fit un sortilège de sécheresse sur ces dernières. Un cri aiguë mais bref s'échappa de mes lèvres alors que les pommes se flétrissaient. Ne savait-elle pas cela ? Les pommes étant constituées d'eau, ce genre de sortilège ne ferait que les rendre immangeables... Je plaçais directement ma main droite sur mes lèvres, regrettant le son que j'avais émis. Elle allait fatalement me regarder... Mais non. Elle restait concentrée sur ce qu'elle faisait. Je fus un instant soulagée, avant de me rappeler qu'elle avait bien trop de raisons de m'en vouloir pour ne rien essayer après. Elle continua de ranger ce qui se trouvait par terre pour remettre un semblant d'ordre dans la pièce. Moi, je n'étais que trop apeurée pour oser bouger ne serait-ce qu'un cheveu.

Pas un son ne se faisait entendre alors que je restais droite comme un piquet, résistant à l'envie de me balancer d'un pied sur l'autre pour chasser les fourmis que je sentais poindre dans mes jambes. Je n'aimais pas rester aussi stoïque et statufiée, mais elle me faisait réellement peur, là. L'horloge résonnait dans des "tics" menaçants et des "tacs" effrayants. Mon coeur battait au même rythme que résonnait le bruit des lourdes aiguilles. Je n'entendais que ça, et ma respiration lourde de culpabilité. L'on se serait cru dans un mauvais film d'horreur. Mais je doutais qu'elle essaie de me tuer pour une si petite chose. Un affront... Quoique. Je gardais ma baguette fermement ancrée entre mes doigts dont les jointures commençaient à blanchir sous la force dont je les accablais. Louise vint prendre un sachet de pâtes pour en glisser l’entièreté dans une marmite. Allait-elle continuer de m'ignorer longtemps ainsi ? Je la vis s’emparer d'une bouteille de lait avec une confiance aveugle en ses talents de cuisinière. Je restais à une distance respectable, au cas où la marmite sauterait une fois encore. Le chocolat brûlé au savon m'avait brûlé la peau, plus tôt, laissant des marques rougeâtres sur ma peau éthérée. Ma "camarade" plaça également des pommes sur la table avant de croiser les bras, d'un air fier. Elle s'était approchée de moi ainsi, et mon coeur commença donc à s'affoler. Ses battements rapides résonnaient à mes oreilles dans des bourdonnements agaçants que j'aurais aimé chasser. Pourtant, ils étaient légitimes, puisqu'un mot fusa dans l'air, sifflement digne d'un lancer de poignards : Pororeilles !

Plus rien. Je ne pus que me servir des mes yeux, essayant de deviner ce qu'il s'était passé. La baguette de la Serpentard était dirigée dans ma direction, mais je n'entendais aucun son. Je voulus poser mes mains sur mes oreilles pour vérifier leur fonctionnement mais je compris ce qu'il se passait lorsque mes doigts frôlèrent le bout filandreux des poireaux. Les agrippants tous deux, je tirais de toutes mes forces, sans résultat cependant. Lançant un regard mauvais à Louise, je braquais ma baguette sur elle pour lancer un sort. « Crache Limace ! » criais-je, plus pour essayer d'entendre ce que je disais que pour qu'elle l'entende bien. Elle passait juste à mes côtés lorsque je lançais le sort, c'est pourquoi je me reculais rapidement. Je ne voulais pas risquer de marcher sur ces bestioles qui joncheraient bientôt le sol par centaines. La guerre avait commencé. Taryn VS Louise. Poufsouffle VS Serpentard. Cela risquait d'être fortement intéressant. Pendant qu'elle était occupée avec les trucs immondes sortant de sa gorge, je me lançais un contre-sort qui me débarrassa des légumes dans mes oreilles. Je fus satisfaite de pouvoir entendre à nouveau, et regardais avec un sourire machiavélique ma camarade qui crachait des limaces. D'un certain côté, cette vue me donnait la nausée, c'est pourquoi je cessais bien vite de la regarder. J'allais dans le coin opposé de celui de mon amie et sortis quelques légumes que je commençais à découper. J’espérais que nous n'allions pas commencer à utiliser les ustensiles de cuisine.

Sereine, et étant persuadée que j'avais gagné la bataille qui ne venait que de commencer, je continuais de broyer les légumes en de petits morceaux plus ou moins égaux que je plaçais ensuite dans une casserole. Je ne savais pas réellement quoi faire avec... Dans la casserole, j'attrapais un pilon qui se trouvait dans le coin et appuyais sur les légumes pour en faire une sorte de bouillie. J'allumais le gaz avec ma baguette tout en faisant extrêmement attention et allais chercher du sucre en sifflotant. J'en attrapais une grosse poignée que j'ajoutais dans ma préparation, et mettais aussi un peu d'eau dans le récipient avant que ça ne commence à cuir. Il me semblait que la soupe se faisait comme ça. Je n'avais pas réellement entendu ce que Louise m'avait dit, mais j'étais persuadée qu'elle avait parlé de faire une entrée. Que je devais faire une entrée. De la soupe sucre-légumes serait parfaite. J'en étais persuadée. Mais je ne goûterai pas moi-même cette préparation. Peut-être que si Louise finissait par se relever, ce serait elle qui goûterait ma soupe. Pas en étant consentante, bien évidemment. Je n'étais pas aussi puérile en temps normal, croyez-moi, mais là... Louise avait déclaré la guerre. J'étais spéciale. J'entendais des Voix. Alors je méritais de gagner. Qu'avait-elle de plus que les autres, hein ? Je me mis à rire, d'une façon un peu hystérique cependant, alors que je savourais pleinement les évènements. J'étais sûre et certaine que j'allais encore m'amuser un petit moment. Et je n'en voulais même pas à Louise... Au fond, ce n'était qu'un jeu, à mes yeux. Ce que font les amies ensemble, en fait... Je l'aimais bien, vraiment.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn Empty
Message Posté Lun 22 Aoû - 18:44.
Dégoutant, des limaces ! C'est vrai que j'aimais bien toutes les bestioles qui ne sont pas mignonnes mais là, ça, c'était vraiment trop écœurant. Quelle horrible personne cette Yessenia ! Ok je lui avais changé ses oreilles en poireaux géants ce qui n'était pas la meilleure idée que j'ai eu dans toute ma vie mais quand même me punir avec ce sortilège était démesuré. Le pire ce n'était pas de les voir mais de me dire qu'elles étaient vivantes, finalement j'en venais presque à regretter de ne pas cracher des dizaines de boursoufflets ! Pire que tout la camarade dont j'avais écopé riait aux éclats. Ces blaireaux, je les plumerai si je le pouvais... comment ça ils ont pas de plumes ? Vous êtes surs ? Bon et bien je les euh... jetterai dans une cage en fer située au milieu de la forêt interdite. Seulement pour aujourd'hui une seule de ces créatures se prendrait des coups de baguette sur la tête et, entre deux crachats de limaces, je réfléchissais avec hargne à la planification de ma revanche. La bagarre avait toujours été un de mes domaines de prédilections d'ailleurs je me rappelle bien que dès l'école maternelle j'envoyais au tapis la plupart des garçons de ma classe. Depuis bien sur, les moyens que j'utilisais pour me venger étaient moins enfantins - quoique...- mais il n'empêchait qu'à présent je savais très bien me défendre à cause du nombre impressionnant de batailles auxquelles j'avais pris part. Comme on le dit si bien c'est en forgeant qu'on devient forgeron ou dans ce cas précis c'est en bataillant qu'on devient un vainqueur.

Les limaces jonchaient le sol par dizaines maintenant, le sortilège avait commencé depuis quelques temps déjà mais c'est seulement à ce moment là que je compris qu'il serait utile d'attraper une bassine, un seau, enfin un objet qui retiendrai ces charmantes créatures . Vous pensez qu'on peut les manger ? Si c'est le cas je pourrai peut être en faire un bon gâteau pour Yessenia que je lui offrirai en gage d'amitié... J'attrapai donc le premier récipient qui me passait sous la main avant que d'autres limaces ne sortent de ma bouche et n'atterrissent sur le sol. Je m'assis alors sur le tabouret le plus proche, le teint livide avant de me replonger dans mes idées de revanche toutes plus saugrenues et débiles les unes que les autres. Pourquoi pas lui faire éclater des boutons sur la tête ? Ah nan c'était trop gentil... Le sortilège d'expedimanta que j'avais utilisé sur mon oncle, au moins celui là j'étais sûre de le réussir mais ce n'était pas assez drôle, pas assez blessant. Un sortilège impardonnable ! Arf, pas possible il y a ce truc qu'on appelle la légalité qui m'en empêche...

C'est alors qu'un truc froid, gluant et pas appétissant commença à remonter le long de ma main laissant derrière lui un coulis de bave impressionnant, une limace. Ni une ni deux je lui jetai un regard révolver replongeant mes yeux dans le seau de temps en temps pour cracher un des ses congénères.

- Tu ressembles à rien ma pauvre limace.

Lançai-je avant de retourner à mon récipient mais ma réplique assassine ne décrocha pas chez elle une grande réaction, étonnant n'est ce pas ? Elle continuait d'avancer le long de main en me regardant fixement, si si je vous jure, ses yeux étaient rivés sur moi et non je ne suis pas folle. Finalement elle avait une bonne tête enfin tout est relatif hein ! Et à ce moment précis un truc magique, merveilleux, supra-extraordinaire se produit : plus une seule bestiole gluante ne sortait de ma bouche, c'était fini mais entre nous ça laisse un drôle d'arrière gout dans la bouche. Laissant de côté le seau à limaces, enlevant celle qui demeurait sur ma main, j'attrapai ma baguette c'était l'heure de la Révolouise !

- Petrificus totalus !

Victoire amiral, ennemie maîtrisée avec succès ! Yessenia tomba à la renverse immobilisée. Je poussai un petit rire machiavélique avant de prendre mon pot à limaces sous le bras et de le déposer juste à côté de la tête de Yessenia. Ils seraient ses compagnons de pétrification ! J'étais adorable et prévenante même avec ceux qui ne le méritait pas. Après quoi je retournai à mes pommes que je mis dans une marmite d'eau bouillante, je fouillai ensuite dans les placards pour trouver des moules à tartes qui m'aideraient à faire des tartes aux pommes géantes. J'en pris une bonne dizaine que j'étalai sur une large table en bois avant de reprendre mes pommes qui avaient à présent une sale tête, elles ressemblaient un peu à des bougies à moitié fondue... J' haussai les épaules et renversai le contenu de la marmite sur les moules à tarte qui furent bientôt ensevelis sous la montagne de fruits. Oh zut, normalement il devait y avoir une pâte à tarte en dessous ! Je regardai autour de moi afin de la localiser et c'est ainsi que je l'aperçu un petit peu plus loin. Ravie, je m'avançai vers le sac de féculents en souriant persuadée que mon repas serait inoubliable tellement il serait excellent, je pris une poignée de pâtes dans chaque mains que je déversai ensuite sur les pommes. Mettre les pâtes au dessus ou en dessous, quelle importance, j'étais fière du résultat personnellement.

- Enervatum.


Quelle idiote, lancer le contre sort de la formule de pétrification ! Mais non, c'était voulu, ce n'était pas amusant de gagner un duel de cette façon c'est pourquoi maintenant mon repas était préparé j'étais prête à faire une vraie bataille.

- Tu devrais finir de préparer l'entrée, je t'ai laissé des limaces mais je garde - J'attrapai la limace qui avait élu domicile sur ma main avant que je ne la mette dans le seau avec les autres. La pauvre était facilement reconnaissable : c'était la seule qui était recroquevillée sur elle même - celle là.- Et je partis, fière de ma limace.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn Empty
Message Posté Ven 26 Aoû - 12:57.
J'étais tout bonnement fière de moi. Le jeu instauré me plaisait beaucoup, même si nous allions nous faire punir à force de lancer ce genre de sorts qui n'étaient là que dans le but de nuire l'une à l'autre. Moi, je ne la détestais pas, loin de là. D'accord, elle m'avait un peu fait perdre patience, mais je trouvais risible notre "combat". Non seulement notre cuisine serait immangeable - j'en étais persuadée - mais en plus, nous nous chamaillions comme des gamines. Et me sentir enfin "comme tout le monde" me faisait un bien fou. Je n'avais jamais estimé que j'étais quelqu'un de normal. Enfin, peut-être pendant mes jeunes années, mais dès mon entrée à Poudlard, c'avait été un cauchemar. Et là, je me délectais de voir Louise cracher des limaces, bien que je ne regardais pas très longtemps à cause des nausées qui m'assaillaient. Je me demandais si le goût était désagréable... En tout cas, elle l'avait mérité ! Me mettre des poireaux dans les oreilles, franchement... Et puis, c'était elle qui avait commencé, de toute façon ! Elle attrapa un sceau pour que les limaces tombent dedans. Au moins, la cuisine resterait un minimum rangée. Pour ma part, je ne me souciais que de la soupe que je faisais en cet instant. Je n'étais franchement pas certaine qu'elle serait mangeable, et je ne comptais pas la goûter. Mais au moins aurais-je accompli ma punition sans broncher ! Ou presque. Chantonnant un air faux, je touillais avec difficulté dans ma bouillie de légumes. Ca n'avait pas l'air bon...

En fait, ça ressemblait un peu à ce que l'on voyait dans les films : Les ragoûts immondes que les Sorcières au nez crochu et pleines de verrues faisaient pour effrayer les pauvres Moldus. Heureusement, nous n'étions pas aussi laides. Mais ça faisait aussi peur, ma bouillie. J'entendis Louise déclarer, assassine : Tu ressembles à rien ma pauvre limace. Ce qui déclencha mon hilarité. Déjà, elle n'était pas douée en cuisine. Elle était fourbe, et en plus elle parlait aux animaux... Et après, c'était moi la folle ! Elle était drôle, j'aimais sa compagnie. Mais je doutais que ce fusse également son cas, à cause du sort que j'avais lancé sur elle. Faisant une moue, je délaissais mon plat exquis pour m'approcher furtivement de Louise. Une limace grimpait sur son bras alors qu'elle la regardait fixement. Elle était vraiment pas normale... Puis, d'un coup, les limaces cessèrent de sortir de sa bouche. Elle enleva celle qui restait sur sa main pour attraper sa baguette. Je me dépêchais de déclarer un « Désolée ! Pardonnes moi ! Je ne le ferai plus ! » Mais il était déjà trop tard. Louise me lança un sort. Petrificus totalus ! Je tombais à la renverse, pétrifiée, alors qu'elle se mit à rire. Je la comprenais, en même temps... J'avais ris de la même façon après avoir lancé mon sort. Et nous avions été toutes deux puériles, je n'aurais pas dû réagir face à son attaque. Me laisser faire et ne rien dire... Mais j'en avais assez de me taire, tout le temps ! Louise déposa la bassine pleine de limaces juste à côté de mon visage et je grimaçais. Horrible. Immonde. Ignoble. Et tous ces synonymes.

Je la regardais, sans pouvoir bouger ou faire quoique ce soit, mettre des pommes dans une marmite. Elle prit des plats sous mes yeux ébahis. Non mais elle pourrait m'aider quand même ! Il n'y avait que mes yeux qui pouvaient bouger, mes lèvres refusaient de m'obéir et le reste de mon corps, c'était pareil. Ensuite, elle renversa le contenu de la marmite dans les moules qu'elle avait trouvé et sembla se rendre compte qu'il manquait quelque chose. Si j'avais pu parlé, je le lui aurais dit : Le sel ! Mais apparemment, ce n'était pas à cela qu'elle avait pensé... Elle revint avec des pâtes sous le coude. Elle en versa au dessus des pommes à moitié cramées. Ce ne serait pas trop mal pour le dessert, je supposais... Mais je n'allais pas lui dire. Surtout qu'il manquait le SEL ! Oui, j'y tenais. Mais ça n'allait pas être bon, sinon. Enervatum. Je pus enfin me mettre debout. J'avais une crampe au pied et une autre à la nuque. Je ne la remerciais pas cependant. Folle comme elle l'était, elle n'avait sûrement pas fait exprès de prononcer le contre-sort. Je me relevais en époussetant mes vêtements et j'écartais le sceau de limaces loin de moi. Tu devrais finir de préparer l'entrée, je t'ai laissé des limaces mais je garde... celle-là. Déclara t-elle. Je voulus ajouter quelque chose une fois qu'elle eut prit la limace s'étant logée sur son bras mais elle partit avant que je ne puisse le lui dire. Je haussais les épaules, la mine renfrognée. Pourquoi était-elle partie ? On s'amusait bien pourtant, non ? Moi en tout cas, j'avais trouvé ça drôle...

De ce fait, je retournais à mes fourneaux, attrapant du sel que j'aspergeais sur la tarte de Louise. Pour son plat, j'ajoutais du sucre. Et je retournais à mon entrée. Elle était presque prête. Les légumes étaient devenus plus ou moins liquides malgré la couleur verdâtre peu ragoûtante dont elle était imprégnée. En plus, ça sentait mauvais. J'y avais mis du sucre, mais ça me donnait des nausées. Et si j'ajoutais une ou deux limaces ? Je n'allais pas manger, de toute façon, alors bon... Mais je ne voulais pas être punie une nouvelle fois pour avoir voulu empoisonner mes camarades. Je changeais d'avis. Je n'allais pas en mettre. Je me faisais déjà assez remarqué comme ça. Au bout d'une dizaine de minutes, je décrétais que ma soupe était parfaitement horrible et qu'elle conviendrait pour tous les gens qui y goûteraient. J'ignorais s'il y en avait assez pour tout le monde, mais je m'en fichais. De toute façon, il valait mieux pour eux qu'ils n'y goûtent pas, c'est moi qui vous le dis. Attrapant ma baguette que j'enfournais dans une de mes poches, je me regardais un instant. De la farine se trouvait dans ma chevelure et le reste de ma personne était couverte de suie, mélangée à du chocolat au savon. Je sentais mauvais et je n'avais pas fière allure. Je n'allais pas rester ici, toute seule, à attendre de me faire enguirlander. Même si Louise avait rangé, il restait des traces de brûlures sur les murs. N'en attendant pas plus, je pris mes jambes à mon cou et fuyais loin de la cuisine infernale où, au fond, je n'avais pas passé un moment si terrible que ça. Je m'étais bien amusée, et j'irai sûrement revoir Louise un jour pour m'excuser, quand j'en trouverai le courage. Maintenant... A la douche !
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn Empty
Message Posté Ven 26 Aoû - 13:46.
Parce qu'avec Tartyne de maïs on sait que vous aimez tous ratatouille, voici le résumé de notre délicieux repas La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn 4153354820

La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn 590077menu

Sujet clos ♥️
Contenu sponsorisé
this is the wizzarding world of
informations



La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn Empty
Message Posté .

La mousse au chocolat est faite avec du savon ! - Défi ft Taryn

T H E . F E A T H E R . O F . A . P H O E N I X :: Saison 1

Sujets similaires

-
» i need somebody [défi, solo, PM]
» ◮ You don't know the meaning of fear {Calipso&Taryn&Louise }
» [Défi] [PM] 24h de Cataclysme
» Peeves ... [défi]
» [defi] Underwater

Réponse rapide

pour répondre plus vite que le vent, t'as vu !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: