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La douleur s'efface [PM] [ avec Faith]
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Mer 27 Juil - 0:23.
nouveau chapitre




STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS : Zadig Wheelser et Faith Turner
DATE : Milieu Mars
HEURE : Matin
METEO : Ensoleillé
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : Intrigue 007 Vengeance
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : Intrigue 006 Comment ça le sol tremble ?
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Pas de Dodo désolée :P



    Je le sens. Je l’ai toujours senti. La douleur qui s’échappe. La douleur qui arrive. Celle qui vous brûle. Celle qui vous déchire. Celle qui vous tord. Puis elle disparaît, se volatilise. Plus rien. Un silence. Les mains encore sur le ventre. La douleur est partie. Mais elle reviendra. Petit à petit, cependant, elle s’atténuera. Soudain un picotement. Elle est sauvage. Indocile. Je veux l’étouffer. Mes mains se crispent. Des larmes m’arrivent aux yeux. Je la sens cette douleur et pourtant…c’est dans ma tête qu’elle résonne. Tout cela n’est donc qu’un rêve ? Une illusion ? Je ne peux le croire. Je la sens en moi, qui me ronge. Je la sens. Pénétrant dans ma peau, mes veines, mes artères, mes poumons, mon cœur, mon cerveau, mon esprit, mon âme. Elle s’installe, se love, se délecte. Ce n’est pas un chaton. C’est un terrible serpent. Qui répand son venin. Je sens ses écailles qui râpent contre mes organes. Tout va s’effacer. Tout va s’arrêter. Je dois la briser. Autant qu’elle me brise.

    Quelques rayons du soleil passèrent par la fenêtre du dortoir de Serdaigle. La nuit s’éteignait. Elle s’épuisait, se figeait et se laissait doucement tomber derrière les montagnes. Elle emportait avec elle, peur et mystère. Mais aussi les délicates étoiles qui restaient cependant allumées, laissant l’éclat suprême à l’astre principal : le soleil. Zadig Wheelser ouvrit instantanément les yeux, dès que les quelques lueurs du jour traversèrent les rideaux qui le cachaient du reste de ses camarades de dortoir. Ses mains étaient posées contre son ventre. Elles étaient crispées. Le regard embué de larmes, le jeune Serdaigle tourna la tête sur le côté, pour essayer de retenir l’imminent sanglot qui lui montait à la gorge. Il ne pouvait vivre avec les souvenirs. Ils étaient si présents pendant la nuit. Le jour, ils avaient finir par disparaître, mais lorsque toutes lumières disparaissaient, ils se faufilaient à travers son esprit. Son visage s’était dessiné. Cela faisait maintenant un mois, qu’il ne l’avait plus revu. Pourtant aujourd’hui, elle s’était dessinée avec son éternel sourire chaleureux sur les lèvres. Seddy. Il n’avait pas perdu l’amour inconditionnel qu’il lui portait. Mais son amour n’était plus qu’un souvenir. Il aimait une pensée avant d’aimer une personne. Mais cela ne s’effaçait pas. Elle restait là. Parfois il aurait voulu qu’elle ne perde pas la mémoire. Qu’elle ne soit pas une Moldue. Qu’elle soit là, près de lui. Et parfois il aurait voulu ne jamais l’avoir connu.

    Zadig se releva. Il avait besoin de voir quelqu’un en particulier. Quelqu’un qui était au courant de sa situation dans sa famille. Quelqu’un qui ne savait certes pas pour Seddy, mais qui finirait par le savoir. Il voulait la voir. Hélas, il était encore bien tôt. Le soleil perçait le ciel que depuis une heure ou peut-être deux. Le jeune homme n’avait pas la notion du temps. Il l’avait perdu pendant qu’il se laissait envelopper par ses pensées. Son regard se posa sur les rideaux pourpres qui entouraient son lit. Il allait les ouvrir…mais avant, il avait un papier à rédiger. Il fouilla dans son sac de cours, et chercha un parchemin. Il en trouva un, légèrement rapiécé. Il attrapa sa plume et rédigea :

    « Faith…Je voudrais te voir. Te parler. Viens me rejoindre à l’heure que tu souhaites au parc. J’y serais. J’espère que tu pourras...Tu me manques. Zadig. » Pourquoi avait-il marqué qu’elle lui manquait ? Parce qu’elle lui manquait vraiment. Leur amitié était magnifique. Ils se connaissaient depuis longtemps. Leurs parents faisaient souvent des soirées ensembles. Il faut dire que le père de Faith était leur banquier. L’argent rentré en jeux…Mais entre eux, c’était délicieux…c’était la seule véritable amie qu’il avait. La seule qui connaissait sa famille, son histoire…sauf Seddy. Oui, elle ne connaissait pas Seddy. Mais il n’avait pu lui dire. Elle était fiancé à…une colère muette monta dans la gorge de Zadig. Ses parents l’avaient fiancée…Et quand elle lui avait dit, sa colère était si grande, que leur amitié en prit un coup. Mais aujourd’hui, il avait fait des efforts. Il ne pouvait lui en vouloir à elle. Il ne savait même pas pourquoi il avait été si en colère. Il voulait son bonheur, mais ce mariage peut-être le voulait-elle ? A cette pensée, il se sentit étrangement mal.

    Il s’habilla doucement, le cœur chamboulé, l’esprit chamboulé…Il allait partir et la retrouver. Ils allaient parler comme deux excellents amis. Et aucun mariage, aucune Seddy n’allait les empêcher d’être là, deux amis, ensemble. La fraîcheur du matin le saisit. Il serra sa baguette, pensant qu’elle pourrait le réchauffer mais il saisit rapidement que c’était inutile. Il était seul. Il était tôt. Il était maître du par et il allait attendre Faith. Pour parler. Il allait l’écouter aussi. Ce serait tranquille. Et Seddy ne…si elle viendrait, mais il allait la refouler. Aujourd’hui, il parlerait à Faith sans Seddy.

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Message Posté Jeu 28 Juil - 0:01.
    « Faith…Je voudrais te voir. Te parler. Viens me rejoindre à l’heure que tu souhaites au parc. J’y serais. J’espère que tu pourras...Tu me manques. Zadig. ». Je serrais ce petit mot, visiblement griffonné rapidement, comme une promesse d'espoir. Malgré moi, je souriais, heureuse de pouvoir retrouver celui qui m'avait le plus manqué ces derniers temps, celui qui portait l'épaule sur laquelle j'aurai aimé poser ma tête durant des heures tout en gardant le silence, juste être côte à côte profiter de la présence de l'autre, se murmurer des secrets à voix basse comme de jeunes enfants, pouffer doucement. Et malgré moi, un grand sourire prenait place sur mon visage.

    J'achevai mes étirement matinaux face au soleil et retournai me préparer après une douche. J'étais comme une jeune fille excitée à l'idée de son tout premier rendez-vous amoureux. J'enfilai rapidement mon uniforme et fourrait dans mon sac des affaires au hasard pour la journée, sans vraiment faire attention à ce que je prenais. J'avais de quoi prendre des notes, quelques bouquins pris au hasard dans mon armoire et le plus importante, la couverture écossaise que j'avais l'habitude de prendre partout avec nous. Surtout que nous étions au milieu de mois de mars et que les température ne montaient pas bien haut malgré le soleil. Un poids dont je ne m'étais jamais apperçu venait de tomber lourdement de mes épaules : Zadig voulait me parler, Zadig voulait me voir, je manquais à Zadig. Nous n'étions pas en froid. Nous n'étions plus en froid. L'avions-nous été un jour ? Non pas vraiment, mais nous nous étions éloignés l'un de l'autre c'était certain. Et à moi aussi il m'avait manqué. J'aurai voulu avoir quelqu'un à qui parler quand j'ai su pour ce mariage organisé, j'aurai voulu pouvoir me réfugier dans ses bras, il m'aurait dit des mots rassurants et nous aurions comploté à deux pour faire capoter ce truc. Mais non. Il s'était assombri et j'avais bien vu que ça le touchait.

    Puis je dévalais l'escalier à toutes jambes et sautait même le petit déjeuner. C'était mal, mais je m'en fichais, je n'avais pas faim ! Je savais d'instinct où aller, où le trouver, où le retrouver. Près du lac, à côté de l'un des arbres, non loin de la rive. Quand le le vis assis, mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Bon Dieu, qu'il m'avait manquait cet abruti ! Je m'approchais de lui et m'assis à ses côté, puis sortit notre couverture de mon sac et nous enroulais dedans, comme avant. Cette couverture portait l'odeur de notre enfance, les trous des coups durs, les traces de nos fous rire, de notre complicité merveilleuse, de ce lien si particulier dont j'avais pris soin durant tant de temps.

    Nous somme restés un moment comme ça, à regarder le soleil qui finissait de se lever et qui se paraît de ses belles couleurs en vérifiant son image dans le lac. A vrai dire, je ne savais pas quoi lui raconter, c'était tellement bizarre de se retrouver, de vraiment se retrouver après tout ce temps. Et puis j'ai décidé de finalement prendre la parole. « A moi aussi tu m'as manqué Zadig. Vraiment. » Que dire d'autre ?


[POUAH ! Je suis pas du tout convaincue par ce RP. J'ai pas écrit à la première personne depuis des lustres et j'ai l'impression de tomber dans le coulant, nianian, c'est terrible ! Désolée, c'est pas terrible.]
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Message Posté Jeu 28 Juil - 18:56.


    La douleur s’estompe. Je la sens moins cruelle. Le jour s’est levé. Elle ne disparaît, mais se fait plus discrète. Que tu es fourbe. Tu te caches dans le creux de mes entrailles et tu attaques avec la perfidie d’un serpent. Je sens ta langue acerbe contre moi. Un sifflement parvint à mon oreille. Tu me murmures mes erreurs, mes souffrances. Comme tu es venimeuse. Pourtant je t’aime. Je t’aime terriblement. Non je n’aime pas la souffrance. Mais je n’aime pas l’oublier. J’ai peur de l’oublier. Chaque instant, je la sens moins précise. Chaque instant je la sens s’envoler. Mais tu es là pour me la rappeler. Je te hais d’amour. Quand tu es là…je sens ses doigts contre ma peau. Je vois son sourire. J’entends son rire. Il ne manque que son odeur. Tu me fais perdre pied. Toi la douleur, VAS-T’EN !!! Je veux qu’elle parte. Je veux l’oublier. Et je veux la garder près de moi. Rien ne pourra l’effacer. La douleur est présente. Il faut l’enfouir. Et je regrette doucement, le jour…où j’ai dit qu’il fallait qu’elle oublie. Moi je n’ai pas oublié…et je souffre sous le poids des souvenirs.

    Tout n’était qu’un ensemble confus de pensées. Il ne faisait aujourd’hui, ce qu’il pensait hier. Il avait pourtant décidé de l’oublier, même si cela demandait un effort considérable et particulièrement douloureux. Mais aujourd’hui, il ne pouvait s’y résoudre. Son visage s’inscrivait dans son esprit avec exactitude. Il se rappelait des moments passés avec elle. Et il n’arrivait à la détruire. Il aurait du pourtant. Ressasser les souvenirs ne faisait que le détruire encore un peu plus. Il avait eu une phase où tout allait mieux. Mais aujourd’hui…aujourd’hui, il voulait la prendre dans ses bras et paradoxalement la laisser partir. Oui… il devait lui dire de partir une bonne fois pour toute. Mais les adieux étaient difficiles. Même après plusieurs années. Soudain, il entendit un pas qui se rapprochait. Un léger sourire apparut sur ses lèvres. Si c’était Faith, tout irait mieux…

    Elle s’approcha de lui…son parfum était délicieux. Un mélange de douceur, de fleurs…il huma longtemps cette odeur qu’il avait manqué de perdre. Elle était là. Sa meilleure amie. Elle s’assit près de lui et sortit la couverture écossaise qui les avait suivit dans nombreuses de leurs aventures. Leur odeur y était imprégnée. Un mélange d’herbe, de sourires, de rires, de fleurs, de pleures, de colères, de disputes, de douceurs, de fragilités, d’enfance, d’adolescence, d’amour…d’eux. Il se sentait tellement en sécurité ici. Son bras contre le sien. Leur regard vers le même point. Il la connaissait par cœur. Elle le connaissait par cœur. Aucun secret ne les séparait…ou du moins, presque aucun. Il devait lui dire. Il devait lui raconter. Lui avouer. Mais d’abord, il devait se faire pardonner. Il l’avait tellement laissée…quand elle avait besoin de lui. Il avait été lâche. Il l’avait abandonnée à son sort. Maintenant, peut-être était-elle heureuse de ce mariage, mais il devait s’en assurer. Et si ce n’était pas le cas, il devait l’aider.

    Alors qu’un silence reposant régnait, sa petite voix fluette et délicate vint le briser : « A moi aussi tu m'as manqué Zadig. Vraiment. » Il se tourna vers elle. Mon dieu, qu’il l’aimait sa petite Faith. Un sourire plein de douceur apparut sur ses lèvres. Elle lui avait tellement manqué. Soudain d’un geste rapide, il la prit dans ses bras, humant au passage son parfum, son odeur, tout d’elle. Il ne voulait pas la perdre. Sous aucun prétexte. Il avait dans ses bras sa meilleure amie. Sa complice.

    « Tu m’as tellement manquée…je suis tellement désolé Faith…j’ai été lâche. Je ne savais comment réagir…je m’en veux terriblement. J’aurais du être là. J’aurais du être un véritable ami. Je suis tellement désolé. Mais crois-moi, je ne vais plus te laisser. Plus jamais...tu m’as manquée…mais tu es là. Tout ira mieux. Je veux savoir Faith…es-tu heureuse ? Ta situation actuelle te plait-elle ? » Il l’avait relâché de son étreinte, l’observant avec douceur. Il faisait référence, bien entendu, à son mariage arrangé. Il voulait savoir si elle était heureuse. Il ne pouvait faire que cela pour elle…Elle semblait parfois si fragile. Un rien aurait pu la briser. C’était bien entendu qu’une illusion. Elle avait du caractère. Elle ne se laisserait pas faire. Mais son visage si délicat….un profond sentiment de remord l’habitait. Il avait abandonné son amie. Et il ne savait comme se faire vraiment pardonner…

    « Faith….il faudra que je te parle après…d’une chose importante. D’une chose que je n’ai jamais pu te dire…que j’aurais du te dire. Mais c’était difficile…enfin bref. Réponds d’abord à mes questions ! » Il lui afficha un sourire joviale, tout en se collant à elle….elle était là. Sa petite Faith était là…



[Ton message est très bien ! Bon je suis désolée pour le mien. Grave cul-cul, mais j’étais un peu en manque d’inspiration ! Bref ! ]
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Message Posté Dim 31 Juil - 23:29.
    Je profitais un moment de notre silence, remontant mes genoux contre ma poitrine. J'attrapais sa main et la serrait fort, entrelaçant nos doigts. Fort, très fort ! Un fin sourire s'étira sur mes mes lèvres. Et puis Zadig me prit dans ses bras et je me laissais faire. Son étreinte aussi m'avait manquée. Tout en fait. Je fermai les yeux. « Tu m’as tellement manquée…je suis tellement désolé Faith…j’ai été lâche. Je ne savais comment réagir…je m’en veux terriblement. J’aurais du être là. J’aurais du être un véritable ami. Je suis tellement désolé. Mais crois-moi, je ne vais plus te laisser. Plus jamais...tu m’as manquée…mais tu es là. Tout ira mieux. Je veux savoir Faith…es-tu heureuse ? Ta situation actuelle te plait-elle ? » Zadig me fixait de son regard grave. Une boule se forma dans ma gorge, quelque chose que je ne pus faire passer en déglutissant. Non, bien sûr que non cette situation ne me réjouissait pas. Loin de là. J'étais furieuse contre mon père, cette pourriture méprisante qui m'avait littéralement vendue dans l'espoir de récupérer une fortune perdue. Je détestais déjà ce type qui m'étais promis. Je le haïssais autant que je pouvais, de toute mes forces, et j'y arrivais même très bien ! Mon visage se tendit instantanément, ma mâchoire se crispa et mon regard se fit plus dur. « Faith….il faudra que je te parle après…d’une chose importante. D’une chose que je n’ai jamais pu te dire…que j’aurais du te dire. Mais c’était difficile…enfin bref. Réponds d’abord à mes questions ! » .

    Il me reprit dans ses bras. Je répondis d'une voix que je voulais ferme et détachée mais qui malgré moi, tremblait un peu. « J'ai connu mieux, j'ai connu pire. Je ne suis pas encore mariée et je compte bien faire en sorte que ça n'arrive pas. Zadig, je n'ai pas choisi cette situation. », énonçais-je en détachant chacun de mes mots. Un sentiment de colère m'envahit, comme à chaque fois que je parlais de ça, pourtant, j'avais besoin de sortir tout ça, de l'évacuer ! « Non, je ne suis pas satisfaite du tout de cette situation, mais je m'en accommode comme je peux. Je n'ai pas le choix après tout, dans notre fabuleux monde sorcier, on autorise encore ce genre de mariage arrangé ! Les moldus auraient bien à nous apprendre par moment ! Mais rien n'est encore fait. Mon père a dit attendre mes dix-huit ans ! Ha ! Tu parles d'un cadeau... Il m'a écrit une lettre, tu sais, ce type. Ce russe. Cette situation n'a pas l'air de le rendre particulièrement heureux non plus. Ni malheureux d'ailleurs. Il s'en fiche totalement j'ai l'impression. ».

    Je marquais une pause. Ma réponse à cette missive avait été particulièrement virulente et je n'avais pas mâché mes mots. Pour quoi faire, lui donner l'impression que j'étais la fifille à son papa qu'on avait dû lui décrire, lui donner une fausse impression de moi, être la Faith polie, bien élevée, gentille et souriante ? J'eus un petit rire désabusé. Non, je n'allais pas bien, ni mal. J'allais simplement, mangeant parce qu'il le faut, buvant parce qu'il le faut, travaillant parce qu'il le faut. Mais cette nouvelle avait indéniablement détruit quelque chose en moi, la foi que je portais à mes parents, l'amour que je leur donnais, la fierté d'être une Turner. Tout cela devenait vain et futile. Moi aussi je le serai donc, futile, à distribuer des sourires et à ne jamais dire un mot de plus que l'autre, ne pas attirer l'attention. Devenir banale. Commune.

    Je posais mes yeux sur mon ami, cherchant son regard. Un sourire triste passa rapidement sur mes lèvres. « Ne parlons pas de ça, tu veux ? Ca me mine le moral. Tu avais quelque chose à me dire ? Vu ton état, ça doit être important, ou du moins l'être pour toi. ». Je passai une main dans ses cheveux, affectueusement et dégageai quelques-un de ses cheveux qui lui barraient les yeux. Je voyais bien que quelque chose n'allait pas et je n'arrivais pas à mettre un doigt dessus. Son regard était triste, si triste ! Ses yeux pourtant si beaux semblaient ternis. Patiente, j'attendais sa confidence. Je le savais, j'étais la seule à pouvoir jouir de ce privilège, Zadig ne parlait pas de lui sinon. Jamais, ou alors pour donner une idée très superficielle de qui il était vraiment. Et je ne lui en tenais pas rigueur, nous étions identiques sur ce point.
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Message Posté Mar 16 Aoû - 12:15.

I'm on the pursuit of the happiness and i know everything that shine ain't always gonna be gold.


    Faith, aussi, était à la poursuite du bonheur. Elle essayait tant bien que mal de paraître dur, intouchable, mon son regard était grave. Elle parvenait à offrir, sans doute, une image froide et impassible d’elle auprès des autres, mais Zadig n’y croyait pas une seconde. Il la connaissait que trop bien, pour comprendre à quel point elle souffrait. Doucement, il rechercha sa main et, une fois celle-ci, de nouveau trouvée, il enroula ses doigts aux siens. Elle ne partirait plus, il ne la laisserait plus. Cette phrase se répétait dans sa tête, comme une mélodie. Il savait qu’il se rassurait avant toutes choses, mais cela lui allait. Il se sentait prêt à le faire. Il n’abandonnerait pas de sitôt. Lui aussi, devait devenir grave et impassible comme Faith. Sa voix tremblait. Un trémolo s’y était logé et visiblement, il était difficile de le faire partir.

    « J'ai connu mieux, j'ai connu pire. Je ne suis pas encore mariée et je compte bien faire en sorte que ça n'arrive pas. Zadig, je n'ai pas choisi cette situation. » Soudain, un poids étrange s’envola des entrailles du jeune homme…Elle ne voulait pas que cela arrive. Il n’aurait su expliquer pourquoi, mais il se sentait tellement rassuré qu’elle ne soit pas pour ce mariage. Elle ne serait pas accrochée à un homme qu’elle n’avait pas choisi. Elle ne serait pas accrochée à un Autre homme. Le jeune Serdaigle fronça les sourcils à sa propre pensée. Après tout, elle ne lui appartenait pas non plus. Non… -Je réagis ainsi car je m’inquiète pour elle, tout simplement ! Rien de possessif chez moi…- pensa-t-il avec conviction. Il enfouit cette soudaine pensée très au fond de lui, et continua de prêter une oreille attentive à Faith.

    « Non, je ne suis pas satisfaite du tout de cette situation, mais je m'en accommode comme je peux. Je n'ai pas le choix après tout, dans notre fabuleux monde sorcier, on autorise encore ce genre de mariage arrangé ! Les moldus auraient bien à nous apprendre par moment ! Mais rien n'est encore fait. Mon père a dit attendre mes dix-huit ans ! Ha ! Tu parles d'un cadeau... Il m'a écrit une lettre, tu sais, ce type. Ce russe. Cette situation n'a pas l'air de le rendre particulièrement heureux non plus. Ni malheureux d'ailleurs. Il s'en fiche totalement j'ai l'impression. ».

    Zadig se tourna vers elle, avec attention. Sa voix était à présent, si empreinte de colère. Il sentait toute la rage qui émanait d’elle. Dans un nouvel élan d’affection, il passa son autre main libre, dans ses cheveux. Il aurait voulu tellement lui offrir. Ne plus la voir dans cet état. Juste la sentir heureuse et épanouie. Mais comment faire ? Il s’approcha un peu plus d’elle, et la reprit dans ses bras. Que répondre à tant de colère, à tant d’injustices ? Le Serdaigle se sentait totalement démuni. Il ne s’avait que faire. Il aurait du pourtant ! Ne se disait-il pas, l’un des meilleurs amis de Faith ? Et face à cela, il n’était même pas là pour elle. Il resta silencieux un moment…que dire, que faire, comment réagir ?

    « Comment peut-il s’en fichait… ? Comment peut-il rester impassible, ce Russe ? Tu n’es pas un objet, non ?! Tu n’es pas au service de tes parents. Tu n’es pas leur jouet. On va se battre Faith. On va…empêcher cette connerie de mariage, inutile. Non mais franchement…j’avais un tant soit peu de respect pour tes parents, mais je dois bien t’avouer, qu’aujourd’hui, je n’ai que du mépris. Bon cela dit, ils sont amis, si l’on peut dire comme ça, avec mes parents…il est presque naturel qu’ils soient ainsi. Bref, on va tout faire pour éliminer ce mariage ! Au pire, je te kidnappe et t’enferme dans un placard à balai, et…BIM plus de mariage ! Et quand la situation sera tranquille, on s’en va pour la France, et plus de Parents, plus de futur Mari ! » Il lui sourit doucement. Il espérait que sa légère tentative d’humour la ferait sourire. Après tout…il serait bien capable de faire cela pour elle. Bon bien entendu, il fallait prendre en compte, qu’elle n’aurait sans doute pas envie de passer leur reste de sa vie dans un placard à balai puis avec lui…enfin en France, elle pourrait faire sa vie bien entendu.

    « Ne parlons pas de ça, tu veux ? Ca me mine le moral. Tu avais quelque chose à me dire ? Vu ton état, ça doit être important, ou du moins l'être pour toi. » Un sourire triste était apparut sur son visage. Elle était définitivement sublime, même si triste, malheureuse. Rien ne venait entacher sa beauté. Zadig contempla avec attention Faith. Et soudain, la douleur revint. Il l’avait presque oublié. Son attention était accaparée par la demoiselle. Seddy…elle lui manquait tellement. Même après toutes ces années…Il n’arrivait pas de se dire qu’il était mort pour elle. Que leurs journées posaient dans une petite chambre d’hôtel, leurs corps l’un contre l’autre avaient disparues. « Oubliettes ». Sa mère l’avait prononcé distinctement, sans faiblir. Avait-elle réalisé qu’elle brisait son fils ? Mais après tout son fils n’en était plus vraiment un. Comment avouer tout cela à Faith ? Elle souffrait de maux bien plus terribles. Allait-il souiller cette douleur ? Elle était sa confidence. Mais comment lui donner…comment ? Il lâcha sa main, se recroquevilla sur lui-même. Un silence suivit. Puis…

    « Il y a un moment déjà…j’ai rencontré quelqu’un. Enfin…Non il vaut mieux commencer par le début. Tu sais comment sont mes parents…leurs amours pour Serpentard…la honte qu’ils ont eu de me savoir à Serdaigle. Je suis le fils indigne. Enfin, tout ça tu le sais déjà…Toujours est-il que j’étais à Londres. Pas le Chemin de Traverses, non…Londres même. Enfin bon…elle était là dans ce café et…elle a tout oublié. Tout…je n’y crois pas…elle a tout oublié… ELLE…elle a tout effacé. Un sortilège puis…plus de Seddy, plus de nous…elle m’a oubliée…Je voudrais tellement pouvoir faire de même… » Ses mains étaient crispées sur son ventre. Ses yeux embués par de futures larmes. Prononcer tout haut sa souffrance était terrible…Son explication était presque incompréhensible, mais il n’arrivait pas à tout raconter avec exactitude. Rien n’était clair.
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Message Posté Lun 22 Aoû - 13:43.
    Lorsque Zadig passa sa main dans mes cheveux, je me figeai imperceptiblement. Depuis quand ce geste pourtant si anodin de la part de mon meilleur ami me troublait à ce point, depuis quand je me sentais aussi... Non, pas mal à l'aise. Depuis quand cela me rendait... Non, je n'avais pas de mot pour décrire mon sentiment. Mais j'aimais bien. Plus que d'habitude même. Son étreinte me rendit heureuse. Une douce chaleur se propagea en moi, et me rendit encore plus confuse. J’écoutai mon ami s’énerver contre Aleksandrov. Si Zadig pouvait lire notre correspondance, il se rendrait compte que moi aussi je ne mâchais pas mes mots et ne l’épargnais pas. Pas du tout même, j’avais été une vraie salope dans ma dernière missive même. Et puis quoi ? Si je ne pouvais pas même pas lui faire comprendre que je m’opposais à cette union, il me restait quoi ? Je souris à Zadig en écoutant son plan un peu abracadabrant de s’enfermer dans un placard à balais puis de partir en France. C’était tentant tiens ! Je ris, imaginant Zadig m’emmener de nuit, et passer par l’un des nombreux placards de Poudlard, arriver en France, et oublier. Tout. « Si tu me jures de rester toujours avec moi, alors allons-y ! ». Une vraie gamine à qui on promet le plus beau cadeau du monde. Mais oui. Partir dans un autre pays, quel qu’il soit avec Zadig pouvait être le plus beau présent qu’on pouvait me faire.

    Puis, lorsque Zadig prit à son tour la parole, son comportement changea. Il lâcha ma main, se tassa contre lui-même, comme s’il ne voulait pas parler, comme s’il ne savait pas comment faire. Il me parlait, mais je ne comprenais pas un mot, ses paroles manquaient de cohérence. Je réussis malgré tout à saisir qu’il me parlait d’une fille qui l’avait oublié. Et visiblement, pas lui. Zadig ne m’avait jamais parlé d’une petite amie, d’une fille dont il aurait été amoureux. Je trouvais ça étrange, on se disait tout pourtant… du moins, je le pensais. Je repris la main de Zadig et le forçai à confronter mon regard. « Zadig, je n’ai rien compris à ton histoire. ». Je ne savais pas quoi lui dire, ni comment. Je restai à le fixer quelques instants, droit dans les yeux, essayant de comprendre ce que mon ami voulait me dire, ce qu’il ne parvenait pas à expliquer. « Qui était-elle ? Et pourquoi me dis-tu qu’elle t’a oublié ? ». Il avait parlé de sortilège. Le sortilège d’oubliette ? Quelque chose m’échappait… Pourquoi aurait-il pratiqué ce sort sur une fille qu’il semblait avoir aimé, et encore. Cette pensée me parut douloureuse. Depuis quand étais-je jalouse à ce point ? Zadig fréquentait bons nombres de filles et je n’avais jamais réagit ainsi… Je m’obligeai à mettre mon ressentit de côté, ma jalousie n’était sûrement pas ce que mon ami demandait.

    J’attendais avec patience qu’il reprenne la parole et contemplai mon ami. Ses yeux si doux, ses lèvres un peu de travers, mais que j’aimais tant, sa peau pâle, douce comme un peau de bébé, ses cheveux châtains, un peu longs, suffisamment pour y passer la main et plonger nos doigts dedans. Il était beau. Merveilleusement beau, et… N’importe quoi, je délirai complètement ! Encore plus troublée, je tâchai de me concentrer sur autre chose, n’importe quoi. Cette feuille là-bas qui vole au grès du vent, et les remous de l’eau sur la surface du lac. J’attendais que Zadig reprenne la parole, gardant sa main dans la mienne comme soutien. Je sentais quelque part au fond de moi que la révélation de Zadig serait importante pour lui, que c’était un poids dont il devait se libérer ou au moins partager.

    Une légère pression de la main, pour l’encourager à reprendre la parole. Parle-moi Zadig, je suis là pour ça.
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Message Posté Ven 26 Aoû - 11:48.


    Il est trop tard pour dire que je suis désolée. Je m’occuperais de toi, mais oublie, juste oublie comme elle. Oublie tout. Allonges-toi sur le sol, et oublie donc. Personne ne doit savoir. Ni ton père, ni ton frère. Toi aussi oublie…tu ne dois plus savoir.

    Son visage semblait être complètement voilé. Des larmes coulaient le long de ses joues. Il aurait voulu disparaître. Pourquoi avait-il donc eu l’idée de lui raconter cette histoire ? Quel était son but ? Il souffrait tellement à présent. Chacune de ses entrailles criaient de douleur. Son cœur émettait des battements saccadés. Il se sentait démuni. Il ne pourrait pas se relever cette fois-ci. Il avait trop longtemps caché cette histoire. Il l’avait enfoncée profondément dans son être. Il l’avait empêchée de sortir. Il l’avait ancrée dans son âme, son esprit, dans la moindre fibre de son corps. L’histoire vivait en lui, comme un poison qui se répand doucement. Sa main se posa sur son genou, et il serra si fort celui-ci, que les jointures de ses doigts blanchissaient. Il aurait du se taire. Il le savait. Dire tout haut, ce qu’il gardait si bas pendant tant de temps, n’était pas une bonne idée. Cela le blessait. Et pourtant, il aurait voulu être plaint, que Faith le prenne dans ses bras, et lui murmure qu’il finirait par oublier, par ne plus jamais sentir la douleur. Il la voulait prêt d’elle. Il voulait évacuer tout cela. Se venger de sa douleur. Regarde ma chère, beau Black Mamba (serpent), ta morsure disparaît. Ma mort, tu ne la prendras pas. 4heures de souffrance sur les membres, 20minutes sur le visage. Tu as mordu au cœur. La douleur passera aussi vite qu’elle est arrivée. Tu es mort. Je suis sans doute mort. Mais qu’importe. Je vais me vider de ton venin. Il va s’éteindre.

    Pris d’une toute nouvelle force, le jeune Serdaigle fixa l’horizon. Il devait parler. Il devait tout dire. Ne plus jamais souffrir. Faith ne comprenait rien à son histoire. Qui l’aurait compris ? Elle était compliquée. Belle et compliquée. Enfaîte non. Elle était simple, cette histoire. Elle faisait simplement venir des gens compliqués. Des gens névrosés. Non, non…ce n’est qu’une histoire dont la fin est sans doute très malheureuse pour l’un des protagonistes. Enfaîte tout cela n’est qu’une suite de suppositions. Cette histoire est une histoire. Il n’y a pas d’autres explications. C’est une histoire. H-I-S-T-O-I-R-E. Il reprit son souffle, attendit un moment silencieux, puis décida qu’il était tant. Avance.

    « Mes parents me détestent. Tu le sais, tu le vois bien. Je ne suis pas de leur grande lignée. Je ne suis pas le fils prodige. Ils ont tout fait pour me détruire. Ils ont plutôt bien réussi. Mais qu’importe. Avant la rentrée à Poudlard…j’ai voulu aller seul chercher mes affaires au Chemin de Traverses. Etant donné, qu’ils ne me portant qu’un très faible intérêt, ils m’ont laissé. Mais…pris d’un élan de folie, une espèce de frénésie, un désir ardent de liberté, je me suis tout simplement éclipsé vers Londres même. J’avais envie de me sortir de l’univers magique. Juste d’être un Moldu. Je me suis arrêtée dans un café…et je l’ai tout de suite remarquée. Elle lisait « Zadig » de Voltaire. Tu comprends…elle me connaissait sans le vouloir. Je me suis approchée d’elle…la voir de plus prêt était encore plus fascinant. Elle est brune, d’un joli brun chocolaté. Son visage respira la beauté, la perfection. Sur le coin de l’œil, elle a un grain de beauté, qu’elle ne peut pas supporter. Elle pensait le faire enlever. Toujours est-il, qu’il est parfait ce grain de beauté. Je m’égare…elle m’a donnée son prénom…Seddy. Puis nous avons continué à nous voir. Hôtel, cinéma, je découvrais le monde Moldu. Et je crois avoir dit un jour que je ne l’aimais pas, qu’elle était simplement une aide, un soutien, mais j’avais tort. Je l’aime d’une façon qui n’est pas permise. J’aime son souvenir, je le chéris, comme je voudrais le voir disparaître. Ne me juge pas Faith. Je l’aime vraiment. Je l’Aimais vraiment. Puis… » Sa voix commença à se briser. Il se sentait si seul. Il aimait Seddy. Il l’aimait certes, mais il savait combien, elle n’était plus rien. Elle devait disparaître…sinon jamais il pourrait de nouveau aimer quelqu’un comme il l’avait aimée. Il reprit son souffle, retint ses larmes et continua :

    «Cette journée là, nous venions de…bref, comme souvent, elle restait allongée nue contre moi. Elle s’était endormie. Je savais que ma mère allait venir. Elle savait que je voyais une Moldue, elle le savait…Je m’étais habillé. Puis elle est venue. Je réalisais que je ne pourrais plus jamais joindre, voir Seddy. Tout cela me serait impossible. Elle m’a demandée si…elle devait oublier…j’ai simplement dit Oui…Et Seddy n’a plus jamais su pourquoi elle se trouvait nue dans cette chambre d’hôtel, ni qui était Zadig. Elle a oublié…elle a tout oublié. Et elle a avancé. Et moi, je suis ici…gardant précieusement son souvenir. Je dois la rayer. Je ne l’aime plus comme je devrais l’aimer. Ce n’est pas saint... »
    Zadig se tourna vers Faith. Soudain…un poids immense venait de se libérer. La douleur était moins brûlante. Il avait parlé pour la première fois de sa vie de cette histoire. Il contempla son amie avec attention, puis s’approcha d’elle et longea sa tête contre son épaule. Il n’était plus seul. Elle était là…Lovée contre, elle, des larmes coulant toujours sur ses joues, il attendit sa réaction. Mais sa présence était déjà suffisante. Il n’avait besoin de rien d’autre.

    « Je suis désolée de ne jamais t’en avoir parlé…mais…c’est la seule fille que j’ai aimé. Toutes les autres n’étaient rien. Je suis tombé une seule fois, amoureux. Une seule et dernière fois…je ne veux plus souffrir. Tu me comprends Faith ? » Il se releva, puis de sa main, frôla la joue de son amie. Ce geste anodin a une époque, lui donna une étrange sensation aujourd’hui. Il décida cependant de l’oublier. Il avait parlé de Seddy…il avait parlé d’elle…


(Post de merde, vraiment désolée x) )
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Message Posté Lun 29 Aoû - 13:32.
    J'écoutais Zadig parler, sans rien dire. J'écoutais son long monologue, sentant la tension accumulée en lui durant tout ce temps disparaître en même temps que les mots sortaient de sa bouche. Sa main toujours dans la mienne, mon ami me parla de cette fille qu'il avait aimé. Une part de moi se froissa qu'il ne m'en ai jamais parlé avant, une autre me dit qu'il l'aurait peut-être fait dans une situation différente. Gardant un visage impassible, les yeux rivés sur mon ami, je l'écoutais. Il se souvenait de cette fille, des moments passés avec elle comme s'il s'agissait de quelque chose qui était arrivé la veille. J'eus mal, sans savoir d'où cela venait, j'eus mal de l'imaginer avec cette fille. Je voulais être à sa place. Ma propre pensée m'étonna profondément, depuis quand étais-je jalouse de ces filles que Zadig prenait pour passer le temps ? Il voulait l'oublier. Je fronçai les sourcils. Ce n'était pas la solution ! L'oublier ne changerai rien au fait qu'elle a existé pour lui, qu'il l'a aimé sincèrement. Si je le comprenais ? Je n'étais pas sûre. Je ne pensais pas être jamais tombée amoureuse, avoir ressenti ce genres de sentiments pour quelqu'un. Je n'étais pas sûre d'être de bons conseils sur la question. Serrée contre lui, je réfléchissais à toute vitesse, à quoi lui répondre, à quoi faire. J'étais bien, là, comme ça. Zadig frôla ma joue, ce qui provoqua en moi une vague de frissons, agréables cela dit. J'eux subitement très chaud. Essayant vaguement de me concentrer sur autre choses que ses yeux qui me fixaient, je voulais trouver quelque chose à lui répondre, quelque chose de pertinent, qui l'aiderai. Masquer mon malaise n'était pas une chose aisée. Je le serrai plus fort contre moi, tâchant de trouver les bons mots..

    « Je suis contente que tu m'ais parlé de ça, Zadig. Je suis contente que tu acceptes de te confier. Mais tu sais... je ne suis pas sûre que l'oublier soit une bonne idée. Elle fera partie de toi à jamais, et l'oublier n'arrangera rien, tu ne crois pas ? » Je marquai une pause, hésitante. « Tu... tu devrais peut-être juste accepter le fait que toi, tu l'aimes. Ou du moins, son souvenir ? » Je me sentais idiote à parler ainsi de choses que je ne connaissais pas. Je préférai alors me taire. Restant ainsi, lovée contre Zadig, écoutant sa respiration qui se calmait, mes yeux se perdirent dans la contemplation du lac et mes pensées sur tous les sentiments qui se mélangeait en moi. La joie d'avoir enfin retrouvée Zadig, mon Zadig, la stupeur et l'étonnement face à certaines de mes réactions ; la tristesse aussi de voir qu'il avait gardé ça pour lui autant de temps, sans oser en parler à quelqu'un, même à moi. Cette dernière pensée m'attrista aussi un peu, puis je me fis la réflexion que c'est à moi qu'il venait d'en parler.. Je ne comprenais pas d'où venait ces pointes de jalousie que j'avais ressenti plus tôt, à plusieurs reprises. Préférant garder ça pour moi et savourer l'instant présent, je me serrai encore plus contre Zadig.

    « Tu te souviens, quand nous étions petits et qu'on parlait de Poudlard ? On imaginait pas du tout ça comme ça, hein ? ». Oui, quand nous étions enfants, on voyait ça avec des étoiles dans les yeux et du merveilleux à chaque couloir. On se voyait déjà jouer au prince et à la princesse dans les corridors du château ; à cinq ans, les perspectives d'études à Poudlard sont un peu différentes de celles qu'on a lorsqu'on y entre. « Et puis, quand on est arrivé et qu'on s'est retrouvé dans la même maison. Toi, tu étais triste, mais moi, j'étais heureuse. Ô combien heureuse ! ».

    Je serrai fort sa main dans la mienne, mêlant nos doigts, comme si je voulais qu'il ne me quitte plus jamais, comme si je voulais que nous retrouvions ces moments simples, ces moments doux. La tête appuyée sur son épaule, je fermai les yeux. J'étais à nouveau entière ; presque. A nouveau avec Zadig à mes côtés, et je me sentai forte, plus forte que je ne l'avais jamais été.

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Message Posté Lun 29 Aoû - 19:43.


    Son étreinte. Une vague de frissons le prit soudain. Il ne savait plus exactement depuis quand il ressentait ses frissons. Il mit cela sur le compte de la révélation qu’il venait de faire et décida de ne plus y penser. Il n’avait jamais ressenti des sentiments pareils. Il lui semblait faire l’amalgame entre amour et amitié, et cette réalité troublante, n’était sans doute que le signe qu’il se sentait parfaitement heureux en sa compagnie non ? Ils étaient meilleurs amis, et jamais, jamais, il ne devait penser qu’elle deviendrait autre chose. Il resta stoïque, ne sachant plus très bien si ses pensées n’étaient que la conséquence de leur retrouvaille. Il ne voulait plus se laisser aller ainsi. Faith était sa meilleure amie, et seulement sa meilleure amie. Leur relation était tellement parfaite, qu’elle pouvait faire penser à un certain amour, mais tout cela était faux. Que de l’amitié, il en était persuadé.

    « Je suis contente que tu m'ais parlé de ça, Zadig. Je suis contente que tu acceptes de te confier. Mais tu sais... je ne suis pas sûre que l'oublier soit une bonne idée. Elle fera partie de toi à jamais, et l'oublier n'arrangera rien, tu ne crois pas ? » Oh si l’oublier aurait pu arranger beaucoup de choses. Mais dans le fond, il savait qu’elle avait raison. Il ne pouvait l’effacer. Seddy était une partie intégrante de son histoire. C’était elle qui l’avait « changé » et surtout, c’était grâce à elle qu’il avait passé outre les remarques désobligeantes de ses parents, de sa famille. Mais à présent, son amour, ou plus la disparition de son amour pour elle, le brûlait intensément. Voyez-vous, il était toujours amoureux de son souvenir et il savait qu’il n’aimerait plus jamais Seddy. Tout était différent à présent. Faith prononçait avec hésitation ses paroles. Elle ne semblait pas avoir connu ce genre de sentiments, et pourtant, elle parlait avec exactitude. C’était une excellente amie. Oui, elle avait raison. Il devait accepter.

    « Merci Faith…n’en parlons plus, d’accord ! C’est…terminé maintenant. » Depuis qu’il en avait parlé à quelqu’un…il se sentait tellement plus libre. Enfaite il s’était créé ses propres barrières. Il n’avait jamais pensé que tout cela aurait pu disparaître s’il en parlait aux gens…mais il avait gardé tout cela comme un jardin secret…sauf que Faith aurait du connaître ce jardin depuis bien longtemps. Il l’avait toujours invitée aux autres, pourquoi pas à celui-ci ? Il s’interrogea un moment sur cette question, une main jouant avec les mèches de cheveux de son amie, et l’autre, toujours enfermée dans celle de la Serdaigle. Elle était lovée contre lui. Il sentait son petit cœur battre doucement. Le rythme était calme, régulier. Ils restèrent là, liés plus que jamais.

    Soudain Faith brisa le silence, ravivant les souvenirs de quand ils étaient enfants. Une vague de souvenir lui remonta à l’esprit. Il se rappelait leur escapade dans le jardin de ses parents, leurs rires…la façon délicate dont la jeune enfant observait les papillons. La facilité qu’ils avaient à se parler. Tout était simple. Jamais il n’aurait pu trouver meilleure amie…Il se souvenait aussi de leur rêve sur Poudlard…finalement tout ne s’était pas passé exactement pareil. Mais dans le fond, ils étaient toujours aussi liés, toujours aussi amis…

    « Bien entendu que je m’en souviens ! Tu te souviens, on était persuadé qu’on serait les plus puissants de Poudlard ! J’étais ton prince, tu étais ma princesse ! Je crois qu’on était destiné à régner, mais visiblement, le destin en a décidé autrement… » Il se mit à rire doucement, à l’évocation des souvenirs. Puis il se pencha à son oreille, et prit un petit air taquin :
    « Pourtant tu avais tout d’une princesse… » Il disait vrai. Même s’il s’en amusait, dans le fond, Faith avait tout d’une princesse. Oh bien entendu, elle n’avait pas de couronne, mais pour le reste elle avait tout ! C’était une très grande princesse qui ne se laisserait sans doute jamais faire !

    Oh…la répartition…elle évoquait un souvenir qui avait douloureux mais qui finalement, s’éteignait tranquillement. Il était tellement heureux, à présent, d’être aux côtés de Faith. Rien n’aurait pu être plus parfait ! C’est vrai qu’elle avait brillé de joie quand elle avait appris qu’elle appartenait à Serdaigle. Il avait du la blesser à être si malheureux. Il se sentait presque honteux. Mais aujourd’hui tout irait mieux…ils étaient ensembles…Il continuait à jouer avec ses mèches de cheveux. Tout semblait parfait. Tout était silencieux. Le bruit de l’eau, le chant des oiseaux...et eux.

    « Tu sais Faith…je t’aime terriblement…tu es définitivement ma meilleure amie, même ma sœur ! » Il avait dit cela pour lui montrer à quel point, il tenait à elle. Mais il aurait pu dire tellement plus. Notamment qu’il aurait tout fait pour elle. Qu’il aimait son visage, son sourire, sa façon d’être. Il aimait l’enfant qu’elle avait été. Il aimait l’adulte qu’elle devenait. Il aimait plus que tout, leur amitié. Et même si tout changeait, même si parfois tout était si étrange, elle restait la personne la plus importante pour lui.

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Message Posté Mer 31 Aoû - 20:33.
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