Je sens mon corps frissonner, mes poils se hérisser. Le froid du sol ne m'est pas habituel, j'ai du mal à ouvrir les yeux. Ils sont, comme collés, impossible à ouvrir. Mes mains agrippe le sol, je reconnais au toucher, de l'herbe, je sens cette odeur, une odeur que je connais très bien. Mes yeux décident de s'ouvrir. Tous mes sens reviennent.

Ma vue est encore un peu flou et j'ai une légère impression de tanguer, mais je vois assez bien les collines vertes autour de moi, elles sont même de plus en plus net. Je reconnais l'endroit, il est bien comme je l'avais imaginé quand ma mère me racontait ce qui s'était passé pendant le tournoi des trois ou plutôt des quartes sorciers au fameux temps de notre héros, Harry Potter.

Je me lève rapidement, pris de peur, en me rappelant ce que ce labyrinthe peut faire et encore je ne sais pas tout. Ma démarche est assez mal assurée, mon équilibre me joue des tours, mais je me force à marcher, à ne pas tomber. Il ne faut en aucun cas que je tombe. Cela pourrait m’être fatal.

Je me stoppe net. Il faut que je réfléchisse, pour l'instant, il n'y a pas vraiment de raison de paniquer. Je me mie à marcher doucement en respirant calmement. Je ne vois pas grand-chose à cause du brouillard présent. Je sortis ma baguette au cas où et également pour y voir un peu mieux.

« Lumos ! »

Je regarde tout autour de moi, personne. Je ne peux pas être toute seule. Je ne sais même pas comment je suis tombée dans ce...truc. J'avance avec une marche lente et sans bruit. Ma respiration est plutôt calme, mais mon nez me pique un peu… surement rien de très grave.

J'avance dans la pénombre, rien, rien et encore rien. C'est en fait pile à ce moment que je me mie à courir.

Effectivement, deux des multiples colonnes du labyrinthe commencèrent à se nouer entre elles et cela de plus en plus vite.

Mes talons s'enfoncent dans le sol. Ce qui me ralentit beaucoup, certaine des branches ou lianes m'agrippent les bras. Mais je me force à courir encore plus vite et grâce à cela, je réussie à m'en sortir indemne. Arrivée à la fin de la longue ligne droite, je me colle contre une des collines qui se trouve à ma gauche, baguette en main prête à me défendre. Bien que j'ai beaucoup de mal à respirer, mais je me calme, reprend de grandes bouffées d'air et je repars après avoir enlevé mes chaussures.

Voilà, les problèmes commencent. Je n'ai plus de chaussures, plus de souffle, mon nez me pique encore plus, j'ai des griffures partout sur le corps, de la terre sur le visage, un léger mal de crâne, je commence à avoir froid et surtout je suis dans un foutu labyrinthe.

Mais en fait, je m'en moque, je marche, je vais surement trouver la sortie, parce qu'il y a bien une sortie ? Il ne peut rien m’arriver de grave, normalement. Enfin, je l’espère surtout. Et puis peut-être que je ne suis pas la seul dans ce labyrinthe, je vais peut-être trouver quelqu'un, nan ?

Parce que, d'accord je veux bien être dans un labyrinthe, enfin je n'ai pas trop le choix. Mais je veux dire, moi la dernière chose que je me rappelle c'est, mettre couchée dans mon lit en nuisette et non pas en pantalon noir, assez classe en n'y pensant, chemise blanche et bien sûr sans oublier les talons. C’est comme si on m’avait équipé, de façon à ce que je sois le moins allaise pour courir et toute c’est chose. Bon j'ai envie de dire que j'ai de la chance, j'ai quand même ma baguette sur moi. Mais, je soutiens ne rien avoir fait de mal pour atterrir ici. Bon j'ai peut-être fait peur à quelque première année pour rigoler, mais ce n’était pas méchant, pas de quoi atterrir dans ce machin vert.

Nous étions la nuit. Je ne sais plus de quel jour. Je ne sais aucunement ce qui a pu se produire. Je marchais, tranquillement, inlassablement dans les couloirs voyez-vous, comme il m’est souvent coutume de le faire quand je n’arrive pas à trouver sommeil. Ainsi, en plus de m’occuper, il m’arrive parfois de trouver des élèves errant sans autorisation. Cependant, cette fois, les choses se sont passées un peu différemment. Je ne sais plus où j’étais, ma mémoire semble me faire défaut. Je pense que j’étais au deuxième… Mais, je n’en suis pas sûr. Et, sans comprendre, ma vue avait commencé à s’obscurcir…C’est, dans tous les cas, ainsi que je m’en souviens. Peut-être les choses se sont-elles passées d’une autre façon mais que je n’arrive tout simplement pas à m’en souvenir… Bref…Ma vue s’était assombri, comme quand l’on va faire une…Une chute de pression. Voilà. Puis… Puis rien.

Je me suis réveillé là. Par terre…Sur le sol. De la terre…Ou peut-être une poussière bien étrange. Autour de mois : des haies. Force est de constater que je suis dans ce que l’on appelle : un labyrinthe. C’est bien cela. Un labyrinthe. Mais, c’est quoi cette histoire. Rapidement, je cherche ma baguette sur moi, en premier réflexe. Je la trouve quelques secondes plus tard, par terre cependant.

« Lumos. »

Un pli se forme sur mon front. Un pli sérieux. Ça, ce n’est certainement le genre de blague qu’un abruti d’élève pourrait faire. Il y a quelque chose là-dessous qui m’inquiète. Je serre mes doigts autour de ma baguette. Je commence à marcher, lentement, tranquillement. La panique ne m’aidera aucunement à trouver la sortie de cette idiotie de plantation. Ridicule… Je reste tout de même sur mes gardes, tant l’oreille. Je ne suis peut-être pas seul. Ami ou ennemi, je t’écoute. J’avance lentement, j’écoute. Mais, le bruit, il ne vient pas à gauche. Ou a droite. Ou de l’autre côté du mur. C’est par terre, c’est sifflant…C’est rampant. Toutefois, ce n’est pas un serpent. Je vois les racines bougées. Une s’élance pour m’attraper mais je cours…À toute vitesse. Puis, soudainement, la haie se referme devant moi, me bloquant le passage, je me vois forcer de reculer, de prendre un autre chemin, d’éviter de me faire attraper le pied par ces choses. Une réussi a m’attraper mais je la coupe d’un tour de baguette avant que d’autres racines viennent la rejoindre. Je peux aisément me débarrasser d’une de ses branches souples…Mais certainement pas de toutes. Je cours mais cette haie semble décider à me rendre fou, barrant souvent mon passage pour me forcer à tourner ou reculer…

Mais, elle finit par s’arrêter et je trouve enfin le temps de reprendre mon souffle. J’entends un bruit, mais ce n’est pas le labyrinthe…C’est autre chose… Quelqu’un peut-être. Sur les nerfs, je me retourne et fais usage de mon premier réflexe.

« Everte Statim! », je cris bien fort en menaçant la personne de ma baguette. Celle-ci tombe par terre, plus loin…Mais, elle n’a pas l’air menaçante. Je vais rapidement à sa direction, bien que pointant toujoursn ma baguette sur elle, toujours méfiant.

« Qui êtes-vous..? », je fais plus doucement.

J'ai beau chercher le pourquoi du comment j'ai pu me retrouver là, sur un sol inconfortable, allongé de tout mon corps entre deux grandes haies verdoyante menaçantes, je ne trouve toujours pas d'explication à ce drôle d'évènement. Un évènement certainement loin d'être drôle toutefois je n’essaie pas pour le moment de me concentrer sur ce qu'il pourrait arriver dans le futur car pour le moment, je suis bien obligé de me préoccupé de ce qu'il a bien put m'être arrivé quelques minutes auparavant avant que je me retrouve ici. Je ne suis pas dans un rêve ni dans un cauchemar. Mes sens sont en éveils et je perçois chez moi un méli-mélo de sentiments : doute, incompréhension, inquiétude, solitude.. Un frisson parcours mon corps. Je me mets sur mes deux coudes et je cherche ma baguette des yeux. La seul chose qui m'importe est de mettre un peu de lumière dans ce lieu inconnu. Un vent froid s'engouffre dans un sens puis dans un autre, m'obligeant à m'asseoir et à me recroqueviller légèrement sur moi-même pour chercher à protéger mon corps de la fraîcheur de cette nuit. Ce n'est pas assise que je pourrais passer à observation du lieu. Ainsi je me lève lentement et en passant j'agrippe ma baguette qui était finalement à coté de moi.

Le premier sort qui me vient à l'esprit est celui de Lumos. Toutefois j'ai un doute, n'est-il pas préférable pour moi de passer inaperçu dans un lieu comme celui-là ? Je ne veux pas attirer de créature magique ni quoi que ce soit d'autre car je constate que je suis sans doute dans un labyrinthe. Qui dit labyrinthe dit danger... Parce que dans le monde magique - et je suis sur que nous ne sommes pas dans un labyrinthe habituel - ce n'est pas weedle Dee et Tweedle Dum ou le chapelier fou d'Alice au pays des merveilles que vous rencontrez comme à Disneyland et que vous trouverez au coins d'une haie pour vous indiquer la sortie. En tout cas je reste persuadé qu'il faut que j'avance avec extrême vigilance et discrétion.

Je me faufile donc lentement dans le labyrinthe. Je ne m'attends pas à trouver quelqu'un mais plutôt quelque chose qui puisse m'indiquer ce que je fais-là et dans quel but. Je commence petit à petit à me remémorer ma journée. Rien d'anormal, une journée comme les autres à Poudlard. Je me demande si je ne suis pas la victime d'un maléfice de l'un des élèves... J’avoue avoir crier une à deux fois cette semaine sur un ou deux, bon d'accord, cinq ou six élèves pour le manque de respect que certain ont envers les animaux. Alors lequel d'entre eux aurait-il put me faire ce sale coup ? Les sales gnomes.

Au moment même ou je commence à me remémorer leurs visages, une immense haie vient me barrer le passage. Les racines se dressent devant moi et aucune issue est possible. Je commence à faire demi-tour, interloqué par ce que je viens de voir. Puis je n'ai même pas le temps de me poser des questions sur l’étrange labyrinthe que j'entends quelque chose arriver lentement... Ma main se serre sur ma baguette. Je m'arrête, me colle contre la haie et j'attends de voir ce qu'il se passe. Une douce lumière avance vers moi. Un sort certainement. Je constate donc à ce moment-là que je ne suis pas seule. J'ignore alors si je dois être rassuré de cette présence humaine, ou si je dois au contraire me mettre davantage sur mes gardes. Alors je pointe ma baguette sur la forme humaine et j'attends patiemment qu'elle se pointe. Mais malheureusement une haie vient une nouvelle fois me barrer le passage, me séparant de cette personne. Je suis terriblement déçue et je commence sérieusement à m'énerver.Je déteste ce genre de lieu clos et je ne supporte pas être dans un lieu sans qu'on m’ait demandé mon avis ! Mais en me retournant je vois une tout autre lumière largement devant moi. Celle-ci me tourne le dos. Je m'active et tout en pointant ma baguette sur l'étrangeté sur le chemin caillouteux, je me dirige vers lui lentement et avec assurance.

« Everte Statim! » C'est la meilleure. J'en prends plein la tête pour pas un rond. Ma baguette tombe un peu plus loin et je tombe sur mon bras droit de tout mon corps. Je ne vous raconte pas la douleur. Je crois reconnaitre la voix du responsable de ce sort détestable. Après quelques ouille et quelques aies, je me relève en prenant mon bras droit dans ma main gauche, le serrant contre ma poitrine. Je suis bonne pour avoir un bon gros bleu... Je ne suis pas habitué aux mauvaises chute ! « Qui êtes-vous..? » Maintenant je sais qui me fait face. Darwin Blair, professeur de défense contre les forces du mal. C'est un plaisir de se prendre un everte statim par un prof' avec qui vous vous entendez plutôt bien. C'est avec nervosité que je réponds à sa question :

«Si vous n'étiez pas professeur à Poudlard c'est sans pitié que je vous aurais envoyer valser monsieur Blair. Je ne vais pas faire dans l'humour pour ce soir je n'en ai absolument pas la motivatin, certainement tout comme vous. En tout cas c'est Sonja, la demoiselle de la volière de Poudlard. » Je ramasse avec une certaine difficulté ma baguette que je n'ai pas sut garder entre mes doigts. Pourquoi est-il là ? Qu'est-ce que nous faisons là ? Des questions qui m'insupporte. Vraiment je n'ai pas la tête à sa. Je pourrais là tout de suite être tranquillement assise sur mon lit à me fumer une taf bien tranquillement sans prise de tête. Avec la lumière de la baguette du professeur, je commence à me regarder de bas en haut. Je suis habillé d'un débardeur blanc, d'un gilet noir tut à fait simple, d'un slim noir et de mes bottes favorites. Mes cheveux sont détachés, jusque là rien d'anormal. Jusque là parce que derrière, une lumière s'avance. Quoi encore quelqu'un ? La lumière que j'ai pu voir tout à l'heure ? Je comprends rien.

« Nous ne sommes pas seul Blair.» Dis-je avec sarcasme. Ce soir je n'ai envie d'être respectueuse envers personne... Je me sens d'humeur à être agaçante. Je ne faiblis devant rien, mais cette situation est tellement déplaisante...

Dans ma marche je ne mettais pas aperçus, mais l'impression de tourner en rond commençait à m'oppresser. Je le fessais peut-être exprès. Par peur de découvrir des choses que je ne pourrais contrôler ou alors peut-être parce que mon esprit était occupé par la raison de ma présence ici et cela me fessait tourner en rond. Bêtement d'ailleurs, parce que j'étais vraiment décidée à sortir de ce maudit labyrinthe.

Je me repris et quelques minutes plus tard j'étais dans un autre endroit que je n'avais encore jamais vue, enfin vue était un grand mot, car tout ce ressemblait et puis on ne voyait pas grand-chose, même avec un peu de lumière. J'avançais, encore et encore, la fatigue commençait à me tomber dessus, mes yeux me priaient de les fermer. Je me forçais à ne pas le faire, je me ferais surement manger par ces géants arbustes. Ce n'est qu'à un certain moment que je me suis réveillée, je venais de voir une lumière, une lumière légère un peu bleuté. Je reconnue le sort Lumos. C'était une personne humaine, j'en étais sûre. Mais je ne pu m'en approcher plus à cause de ces fameuses colonnes. Elles se refermèrent en une et sur le coup je ne su quoi faire. Devais-je courir pour la retrouver ? C'était peut-être une personne de Poudlard qui ne voudrait aucun mal. Mais ça pourrait aussi être le contraire. Je décidai de courir pour trouver un chemin qui me ramènerait à cette personne, parce qu'après tout, si elle avait voulu m'attaquer elle aurait eu le temps de le faire. Puis même si ce n'était pas une personne qui ne voudrait que du bien, j'avais une baguette et je savais me défendre. Donc, je fonçai comme à mon habitude et ne m'occupai pas de conséquences possibles. Je regretterais plus tard.

La course me réveilla un peu, cela réveilla également la douleur que me procurait mes pieds nus tapants sur le sol toutes les trois secondes. Surtout que certaine liane essayait parfois de s'accrocher à mes cheville, ce qui provoquait surement de grosses griffures et rougeurs qui, surtout, me fessait mal. Mais avec l'adrénaline actuel, la douleur n'était que superflue.

Mon souffle encore une fois saccadé m'obligea à m'arrêter et comme un miracle je vue au loin deux lumières. De une, cela était passé à deux...Bizarre, mais temps pi. J'avais l'impression qu'ils étaient de dos. J'avançai, priant pour les colonnes ne se referme pas. Je sentie que les battements de mon cœur montaient.

Devais-je garder ma lumière allumée ? Ou alors leur apprendre ma présence ? Pourquoi ne pas leur dire mon statut de simple élève pour éviter de me prendre le moindre sort. C'est vrai si ce n'est pas deux choses maléfiques, ils ne m'attaqueront pas. Si c'est le contraire ma baguette était prête et la liste des sorts défilaient dans ma tête.

J'étais maintenant assez proche d'eux pour à la fois partir en courant et à la fois pour qu'ils entendent ma voix sans que j'aie à crier.

« Je...je suis une...aaah »

Je n'avais pas pu finir, mauvaise stratégie. Je volai au sol...

« Aie ! Une élève ! »

Dis-je en même temps que deux baguettes se pointèrent vers moi. J'assumais la conséquence, je n'avais pas réfléchie au fait qu'ils m'avaient peut-être vue au loin et que peut-être, ils me prenaient pour un ennemi. Je me dis cela, mais au fond je ne sais toujours pas s'ils ne me veulent pas de mal. Je regardai sur ma droite et discrètement repris ma baguette dans la main.

Une voix que je reconnais me répond. Ainsi, je constate ma bêtise, bien que sans en rougir. Après tout, j’adore faire trébucher les gens – mais surtout les mauvais élèves – et puis je suis tout dans mon droit d’être sur mes gardes après tout… Mais cette intruse, c’est Sonja, la dame de la volière. Une bien bonne dame, un peu étrange, mais à qui je n’ai pas grand reproche à faire.

« Bonsoir Sonja, une agréable nuit pour une balade en pleine air, n’est-il pas? », je fais, sans trop d’enthousiasme. Je l’observe de haut en bas, ce qu’elle fait également à son propre égard. Donc, sois elle s’assure que je ne lui ai pas trop abîmé ses vêtements, ce qui ne serait pas le genre de la demoiselle, avouons-le, soit elle non plus n’a pas la moindre idée du pourquoi et du comment de sa présence ici. Sans doute aussi amnésique que moi. Cette situation est donc, ni une plaisanterie, ni un hasard. Puis, le regard de la dame à la volière se pose ailleurs…Je suis son regard. Une autre lumière. Elle n’émanait ni d’elle, ni de moi. L’excentrique damoiselle me fait par de son sarcasme. «Well, jamais deux sans trois, dit-on… » Je pointe à nouveau ma baguette vers la source de lumière. Je me doute bien qu’il peut très bien s’agir d’une personne de Poudlard, tout aussi perdu. Mais, il n’y a pas de risque à prendre. En plus, vous ai-je déjà dit que j’aimais être agaçant? La silhouette inconnue, camouflée derrière ce halo de lumière, profère un son qui n’a rien de menaçant, mais il est trop tard. Je suis déjà en train de réciter mes devoirs.

« Everte Statim! »

Je me dirige à grand pas vers elle…Car il s’agit sans l’ombre d’un toute d’une voix féminine…Et jeune. Une élève, qu’elle dit..?

« Ce n’est pas un endroit pour une élève, qu’en dites-vous mademoiselle..? » Je cesse de pointer le bout de ma baguette sur elle, comptant bien sur miss Dracinskala pour rester vigilante pour nous deux. Je tends ma main à la jeune fille. « Pardonnez ce vol plané, chère. » Par la suite, je repose mes yeux sur Sonja…Puis, sur l’élève et ainsi de suite, sans un mot. J’observe autour de moi la situation. Il n’y avait plus qu’un chemin à prendre, en espérant que la haie ne bouge pas à nouveau. À nos pieds, plus de danger visible. Un répit… Pour combien de temps cependant? « Je n’ai pas souvenir du comment que je suis arrivé ici… Je suppose que nous sommes tous sur le même navire..? », je fais, calme et interrogateur bien que dans mon esprit, une idée vogue à l’autre, presque dans un élan de panique. Toutefois, je ne laisse rien paraître. Après tout, il devait bien avoir une façon de s’échapper d’ici. La question était maintenant : pourquoi nous? Je pensais aux derniers évènements qui s’étaient déroulés à Poudlard. Il allait de soi que notre présence ici avait un lien quelconque avec tout cela…Mais je ne pouvais dire en quoi exactement.

Et surtout, pourquoi nous spécifiquement…

« Vous pensez qu’il y aurait d’autres gens de Poudlard dans ce labyrinthe? Vous en avez croisé? »

Il fallait remettre le tout en ordre...À savoir, qui savait quoi.