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Le sommeil est un luxe que certain ne voit que comme une habitude de routine, un moyen de passer le temps. Pour elle cela est bel et bien un luxe qu'elle ne peut s’offrir d’ordinaire mais encore moins ces derniers temps. Les yeux clos elle sens son sommeil s’agiter par un énième cauchemar, un cauchemar qui n’en finit pas. Elle se réveille haletante, le souffle court alors qu’une perle de sueur s’écoule le long de son échine dorsale. L’esprit salutaire et bien en éveil, elle décide donc de rejoindre la tour d'astronomie. Tant bien que mal avec sa chaise roulante. Ses prunelles parcours l’ensemble de la vue panoramique qu’offre la tour la plus haute du domaine de Poudlard, et elle se concentre pour retrouver un semblant de maitrise d'elle-même. Puis Simba finit par se souvenir pourquoi elle est venue ici en ce lieu si étroitement érigé vers le ciel et elle respire doucement mais certainement. Elle vient constamment ici pour trouver le repos qui manque à son bien être, cela l'apaise, la tranquillise et elle sait à ce moment-là que rien ne viendra perturber sa quiétude. Pas un bruit, pas une parole, juste le son du vent qui passe dans sa chevelure d’un blond sauvage. Cet air frais la rafraichit et elle s'avances aux abords des rambardes qui restes debout pour y déposer ses deux mains, pour ressentir se sentiment intérieur de liberté. Être comme tout le monde, comme le commun de tous les sorciers c’est un vœu qui pour Simba réside comme un miracle digne de la poussière de fée des contes de son enfance. Enfant elle croyait que tout été possible et qu’aucune limite ne pouvait quantifier ses perspectives d’envie et d’espoir mais elle s'est bien tromper. Simba l'avait réalisée quelques années plus tard à son plus grand malheur pour une particularité qui se veut rare et énigmatique à la fois. Un accablement de l’esprit pour une entrave de sa personnalité, elle a dû faire des choix et elle en supporte les réalités véridiques aujourd’hui. Ses prunelles de braise toisent avec silence et prose le ciel étoilé qui s’offre à elle comme un paradis que l’humain – tel qu’il l’est – n’a guère encore conquis et elle sent alors un nouvel espace de bonheur encore bien vivace sur le regard de l’être humain. Le soleil s’est éteint pour laisser place à une lune incandescente et d’une couleur miel bourbon et sa compagnie des étoiles ne l’illumine que davantage. Elle esquisse un maigre sourire aux commissures des es lèvres de coutume scellées par l’impassibilité de son regard avant de te respirer l’air de la vie nocturne. Son compagnon à quatre pattes, ce fameux Max l'observe de ses yeux dorés tout en ronronnant de plaisir face à ce délicieux thon qu’il est en train de savourer. Rien que d’y penser elle grimace avant de secouer la tête nonchalamment rieuse et elle se diriges vers l’un des petits télescopes que les serdaigles ont placé tant bien que mal. Fermant un œil Simba peut entrevoir par le biais de l’outil du parfait astronome que la Grande Ourse est un peu plus lumineuse en cette heure avancée de la soirée. Des bruits de pas viennent troubler le silence salvateur qu’elle appréciait jusque-là et les pas de l’inconnu se font de plus en plus omniprésent à mesure que les secondes s’écoulent. Son attention ne se porte pourtant pas sur l’ouverture de l’escalier nécessaire à la sortie et donc n'y découvre pas la silhouette coutumière et élancé de celui qui l'a fait tant souffrir. Elle reste calme observant toujours les étoiles. Simba ne comprendra jamais sa froideur envers elle. Pourtant, quelque semaines au paravent, elle arrivait à le faire sourire mais depuis les JO, plus rien. Simba sait qu'il lui a sauvé la vie ainsi que celle de Daisy, elle n'a jamais pu le remercier car il l'évite depuis. Si tu savait Vitali comme tu l'a fait souffrir, souffrir au tant qu'elle n'y a cru un jour pouvoir la faire souffrir. Si tu savais comme ton indifférence de ces derniers temps la brise au plus profond d'elle-même. Et c'est d'ailleurs pour cela qu'elle n'est pas rester à la soirée de thanksgiving. A a passé des heures dans sa chambre les larmes coulants le long de sa joue lui rendant ses yeux rouge. Même sa meilleure amie n'a pas les mots pour soulager sa douleur.

«You were in the wrong place at the wrong moment. »

Troublemaker ▬ Why does it feel so good but hurt so bad. My mind keeps saying run as fast as you can. I say I'm done but then pull me back. I swear you're giving me a heart attack.

(c) Myuu.BANG!

Vingt heures et comme souvent je suis en dehors de mon lit. Je ne me transforme pas, exceptionnellement, j’ai tellement envie d’oublié cette part de moi. Impossible. Il y a quelque jour je dévoilais à toute l’école mon plus grand secret. Secret devenu honte. Les regards ont changés. Les messes basses se font nombreuses. Je suis en permanence aux aguets. J’ai peur de ce qu’on dit sur moi, de ce qu’on peut penser. Ce soir-là, l’ennemi c’était moi. Je revis la scène chaque soir, et je me maudis d’avoir voulu aider. J’aurais mieux fait de rester en retrait. Pour une fois je voulais être comme eux, tout ces êtres courageux. Je voulais taire ma peur et mon ignorance, montrer que j’acceptais de faire partit de leur famille. Tout ce que j’ai réussi à faire c’est prouver que le monstre qu’ils pensaient que j’étais existais réellement. Mais le pire n’est pas là. Tout cela je peux l’encaisser, vivre avec. Être différent a toujours été mon quotidien, mais quand cela touche une autre personne que moi, alors tout est différent.
Depuis l’attaque, et même avant, depuis la cérémonie des Jeux Olympiques, je me suis éloigné. D’elle. Je l’ai laissé derrière moi, non sans un regard. Je n’ai même fais que ça, la regarder, de loin. Simba. Ma faiblesse. Elle avait besoin de moi. Tout en elle le criait. Mais je n’ai rien fait pour cela. Chaque jour je me suis placé suffisamment loin d’elle, hors de sa portée, pour la regarder. Elle semblait faire sa vie, continuée chaque jour à avancer. Son fauteuil soulevait mon estomac, me rappelant sans cesse que j’aurais pu lui éviter cela. Sauver sa vie n’était pas suffisant. Je me devais de la ramener intacte. C’est en la voyant ainsi que j’ai pris conscience du mal que je lui faisais en restant prêt d’elle. Elle allait avoir besoin de temps pour s’adapter, mais elle allait y arriver. Je le savais.

J’errais sans but dans les couloirs. Le temps s’était rapidement rafraichit, et je serrais un peu plus mes poings dans la poche de mon sweat. J’avais eu besoin de respirer, de m’aérer. Dans mon dortoir, l’ambiance était lourde. Les autres avaient peur de me parler. Je les comprenais parfaitement. Je m’en voulais de leurs avoir imposer ça, j’avais même finis par songer à quitter Poudlard. Mais pour aller où ? J’étais métamorphe clandestin, avec plus d’une dizaine de témoin m’ayant vu attaquer une étudiante innocente et ma famille ne voulait plus entendre parler de moi. J’avais manqué de tuer ma cousine. Qu’est-ce que je pouvais faire ?
Mes pas m’avaient mené à la tour d’astronomie. Le plus haut point de vue du château, le seul endroit où j’avais l’impression que réfléchir était chose aisée. Quelques marches me séparaient de l’entrée alors que je perçu la présence de quelqu’un. Sa présence. Les secondes passent. Je ne bouge pas, mais elle oui. Chacun de ses mouvements, de ses battements de cœur. J’y vais. Je n’y vais pas. Il faut que je me décide. Je ne sais pas comment j’ai décidé d’avancer, mais quelques secondes suffirent pour que je me retrouve dans la tour. Lentement je m’avance cers elle, laissant chaque note de parfum m’atteindre. Je pourrais dessiner sa silhouette les yeux fermés. Est-ce qu’elle sait que je suis là ? Si oui, elle n’en laisse rien paraître. Son chat pose ses prunelles intenses sur moi. Lui aussi semble me haïr. Pour avoir blessé une étudiante, ou meurtri le cœur de sa maitresse. Je pencherais plus pour cette solution. Je suis maintenant juste derrière elle. « Tu devrais pas te pencher autant. » Qui suis-je pour lui donner des conseils ?
Ma main se lève, mes doigts s’approchent de sa chevelure mais retombent avant d’avoir atteint leur but. Je me brûle sans la toucher. Je me consume en prononçant son nom. La lune semble accompagner sa tristesse. Je peux, sans le demander, affirmer que la vie n’accompagne pas cet être flamboyant qui a su m’arracher à ma mélancolie.

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Elle ne bouge pas, reste calme comme si rien ni personne ne pouvait l'atteindre. Max était toujours assis mais l'envie lui prend de s'installer sur ses genoux, fixant intensément celui qui se trouve juste derrière elle. Simba sait qu'il est là mais il est si loin d'elle. Elle sert ses points sur la rembarre en même temps que ses dents. Une boule se forme au fond de sa gorge mais elle ne bouge toujours pas, les larmes montent tout doucement. Non il faut qu'elle soit forte, ne pas montrer qu'il l'atteint, rester indifférente. Elle veux juste lui dire de s'en aller mais elle ne peux le faire, ça lui arracherait le cœur. Pourtant, elle espère au plus profond d'elle-même qu'il détourne les talons et s'en va, qu'il s'éloigne. Elle ravale ses larmes en regardant les étoiles, elle entend sa respiration juste derrière elle, elle perçoit même sa main se levée pour arriver à quelque centimètres de sa chevelure. Quand va t-elle se retournée ? Elle ne le fera pas d'elle-même dans tout les cas. « Tu devrais pas te pencher autant. » sa voix résonnante dans la tour la fait frissonner, elle ferme les yeux et respire profondément. Elle ne lui répondra pas pas, pas maintenant, elle est incapable de lâcher une seule parole. Sa gorge est nouée, comme celé. Casey lui avait parlé de ce qu'il s'était passé avec elle et de cette fameuse soirée don tout le monde parle. Une poufsouffle lui avait même suggérer de s'éloigner le plus possible de lui. Mais pour qui elle se prend ? Seul Simba est apte à faire ses propres choix comme elle l'a toujours fait et ce n'est pas une stupide poufsouffle qui va lui dicté sa conduite. Ce pendant, elle avait raison sur un point. Vitali devenait incontrôlable et instable. Elle entendait les bruits de couloirs et savait à présent qu'il faisait peur à une grosse partie du château. Même Hayleen s'en méfie mais pourquoi elle, elle devrait s'en méfié ? Non, ce n'est pas dans le caractère de l'adolescente, bien au contraire. Elle n'est pas comme ces autres sorciers qui suivent les directions à la lettre, Vitali vaut mieux que ça. Bien mieux que ça, peu importe ce qu'ils peuvent dire. Ils ne le voient pas comme elle le voit et ça, ça fait toute la différence. Sa respiration devient plus bruyante, comme si elle avait du mal à respirer. Ses jambes lui faisaient atrocement mal. Et mince ce dit-elle, mes médicaments... je ne les ai pas pris. Elle prend alors une profonde respiration. « Tu devrais resté transparent vis à vis de moi, Vitali. » Vitali... la première fois qu'elle l'appelle de la sorte, jamais elle n'avait prononcé ce prénom pour le nommer mais il en a fait trop, trop pour une seule personne comme Simba. « Je ne sais plus que souffrir, souffrir autant que j'y ai cru. »

«You were in the wrong place at the wrong moment. »

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Sa voix est aussi tranchante qu’une lame de rasoir. Mais pourrais-je lui reprocher ? C’est entièrement ma faute si elle se trouve dans cet état. En voulant la protéger je n’ai fait qu’aggraver la situation. Je ne peux que m’en prendre à moi-même. J’ai mérité ce ton dénué d’émotion. Aucun mouvement. Seul le vent s’agite, sifflant soufflant au loin. Je ne bouge pas mais je perçois tout. Sa douleur. Celle qui lui tord l’estomac. Je ressens chaque vibration nauséeuse à travers les fibres de mon corps. Je voudrais effacer tout ses maux du revers de ma main, balayer ses inquiétudes. Mais je ne peux pas.
Transparent. Souffrir. Tout ceci me touche, me blesse mais le pire est d’entendre sa voix cracher mon nom. Nom qu’elle n’emploie jamais. Préférant utiliser mon premier nom, celui que personne n’emploie et que je m’étais habitué à entendre sortir de ses douces lèvres. Je recule d’un pas sous l’impact. C’est d’une voix chancelante que je m’adresse à ma belle. « Ce n’est plus Maksim ? »

J’aurais aimé ne jamais intervenir dans sa vie. Ne jamais même y entrer. Si j’étais encore à Durmstrang, sa souffrance n’aurait pas lieu d’être. Et la mienne non plus. Même si je suis responsable de tout ça, ça ne m’empêche pas de souffrir également. Chaque jour je ressens le manque de sa présence. Pas de sourires timides. Pas de regards chaleureux. Rien ne vient échauffer mon cœur. Si j’étais une autre personne, rien ne me retiendrait. « Tu ne sais que souffrir ? » soufflais-je « Alors nous sommes deux. ». Mes pieds me menèrent à côté d’elle, enfin je pouvais discerner son visage. Fatiguée. Epuisée même. Je m’accoudais au balcon de la tour, laissant mes yeux errés sur l’horizon. C’était la première fois que j’étais proche d’elle depuis Beauxbâtons et tout mon corps le ressentait. Elle m’avait manqué.
Je n’osais pas m’approcher plus de peur de l’effrayer. Je ne savais pas ce qu’elle pensait de moi depuis l’incident. M’avait-elle vue attaquer cette fille ? Ma chair se pourfendant pour laisser place à une fourrure sable, des crocs acérés et des griffes tranchantes. Un monstre. Si oui, alors je comprendrais tout à fait son dégoût. Après tout, j’en avais dégoûté d’autres.

La seule personne qui avait su me comprendre et m’accepter était Casey, et accessoirement Dorian. Ma cousine entretenait une relation avec le garde-chasse. Et si en premier lieu, j’avais pesté je ne pouvais qu’accepter. Je ne pouvais pas vraiment donner de conseils sur l’amour étant donné que je n’étais pas capable d’offrir de l’amour à la seule fille qui avait su m’approcher. Est-ce que je l’aimais ? Je n’arrivais pas à le savoir, et si c’était pour la voir ainsi alors je préférais taire mes sentiments.
Je frottais mes mains, soufflant dessus pour les réchauffer. Le temps était aussi mordant qu’en Russie ces derniers jours. Il ne valait mieux pas trainer dans les courants d’air des tours. Mon sweat me protégeant un peu, je m’autorisais un regard sur Simba afin de voir si elle était assez vétue.

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« Alors nous sommes deux. » Il faisait froid dans cette partie de la tour, l’atmosphère est froide aussi il faut le dire. Vêtue d'une couverture, elle lève les yeux vers son interlocuteur et observe chaque partiels de son visage. Il n'est pas heureux non plus elle le sais très bien. Elle essaye de se lever tant bien que mal. Elle a fait des progrès en ce qui concerne sa rééducation mais elle est encore faible ce pendant, elle s’autorise à s'appuyer sur le bras de Vitali alors que d'habitude c'est soit Hayleen, soit Ezra ou encore Graham. Elle est bien entourée et fort heureusement mais en ce moment, elle n'a besoin que d'une seule personne et même si elle lui en veut, c'est aux cotés de celle-ci qu'elle se dresse à présent. « Je le sais et peut-être mieux que personne mais saches, Maksim, que ton comportement ne changera rien, bien au contraire. » elle plonge à nouveau son regard dans les étoiles. Les cernes marquaient légèrement son visage, mais Simba avait préférée tout simplement les ignorer. Ces dernières étaient sans le moindre doute dû à un probable manque de sommeil. Depuis quelques jours, elle ne parvenait plus à dormir de manière réparatrice à croire que les derniers événements ou encore les futurs examens entraient en ligne de compte ? Peut-être bien. Pour jamais elle n’avait eue besoin de se tracasser pour ses examens, elle était plutôt un bon élément pour ne pas dire une excellente élève. Rien ne relevait de cela, c’était tout autre chose mais elle se voilait la face afin de mieux en occulter le problème essentiel. Un moyen comme un autre de faire face au problème. En cette nuit glaciale c’est une pluie hivernale qui avait pris le dessus. Légèrement accoudée à la rambarde de la tour d’Astronomie, la jeune Farewell soupira en espérant voir ses nombreuses réflexions se dissiper aussi naturellement qu’elles étaient venus s’immiscer entre sa tranquillité et ta notion de la routine. Décidément la normalité avait quelque chose de fâcheux à régler avec elle ou quoi ? Cette interrogation soudaine la fit grimacer rien que d’y songer. Tout en secouant la tête, elle revient sur ses pas, sa chevelure cascadant quelque peu dans son dos. « C'est juste que... non rien, laisse tombé. » Elle voulait le lui dire, dire tout ce qu'elle ressent vis à vis de lui... lui expliquer ce qu'elle ressent lorsqu'il est tout près d'elle mais surtout lui faire comprendre combien il lui manque. Ce n'est peut être pas le moment.

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Tout est si différent. Sa voix. Ses gestes. Son ton. Elle. On s’est éloignés, on s’est perdu de vue. A qui la faute ? Je ne sais pas, je ne peux mettre de nom dessus. Même si je sais que j’ai dégradé la situation. Sa main se pose sur mon bras. Mon regard se braque sur ses doigts. Quel geste surprenant. Je sens tout son corps qui faiblit, crie à l’aide. Instinctivement je pose ma main sur la sienne. J’ai besoin de la réconforter, de me réconforter. Je ne veux plus qu’elle souffre. Je veux voir dans ses yeux la flamme que j’ai pu apercevoir autrefois. De nouveau mon prénom. Un léger sourire passe sur mon visage. Est-ce que ca va aller mieux entre nous ? Est-ce qu’on est sur la bonne voie ?


Mon comportement ne changera rien. Simba est tellement énigmatique. Je l’observe, je profite de ses quelques secondes où elle me semble accessible. Ses yeux scrutent les étoiles à la recherche de réponses. Elle semblait, tout d’un coup, soucieuse. Je ne pouvais rentrer dans sa tête, répondre à ses questions, tout ce que je pouvais faire c’était répondre aux miennes. Ce que je ressentais pour elle. Alors qu’elle était accoudée à la rambarde, je me rapprochais et me tournais vers elle. Il fallait que je lui parle, que je lui avoue tout. Nous souffrions tout les deux de notre silence, de nos erreurs, de nos peurs. Lentement je levais ma main pour entrelacer mes doigts aux siens. Epaule contre épaule. Peau contre peau. C’était le moment où jamais. « Simba… Je… Je sais que c’est ma faute. Tout ça. » Je resserrais mes doigts sans pour autant la regarder. Un peu de courage bon sang. « Je me suis éloigné. Je t’ai laissé tomber quand… quand tu avais besoin d’aide. »


Trouver ses mots. Lui faire comprendre. J’avais du mal à exprimer ce que je ressentais, pour la simple raison que je n’avais jamais fait cela avant. Aucun fille ne m’avait approché, touché comme elle. Je ne me laissais pas faire avec la gente féminine, avec qui que ce soit d’ailleurs. Aimer. Est-ce que j’y avais le droit ? Après tout ce que j’avais fait, je me pensais incapable d’aimer, priver de ce droit pour avoir ôté la vie de mon frère. « Les mots sont difficiles à trouver. » J’avais presque soufflé cette phrase. Je pouvais encaisser les coups, les insultes mais les sentiments.. C’était autre chose. C’était différent.

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Il avait entrelacer ses doigts aux siens, un frisson la parcourt un instant. Ce contacte la calme et l'apaise pour faire oublier toutes ces questions aux quelles elle n'avait de toute façon pas la réponse. « Je me suis éloigné. Je t’ai laissé tomber quand… quand tu avais besoin d’aide. » C'est vrai mais pourtant elle ne lui en veux pas enfin plus. Après tout, lui aussi a ses problèmes, non ? Et il en a assez comme ça pour qu'il s'occupe de ses problèmes à elle. Elle sent ses doigts se resserrer un peu plus « Les mots sont difficiles à trouver. » encore une fois, il n'avait pas tord « Parfois, les mots ne servent à rien si les gestes suffisent. Entre toi et moi ça a toujours été comme ça... on a jamais eu besoin de paroles. » Elle se tourne à présent vers lui pour se retrouver face à face. Ses yeux bleus-verts transparents dans les siens. Et en parlant des siens... elle pourrait s'y noyer littéralement. Elle pourrait y rester pendant des heures... si le paradis était en face d'elle, elle ne ferait même pas la différence. « Toi et moi, ça rira. Nous sommes plus forts que toutes nos peurs et nos faiblesses. Ensemble contre le monde. Tu sais comme ce qu'on était dans le labyrinthe mais en meilleur. Je vais trouvé les mots pour toi, Maksim: tu es celui qui rythme mes bonheurs, qui rythme mes humeurs juste comme ça. Et je me dis que c'est toi et pour la toute première fois. Pardonne moi mes doutes et mes colères mais tu verras que le temps fera l'affaire et je sais que tu y crois aussi. » Le cœur de Simba venait de rater un bêtement après ce qu'elle venait d'avouer. Qu'est-ce qui lui a pris ? C'est comme si elle venait de cracher son venin dans la gueule d'une personne qu'elle n'aimait pas, le même tact mais avec un ton différent. Venant de s'en rendre compte, elle baissait les yeux et se mordillait la lèvre inférieure. C'est ce qu'elle fait à chaque fois qu'elle est dans l'embarra. Pourtant, elle ne lâchait pas sa main pour autant et c'était, maintenant, à son tour de resserrer ses doigts entre les siens. Le cœur a ses raisons que la raison ignore, n'est-ce pas ?

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Simba. Son nom, son toucher. Ses yeux envoutants. Sa voix ensorcelante. Tout en elle me plaisait comme aucune fille avant. J’étais boulversé par chacun de ses mots. Elle avait plus de courage que moi. Je l’écoutais, silencieux, les doigts toujours accrochés aux siens. « Parfois, les mots ne servent à rien si les gestes suffisent. Entre toi et moi ça a toujours été comme ça... on a jamais eu besoin de paroles. » Elle venait de résumer notre relation en une seule phrase. C’était exactement ça. Nous n’étions pas de grands parleurs. Tous les mots du monde ne pourraient exprimer nos sentiments. Je le comprenais aujourd’hui. « Toi et moi, ça ira. Nous sommes plus forts que toutes nos peurs et nos faiblesses. Ensemble contre le monde. Tu sais comme ce qu'on était dans le labyrinthe mais en meilleur. Je vais trouver les mots pour toi, Maksim: tu es celui qui rythme mes bonheurs, qui rythme mes humeurs juste comme ça. Et je me dis que c'est toi et pour la toute première fois. Pardonn- moi mes doutes et mes colères mais tu verras que le temps fera l'affaire et je sais que tu y crois aussi. »

Pour la première fois de ma vie, je faisais face à l’amour. Le vrai. Je n’avais pas connu ce sentiment dans ma famille. Je ne me sentais pas membre des Zorotalev depuis l’incident. Les filles à l’Institut ne m’intéressait pas. Elles étaient vénales, idiotes, inintéressantes. Elles n’étaient pas Simba. Cette rousse avait su me comprendre, malgré mes rejets, en quelques mois. Je déglutis. Elle baissa les yeux, honteuse. J’avais appris d’elle que se livrer n’était pas spécialité. Un de nos points communs. Je pouvais aisément deviner ce qu’elle ressentait à ce moment-là. L’attente. La honte. L’inconnu. Est-ce que j’allais répondre ? Est-ce que je ressentais la même chose ? Toutes ces questions agitaient son cœur. Les battements résonnaient dans mes oreilles comme le tic-tac d’une horloge. Elle ressera ses doigts autour des miens, sans ajouter un mot. Moi, qui n’étais pas doué avec les mots, je devais agir. De ma main libre je relevais son visage, la tenant par le menton. Nos yeux s’accrochèrent, pou ne plus se lâcher.

« « Je n’ai rien à ajouter. Excepté une chose. » Je me penchais vers elle, jaugeant sa réaction. Elle ne bougea pas. Lentement, je posais mes lèvres sur les siennes. Une caresse furtive pour commencer. Puis plus pressante. C’était notre premier baiser. Je posais mes deux mains sur ses joues, laissant enfin mes sentiments s’exprimer. J’avais eu quelques baisers, mais rien de comparable à celui-ci. Je comprenais enfin ce que voulait dire le mot amour. Il prenait tout son sens lorsqu’il était partagé.

 

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Elle ne bougeait toujours pas, dégustant chaque secondes de ce baiser. A ce moment présent, elle avait cessé de penser, de se poser des questions sur son futur ou quoi que ce soit. Elle s'en foutait car dès aujourd'hui, c'est avec lui qu'elle avancera, à ses cotés qu'elle grandira et dans ses yeux qu'elle s'épanouira. Rien que ça, c'était beaucoup. Vitali s'écarte, les laissant reprendre leur souffle respectif laissant apparaitre un sourire sur le visage de Simba. le premier depuis des mois. « Waouh... mais d'où tu sors, toi ? » elle avait dit ça avec une telle simplicité qu'elle s'en rendit même pas compte. Ses yeux commencèrent à devenir rouge, signe de fatigue mais elle luttait ne voulant pas que ce moment ne cesse même s'il y en aura d'autre, elle ne voulait pas y penser. Elle s'appuie à nouveau sur lui, la faiblesse de ses jambes faisait des siennes. Elle lutait de toute ses forces, persuadée, aussi, qu'une fois au lit, elle se réveillerait et que tout ceci était un rêve. Elle prit une forte inspiration mais qui reste discrète. « Est-ce que... est-ce que tout ça est réel ? » elle le prit dans ses bras, le serrant fort contre elle avant de s'assoir à nouveau dans sa chaise, espèrent qu'il se mette à sa hauteur pour qu'elle puisse de nouveau l'embrasser.

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Elle ne faisait aucun mouvement. Si je n’avais pas entendu son cœur accélérer, j’aurais pu croire qu’elle était morte. Mes lèvres contre les siennes. Mon corps proche du sien. Je percevais chaque battement de cœur, chaque respiration. Je savais qu’elle était faible, épuisée, je me reculais pour reprendre mon souffle et la laisser reprendre le sien. « Waouh... mais d'où tu sors, toi ? » Sa franchise me plaisait toujours autant. Un faible sourire naquit sur mes lèvres, mais il disparut bien vite quand je sentis son corps s’affaisser quelque peu. Je glissais mes mains sur ses hanches pour lui permettre de s’appuyer sur mes bras. Désormais j’étais là pour la soutenir. « J’ai toujours été là. J’attendais juste le moment opportun. » Il avait fallu que je sois à deux doigts de la perdre pour me réveiller. Mieux valait tard que jamais. Je fixais son visage affaibli. La flamboyante jeune fille que je connaissais avait perdu de sa vitalité. Son regard me semblait vide. Par les temps qui courent, je ne pouvais la laisser ainsi. Intérieurement je me jurais de lui redonner foi. « Est-ce que... est-ce que tout ça est réel ? » souffla-t-elle avant de me serrer contre elle. Je n’étais pas très tactile mais avec elle, c’était supportable. Presqu’agréable. Je savais que je changeais à son contact. Une bref accolade avant qu’elle ne retourne dans sa chaise. Immédiatement je me mis à genoux devant elle, arrivant à sa hauteur. Je ne voulais pas qu’elle se sente faible face à moi. « Oui ça l’est. Je te promets d’être là, de ne plus te quitter. » Mes mains étaient posées sur ses genoux. « Fais-moi confiance. » Je pris une de ses mains avant de déposer un baiser sur ses doigts. Je savais que je devais changer mon comportement avec elle. Je devais faire des efforts pour ne pas la blesser d’avantages.

Spoiler: