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Go! Rimbaud, go! ›› Vitali&Feryal
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Lun 28 Mai - 4:52.


et toutes ses histoires pourront éclairer mes nuits.
et n'ouvre pas la porte, et ne parle pas à des inconnus.

★ noms des participants: Feryal Pehlivan et Vitali Zorotalev.
★ statut du sujet: Privé.
★ date: Début de septembre.
★ heure: Trop tôt, au petit matin.
★ météo: Ciel nuageux.
★ saison: Saison deux.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Justice doit être rendue.
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Prélude à la saison 2 : Renaissance.
★ intervention de dominus: Si le cœur lui en dit, pourquoi pas :)
★ récompenses: Non.



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Message Posté Lun 28 Mai - 4:52.








Le sol humide aspire le bruit de mes pas. Les yeux baissés, par peur de voir mes pieds s'enfoncer dans la terre, je me perds dans sa contemplation et continue d'avancer comme je respire, sans plus y faire attention. Le temps et l'habitude ont imprimé le trajet dans ma mémoire. Un, deux, trois. On tourne afin d'éviter le rocher. Ainsi même si ma démarche se fait hésitante par moment, lever la tête aurait été futile, suivre la route du regard ne m’apportera rien en cette matinée. Le ciel est lourd de nuage, imposant et sombre, ils ne laissent échapper aucuns rayons de soleil. Rassemblé en une brume épaisse, ils tournoyaient, entraîné par le sifflement violent du vent. Je laisse échapper un éternuement, souvenir de ma nuit glacée passée dans les bras d'Isiah dans ce qui lui servait de repère depuis la fin de la guerre civile. Cette nuit, il a été conscient. Il m'a parlé, a rit. Chose qui n'est jamais arrivé auparavant. L'instant d'une heure, j'eus l'impression de retrouver celui qui m'a rendue aussi niaise qu'amoureuse. Il me semble que tout cela date d'une autre époque. Avant le tournois des trois sorciers et, tous les problèmes qu'il a engendré. Avant l'organisation et, les bains de sangs. Puis, la douleur le rattrapa, les potions données ont cessé de le soulager et tous les bons souvenirs se sont évaporés pour ne laisser place qu'aux mauvais. Ma nuit s'est alors transformée en un cauchemars éveillé. Mes connaissances en potions et médicomagie ne m'ont jamais parues plus limitées. Mon incapacité a aider l'être aimé me déchire encore. Même une fois sa douleur apaisée, je n'ai pu me résoudre à fermer l'oeil. Rejoindre les bras de Morphée alors la faucheuse s'avance chaque jour un peu plus d'Isiah m'est apparu comme une trahison. Les heures ont alors défilée, mes orbes bleus ont fait mille fois le tour de la pièce et ce n'est que lorsque j'ai aperçu les premières lueurs du jour par lesquels fissures dans le mur, que je me suis enfin décidée à rentrer à Poudlard.

Arrivée au portail d'entrée de l'école de magie, je ne peux retenir un sourire. Le trajet du retour me semble toujours plus long qu'à l'aller et, l'idée d'une douche brûlante me fait déjà miroiter. Cependant, la victoire n'est pas pour tout de suite. Les grilles du château ne s'ouvre qu'à partir de neuf heures. Il me faut patienter jusque là. Je m'approche de l'arbre le plus proche et, me cache dernière. Il est hors de questions que je me fasse attraper par un membre du corps enseignant. La punition ne m'inquiète pas. Ces anglais peuvent bien me faire tout ce qu'ils veulent. Une seule et unique chose m'inquiète ; Isiah. Mon obsession pour sa personne en devient presque maladive. Je ne compte plus les heures de cours passées avec uniquement son nom en tête. Mes fugues nocturnes et le vole de potions sont devenus mon quotidien. Un mort-vivant. Il n'est rien d'autre et, pourtant... J'en viens à me demander s'il n'aurait pas mieux valu qu'il soit mort au lieu d'être dans cet état misérable. Mort je l'aurai pleuré, puis je serai passée à autre chose. Mais tant que son coeur battra, je resterai prisonnière de ses chaînes.

Le fil de me pensé se brise brusquement lorsque j’aperçois une silhouette. Mon cœur rate un battement. Elle est proche, trop proche. Une vague de panique m'envahit, de là où je suis, il m'est impossible de distinguer le visage de l'inconnu, ce qui rend sa présence plus inquiétante encore. Mon esprit embrumé par le manque de sommeil peine à réagir. Je ne sais que faire. Machinalement, je saisis ma baguette, sans aucune idée du sorts à utiliser en cas de problème.






Dernière édition par Feryal Y. Pehlivan le Mar 10 Juil - 2:32, édité 2 fois
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Message Posté Lun 28 Mai - 19:30.

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Wonder what you do and where it is you stay. These questions like a whirlwind, they carry me away.



Une énième mutation. Une énième nuit de douleur, de rage, de peine. Un moment où je suis moi-même, enfermé dans un corps animal voulu par mes géniteurs. Je ne peux aller contre ma nature. A chaque pleine lune je suis obligé de devenir ce monstre. Cette bête immonde. Je suis obligé de me transformer en mangeur d’hommes, celui-là même qui a dévoré mon frère. J’aurais aimé être un loup-garou, quitte à choisir. Une créature du diable, sanguinaire, horrible. Et inconsciente de ses actes. Ne pas savoir. Ne pas ressentir. Ne pas se souvenir. Au lieu de ça, je suis condamné à me changer en ce tigre à chaque pleine lune. Ou lorsque la colère est trop forte. C’est comme si ma malédiction personnelle était rattachée à un interrupteur. Me pousser à bout déclenche le mécanisme de ce cirque infernal. J’ai eu de nombreux problèmes à Durmstrang à cause de mon comportement…explosif. J’ai réussi à camoufler ma véritable nature pendant quatre ans. Personne ne doit savoir. Mettre au courant quelqu’un serait dangereux, à la fois pour moi et à la fois pour les autres.

C’est pour cela que je dois me cacher. Dés que j’ai su que j’allais passer mon année à Poudlard, j’ai commencé à paniquer. Comment allais-je me cacher ? Je ne connaissais pas les lieux, les professeurs ni les élèves. Ou est-ce que j’allais me retrouver ? J’avais eu une entrevue avec le corps enseignant et ils avaient décidés de me rétablir dans la maison de Gryffondor. C’est en découvrant la tour de la maison rouge et or que j’avais constaté l’ampleur du problème. Lieu assez fréquenté, loin du parc, de la forêt et par conséquent loin du futur endroit de mes transformations.
J’avais néanmoins réussis à me glisser dehors. J’intimidais naturellement mes « camarades ». Une silhouette imposante, un regard froid. Et mon entêtement à ne pas parler anglais. Je n’ai pas envie de me mêler aux autres, et la barrière de la langue est un bon moyen de les éloigner. J’ai l’impression que les russes sont mal vus ici. Et ça ne peut qu’aider mon plan de rester éloigné de tous.

Le soleil pointait le bout de son nez, il fallait absolument que je rentre dans ma tour. J’avais passé la nuit dehors, j’avais pu découvrir la forêt dite interdite. Pas si effrayante que ça. J’avais déposé mes vêtements dans le creux d’une souche avant de muter. Et ce matin à l’aube, j’avais récupéré mes vêtements. Et dire qu’en ce moment, je pourrais être tranquillement chez moi, dans la demeure familiale. Et non pas sur cette Angleterre qui me donnait la nausée. Je me rhabillais, mon boxer, mon jeans, chaussettes et chaussures. Alors que j’allais mettre mon t-shirt, je sentis une odeur. Un parfum. Depuis ma transformation mes sens se sont accrus. J’ai l’impression de courir plus vite, de mieux entendre et sentir.
A cet instant, mes sens étaient en alerte. « ебать… »Merde... Je me faisais aussi silencieux que possible. Je serrais les poings, n’ayant pas ma baguette sur moi. En cas d’agression je pouvais me battre, et à l’extrême muter bien que je préférais éviter cette situation. Je tournais lentement sur moi-même, essayant de découvrir un quelquonque visage. J’espérais que ce n’était pas un professeur ou un élève, un banal animal. « Я знаю, что вы там. »Je sais que vous êtes là.Je voulais mon ton agressif, dissuasif. Que l’inconnu qui se cachait peut-être non-loin de moi, renonce à son plan. Et qu’il me laisse tranquille.




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Message Posté Mer 6 Juin - 18:16.








→ on passe au passé, écrire au présent me gonfle déjà '.'
Migraine. Le manque de sommeil se faisait sentir et je sentais ma cervelle prête à exploser. Les premières lueurs du jour étaient trop fortes pour mes prunelles glacées. Pourquoi n'étais-je pas rester dans ma misérable cave, allongée à même le sol poussiéreux ? là-bas mon corps n'aurait pas eu à lutter pour ne pas s'effondrer. Je me maudissais. Mes jambes risquaient de flancher à tout moment sous le poids de mon propre corps ; je m'approchai en titubant d'un arbre et colla ma colonne vertébrale contre son tronc, laissant au passage quelques mèches de cheveux se tortiller entre ses écorces. Un léger soupire de soulagement glissa d'entre mes lèvres carmins. Jamais la fatigue n'avait été aussi forte et, pourtant je n'en étais pas à ma première nuit blanche. Mon corps m'abandonnait lâchement sans que je ne sache pourquoi. Me voilà coincée dans un coma éveillé. Le monde tournait et, tournait ; moi je restais sur place à la guetter à travers mes prunelles plissées. Tantôt attentif, tantôt distraite. Ce n'est que grâce au hasard que je réussi à distinguer d'entre les bruits de la nature une voix rauque et suave. « Je sais que vous êtes là . » Des mots maladroits qui sonnaient comme une menace. Plus important encore, des mots prononcés en russe parfait sur le territoire anglo-saxon. Un mince rictus amusé transforma mon visage cerné. Ce timbre de voix avait quelque chose de familier. Toujours derrière le pauvre arbre, j'osai une volte-face -non sans peine, pour me retrouver face à mon inconnu. Mes orbes bleus fixaient ardemment les siennes, son identité me fut révélée dès les premières syllabes qu'il eût prononcée. Vitali Zorotalev. L'homme des pays de l'est. S'il avait su repérer ma présence, avait-il aussi réussi à déterminer mon identité ? J'en doutais. J'aimais me croire discrète et suffisamment douée pour ne pas me faire repérer avec tant d’aisance. La présence du slave me dérangeait autant qu'elle attisait ma curiosité. Une question directe et, il n'hésiterait pas à me la poser à son tour. En tant normal, il m'aurait suffit d'un mensonge pour retourner la situation à mon avantage, mais je craignais que le manque de sommeil et de lucidité ne finissent par me trahir en cette si belle matinée. « On essaie déjà de fuir les anglais ? Je te croyais plus endurant. » un rire criard m'arracha la gorge. Je guettais sa réponse, désirant le voir s'expliquer ou du moins le distraire jusqu'à l'ouverture des portes. Je craignais cependant la moindre question de sa part, mon apparence d'outre tombe devait surprendre, je n'osais imaginer ce à quoi je pouvais ressembler.




Dernière édition par Feryal Y. Pehlivan le Mar 10 Juil - 2:32, édité 2 fois
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Message Posté Jeu 7 Juin - 22:02.

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Si j’avais pu me douter que je la retrouverais, ici, à Poudlard je ne l’aurais pas cru. Que faisait-elle ici ? Je ne savais pas qu’elle était également transferée. C’était une surprise et aussi un soulagement. Je la connaissais, nous n’étions pas proches non plus mais face à elle je pouvais garder une certaine maitrise de moi-même. Feryal, cette jeune fille a l’apparence fragile, se promenait dans les bois à l’aurore. Elle cachait surement quelque chose, et ma curiosité me titillait. Mais je n’avais rien à exiger d’elle. Après tout moi aussi je cachais quelque chose. Elle ne se laissa pas démonter par ma présence, et n’hésita pas à me taquiner. Moi, fuir ? Jamais ! Ce n’était pas dans mes habitudes, et je n’allais pas commencer. Même si je détestais être ici je n’allais pas lâchement partir. Après tout je devais finir mes études. Je souris et enfilais mon t-shirt. « Tu me connais mal Feryal. Je ne fuis aucune situation. » Je ne connaissais rien de ce pays, de ces habitants. Les élèves, je ne les connaissais que de vue. Ils étaient venus en masse lors du Tournoi pour soutenir leur champion. Je ne m’étais pas mêlé à eux. Le Tournoi ne m’intéressait pas, et tout ce qui tournait autour.

Je reportais mon attention sur elle. Je me demandais toujours ce qu’elle pouvait faire ici. A Poudlard. Avait-elle une raison particulière de se faire transférer ? Etait-ce sa volonté ou celle de quelqu’un d’autre ? Je devais avouer que je préférais l’avoir sur le territoire anglais plutôt qu’un autre élève. Quoique Lycaon aurait été un atout précieux pour me faire aimer ma nouvelle vie. « Ais-je le droit de te demander ce que tu fais ici ? » Elle avait l’air épuisée. Vidée de toute énergie. Son visage était marqué de cerne et j’avais remarqué qu’elle marchait difficilement. Je croisais les bras sur mon torse et m’appuyait contre un arbre.


Habituellement je ne m’intéressais pas aux autres. Non pas que j’étais asociale…Si je l’étais. Mais la raison principale était que j’avais peur de l’abandon. Je ne voulais pas revivre une perte comme celle de mon frère. Je n’avais donc pas beaucoup de proches excepté Lycaon, et même Nero. Et là, cette fois, j’allais volontairement dans la direction de quelqu’un. J’essayais de m’intéressera à Feryal. Elle était la seule que je connaissais, et rien que pour ça j’avais envie de faire des efforts. J’essayais de détendre mon visage, d’éviter de froncer les sourcils. Pas la peine de l’effrayer d’avantage.




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Message Posté Mar 10 Juil - 2:25.








Au fil du temps, mes visites nocturnes jusqu'au repère secret d'Isiah s'était peu à peu banalisée. Aujourd'hui, je me trouvais incapable de me souvenir de ma vie avant qu'elles ne débutent. Les heures de sommeils en moins, l'adrénaline, la fierté ressentie une fois arrivée à destination et le désir ardent d'y retourner dès le lendemain. Il y avait quelques choses d'excitant dans le fait de posséder un secret. Un secret dont on est l'unique gardien, que l'on garde si précieusement que le simple fait de l'imaginer divulgué laisse un goût amer au fond de la gorge. La mécanique des secrets était étonnante. Un mensonge pour les protéger, puis un autre pour soutenir le précédent, puis encore un autre. Elle semblait interminable, voilà ce qu'il me plaisait, cette idée de chaîne sans fin qui ne se briserait qu'à ma mort. Je savais avec certitude que jamais je ne pourrai jamais, ne serait-ce que pour satisfaire mon désir idyllique d'emporter les mystères qui entourent ma personne jusque dans ma tombe. Ainsi, peu importe les circonstances, je n'en démordrais jamais et cela même si je me retrouvais à une heure bien trop matinale à l'extérieur de Poudlard avec pour seul compagnon un russe à la carrure bien trop imposante. Je ne le connaissais pas, il avait bien raison, du moins pas suffisamment pour me permettre de jouer avec ses nerfs. Je ne connaissais de lui que ce que j'avais pu entendre de lui à Durmstrang. Rien de bien commode. Mais je n'y avais prêté que très peu attention, je me doutais qu'avec son apparence féroce, un homme tel que Vitali avait tendance à susciter les rumeurs les plus sombres et les plus extravagantes. Les prendre au sérieux aurait été perdre mon précieux temps. « Ais-je le droit de te demander ce que tu fais ici ? » Il inspecta mon visage, puis le reste de mon corps, cette façon qu'il avait de m'observait me mettait étrangement mal à l'aise, je me savais hideuse, qui ne le serez pas après avoir passé une nuit semblable à la mienne. Se doutait-il de quelques choses ? Durant un bref instant, je me mis à l'imaginer me suivant jusqu'au village, me scrutant jusqu'à mon entrée dans la demeure de celui qui protégeait la maison de mon bien aimé. Cette pensée me fit grincer des dents. Je l'écartai le plus rapidement de mon esprit. Ce n'était ni l'heure, ni le moment pour devenir paranoïaque. « Échange culturel, une envie de quitter le pays du grand froid pour la belle Écosse, un rictus moqueur se dessina sur les lèvres. Quitte à faire du tourisme, autant le faire à fond. » les sarcasmes ne me réussissaient pas. Ma voix sonnait terriblement faux et, la lenteur avec laquelle j'avais prononcé mes mots confirmait bel et bien mon besoin de sommeil imminent. « Ah, peut-être que tu ne parlais pas ma venue dans le pays mais plutôt à l'extérieur de l'école ? » quitte à ne pas être en mesure de mentir, autant jouer les idiotes. « Une simple envie de voir Près-au-Lard de nuit. » Une semi-vérité. J'aimais jouer avec le sens du mot mentir. Une semi-vérité. J'aimais jouer avec le sens du mot mentir. Je me doutais qu'il ne croirait pas, pour être honnête je ne cherchais pas à lui faire croire le moindre mot. Faire passer le temps semblait être suffisant, peut-être que plus tard, il irait me chercher dans les couloirs pour en apprendre plus, à ce moment je serai plus apte à me défendre fasse à ses questions ou bien si je ne m'en sortais pas, il me suffirait de fuir. Rien de plus simple. L'école était grande et les élèves suffisamment nombreux pour que je me perde dans la masse.


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Message Posté Mer 11 Juil - 0:17.
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Feryal me surprendrait toujours. Même en situation de « faiblesse », elle essayait toujours de garder la tête haute. Elle aurait pu m’envoyer balader, ne pas me répondre et s’en aller. Au lieu de ça, elle me répondait, avec humour en plus. Afin de la rassurer je laissais un faible sourire orner mon visage. Elle me parlait d’échange culturel, de tourisme mais je n’y croyais pas. Personne ne voudrait venir ici en « vacances ». Personne ne s’enterrerait dans trou. Elle me mentait. Je sentais bien qu’elle essayait de me cacher la vérité. La question était de savoir pourquoi. Mais je n’eu pas le temps de lui demander que Feryal enchaina sur la raison de sa sortie de nuit. La russe essayait de dévier la conversation, de l’emmener sur un terrain où elle aurait le dessus. Feryal était une jeune fille secrète, peut désireuse de révéler le moindre détail sur sa vie. Elle pensait peut-être pouvoir me tromper mais c’était peine perdue. Je pouvais sentir le parfum du mensonge, déceler les signes de tromperie comme le pouls qui s’accélère, les pupilles qui se dilatent. Je ne comprenais pas pourquoi elle mentait, mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Elle se méfiait, et avec ce que le monde magique venait de vivre c’était compréhensible. De toute manière, je n’avais pas envie de lui en vouloir. Et si j’essayais de la mettre en confiance ? « Et c’est comment de nuit ? Tuas vu les étoiles, ou tu te trouvais dans un coin trop sombre ? » La forêt était bien trop dense pour espérer apercevoir les étoiles. Ca m’apaisait.


Je jetais un coup d’œil autour de nous, c’était silencieux. Le soleil continuait de se lever, dispersant sa lumière dans le ciel. Je respirais calmement, ne souhaitant pas l’effrayer d’avantages. Je sentais les premières courbatures de ma transformation. Chaque pleine lune, je prenais ma forme animale complète. Brisant mes os un à un, déchirant ma peau pour la recouvrir de poils. Laissant la part animale qui vit en moi prendre le dessus. Je suis conscient de ce qui m’arrive, de ce que je vis. Je vois tout d’un œil différent, de moins humains. Malgré le fait que je pouvais tout ressentir, je ne pouvais agir. C’est comme si une autre personne prenait le control de mon corps, me laissant simple spectateur.


De nouveau je regardais ma camarade. Feryal était une bonne personne j’en étais convaincu – du moins rien ne me laisser penser le contraire- et si elle cachait quelque chose, elle devait avoir une bonne raison. Après tout moi aussi je cachais quelque chose. « Peut-être devrions-nous rentrer au château avant que quelqu’un nous tombe dessus. » Elle était la seule qui pouvait me comprendre. Quitter notre école, notre pays, notre famille sans avoir ce que nous allions trouver ici. On se retrouvait seul, sans personne à qui se confier avec une réputation sur le dos. Du moins, moi j’avais une sacré réputation. Je ne devais pas me la mettre à dos, au contraire. Je fis quelques pas en direction du château, l’incitant à me suivre.


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