ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Posté Ven 1 Fév - 0:20.
elle est à toi, mais saches que tu la perdras
si tu la laisses plantée là, au lieu de prendre soin d'elle
★ noms des participants: Ludwig Rosenwald & E. Sapphire Hopkins. ★ statut du sujet: Privé. ★ date: Mi-Novembre 2056. Un samedi. ★ heure: En début d'après-midi. ★ météo: Il fait soleil, mais les températures tournent autour des 10 degrés seulement. ★ saison: Saison 2. ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2X03. ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2X03. ★ intervention de dominus: Non, merci. ★ récompenses: Nope.
la fin du cours de Potions, j’avais été plus lente que d’habitude à ranger mes affaires, et nous n’étions plus que deux élèves en plus du professeur dans la salle de classe. L’autre élève, un Serdaigle, était en pleine conversation à voix basse avec l’adulte, je ne pouvais pas entendre une seule bribe de ce qu’ils disaient, et j’essayais de me faire discrète, afin de ne pas me faire remarquer d’une quelconque façon. C’est alors surprise que j’ai sursauté et levé la tête, mêlant une expression confuse et intriguée, lorsqu’on m’interpella. Le professeur me demandait de m’approcher afin de me proposer quelque chose. Sans plus attendre, je fis quelques pas dans leur direction, et fronçai les sourcils quand on me demanda de faire visiter le château et ses alentours, en toute prudence et respect du règlement à ce nouvel élève un peu perdu. D’après les dires du professionnel des Potions, Ludwig, de son prénom, s’était perdu plus d’une fois dans l’enceinte de l’école, puisque personne ne lui avait jamais enseigné l’ensemble de l’établissement. Etant donné que des points pour Gryffondor étaient en jeu si je faisais ce qu’on me demandait, je ne fus pas longue à approuver la proposition, et c’est heureuse de pouvoir faire rapporter des points à ma maison que je quittais la salle de classe en compagnie de celui que je devais guider, et après avoir salué mon professeur. Sans plus attendre, je me présente à mon nouveau protégé, et nous nous mettons d’accord bien rapidement pour un rendez-vous ayant pour but de lui faire visiter Poudlard (en toute légalité, évidemment), ce samedi. Pour éviter qu’il ne s’égare, je lui proposai d’aller le chercher à la tour de Serdaigle directement. Son entrée n’est pas très éloignée de celle des Gryffondor, et ça nous éviterait tous deux de perdre un certain temps. Je le saluai, et me mis en route vers mon prochain cours.
Ce samedi, j’avais peu mangé, mais mon estomac gargouillait. Lui avait faim. Seulement j’étais stressée, et quand c’était le cas, je ne pouvais rien manger, sous peine de le rendre en suivant. Je n’étais pas du genre à braver la nature, et surtout quand il s’agissait de vomir. Je maudissais les boulimiques et autres imbéciles qui se faisaient vomir pour avoir une silhouette qui leur convenait mieux. Je les avais toujours détesté, parce qu’elles s’infligeaient quelque chose de terriblement contre-nature, qui ne faisait qu’agresser et détruire leurs corps pourtant beaux, au-delà de ce que ces pauvres âmes semblaient penser. Elles ignoraient qu’elles pouvaient aussi être belles intérieurement, et que beaucoup se préoccupaient plus de cette facette de nos jours. Bref, je n’avais pas mangé. C’était physiquement impossible pour moi, quand j’osais imaginer ce qu’il se passerait par la suite. Je montais tranquillement les marches, décidant ne pas prendre le chemin des escaliers mouvants, puisqu’ils débloquaient chaque jour un peu plus. Je passais d’étages en étages, me retrouvant bientôt au plus haut, et prenant la direction de la tour des Serdaigle. Tout le monde connaissait l’emplacement des salles communes des autres, mais étant toutes protégées par des mots de passe, il s’avérait impossible d’y entrer. Dans ma tête fusaient tout un tas de questions à l’instar de Ludwig. Depuis que je m’étais présentée à lui, son attitude, son physique m’intriguaient. Je voulais en savoir plus sur ce garçon qui me semblait des plus atypiques, et par conséquent, des plus intéressants pour moi. J’étais curieuse, je l’avais toujours été, mais rapidement, je me rendais compte que mes pensées étaient dirigées ainsi parce que Ludwig, si je finissais par bien m’entendre avec lui, serait quelqu’un qui ne me jugerait pas par mon passé, qu’il, même s’il venait à apprendre qui j’étais avant, ne prendrait pas réellement compte de tout ce qu’il pouvait entendre à mon égard. Pourquoi ? Je n’en avais aucune idée. Peut-être était-il l’opposé de tout ça, peut-être se plaisait-il ou préférait-il écouter les rumeurs et s’y tenir ? Je n’en savais rien, mais je décidais de me rassurer en l’imaginant comme je le souhaitais. J’en aurais le cœur net d’ici quelques minutes. J’étais venu le chercher, et j’avais décidé de lui montrer un peu Poudlard avant de l’emmener flâner dans le parc, essayer de le mettre à l’aise, de lui tendre la main, pour qu’il se rende compte qu’il peut peut-être trouver sa première amie en ma personne, et apprendre à le connaître, faire connaissance. J’étais vraiment le genre de personne à aller vers les autres, à faire le premier pas, à avancer vers eux, à les faire se sentir confortables et accueillis. J’étais comme ça… avant. Mais suivant les personnes, cette qualité qui avait été mienne me rattrapait, et je redevenais la personne sociable qui m’avait rendue populaire à l’époque. C’était il y a plus longtemps que je ne le réalise en fait. C’était un temps de joie, où je pouvais être moi-même, où mes amies étaient tout pour moi, où j’étais bien plus insouciante qu’aujourd’hui, ce temps où je vivais au jour le jour, ne m’encombrant pas l’esprit avec ce qu’il pouvait se passer le lendemain. J’étais juste moi-même, sans compter, sans calculer, sans penser. Juste moi.
« Ludwig ? » Je m’adossais à un mur, juste en face de l’entrée de la salle commune des Serdaigle. Il n’était pas encore là. J’attendais. Les points que je pouvais gagner pour ma maison comptaient pour moi. Je voulais que Gryffondor gagne cette année. C’était un de mes vœux les plus chers. Pour écraser Emma. Pour ignorer Emrys un peu plus. Je les méprisais. Mais elles me manquaient mortellement. Au fond, bien au fond. Sans que je ne m’en rende compte. Mes meilleures amies. Avant. Quand Sapphire était encore une Gryffondor à 100%. Pas une Serpentard à 60%.
Dernière édition par E. Sapphire Hopkins le Jeu 28 Mar - 21:12, édité 3 fois
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Posté Dim 3 Fév - 16:26.
Ludwig & Sapphire
Ludwig avait rendez-vous avez Sapphire, une Gryffondor de septième année. C’était l’un de ses professeurs qui le lui avait demandé, après avoir remarqué que Ludwig était encore arrivé en retard à un de ses cours, s’étant à nouveau perdu. Il n’appréciait pas d’être dépendant de quelqu’un pour découvrir le château, mais il savait aussi que ses professeurs allaient arrêter d’être tolérants quant à ses retards parce qu’il se perdait, s’il ne faisait pas l’effort d’apprendre à se repérer. Et puis, peut-être que sa guide désignée était quelqu’un de très gentil et de très agréable. Elle avait eu l’air de l’être, en tout cas, quand elle s’était présentée à lui après que son professeur lui ait demandé de faire visiter Poudlard à Ludwig.
Il espérait seulement qu’elle ne connaissait pas l’autre Ludwig, le grand Ludwig, ou du moins qu’elle ne l’y associait pas. Il ne se rendait pas réellement compte de ce souhait, à vrai dire, mais jusqu’à présent, tous les gens qu’il avait rencontrés connaissaient Ludwig, étaient proches de lui. Il se sentait comme un intrus, que l’on acceptait parce que l’on avait pas le choix, mais que l’on s’empresserait de mettre dehors à la moindre occasion. Un peu comme une punaise que l’on tolérait, sachant que si on la tuait son odeur serait encore plus désagréable que sa présence. Peut-être qu’il pourrait n’être que lui, en compagnie de Sapphire. Elle ne lui avait en tout cas pas parlé de son frère, elle ne l’avait pas questionné sur leur prénom identique, et il avait apprécié cet état de fait.
Il s’était levé tôt, ce matin-là, comme beaucoup de matins. Il n’était pas un lève-tard, et il voulait travailler sur les cours que ses camarades avaient eu en début d’année, que lui n’avait pas suivis. Il les avait récupérés auprès de l’un d’entre eux, mais il s’efforçait de refaire tous les devoirs manqués, en supposant qu’il pourrait éventuellement les donner à ses professeurs pour savoir s’il avait rattrapé son retard sur ses camarades. Il avait rapidement été manger, et avait encore failli se perdre pour revenir dans sa salle commune. Il avait été la cible de quelques ricanements, après avoir demandé son chemin, mais il ne s’en était pas formalisé. L’après-midi, Sapphire lui montrerait les lieux, et il se repèrerait beaucoup mieux. Il l’espérait, du moins.
Il s’était donc remis à travailler et était dans la salle commune depuis environ une heure, attendant la jeune femme, quand les portes s’ouvrirent, laissant échapper son prénom. Elle l’attendait dehors ? Pourquoi n’était-elle pas entrée, pour lui signaler qu’elle était là ? Il prit sa besace, mit son écharpe à l’effigie de Serdaigle autour de son cou, et sortit.
« Bonjour Sapphire. Comment vas-tu ? Encore merci, d’accepter de me montrer l’école, c’est très gentil de ta part. J’espère que je ne serai pas trop un boulet pour toi. »
’entendais du mouvement dans la salle commune de Serdaigle, des voix aussi. Mais aucune ne semblait correspondre à celle de Ludwig. En soi, il m’aurait été difficile de la reconnaître, puisque je ne l’avais entendu qu’une fois, juste après ce cours, quand nous nous étions fixés un rendez-vous pour que je lui fasse visiter le château et ses alentours. Le temps n’était pas au beau fixe, et peut-être que nous trouverions un autre moment pour aller voir l’extérieur du collège de magie. Il avait beau faire soleil, les températures étaient basses, et je n’avais pas la foi de me balader à l’extérieur par un froid pareil, encore qu’une dizaine de degrés, c’était assez agréable pour l’Ecosse à cette période de l’année. Mais qu’à cela ne tienne, nous n’aurions peut-être pas même le temps de finir l’intérieur de l’édifice qu’il fera probablement déjà nuit, ce qui rendra donc la visite extérieure impossible, vu les temps qui courent. Je me demandai encore par où il serait le plus logique de commencer, mais il semblait évident que Ludwig avait encore tout à découvrir. Peut-être que commencer des cachots, puis remonter jusqu’à la tour de Serdaigle, sa salle commune, serait le plus raisonnable. J’optai pour cette façon de faire lorsque la silhouette du garçon apparut dans l’encadrement de la porte. Un léger sourire éclaira mon visage l’espace d’un instant, pour disparaître la seconde suivante. Il me remercia à nouveau de bien avoir voulu être son guide. Sans hésiter, je lui expliquai que, même si je n’avais pas vraiment ressenti avoir eu le choix, cela me faisait plaisir, et qu’avec moi, il aurait la meilleure des guides. Il était évident que je connaissais Poudlard comme ma poche. Voilà sept ans que j’y avais mis les pieds, et le fait que je fasse partie des Maraudeurs me permettait de savoir où tout était au mètre près. Mais ça, à part les Maraudeurs, personne n’était censé le savoir. Ainsi, je ne montrerai pas à Ludwig les passages secrets les plus enfouis, ceux qu’il lui serait difficile de croire que je connaissais « juste comme ça ».
J’expliquais au Serdaigle que nous commencerions des sous-sols, que nous visiterions les endroits qu’il se devait de connaître, mais aussi que nous verrions en détail les chemins qu’il lui serait plus facile de prendre pour aller en cours, se rendre à la Grande Salle, à la Bibliothèque, à l’Infirmerie, bref, tout, autant que nous le pourrions. Nous étions en train de descendre les escaliers lorsque je me rendis compte que le silence qui s’était installé devenait un peu pesant. Aussi, je me décidai à ouvrir la conversation, à essayer de connaître ce garçon soudainement arrivé à Poudlard, et qui intriguait plus d’un élève. Je tentai d’habiller mon visage d’une expression un peu chaleureuse, mais c’était devenu un peu contre-nature pour moi. C’était pourtant le moment de me forcer, sachant que ce garçon ne savait rien de moi, et, même s’il avait peut-être entendu quelques paroles sûrement bien fondées à mon sujet, passerait, avec un peu de chance, au-dessus de tout ça et ne me jugerait peut-être pas directement. Je l’espérais, et c’est avec cette espérance que je lui parlai enfin : « Dis, si c’est pas trop indiscret. Comment tu es arrivé à Poudlard comme ça, du jour au lendemain ? Tu faisais quoi avant ça ? Enfin, j’entends par là : tu faisais ta scolarité dans quel pays ? Quelle école ? » Bien rapidement, je me rendis compte que j’avais déjà trop parlé, trop posé de question. Ce n’était pas vraiment mon style d’être aussi interrogative, mais bon, ce garçon était nouveau, j’entretenais l’espoir qu’il ne me juge pas sur ce que j’ai fait dans mon passé proche, peut-être même ne le saura t-il jamais, alors autant partir d’un bon pied, et tenter de se connaître honnêtement, sans faire allusion à ce qu’il a pu arriver dans nos vies avant que nous nous soyons rencontrés. Je levai anxieusement, mais attentivement car j’étais prête à l’écouter s’il souhaitait me répondre, mes sombres yeux vers lui. Je n’attendais aucune réponse en particulier, juste ce qu’il avait envie de dévoiler à ce moment donné. Je ferai la même chose s’il me le demande. Peut-être omettrai-je quelques détails, comme lui le ferait sûrement aussi. C’est tout naturel si l’on désire commencer depuis le point zéro avec quelqu’un.