Redeviendras-tu celle que tu étais ? ✵ [PM] Sapphire
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Posté Dim 27 Jan - 1:02.
i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..
★ noms des participants: Aubépine & Sapphire ★ statut du sujet: Privé ★ date: 15 novembre 2056 ★ heure: Après le repas de midi ★ météo: C'est en intérieur, osef :keu: ★ saison: 2 ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2*03 ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2*03 ★ intervention de dominus: Non ★ récompenses: Non mon capitaine !
Dernière édition par Aubépine de Severac le Lun 25 Fév - 23:29, édité 1 fois
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Posté Dim 27 Jan - 1:05.
Aubépine & Sapphire
Aubépine marchait dans Poudlard, à la recherche de Sapphire. Elle avait longtemps gardé pour soi son opinion quant au virage de la jeune fille peu avant la guerre, qui avait abandonné toute idée de résistance. Elle l’appréciait auparavant, et ne comprenait pas ce qui lui était passé par la tête, à ce moment-là, mais aussi ce qui lui passait par la tête actuellement. Elle était une jeune fille agréable, et elle était devenue détestable – oui, détestable, il n’y avait pas d’autres mots. Elle l’avait encore entendue, le matin même dans la grande salle, dénigrer un élève de façon particulièrement dure. Certes, Aubépine n’était pas en reste à ce niveau là, mais elle ne disait jamais rien d’aussi méchant, ou du moins pas gratuitement. Elle ne savait pas ce qui avait motivé cette altercation, mais cela l’avait mis hors d’elle.
Elle avait tenté de se calmer, de penser à autre chose, mais entre sa colère constante dernièrement et ça, ça avait été la goutte de potion qui avait fait déborder le chaudron. Après midi, repas qu’elle avait à nouveau sauté, elle était partie comme une furie de la bibliothèque où elle s’était rendue pour prétendre étudier, à la recherche de la Gryffondor. Elle n’avait aucune idée de l’endroit où elle se trouvait, mais ça ne la ralentirait pas. Sa jambe, très instable, bien plus que quand elle avait été blessée en premier lieu, aurait pu, elle, le faire, mais Aubépine était dans une telle fureur qu’elle n’y prêtait même pas attention. Elle le regretterait probablement plus tard, mais tant pis. Elle marchait d’un pas très vif, la douleur était insoutenable et sa canne purement inutile, la jeune femme compensant tant bien que mal avec son autre jambe, et si quiconque essayait de l’arrêter, un seul coup d’œil à son regard embrasé par la colère suffirait à le dissuader.
Elle errait complètement aléatoirement, espérant tomber dessus, pour lui dire enfin ce qu’elle retenait depuis si longtemps, et plus le temps passait sans qu’elle ne trouve son ancienne amie, plus elle s’énervait. Elle envisageait même de passer à la bibliothèque, afin de trouver un sortilège qui lui permettrait de mettre la main sur elle, sans bien savoir lequel. Ca devait exister, après tout, qui n’aurait pas souhaité trouver instantanément quelqu’un, et envisager d’inventer ce sortilège ? Elle l’aurait bien inventé elle-même, mais ça lui aurait pris trop de temps et elle était actuellement bien trop impatiente de parler à Sapphire pour cela. Si cela un accio pouvait fonctionner sur les êtres humains, ça aurait pu être bien utile, pensa Aubépine en soupirant.
Elle déambula longtemps, avant de la retrouver autour d’un couloir. Comment allait-elle l’aborder ? Qu’allait-elle lui dire en premier lieu ? « Sale traitresse, pourquoi tu as fait ça ? » Ca n’était pas une bonne idée. Non seulement ça n’aboutirait à rien, et la jeune sorcière n’en aurait probablement cure. Son cerveau tournait à 100 à l’heure, alors qu’elle approchait de celle qu’elle recherchait. Elle aurait probablement du prendre une bombabouse, la lui lancer dessus, et tenter une discussion plus tard. Ca aurait été très puéril, mais il était des fois soulageant de faire des choses enfantines, simplement pour mettre en place une vengeance ou exprimer sa colère, sa rancœur. Elle savait qu’elle ne l’aurait probablement jamais fait, dans tous les cas, mais y penser était d’une certaine façon réconfortant. Sapphire s’était mal conduite avec beaucoup de gens, et le manque d’objectivité quant à une personne, de neutralité, amenait souvent à des pensées stupides, à des souhaits stupides, à seul but de se défouler temporairement.
Mais Aubépine refusait de céder à une impulsion si primaire. Elle lui parlerait, elle lui dirait ce qu’elle avait pensé de son comportement. Combien elle s’était sentie blessée et trahie, presque, bien qu’elle n’ait jamais mis de mot sur l’étrange relation qu’elles partageaient toutes les deux. Avaient-elles été amies, ou de simples connaissances avec une affection particulière pour des sujets communs ? Elle ne savait pas, mais elle ne pouvait pas pour autant nier que le changement de Sapphire l’avait surprise, soufflée, choquée. Et qu’elle ne comptait pas la laisser partir dans cette pente qui ne lui convenait pas, d’après elle. Pente qu’elle même prenait un peu, à cela près qu’elle se détruisait elle-même au lieu de détruire les autres… Elle inspira grandement, et articula un unique mot. Un prénom. Son prénom.
evée d’un pied droit très engagé, je me sentais bien aujourd’hui. J’étais enfin en week-end, j’avais enfin réussi à dormir, et m’étais réveillée dans l’optique de passer une bonne journée, peu importe ce qu’il pouvait se passer. J’avais pris sous le bras son carnet, celui qui me servait à la fois de journal intime et à la fois de support pour dessiner, juste au cas où. Le plus simplement possible, je sortais de ma chambre, et me retrouvai dehors en un rien de temps, quand un sourire simplement heureux se dessina sur son visage. Le soleil brillait, il faisait frais, mais bon, ce serait sûrement agréable de se balader aujourd’hui, et c’est ce que je pris la décision de faire. J’allais prendre la direction du stade de Quidditch quand je me rendis compte j’avais oublié la plume qui me permettait d’écrire sur mon cahier. Tête en l’air, je me redirigeai vers l’intérieur, attrapai ma plume, et ressortis, marchant nonchalamment vers les étendues vertes du domaine du collège magique que j’aimais tant, et qui était ma maison depuis six longues années maintenant. Années remplies de rires, de jeux, d’amitié, de cours que j’adorais, de disputes, bref, des années plus que mémorables à mon goût. Persuadée que la perte de mes amies ne changerait pas beaucoup à ma perception de l’endroit, j’avais entamé l’année scolaire 2056/2057 sur de bonnes résolutions, déjà de bonnes notes, mais aussi et surtout, de bonnes ondes. Avec, ou sans, ceux qui étaient auparavant mes amis.
Après quelques minutes de ces pensées plus ou moins positives, je me rendis soudain compte que je me trouvais près de l’entrée de Pré-au-Lard. J’avais sûrement dû marcher droit devant moi, sans vraiment penser où j’allais, piégée dans mes pensées, mais en fin de compte, peu m’importait car cet endroit me semblait juste parfait pour aujourd’hui. Je me figeai un instant, pour écouter les cliquetis du minuscule ruisseau qui suivait son cours sur le rebord de la route. Je fermai les yeux, et absorbai les forces toutes différentes les unes des autres que la Nature semblait m’envoyer, alors qu’un sourire se dessinait inconsciemment sur mon visage maintenant apaisé. Lentement, je réouvris les yeux et entrepris un pas en avant pour m’accroupir au bord de l’eau, et y tremper ma main. Le liquide transparent coulait entre mes doigts, rafraichissait ma peau, la détendait, la faisait comme revivre en ces moments de doute. Une fois que je me sentis mieux, je relevai la tête, et observai tranquillement les alentours, quand mon regard fut arrêté par une ombre un peu plus loin sur la berge opposée à laquelle je me trouvais. Intriguée et un peu curieuse, je traversai le cours d’eau en m’aidant de quelques rochers ou pierres qui montaient du sol jusqu’à la surface. Le plus simplement du monde, mais en essayant de rester discrète, je me dirigeai vers cette ombre qu’il me semblait avoir aperçu, et qui n’avait toujours pas bougé. Alors que je me rapprochais de l’endroit où était l’autre personne, je m’appuyai contre l’arbre déjà occupé, et me penchai sur le côté du tronc pour apercevoir qu’en fait, il ne s’agissait que d’une énorme pierre, qui lorsqu’on la regardait de côté, ressemblait à une personne. A moitié déçue, mais aussi vraiment soulagée d’être seule, je revenais sur mes pas, m’accrochant toujours à mon carnet afin de ne pas le laisser tomber dans l’eau lorsque je passai à nouveau d’une rive à l’autre. Rapidement, je me rendis compte que j’avais besoin d’écrire à propos de cette rencontre des plus étrange que j’avais fait aujourd’hui avec la nature écossaise. J’étais assise sur un tronc d’arbre allongé, probablement tombé lors de la Grande Guerre. J’avais passé vingt bonnes minutes à écrire. Mais j’en avais assez, je voulais rentrer. J’avais froid.
Je parcourais le chemin du retour vers le château, et bien vite, l’idée de me rendre à la bibliothèque occupa mon esprit, avant de me rendre en fait compte que j’avais bien mieux à faire que d’aller m’asseoir là-bas pour ne rien faire de productif. Je pris alors la direction de ma salle commune, bien heureuse à la pensée de m’asseoir au coin du feu vif qui la réchauffait. C’est alors que je me trouvais en train de monter les escaliers pour arriver à l’étage de ma destination, que je me retournai à l’entente de mon prénom. Enfin… celui que tout le monde utilisait pour me nommer par ici, puisqu’il n’était en fait que mon deuxième prénom. Pourtant, je ne permettais qu’à mes proches de m’appeler ainsi. C’est donc « Sapphire » qui résonna sous les hauts plafonds de Poudlard, suivi d’une note interrogative, comme si la personne attendait que je donne une réponse. C’est lorsque je fis volte-face que je me rendis compte de qui était à l’origine de l’interpellation. Je plissai les yeux, par méfiance. Elle avait longtemps été une très bonne amie, elle était gentille, agréable, et nous avions pas mal de choses en commun, malgré beaucoup de choses qui pourraient pourtant nous opposer. Je lui répondis, non sans froideur dans la voix : « Tiens, tu décides de me parler depuis quand toi ? Qu’est-ce que tu veux ? » Il était vrai que peu de personnes avec qui je m’entendais auparavant me parlaient encore aujourd’hui. En fait, ils m’ignoraient pratiquement tous, et j’en souffrais parfait tout au fond de moi, mais je ne m’en rendais pas réellement compte. Et puis, je m’en fichais. Mais aujourd’hui, pourquoi était-elle là ? Pourquoi m’adressait-elle la parole ? Elle semblait comme confuse, si j’en croyais les traits de son visage, mais une once de colère avait tenté le seul mot qui était sorti de sa bouche. Sans vraiment en être certaine, je concluais qu’elle m’en voulait, qu’elle souhaitait m’en parler, mais que ce que nous avions vécu avant, notre amitié, la rendait intérieurement confuse. Je lisais les gens comme je lisais un livre. J’avais toujours été douée pour ça. Et je ne doutais pas de mon intuition en ce qui concernait Aubépine de Séverac. Je savais que, soit sa colère, celle qu’elle avait trop longtemps retenu, allait exploser dans un instant, soit qu’elle me prierait de redevenir son amie. Mais la connaissant, je doutais que la seconde solution ne puisse être ne serait-ce qu’une option pour elle. J’attendais cependant qu’elle ne reparle, afin de savoir ce qu’il m’attendait. Quoiqu’il en soit, j’étais prête. J’étais toujours prête. Pour tout. Absolument tout. Depuis le mois de juin de cette même année.
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