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Now talk to me and tell me what's the problem between us [PM Bad-Ludwig]
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Mer 30 Jan - 11:20.



Sometimes life is just a jerk you know ?
but I'm not a bad guy, come on and speak to me !

★ noms des participants: Ludwig² le ténébreux & Dorian le Brave.
★ statut du sujet: Privé
★ date: Fin du mois de Novembre après Thanksgiving...
★ heure: Fin d'après midi vers 17h.
★ météo: Ensoleillé mais froid et venteux.
★ saison: 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 3
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 3
★ intervention de dominus: Non non marchi
★ récompenses: Ah bah non...





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Message Posté Jeu 31 Jan - 0:22.
« I'm not a dumb, what's wrong ? »

Thanksgiving avait était aussi bon qu'horrible, en y pensant, j'avais juste envie de rire à propos de tout ça, c'était mieux que de me lamenter sur la médiocrité de ma prestation, surtout comme petit ami. Je m'en étais voulu de ne pas avoir assez parlé avec elle pour savoir qu'elle y allait aussi, et de ne pas l'avoir accompagné, et je savais qu'elle m'en voulait aussi, le début de soirée glacial entre nous en était une preuve assez importante. J'aimais Casey, et même si on se connaissait depuis plus de 2 mois maintenant, nous devions encore apprendre à nous connaître, c'était normal. Un coupla, ça ne pouvait pas être tout rose dès le début, il fallait s'apprivoiser. Et ce terme était particulièrement juste avec moi. Je devais être apprivoisé, j'étais sauvage. J'avais tellement fuit les relations humaines dernièrement (hormis des relations platoniques avec les élèves), que j'avais l'impression de ne pas savoir réellement me comporter. Pourtant, Casey était la plus belle chose qui me soit arrivée depuis longtemps. Elle avait du mal à comprendre l'importance qu'elle avait à mes yeux peut-être que je ne lui montrais pas assez au final. Il nous fallait encore un peu de temps pour se comprendre et se connaître, c'était normal. Nous avions tout les deux un océans de secret à la place du coeur, et des souvenirs meurtris par un passé douloureux, mais ça finirait sûrement par s'arranger. Je voulais que ça aille mieux, la perdre aurait été pire que la mort. Je le savais j'en étais sûr.

Athena arriva alors que j'étais en train de fendre du bois dans le jardin attenant à la cabane, elle poussa un cri et je sentis quelques choses me frôler,ramassant le papier, j'ouvris l'enveloppe. Du moins, elle se déplia seule, et parla. "Cher Monsieur Greenwood,

Je viens par la présente vous informer que votre soeur, Carolina Isodora Greenwood a quitté notre établissement. Ayant reçu votre paiement mensuel, je me suis permis de vous rédiger ce courriel afin de vous prévenir. La somme payée vous sera remboursée d'ici la semaine prochaine. Ne vous inquiétez pas, si votre soeur a quitté Sainte-Mangouste, c'est uniquement car son état de santé c'était grandement amélioré et que nous avons donné suite à sa volonté de retrouver une vie normale.

Je vous souhaite une excellente journée.

Docteur John Perceval Dragonboots.
" La lettre retomba sur le sol lentement, je me baissais pour la prendre, tremblant. Elle avait quitté Sainte Mangouste ? Vraiment ? C'était impossible. C'était stupide. Elle ne pouvait pas être dehors. De une, elle allait aller où ? De deux.... Si elle retournait vers notre père après tout ça... Pire... si elle venait ici. Je sentis une vive douleur dans ma poitrine, mes émotions étaient exacerbées par la mauvaise nouvelle. Je m'en voulais. Je devais être heureux qu'elle s'en soit sortie malgré les coups, et le fait qu'elle était plus proche de la mort que de la vie. Mais quand même... J'étais terrorisé. J'avais peur qu'elle ne rejoigne notre géniteur, et qu'ils ne me retrouvent tout les deux. Je détestais ce sentiment d'insécurité qui me prenait aux tripes. Je me mis assis par terre, les larmes aux bords des yeux. C'était horrible. Loki arriva afin de me lécher le visage. Je le caressais lui embrassant sa tête. Il fallait que je reste debout, ça ne devait pas me mettre à terre, aussi horrible soit cette nouvelle. Je me redressais, essuyant mon visage, rentrant à la maison pour boire un peu d'eau. "Viens Loki, on doit aller aider pour un cours de botanique aux dernières années." On prit le chemin vers les serres, laissant Athie avec son poussin, Cookie grandissait vite, elle était sociable et douce, tout comme sa mère, une bonne compagnie pour Casey. Il fallait aussi que je m'absente pour son cadeau d'anniversaire. Le 1er décembre arrivait à grand pas et je voulais la rendre heureuse.

Le cours se déroula relativement bien, sauf lorsque je dus aller vers Ludwig Rosenwald. Il fut distant et froid malgré la politesse qu'il tentait de conserver à mon égard. Ce n'était pas évident cette distance entre nous, et je voulais la comprendre. Je n'avais jamais été désobligeant envers lui, bien au contraire, comme souvent, j'étais agréable et serviable, comme avec tous les élèves, mais avec lui c'était totalement différent. Je lui glissais à l'oreille.quelques mots, lui demandant de rester après les cours. Je n'étais peut-être pas un professeur diplômé mais j'avais de l'autorité dans cet établissement. Il soupira de mécontentement, j'eus un petit sourire en coin. Il était temps de s'expliquer tout les deux. Le cours se passa bien, et se termina. Je restais dans le fond de la serre, attendant que tout le monde part. On fut seul, je pouvais entendre sa respiration saccadée, et ses pieds piétinants le sol. Je soupirais doucement avant de croiser mes bras. "Tu sais quoi, j'aime la franchise, alors autant y aller franco. C'est quoi le problème ? Je me rends bien compte que je ne peux pas être aimé par tout le monde, mais tu sembles avoir une rancoeur contre moi que je n'arrive pas comprendre. Alors je pense qu'on est assez mûr tout les deux pour discuter calmement et franchement. Si tu as besoin d'aide ou autre je suis là. Je sais que c'est dur de se faire à une nouvelle école."
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Message Posté Ven 1 Fév - 3:18.
Le mois de novembre avait été mouvementé, c’était le moins que Ludwig puisse dire. Déménager de Dürmstrang, de chez sa mère, pour Poudlard n’avait pas été aisé. S’adapter dans l’école ne l’était toujours pas, bien qu’il ait fait des rencontres qu’il estimait belles ou aptes à le devenir. Il n’était toujours pas entièrement à l’aise, étranger aux coutumes de Poudlard. Le fait de côtoyer quotidiennement son frère n’arrangeait pas forcément les choses. Il ne savait pas vraiment comment qualifier leur relation, ni même où ils en étaient. Frères ? Connaissances ? Amis ? Ennemis ? En chemin vers quelque chose d’indéfinissable. Ils n’étaient plus étrangers, c’était déjà ça… Il n’osait même pas en parler à sa mère dans ses courriers, de peur de la blesser, ou plus inconsciemment de perdre sa place dans son cœur.

Il était particulièrement prompt à se questionner, ce jour-là, sa distraction lui valant de se perdre – à nouveau – dans le château. Il n’était pas dans ses habitudes d’être aussi tête en l’air, et cela l’exaspérait quelque peu. Il arriva en retard à son cours de botanique à cause de cela, sous les regards amusés de certains élèves quant au petit nouveau au piètre sens de l’orientation, mais il ne s’en formalisa pas. Après tout, il arrivait bien après la rentrée, sans raison potentiellement valable, et directement en septième année, il ne pouvait passer inaperçu. Ca se tasserait.

Il alla s’asseoir auprès d’une élève qui travaillait bien, efficacement et avec sérieux, avec qui il aimait s’associer, leur désir de réussir s’alliant à merveille. Il se tendit, lorsqu’il remarqua la présence du garde chasse dans la salle. Non pas qu’il ne l’apprécie pas, il ne le connaissait pas, mais son histoire n’était pas vraiment inconnue, et mettait Ludwig terriblement mal à l’aise. L’alliance assumée des Greenwood avec l’organisation secrète et le rejet que Dorian Greenwood avait effectué des opinions de son père, d’après ce qui se disait, Ludwig les admirait. Et il se sentait incroyablement rabaissé chaque fois qu’il y pensait, lui-même n’ayant jamais osé se rebeller contre son père, préférant le protéger plutôt que de le dénoncer, jusqu’à ce qu’il se dénonce lui-même. D’autant que dans la vie quotidienne à Poudlard, monsieur Greenwood était incroyablement débrouillard, survenant à tous ses besoins et se dirigeant sans aide aucune, quand Ludwig était désorienté et se perdait constamment.

Il avait l’impression qu’il faisait tout de travers et, pire, qu’il manquait de courage, de personnalité. Le premier geste courageux et personnel qu’il avait du faire, outre se battre contre l’organisation à Dürmstrang, ce qui était question de vie ou de mort, avait été de venir à Poudlard confronter son frère. Ca n’était pas un lâche, mais sa loyauté primait sur tout courage éventuel, et il s’en mordait les doigts aujourd’hui, culpabilisant grandement de ne pas s’être opposé auparavant à son père, de ne pas avoir essayé de le ramener à la raison. Il ne fut pas très attentif, pendant ce cours, profondément perdu dans ses pensées, effectuant toutefois machinalement les instructions de sa partenaire de travail.

C’est pourquoi il n’entendit pas monsieur Greenwood se déplacer jusqu’à lui, afin de lui glisser à l’oreille de rester après les cours. Il se raidit instantanément, anxieux des propos que pourraient bien lui tenir l’adulte. Allait-il lui reprocher sa concentration en cours cet après-midi ? Pire, allait-il lui dire qu’il était bien dissipé et peu doué, contrairement à son frère ? Quoi que, peut-être ne savait-il pas que les deux Ludwig étaient frères ? Il n’en savait rien, mais il savait en revanche que l’adulte appréciait bien l’autre Ludwig, pour les avoir vus quelques fois ensemble. Il soupira involontairement, démontrant ainsi sa peur des remontrances qui pourraient lui être adressées, en comparaison avec son frère. S’efforçant de ne pas fournir d’autres sujets de déception, oubliant que Dorian Greenwood ne pouvait pas voir sa façon de se comporter, il suivit attentivement - et sans plus se laisser aller à divaguer - le reste du cours.

La fin du cours arriva, et pendant un instant, Ludwig envisagea de partir. L’aide du professeur ne pouvait théoriquement pas le retenir, et s’il avait vraiment une remontrance à lui faire, il pourrait la faire passer par le référent de sa maison. Mais son éducation le lui interdisait, de même que son orgueil ne le laissait pas fuir ainsi. Il était bien trop respectueux pour ignorer la demande d’un professeur. Il fit quelques pas, ramassant son sac qui s’était malencontreusement renversé à l’instant alors qu’il venait d’y donner un coup sans faire exprès, et se dirigea vers le fond de la serre alors que les autres élèves sortaient, circonspect, prêt à accepter calmement les remontrances qui l’attendaient.

Il fut surpris par le ton catégorique mais pourtant sympathique de son professeur, et d’autant plus par ses propos. Il avait senti son malaise ? Certes, Ludwig l’évitait et n’était pas à l’aise en sa compagnie, mais il ne pensait pas que c’était flagrant à ce point, surtout pour un aveugle. Il prit une grande inspiration, ne sachant où commencer.

« Vous n’avez rien fait, monsieur. Je ne pourrai pas vous expliquer ce qu’il en est, mais le problème vient de moi, et uniquement de moi. Vous ne devriez pas vous questionner à ce sujet, votre comportement est exemplaire, vous n’avez rien fait de mal, bien au contraire… »

Il avait laissé échapper cette fin de phrase involontairement, alors qu’il pensait à sa bravoure pour s’opposer à sa famille, et il le regrettait. Il ne voulait pas avouer la vérité à l’adulte qui le confrontait, bien trop embarrassé et se trouvant ridicule. Il devait partir.

« Tout va bien, monsieur. Mes camarades sont très attentionnés, quelques peu moqueurs mais j’aurai agi de la même manière à leur place, et m’aident dès que j’ai un quelconque problème. J’ai un autre cours dans peu de temps, à l’autre bout du château, puis-je y aller ? »

Le stress que causait ce tête-à-tête l’avait fait manquer de civilité comme cela, à lui qui était toujours très poli et respectueux, peut-être un peu trop selon certaines personnes, et il n’appréciait pas la sensation qu’il en retirait

« Excusez moi pour ma façon de m’exprimer, ça n’est pas correct de ma part. J’attendrais que vous en ayez fini avec moi, évidemment. »

D’autant plus qu’en vérité, il n’avait plus de cours avant quelques heures, sa journée se terminant par une séance d’astronomie à laquelle il avait demandé à assister par curiosité sans avoir pour autant choisi la matière, et elle se déroulait donc la nuit.


Dernière édition par Ludwig Rosenwald le Mer 6 Fév - 11:52, édité 1 fois
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Message Posté Mer 6 Fév - 11:04.
« I'm not a dumb, what's wrong ? »

Je restais contre l'établi, bras croisés en écoutant ce qu'il avait à dire. Il semblait vraiment mal à l'aise, mais j'aimais sa manière de parler. Très poli, très prudent, très respectueux. Il essayait de ne pas laisser le malaise entre nous le ronger au point d'en devenir insolent, c'était une bonne chose et j'admirai ça. Un grand nombre d'élève m'aurait envoyé voir ailleurs chez les Gobelins au lieu de répondre à mes questions. Mais je savais que Ludwig n'en ferait rien bien qu'il essayait d'esquiver le dialogue, et par conséquent le conflit car il y aurait forcément un débat entre nous, diplomate à coup sûr mais débat malgré tout. J'avais un comportement exemplaire ? Je n'en étais pas sûr, rien que mon énervement de la journée était tout sauf exemplaire même si je le cachais aux élèves tant bien que mal. J'écoutais attentivement ce qu'il avait à dire sans vraiment oser l'interrompre. Au contraire, parler maintenant n'aurait pas été d'un grand secours, je me contentais d'hocher la tête jusqu'à ce qu'il ne me demande si il pouvait y aller, soit disant pour un cours pressant. J'eus un sourire en coin. Ce n'était pas beau de mentir, surtout que deux de ses camarades avaient parlé juste avant du bonheur d'avoir un temps de pause avant de devoir filer en cours d'Astronomie. J'allais parler, ouvrant une bouche qui se referma bien rapidement sous ses excuses, il était stressé, vulnérable, mal à l'aise. Je n'arrivais pas comprendre pourquoi il y avait ça entre nous alors qu'il disait ne rien me reprocher. J'étais perplexe face à son attitude. "Mets toi assis Ludwig..." Autour du grand atelier central, il y avait des tabourets idéaux pour ne pas se tuer le dos lorsqu'on replantait certains spécimens un peu trop lourd, Loki poussa des petits cris afin de me guider vers un siège en face de lui. Il était plus précieux et précis qu'un chien d'aveugle. Pourtant je sentais en lui une certaine réticence, il avait du mal à faire confiance à Ludwig et le toisait de loin. Je me passais la main dans les cheveux cherchant à le comprendre. "Tu es un mystère sur patte !" il n'y avait pas plus franc comme conclusion, j'avais tellement de mal à le cerner. Moi qui était plutôt à l'aise et rapide à comprendre la nature humaine même si je la détestais la plus part du temps. "Au moins c'est une bonne chose de savoir que tes camarades t'aident..." Je ne restais pas fixé sur lui. Je gardais la tête assez basse, ou tournée. Je savais à quel point ça pouvait mettre mal à l'aise les gens qu'un aveugle ls "fixe" de cette façon. J'avais bien reçu une gifle un jour dans un transport moldu d'une femme disant que je la dévisageais comme un goujat jusqu'à ce qu'elle ne se rende compte de mon handicap et ne s'excuse. Surtout qu'on me disait que j'avais un regard perçant et d'un bleu intense. Je ne pouvais que les croire. Je ne savais pas ce que valaient mes yeux dans ceux des autres.

"Ecoutes, tu peux me parler librement, je ne dirais rien... à personne quand à ton cours, je pense que la nuit n'est pas tombée encore, et que la tour d'Astronomie n'a pas totalement besoin de toi de suite." Je souriais un peu pensant à Casey quelques secondes en souriant, et puis une idée germa dans ma tête. Peut-être que tout ce malaise était dû à une attirance, une attirance qu'il avait pour moi. Je me sentais presque troll de penser ça, sérieusement. Je n'avais rien contre les étudiants, bisexuels voire même homosexuels, et au ministère de la magie, un collègue m'avait déjà fait des avances... franches. Mais je ne pensais pas qu'un jour ça arriverait avec un étudiant. C'était étrange et cocasse en y pensant. Peut-être aussi totalement hors propos... Mais je ne voyais pas ce qui aurait pu justifier ces tensions et ce... mal-être entre nous. Vraiment. Je ne le connaissais pas d'avant, il vivait loin... Je ne savais vraiment pas ce qui aurait pu interféré sur de possibles relations hormis ça... Je tournais ma tête vers lui hésitant avant de finalement prendre une voix condescendante. "Tu sais..." Je me raclais la gorge, ce n'était pas simple à aborder. "Je peux comprendre ce que tu ressens... Les attirances pour les professeurs, ça arrive à tout le monde, et puis je..." Je me massais la nuque, je ne savais pas vraiment quoi dire. "Je suis flatté ? Oui voilà, je suis flatté ! C'est... c'est toujours bien quand on voit qu'on attire quelqu'un... mais..." Je rougissais comme un abrutit pour le moment il ne disait rien alors j'en profitais. "Je suis un hétérosexuel et euh... J'ai quelqu'un dans ma vie mais... je... y'a pas de soucis tu sais. Ca arrive vraiment à n'importe qui, et je vais pas te rejeter pour ça, jusque.... que voilà... je... suis vraiment pas de se bord là et.... mais... c'est flatteur hein !" J'avais l'impression de noyer le poisson dans le lac noir... Je soupirais faiblement en me passant la main dans les cheveux, me sentant stupide d'aborder le sujet comme ça avec lui.
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Message Posté Mer 6 Fév - 12:53.
Dorian se tenait face à lui, les bras croisés, semblant aussi à l'aise que Ludwig était mal à l'aise. Il écoutait, comme réellement intéressé par ce que Ludwig disait, alors que ça n'était en fin de compte que du babillage intempestif. Il se demandait pourquoi il avait reconnu avoir un problème, au lieu de nier en bloc. A quoi cela lui servirait-il, de l'avoir avoué ? De toute évidence, le garde chasse n'allait plus le laisser s'en aller avant de savoir le fin mot de l'histoire.

Ludwig soupira à nouveau, cherchant comment dire poliment qu'il ne souhaitait pas en parler, et qu'il ferait en sorte de ne plus laisser cet inconvénient prendre le dessus sur sa façon d'agir, qu'il serait un élève et une personne exemplaire, et que monsieur Greenwood n'aurait plus à se questionner sur le malaise qu'il ressentait visiblement comme provenant de lui.

Sauf que, de toute évidence, s'il l'avait confronté aujourd'hui, c'était bel et bien pour venir au bout des choses, à son plus grand désarroi. Admettre qu'il était couard, un pleutre ? Admettre qu'il s'en voulait d'avoir soutenu son père, malgré tout ? Peu importe son comportement, son désir d'en faire de lui son parfait héritier, son père l'avait aimé sincèrement, ou du moins Ludwig pensait-il cela. Plus que tout, et sans aucun doute possible, il avait aimé sa mère, peut-être pas assez pour ne pas agir comme ça, mais il l'avait aimée. Et elle l'aimait encore plus que tout, toujours terrassée par son arrestation et le fait de devoir vivre seule. Aurait-il du infliger cela à sa mère, dénoncer son père ? Préparer sa mère, qui était très douée pour se leurrer quand aux agissements de son mari ? Il ne savait pas. Il ne savait plus.

Seule subsistait la honte de ne pas avoir agi. La honte de savoir que son père avait été l'un des instigateurs de toutes ces pertes, et de savoir qu'il n'avait rien fait pour empêcher cela. La honte, enfin, d'avoir fait croire à son père qu'il suivrait ses traces. Il se sentait sali d'avoir prétendu cela, comme s'il avait lui-même assené les sortilèges que les membres de cette organisation méprisable avaient lancés sur des innocents, des élèves, des enfants, des faibles, des gens désarmés.

Et Dorian Greenwood décuplait ce sentiment, mais Ludwig ne pouvait rien lui en dire. Comment réagirait l'adulte, s'il apprenait ça ? Il n'avait aucune envie de voir… la pitié ? le dégoût ? la peur ? le rejet ? dans ses yeux, ou dans celui des autres élèves. Nulle information n'était faite pour demeurer secrète. Tout filtrait, tout était dévoilé, un jour ou l'autre. Personne à Poudlard ne savait cela. Personne ne devait savoir cela. Ils devaient déjà savoir que son père était un prisonnier, savaient probablement pourquoi, ils ne pouvaient pas en savoir plus. Ludwig n'aurait pas survécu à l'infamie que cela aurait causé.

Alors il mentait. Il mentait par omission. Les gens mentent, c'est dans la nature humaine. Tout le monde ment, un jour, pour protéger quelque chose. Ludwig avait commencé par garder le secret de son père, et maintenant il mentait sur ce qu'il avait prétendu pour le conserver. Et il détestait ça. Mais il n'avait pas le choix. Si ça venait à se savoir, il ne le supporterait pas. Son frère Ludwig, que penserait-il de lui, s'il savait cela ? Pire, que penserait-il lui-même de lui ? Comment pourrait-il se regarder encore dans un miroir ? Il ne pourrait pas. Alors il se taisait. Il se taisait parce que les gens parlent.

Les gens parlent, les gens aiment parler. Les gens aiment dévoiler les informations secrètes. Les gens aiment les ragots. Les gens sont curieux. Les gens ne gardent pas les secrets. Si l'un d'entre eux, uniquement, finissait par l'apprendre, l'école le saurait en un rien de temps. En une seconde, la nouvelle aurait fait le tour. En plus d'être le petit nouveau, Ludwig serait le traitre. L'infâme Ludwig. Le méchant Ludwig, en opposition au bon Ludwig que serait évidemment son frère, son courageux, intrépide, frère. Il croisait les bras, résolu à écouter son professeur, mais à ne rien dire.

S'il parlait, il en dirait trop. Il ne pouvait pas prendre ce risque. Il avait la chance de pouvoir tout recommencer et il ne voulait pas la compromettre. Ludwig et lui s'apprivoisaient, il ne voulait pas jeter ça à la poubelle. Il ne voulait pas que sa seule amie, pour le moment, se retourne contre lui. Si Sapphire le fuyait à cause de ça, et qui pourrait la blâmer ?, il le prendrait mal. Elle était la seule pour l'instant qui ne privilégiait pas l'autre Ludwig à lui, et il chérissait ça. Plus que tout. Hors de question d'y mettre fin comme cela. Alors il se taisait. Il écoutait, et il se taisait.

Il se tut même quand monsieur Greenwood lui dit qu'il pouvait parler librement, lui fit remarquer qu'il avait menti. Encore une fois. Oui, il avait menti, mais après tout, pouvait-on réellement le blâmer pour ça ? Il était évident qu'il ne voulait pas se trouver là, et s'il était cordial, il n'allait pas pour autant prétendre le contraire. Il ne nia pas, sachant que son professeur réussirait à l'amener à se confier, s'il commençait comme cela. Il préférait garder, encore, le silence.

Il fut toutefois incapable de le garder plus longtemps en entendant l'adulte exprimer des propos tellement inattendus et surprenants. Il pensa d'abord à Lycaon, mais refoula cette pensée qu'il jugeait condamnable, puis partit dans un éclat de rire. Eclat de rire gêné et franc à la fois, tant incrédule qu'amusé. Il donnait donc l'impression à l'employé que son comportement venait de là ? Il n'aurait pas pu être plus en tort, et si cela ne lui faisait pas indéfectiblement penser à Lycaon, il aurait franchement rit de la mégarde - qui n'était toutefois pas de la faute du professeur.

« Monsieur, ce n'est pas du tout cela, soyons en assuré. J'ai quelqu'un dans ma vie aussi, et j'en suis très satisfait. Encore un mensonge. Le professeur ne pourrait toutefois pas le vérifier. Qui pourrait dire qu'il n'avait personne, à Dürmstrang ou ici ? Personne. Vraiment, je n'aurai pas du vous dire que le problème venait de moi, et que vous n'y étiez pour rien. Il n'y a pas de problème, pour tout vous dire. La vérité, c'est que parfois, les gens ne vous reviennent pas, et que vous ne pouvez rien y faire. Je n'apprécie pas vous dire cela, sachez que mon intention n'était pas de vous manquer de respect, je ne vois simplement pas d'autre manière de clarifier les choses. J'espère que vous ne vous offenserez pas de ma franchise. »

Un nouveau mensonge. Anodin, par rapport au secret, à la honte qu'il tentait de cacher. Presque innocent, même. Il espérait fortement que le professeur ne décèlerait pas ce dernier. Peut-être aurait-il du entrer dans son jeu, lui faire croire que ça n'était que ça, une attirance involontaire envers lui ? Il ne pouvait pas. Par respect pour lui-même. Par respect pour ce qu'il ressentait, même s'il ne le reconnaissait pas, pour Lycaon. Par respect pour ses éventuelles futures copines.
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Message Posté Lun 11 Fév - 22:35.
« I'm not a dumb, what's wrong ? »

J'étais surpris par moment à cause de son langage soutenu. Il me faisait penser aux dîners mondains chez nous avec la bonne société sorcière qui se bousculait à notre porte à cause des invitations de nos parents. Je n'avais jamais compris se besoin de paraître, d'avoir une maison parfaitement bien entretenue et sublime, mais sans âme, sans chaleur et sans vie au fond, ce n'était besoin irrépressible de montrer ce qu'on possédait. Faire semblant de savoir bien cuisiner et entendre des compliments plus hypocrites les uns que les autres. Quoi qu'il en soit, je gardais mes bras croisés, écoutant ce qu'il avait à dire. Me serais-je fourvoyé ? Probablement.... Fortement même ! Je souriais à cause de ma bêtise naissante, il fallait bien avouer malgré tout que ça aurait pu être une solution possible. J'avais par contre peine à croire qu'il avait quelqu'un dans sa vie, et je sentais un malaise avec ce jeune qui me chiffonnait au plus haut point. C'était étrange, il avait à peine un an de moins que Casey, je la voyais comme une femme, je le voyais comme un parfait élève alors qu'il était majeure. Je ne pouvais aussi m'empêcher de penser à Carolina et cette histoire. C'était angoissant de ne pas savoir où elle était... Et encore plus, de ne pas savoir ce qu'elle comptait faire. Ludwig continua un discours fort intéressant, fort logique aussi... J'aurais aimé utiliser un véritaserum sur lui... ou même un legilimens... C'était interdit fort heureusement, sinon on passerait nos moments libres à torturer les élèves. Poudlard n'était pas là pour ça malgré les temps qui couraient, et puis je préférais qu'il se livre seul, ce qui ne risquait pas d'arriver à ce train là. Qu'est ce qui pouvait bien le retenir ? Je restais dubitatif face à ses explications, c'était si étrange. En même temps, je ne pouvais pas plaire à tout le monde, mais aux vues du peu de temps qu'on avait conversé ensemble, ça me paraissait assez gros malgré tout. A moins que ma tête ne lui plaise pas du tout du tout... Je me passais la main sur le menton, essayant de le comprendre "Tu ne me manques pas de respect, et j'apprécie LA franchise !" C'était sincère, j'appréciais son respect et sa politesse, et j'appréciais la franchise qu'on pouvait donner aux autres. Mais il n'était pas franc. "Cependant, tu es un beau parleur, tu me dis ce que tu penses le mieux à entendre, ce qui ne te vaudra pas d'explication, tu es respectueux et poli, mais tu n'es pas franc." Je souriais doucement. Je ne disais pas cela méchamment, au contraire, je conservais mon calme olympien qui faisait ma "légende" ici. J'étais comme un gros nounours. Enfin la plus part du temps, parfois ce n'était pas simple de rester tranquille face à certaines personnes, ou même indifférent. J'eu un autre sourire en pensant à Casey. C'était presque affolant de voir combien je pouvais penser à elle par moment.

Je sentis une présence étrangère juste derrière moi... un animal assurément. Ma concentration fut détournée en sentant ses émotions. Peur, douleur... Mais surtout énormément de colère, je devenais crispé, tendu, Loki se mit à grogner faiblement. "Chut du calme..." C'était un animal de petite taille... autre renard, belette ou serpent... quoi qu'il en soit, j'essayais de ne pas me laisser envahir mais c'était presque impossible, je sentais la colère et la rage monter en moi, je sentais Loki s'inquiéter, il comprenait ce qui était en train de se passer. "Tu devrais t'en aller..." Je me tenais à l'établis, le serrant fortement alors que je l'entendis bouger. "NON TU RESTES ICI !" Je gémissais en luttant pour ne pas me faire envahir, plus l'animal approchait, et plus l'empathie devenait incontrôlable, j'étais une passerelle entre lui et le monde humain, un moyen qu'il lâche sa rage en passant par moi. "Tous les mêmes.... Les belles paroles, le mensonge, il n'y a vraiment plus de place pour la vérité dans se monde ? Tu vas de cacher encore longtemps comme un couard ?" Je me retournais, me tenant à la table en essayant par tout les moyens de reprendre une certaine maîtrise, il ne devait rien comprendre de ce qu'il se passait. "C'est pas ta faute Ludwig, rien n'est ta faute, je suis désolé..." Je ressentis une violente douleur dans ma jambe gauche, la tenant en tremblant. Loki s'en alla rapidement sans que je ne puisse le retenir, je devinais ce qu'il allait faire... La colère remonta d'un nouveau cran alors que je me tenais devant lui. "On vit dans un monde de fous furieux, la moindre inattention nous pousse droit dans le bec de la mort, et toi tu es là à me parler comme un JOUVENCEAU PRUDE sans aucune HONTE !" Je me tenais la tête, j'avais l'impression qu'elle allait exploser, une migraine arriva bien rapidement alors qu'un sentiment incroyable d'euphorie arriva. "J'espère que tu te plais à Poudlard ! Les élèves sont adorables, le personnel ça dépend des moments, les elfes de maison font la meilleure nourriture de toute la région !" Je riais allègrement, et puis la mélancolie arriva à nouveau, l'euphorie fut passagère... Probablement une chouette ou un hibou volant trop prêt des serres, et heureux pour une bonne raison. J'entendis des grognements, et des couinements, comme un combat avant de ressentir certaines morsures qui picotaient mon être. Le coléreux s'éloigna à toute vitesse... Je sentis Loki revenir avec un sentiment de fierté en lui... J'étais épuisé et du me retenir pour ne pas m'effondrer. "Je suis..." Je me massais le front en soupirant. "Je suis désolé Ludwig..." Je me massais la nuque, essayant de déraidir mon corps. "C'est devenu... hors de contrôle par moment..." Je manquais de flancher et me retins de justesse à l'atelier.
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Message Posté Mar 16 Avr - 17:30.
Evidemment, il n’avalait pas le mensonge de Ludwig. Cela aurait été trop simple, un coup de pouce du destin, ça ne pouvait être. Ludwig soupira, lassé d’être dans cette situation. Il n’avait rien envie de dire, mais que pouvait-il faire de plus ? Visiblement, Dorian Greenwood ne se laisserait pas duper, et n’abandonnerait pas sa quête de vérité. S’adossant à une des tables de travail, le jeune Serdaigle soupira à nouveau.

« Très bien, vous voulez la vérité ? J’ai honte de moi quand je vous vois. Vous vivez votre vie avec bravoure, et je ne suis qu’un lâche. Je ne développerai pas les raisons de cette lâcheté, elles sont superflues pour vous, j’en suis sûre. Croyez moi ou non, je sais que je dis la vérité. En plus de cela, je sais que vous appréciez l’autre Ludwig – mon demi-frère -, et que je ne lui arrive pas à la hauteur. Avec vous besoin d’en savoir plus ? Si oui, peu importe, je vous ai dit tout ce que vous avez à savoir. Je n’en avouerai guère plus, que vous essayiez de m’y forcer ou non. »

Sa colère était revenue, d’un coup, irrépressible. Il prit son sac, et s’apprêta à sortir en contournant son professeur, déterminé à ne pas rester une minute de plus après s’être humilié de la sorte. Seulement, l’adulte commença à faire usage d’autorité, à l’invectiver, à l’agresser verbalement. Tout en se contredisant en s’excusant, puis en lui souhaitant le meilleur à l’école, puis en l’invectivant à nouveau. Etait-il fou ? L’élève n’en savait rien, mais il ne se sentait pas à l’aise et encore moins en sécurité. Qui savait s’il n’allait pas l’agresser physiquement, dans une des crises qu’il vivait ?

Il s’apprêtait à partir, quand Dorian sembla se calmer. Que venait-il de se passer ? Il n’en avait pas la moindre idée. Il n’aurait pu dire quelle mouche avait piqué le professeur, mais il était évident qu’il n’était pas dans son état normal. Ni une ni deux, Ludwig n’écouta que son bon cœur, et plaça sa main sous les bras de son interlocuteur, encore marqué par ce qui venait d’arriver, de toute évidence.

« Que vous le vouliez ou non, je vous amène à l’infirmerie. Vous n’êtes de toute évidence pas bien – je ne sais pas ce que vous avez, mais je peux au moins voir cela -, et à défaut de vous soigner vu que vous semblez familier de ce qui vous arrive, peut-être pourra t’on vous donner quelque chose pour vous reposer. »

Tu avais beau être couard, par moment, à ton opinion en tout cas, tu essayais de vaincre ça et si cela passait par là, par le fait de forcer ton professeur à aller à l’infirmerie, tu le ferais.

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