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Don't mind me ☙ [PM] Leonid & Aubépine
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Ven 7 Déc - 9:39.


I'm crying and I don't want you to see it.
Everything will be ok, move along.

★ noms des participants: Leonid Nayden Pritchard & Aubépine Alisandre de Severac
★ statut du sujet: Privé
★ date: Début novembre 2056, un samedi
★ heure: Fin de matinée
★ météo: Pluie diluvienne
★ saison: Saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Dernière intrigue
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Dernière intrigue
★ intervention de dominus: Non
★ récompenses: Pas encore Don't mind me ☙ [PM] Leonid & Aubépine 665948





Dernière édition par Aubépine de Severac le Ven 14 Déc - 0:59, édité 2 fois
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Message Posté Ven 7 Déc - 9:40.

Aubépine & Leonid

Il faisait froid et une pluie drue tombait, tant à cause de la saison qu’à cause de tous les dérèglements qui avaient lieu. Du moins, Aubépine le pensait, bien qu’il ne soit pas prouvé que tel soit le cas. Malgré tout, cela l’indifférait. Elle était sortie sans écharpe, sans même sa cape, portant uniquement sa robe de sorcière. Elle avait besoin de s’isoler, pour remettre ses pensées en ordre. Se ressaisir. Ne pas succomber à son effroi et son inquiétude.

C’est pourquoi elle marchait d’un pas rapide dans le parc. Ses camarades bien au chaud dans le château devaient la regarder avec des yeux ronds, stupéfaits qu’elle s’installe au dos d’un arbre, sous l’eau. Elle avait toutefois pris soin de lancer un impervius sur elle, au risque que sa magie se retourne contre elle, mais ça n’avait pas été le cas. Cependant, l’efficacité du sortilège était peu concluante, Aubépine était uniquement partiellement imperméable. Cela l’exaspérait, elle qui était très douée en sortilèges généralement. Mais une pensée plus préoccupante l’assaillait.

Où pouvait donc être sa mère ? Que lui était-il arrivé, pour qu’Aubépine n’ait plus de nouvelles depuis neuf mois maintenant ? Elle frissonna, horrifiée à l’idée qu’une chose terrible soit arrivée à sa mère et à son père biologiques. Elle aurait du s’habituer à cet état de fait, se résigner, cette éventualité survenant fréquemment dans son esprit. Mais elle ne pouvait pas. C’était trop dur. Elle les connaissait à peine, voire pas pour son père, et elle devait se résigner à les avoir perdus ? Non, impossible. Ca n’était pas dans son caractère, et ne le serait jamais, même si cela devait la consumer à petit feu, l’affaiblir un peu plus chaque jour, la faire sombrer dans la folie.

Elle sentit les larmes couler, lentement, salvatrices mais douloureuses en même temps. Sans même s’en rendre compte, elle se mit à exprimer à voix basse, mais audible pour quelqu’un qui s’approcherait beaucoup d’elle, les peurs qui prenaient actuellement le dessus sur elle, sans réaliser qu’une silhouette s’approchait d’elle à travers la pluie battante. « Pourquoi tu m’abandonnes encore, Maman ? Pourquoi ne me donnes-tu plus de nouvelles, me laissant dans l’attente, dans la peur ? Comment peux-tu me faire ça ? J’aurai du écouter mes amis, qui me disaient que tu ne te souciais pas de moi, que tu m’écrivais uniquement pour soulager ta conscience… Et moi, pendant ce temps, comme une idiote, je m’accrochais à l’infime espoir qu’un jour je te verrai. Qu’un jour, je serai vraiment ta fille. Qu’on pourrait même s’entendre aussi bien que dans nos lettres. Qu’on pourrait être une mère et sa fille. Avoir une relation fusionnelle. Mais cela n’arrivera jamais… »

Aubépine se serait effondrée sur le sol, si elle n’était pas assise. Les larmes, amères, continuaient de couler sur le visage de la jeune Serdaigle. Elle était dévastée par l’inquiétude mais envahie par la colère à l’encontre de celle qui l’avait mise au monde, perdue entre ces deux émotions contradictoires. Elle se relèverait, tôt ou tard, mais elle était dans un état bien trop fragile pour faire quoi que ce soit. Et avec tout ce qui se passait dernièrement, elle n’osait pas en parler à ses amis. Quelle importance avaient ses états d’âme, quand la magie ne fonctionnait plus correctement, quand les créatures magiques mourraient par dizaines, quand une élève, même, avait été retrouvée morte ? Non, définitivement, Aubépine ne pouvait pas les importuner avec ça. Si elle n’arrivait pas à dépasser sa peine, elle devait la garder pour elle, quitte à craquer ainsi sous la pluie, seule. Elle était sûre que personne ne s’inquiétait pour elle de toute façon, et que personne ne la rechercherait. Elle pourrait écouler sa peine, et revenir comme d’habitude auprès de ceux qu’elle aimait : joyeuse, optimiste, prête à les réconforter. Prête à se battre pour trouver un moyen de contourner les dérèglements magiques, pour trouver un moyen d’enrayer l’épidémie qui touchait les créatures. Mais elle était là, sous la pluie, adossée à un arbre et presque recroquevillée sur elle-même, fragile et dévastée.
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Dernière édition par Aubépine de Severac le Lun 17 Déc - 0:17, édité 3 fois
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Message Posté Dim 9 Déc - 7:54.

Leonid & Aubépine

Plip. Plop. Plip. Plop. La pluie tombait abondamment, dissimulant le paysage derrière un rideau de gouttelettes d'eau. Leonid cherchait Aubépine. Elle avait disparu depuis déjà plusieurs heures et il s'inquiétait. Il l'avait cherchée partout : dans la salle commune de Gryffondor, dans les cachots, les salles de classe, à la bibliothèque et même à la volière. Rien. Elle n'était tout de même pas sortie dehors par ce temps pourri ? Même l'un de ces monstres qui, sans doute, avait tué l'hippogriffe doré ne mettrait une patte/pied/ce qui leur sert à marcher dehors. Mais bon, connaissant bien Aubépine, Leo ne serait pas surpris qu'elle soit là où personne ne s'attendrait à ce qu'elle aille. Alors, c'était muni d'une cape et d'une écharpe bien chaudes que Leo sortit sous l'averse, ayant, au préalable, activé un sort d'impervius. Et tanpis s'il devait lâcher au plus mauvais moment. Leo marcha longuement, ses chaussures laissant des traces boueuses dans l'herbe à chacun de ses pas. Il regardait partout, détaillant le paysage rendu lugubre par la pluie dans les moindres détails. Depuis ce qui était arrivé à l'élève assassinée et à l'hippogriffe doré, il se méfiait de tous les bruits suspects au dehors, de tous les craquements de branches ou de feuilles. Alors qu'il allait crier le nom d'Aubépine, il entendit des pleurs. Recroquevillée au pied d'un arbre, son amie pleurait, le visage strié de larmes se mêlant à la pluie. Son cœur se serra. Il n'aimait pas la voir dans cet état, seule et triste. Il s'approcha discrètement d'elle et se figea en entendant ses paroles :

- Pourquoi tu m'abandonnes encore, Maman ? Pourquoi ne me donnes-tu plus de nouvelles, me laissant dans l'attente, dans la peur ? Comment peux-tu me faire ça ? J'aurai du écouter mes amis, qui me disaient que tu ne te souciais pas de moi, que tu m'écrivais uniquement pour soulager ta conscience... Et moi, pendant ce temps, comme une idiote, je m'accrochais à l'infime espoir qu'un jour je te verrai. Qu'un jour, je serai vraiment ta fille. Qu'on pourrait même s'entendre aussi bien que dans nos lettres. Qu'on pourrait être une mère et sa fille. Avoir une relation fusionnelle. Mais cela n'arrivera jamais...

Hein ? Elle pensait que sa mère ne lui avait pas écrit depuis longtemps. Mais, pourtant, Aubépine avait dit à Leo que sa mère avait recommencé à lui écrire depuis peu, après plusieurs mois sans nouvelles. Leo était perplexe, mais il s'avança doucement vers celle que son cœur avait choisi, s'agenouilla devant elle et la prit dans ses bras. Il la serra dans une étreinte protectrice, comme s'il voulait la protéger à jamais de tous les dangers et de toutes les peines que la vie pouvait lui infliger. Il se détacha finalement d'elle à regret, brandi sa baguette et incanta :

- Orchideous, murmura-t-il.

Un bouquet de fleurs magnifiques apparu. Il était composé de plantes du monde moldu comme des roses rouges, des tulipes jaunes, mais aussi de plantes du monde de la magie : des fleurs de dictame, de moly et aussi de sisymbre. Leonid le lui donna avec un sourire et lui tendit la main.

- Viens, dit-il d'une voix douce, allons ailleurs que sous cet arbre si on ne veut pas finir grillés comme ces brochettes qu'affectionnent les moldus.

Ils partirent en quête d'un endroit protégé de la pluie et qui ne risquait pas de se recevoir un éclair. Pendant qu'ils marchaient, la main d'Aubépine toujours dans celle de son ami qui rougissait légèrement, ce dernier lui murmura soudainement à l'oreille :

- Pourquoi as-tu dit que ta mère ne t'avait plus écrit depuis longtemps ? Elle l'a fait il n'y a même pas un mois.

Cette question le taraudait depuis qu'il avait entendu ce que son amie avait dit sous l'arbre lorsqu'elle était en train de pleurer. Il ne comprenait pas. Aubépine lui avait même montré les lettres qu'elle et sa mère biologique partageaient depuis quelques mois. Même s'il n'aimait pas du tout ça. Il ne voulait pas que celle qu'il aimait ressente ce qu'il avait ressenti avec son père. De la souffrance.
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Dernière édition par Leonid N. Pritchard le Sam 15 Déc - 0:57, édité 5 fois
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Message Posté Dim 9 Déc - 19:20.

Aubépine & Leonid

Aubépine frissonnait, sous la pluie glacée, mais ne s’en rendait pas compte tant la peine qui l’assaillait était grande. Elle occupait toutes les pensées de la jeune Serdaigle, c’est pourquoi elle sentit avec surprise des bras l’enlacer, bras qui s’avérèrent familiers quand elle remarqua qu’ils s’agissaient de ceux d’un de ses plus proches amis, Leonid. Au moins, elle savait qu’elle pourrait compter sur lui, toujours. Elle s’accrocha à ses bras, ayant désespérément besoin de sentir qu’elle n’était pas seule, et ce n’est qu’à regret qu’elle le laissa se séparer d’elle quand il mit fin à son étreinte. Ses regrets ne durèrent pas longtemps, émue par les fleurs qu’il fit apparaître pour elle, pour lui remonter le moral. Oui, décidément, elle n’aurait pas pu rêver d’un meilleur ami.

Elle ne dit rien, essayant de calmer ses larmes et tremblant de froid, se contentant de prendre sa main et de le suivre quand il parla de se mettre à l’abri. Elle ne savait pas où, mais peu importait, à vrai dire. Elle lui faisait confiance pour la protéger, pour prendre soin d’elle. Elle n’aimait pas se laisser aller ainsi, mais elle n’avait pas la force de se reprendre en main. Pas encore. Pas de suite. Elle rit légèrement, quand il évoqua la possibilité qu’ils finissent en brochettes moldues, rire qui fut prolongé par une quinte de toux. Elle ne savait pas combien de temps elle était restée sous la pluie, mais elle devait avoir attrapé froid… Peu importe, l’infirmière la soignerait.

Son regard presque éteint s’illumina de surprise, quand Leonid parla de sa mère. Elle savait combien il mettait d’ardeur à convaincre Aubépine de ne pas trop s’attacher, pour ne pas qu’elle soit blessée et triste comme elle l’était en ce moment, mais les propos du Gryffondor la laissèrent sans voix. Elle lâcha sa main subitement, la peine la frappant d’autant plus fort qu’il osait lui dire une chose pareille, un mensonge comme cela. Elle prit la parole, d’une voix blessée, déçue.

« Pourquoi tu dis ça, Leo ? Je sais que tu penses que je devrais pas lui écrire, rien attendre d’elle, qu’elle va juste me blesser, et là tu me dis qu’elle m’a écrit, alors que c’est pas vrai ? Que je me ronge les sangs depuis mars, en attendant désespérément de ses nouvelles ? Elle m’a pas écrit, je le sais, et ça fait déjà assez mal comme ça… Alors pourquoi tu me mens ? »

Même si elles étaient prononcées d’une voix très basse, recouverte par le bruit assourdissant causé par la pluie et l’orage, Aubépine ne se rendait pas compte à quel point ses paroles étaient dures pour son ami, qui n’avait rien fait d’autre que de dire qu’il ne comprenait pas ce qu’elle disait. Mais elle non plus ne comprenait pas ce qu’il disait. Elle n’avait eu aucune lettre de sa mère depuis des mois. Pourquoi croyait-il le contraire ? Elle était perdue, désemparée. Quelqu’un avait-il menti en disant à Leo qu’Aubépine avait des nouvelles de sa mère, en le poussant à croire qu’Aubépine le lui avait dit ?

« Je suis désolée, Leo, je voulais pas dire ça… Mais je comprends pas, tu sais bien que je n’ai pas eu de ses nouvelles. Pourquoi tu dis ça ? Tu sais quelque chose que je ne sais pas ? Quelqu’un t’a dit quelque chose ? »

Elle s’était rapprochée de lui, pour qu’il l’entende. Involontairement, elle l’avait pris dans ses bras, ayant besoin de réconfort. De savoir qu’il était là pour elle, et qu’il ne se jouait pas d’elle, en disant ça. Elle avait l’impression d’être dans un autre monde, dans une réalité alternative où le Leo en face d’elle avait vécu des choses qui lui étaient inconnues. Elle savait que c’était impossible, mais elle ne voyait pas d’autres raisons à ses propos.
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Dernière édition par Aubépine de Severac le Mer 23 Jan - 13:52, édité 3 fois
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Message Posté Jeu 13 Déc - 12:18.

Leonid & Aubépine

Le rire d'Aubépine, si doux et cristallin, si enhardissant aux yeux de Leo, se fana en une désagréable quinte de toux. Leonid frotta affectueusement le dos de son amie pour la chasser puis ils se relevèrent et partirent en quête d'un endroit où se mettre à l'abri. Même si Leo, au contraire de ce qu'il avait dit à Aubépine, ne savait pas du tout où aller. Alors, la main de son amie dans la sienne - à son grand bonheur - le jeune homme marcha auprès d'elle, sans se soucier de l'endroit où leurs pas allaient les mener. Lorsque Leo lui demanda quel était le sens de ses propos, sous l'arbre, lorsqu'elle pleurait, un masque de surprise vint recouvrir le visage d'Aubépine. Lui qui mettait tant d'ardeur à essayer de lui faire avaler qu'elle ne devait pas espérer beaucoup de choses venant de sa mère, voilà qu'il s'étonnait parce que son amie ne se souvenait pas de ces lettres.

Les paroles d'Aubépine le transpercèrent comme un couteau. Qui le transperça de nouveau lorsque la jeune fille retira sa main de la sienne. La peine se peignit sur les traits du jeune homme, assombrissant son visage. Il ne mentait pas. Son amie lui avait montré les lettres qu'elle avait reçues il n'y a même pas un mois. Comment ce faisait-il qu'Aubépine ne se souvenait pas de ses échanges avec sa mère biologique ? Pourquoi croyait-elle que cette dernière ne lui avait pas écrit depuis mars ? C'était étrange. Très étrange.

Les excuses d'Aubépine atténuèrent sa peine, mais pas sa perplexité. La mère de son amie lui avait-elle jeté un sort pour qu'elle oublie toutes les lettres qu'elles avaient partagées depuis sept mois ? Un sort d'amnésie. Mais pourquoi ? Ces questions se noyèrent dans son esprit lorsqu'Aubépine le serra dans ses bras. Les siens se refermèrent autour d'elle. Il enfouit discrètement son visage dans ses cheveux, sentant son parfum aussi doux qu'elle, puis chuchota à son oreille :

- Ce n'est pas grave. C'est toi qui me l'as dit, Aubé. Toi. Tu m'as même montré les lettres qu'elle t'avait envoyées. Crois-tu vraiment que je puisse te mentir, à toi, ma meilleure amie ?

« Et celle que j'aime le plus au monde » pensa-t-il mais n'osant pas le dire à voix haute. Il n'étais pas encore prêt à lui déclarer sa flamme. Il n'était pas sûr qu'Aubépine partage les mêmes sentiments que lui à son égard. Alors, il se contentait de la soutenir, la consoler et la faire rire, bref, d'être toujours là pour elle, en attendant. Leonid recula, rompant pour la deuxième fois leur étreinte et planta ses yeux dans ceux, magnifiques, d'Aubépine.

- Ne crois-tu pas que ta mère a effacé ta mémoire pour te faire oublier je ne sais pas moi, une chose importante qu'elle t'aurait dévoilée ? demanda-t-il.

Il la maintenait par les épaules, attendant sa réplique comme un coup qu'on voit arrive au ralentit. Il savait qu'elle allait défendre sa mère, comme d'habitude. Il la comprenait un peu quand même, mais continuait à penser que son amie ne devait pas faire confiance à celle qui l'avait abandonnée. Qui l'avait laissé seule. Seule.
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Dernière édition par Leonid N. Pritchard le Sam 15 Déc - 12:11, édité 2 fois
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Message Posté Ven 14 Déc - 20:47.

Aubépine & Leonid

Aubépine avait de la chance d’avoir des amis aussi fidèles que les enfants perdus, ou que Leonid. Bien que frigorifiée, le réflexe d’apaiser sa quinte de toux avec une caresse affectueuse sur son dos la réchauffa instantanément, si pas physiquement, dans le cœur. Même si sa mère n’était pas là, elle ne serait jamais seule. Quelqu’un l’aimerait, toujours, prendrait soin d’elle. Même si elle perdait parfois cette réalité de vue. Quelqu’un se chargerait de le lui rappeler. Et aujourd’hui, c’était Leonid. Leo, qui était venu à son secours, et qui l’intimait de se mettre à l’abri de la pluie. Leo, à qui elle confierait sa vie, et qu’elle suivait aveuglement, ne se souciant pas de savoir où ils pourraient aller. Difficile de trouver un abri, dans le grand parc, où les arbres régnaient en maitres, mais elle ne s’inquiétait pas.

Alors qu’ils avançaient, elle avait vu la peine qui s’était affichée sur le visage de son ami. Elle s’en voulait encore plus que lorsqu’elle s’était excusée. Il était là pour elle, d’un soutien sans faille même s’il lui disait des choses qu’elle n’avait pas envie d’entendre, et elle, elle lui disait méchamment qu’il lui mentait. Elle était une bien mauvaise amie, et ne le méritait définitivement pas. Elle fut coupée dans ses pensées par son affirmation ? C’était elle qui les lui avait montrées ? Comment aurait-elle pu, alors que rien de tout ça n’existait ?

« Bien sûr que non, Leo, je sais que tu ne me mentirais pas. Tu ne m’as jamais menti. Je suis désolée, encore, tu es le meilleur ami que je pourrais jamais avoir, et je n’aurai pas du remettre ça en cause… »

Elle inspira, avant de prononcer la question qui la démengeait.

« Leo, dis… Tu crois que… Quelqu’un aurait pu te jeter un sortilège de confusion ? Pour me faire croire ça ? Pour me… je sais pas, me blesser ? »

Elle secoua la tête, se rendant compte de l’absurdité de ses propos. Pourquoi s’en prendre à Leonid, pour l’atteindre elle ? C’était ridicule. Il aurait été plus facile de la blesser en lui envoyant un hibou de l’école avec un message assassin, anonyme, voire même une beuglante. Et puis, personne ne savait qu’Aubépine était en contact avec sa mère, sa vraie mère, à part ses plus proches amis. Et aucun ne lui ferait ça, elle en était sure.

« Oublie, c’est une question idiote, qui pou… »

Elle s’interrompit soudainement, entendant Leonid parler. Stupéfaite. Perdue. Se pouvait-il qu’il dise vrai ? Sa mère lui aurait effacé la mémoire… ? Encore une fois, elle l’aurait abandonnée ? Elle voulait à ce point se débarrasser d’Aubépine ? La jeune fille eut l’impression qu’une dizaine d’aiguilles étaient plantées dans son cœur, soudainement, comme pour lui rappeler l’erreur qu’elle faisait, systématiquement, de croire en sa mère. D’espérer qu’elle veuille d’elle. L’erreur de s’attacher à, somme toute, une chimère qui ne se manifestait que par des lettres. Comment pouvait-elle accorder tant d’importance à une personne qui l’avait abandonnée, à plusieurs reprises ? Au moins une troisième fois, si elle en croyait Leo. A sa naissance, en mars, et maintenant… Quand avait-elle reçu une dernière lettre ? Elle n’en avait aucune idée, mais d’après Leo, ça faisait moins d’un mois.

« Je ne sais pas comment tu fais pour rester auprès de moi, Leo… Tu essayes de me prévenir contre ma mère, et jamais je ne t’écoute… Et au final, elle me blesse, encore et encore… C’est décidé, je n’essaierai plus de la contacter. Je n’attendrai plus rien d’elle… Et j’arrêterai d’être une mauvaise amie pour toi, je te laisserai tranquille… Je veillerai sur toi, de loin, mais jamais plus je ne remettrai en cause ta parole, jamais plus je ne serai méchante envers toi comme je l’ai été tout à l’heure…

Oh, si tu savais comme je suis désolée. Tu es un merveilleux ami, et moi, moi… Moi je ne suis que mauvaise pour toi.
»

Elle prit une grande bouffée d’air, pour s’empêcher de pleurer à nouveau. Que pouvait-elle faire d’autre, à part dire à Leo qu’elle le laisserait tranquille, qu’elle arrêterait de l’embêter chaque fois qu’elle n’allait pas bien, alors qu’elle ne pouvait pas se résoudre à ne rien attendre de sa mère, qui la blessait chaque fois un peu plus ? Oui, décidemment, c’était la meilleure chose à faire, de le laisser tranquille. Il méritait de meilleurs amis qu’elle, et il y avait plein de gens merveilleux à Poudlard, elle ne doutait pas qu’il en trouverait, étant adorable lui-même.

« Je tiendrai toujours à toi, Leo, même si je ne te parle plus, pour ne plus te blesser… Mais, avant… Tu crois vraiment qu’elle m’a effacé la mémoire ? Qu’elle m’a fait si mal… ? Oh, comme j’aurai du t’écouter, et te croire… Je suis désolée. »

Sa voix s’était brisée, alors qu’elle prononçait tout ça.
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Dernière édition par Aubépine de Severac le Lun 17 Déc - 0:15, édité 1 fois
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Message Posté Sam 15 Déc - 14:17.

Leonid & Aubépine

L'amour inconditionnel que Leo ressentait pour Aubépine ne faisait que grandir au fil du temps. Le jeune homme se rappelait très bien leur rencontre, lors de leur première année. C'était juste un an après que Leo ai été adopté par Varvara et le fossé que son père avait creusé dans son coeur, à force de coups et d'insultes, n'était pas encore comblé. Le garçon restait renfermé sur lui-même, inapte à communiquer avec le monde qui l'entourait ainsi qu'avec toute autre personne que sa mère adoptive. C'était jusqu'à ce qu'il voie Aubépine, cette petite jeune fille à l'apparence frêle et mignonne, dont les cheveux blonds à l'aspect si doux et les beaux yeux noisette ont fait chavirer son coeur dès qu'il l'a aperçue. Bien sûr, ce n'était pas le coup de foudre, Leo n'y croyait pas. Mais il vouait une admiration sans faille à la jeune fille et avait tout fait pour se rapprocher d'elle. Il y est finalement parvenu, leurs caractères respectifs similaires aidant, et il avait enfin compris, au début de leur deuxième année, qu'il était amoureux. Depuis, il avait toujours été là pour elle, la réconfortant dans les moments difficiles, la faisant rire lorsqu'elle était trop stressée, partageant ses joies et ses peines.

Mais il ne savait toujours pas ce que ressentait pour lui la jeune fille qui, maintenant, se tenait devant lui, plus désemparée que jamais. Un soupçon de satisfaction s'insinua dans son cœur quand Aubépine lui affirma qu'elle ne pouvait avoir meilleur ami que lui. Même s'il voulait être plus pour elle, cela lui faisait plaisir de constater qu'il avait réellement de l'importance aux yeux de celle qu'il aimait. Celle-ci se remit à s'excuser, murmurant des allégations d'une voix minuscule.

- Ce n'est rien Aubépine, fit Leo avec un sourire. Je sais ce que tu ressens et je comprends que tu ne puisses pas me croire.

Oui, il la comprenait. Enfin, à moité. Ce qu'il ne comprenait pas, c'était qu'elle continuait à faire confiance à cette femme qui, prétendument, voulait assouvir son rôle de mère par de simples lettres, sans même prendre la peine de venir voir sa fille en personne. Les paroles, doucement prononcées, de son amie le tirèrent de ses pensées. Comment ça on l'aurait utilisé ? Pourquoi aurait-on fait cela ? Dans quel but ? En plus, personne d'autre n'était au courant que la jeune fille avait retrouvé sa mère.

Le jeune homme exposa finalement sa théorie, qu'il n'avait pas osé dévoiler tout à l'heure, de peur que son amie le prenne mal. Mais il avait l'impression qu'elle ne l'écoutait pas. Il en eut la certitude lorsqu'elle commença à parler et se tut instantanément en l'entendant déblatérer son hypothèse. Bon, au moins, là elle écoutait maintenant. Lorsqu'il eut fini, le chagrin qu'il vit dans le regard de son amie lui serra le cœur de peine, mais aussi de frustration. Il ne pouvait rien faire pour aider Aubépine. Rien. Et à cause de lui et de ses paroles ridicules, elle était triste. Il voyait très bien à quoi pensait la jeune fille. « Cela peut-il être vrai ? Ma propre mère m'aurait-elle abandonné une autre fois ? ». Leonid ne voulait pas répondre à ces questions informulées parce qu'il savait que ses réponses feraient du mal à son amie et il ne le voulait pas.

Puis, Aubépine lui dit quelque chose. Il se tendit lorsqu'il réalisa quoi. Elle voulait s'éloigner de lui ? Pour le protéger ? Mais pourquoi ? Il n'avait nullement besoin d'être protégé. Il ne voulait pas que celle qu'il aimait s'en aille et ne reste pas auprès de lui. Il ne le supporterait pas. Alors, prenant les mains de la jeune fille, il lui murmura d'une voix vive :

- Tu n'as en rien été mauvaise pour moi, Aubé. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivé. Je ne pouvais pas rêver meilleure amie que toi. Ce n'est pas parce que tu as été une fois, hum, "méchante", comme tu dis, envers moi que tu dois partir. Je ne veux pas que tu me laisses. Et, concernant ta mère, je ne peux pas dire que je l'aime beaucoup, vu tout ce qu'elle te fait subir, donc je te parlerais avec la plus grande franchise.

Leo reprit son souffle. L'orage s'était calmé. Les gouttes de pluie restées accrochées au feuillage humide des arbres ruisselaient sur le sol en une harmonieuse mélodie. Le jeune homme reprit :

- Oui, je crois qu'elle t'a effacé la mémoire. Enfin, pas je crois, j'en suis sûr. Elle a dû te révéler quelque chose qui te permettrait de la localiser et t'aurait ensuite effacé la mémoire, jugeant que c'était une, heu, erreur de te dévoiler ça. Alors, il ne te restait plus qu'à croire que tu n'avais pas reçu de lettre depuis mars puisque tu ne te souvenais de rien. Elle t'as abandonnée une nouvelle fois, Aubé. Ne lui fais plus confiance. Deux fois elle t'as laissé seule et triste. Deux fois. Elle peut encore le faire. Et arrêtes de t'excuser, bon sang, ce n'est pas ta faute. Tu avais besoin de réconfort alors tu lui faisais confiance. Mais maintenant je suis là. Et je ne t'abandonnerais pas. Tu ne dois faire confiance à personne d'autre.

Leonid rougit légèrement tout en déposant un baiser sur les cheveux couleur blé de son amie. Elle ne devait faire confiance qu'à lui. À personne d'autre.

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Message Posté Lun 17 Déc - 0:15.

Aubépine & Leonid

Aubépine avait recommencé à pleurer, sans même s’en rendre compte. La trahison, à nouveau, de sa mère, la tendresse dont Léo faisait preuve, sa tristesse… Tant d’éléments qui causaient ses larmes. D’ autant plus qu’Aubépine était encore fragile de sa confrontation involontaire avec la licorne noire, durant laquelle elle avait été sérieusement blessée. Et même si elle allait mieux, elle avait encore des douleurs, et elle faisait encore des cauchemars. La peur ne la quittait plus. Alors cette situation bien trop riche en émotions n’arrangeait rien…

« Merci, Léo… Merci de me comprendre et, surtout de me soutenir… J’en ai besoin, j’ai besoin de toi… J’abuse de ta gentillesse, tu ne devrais pas être si gentil… Tu es toujours là pour moi, et je ne te rends jamais la pareille… »

Elle s’apprêtait à continuer sur le fait qu’elle profitait de lui, et qu’il ne devait pas donner sans jamais rien recevoir, que ça n’était pas correct de la part d’Aubépine d’en profiter, mais il l’interrompit. Il l’interrompit, comme passionné et convaincu par ce qu’il disait, comme emporté. Et la ferveur avec laquelle il prononçait des mots si doux, si gentils, fit céder Aubépine. Elle était persuadée qu’elle ne lui apporterait jamais rien, mais elle était incapable de protester, quand il lui disait des choses telles que cela.

« Je t’aime, Leo, tu le sais ? Vraiment, sincèrement, inconditionnellement. Jamais je n’aurai pu rêver que quelqu’un comme toi s’occupe de moi, soit mon ami, m’apprécie. Je te promets que maintenant, je te protègerai aussi, et je te réconforterai si tu en as besoin. Promets moi de venir me voir, si ça ne va pas. Ca n’est pas juste que tu m’écoutes me plaindre si souvent, et que je ne te rende pas la pareille. »

Elle s’arrêta toutefois, pour le laisser parler. Elle frémit, lorsqu’il dit qu’il n’aimait pas sa mère. Elle le savait, il le lui avait déjà dit, mais elle ne pouvait s’empêcher de conserver de l’affection pour elle. Même si elle se promettait de la faire disparaître. Jamais plus elle n’aurait confiance en cette femme. La surprise revient, deux fois plus grande, sur le visage de la jeune femme. Elle aurait pu localiser sa mère ? Elle aurait pu… savoir qui c’était ? Un instant, un court instant, elle eut le fol espoir de retrouver sa mémoire effacée, mais elle s’efforça de faire disparaître ce souhait aussi vite qu’il était venu. Elle espérait que Leo ne verrait pas le changement qui avait surement eu lieu sur son visage quand elle avait osé penser à ça.

S’il l’avait vu, elle lui promettrait de ne pas y céder. Elle ne devait plus croire qu’un jour, elle et sa mère seraient réunies. Plus jamais. Elle lui avait déjà trop donné. Toute sa vie, elle avait travaillé pour être la meilleure en classe pour elle. Ses créations, elle faisait chacune d’entre elles en espérant qu’elle les verrait. Elle ne pouvait plus vivre pour une inconnue qui se jouait d’elle, qui effaçait sa mémoire quand ça devenait trop encombrant pour elle. Pas une seconde Aubépine ne pensa qu’elle n’était pas sortie de l’école, et que sa mère devait s’y trouver pour lui avoir effacé sa mémoire. Elle était résolue à oublier tout ce qui existait à son sujet, et elle ne s’attarderait donc pas sur l’analyse de cette perte de sa mémoire.

« Merci, Léo… Encore. Je sais que tu as raison. Je te promets que, plus jamais, je ne lui ferai confiance. Si elle m’envoie des lettres, je les brulerai dans la cheminée de la salle commune. Je ne les ouvrirai pas. Je n’essaierai pas de la recontacter. Non, plus jamais je ne l’écouterai. Je t’écouterai toi, je te ferai confiance à toi. Merci, mille fois. D’être là, d’être toi. »

Elle se blottit contre lui, alors qu’il l’embrassait sur le haut de la tête. Elle leva légèrement la sienne, et se mettant sur la pointe des pieds, lui embrassa délicatement la joue pour le remercier. Elle ne se rendit même pas compte de la rougeur sur les joues de son ami, trop perturbée par les révélations qu’il venait de lui faire. Elle ressentit soudain une douleur fulgurante dans la jambe, comme régulièrement depuis son retour de Beauxbâtons, et s’assit sur le sol, ne lâchant pas la main de Leo, espérant qu’il resterait auprès d’elle. Elle avait peur, et elle ne voulait pas être seule.
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Message Posté Jeu 3 Jan - 12:29.

Leonid & Aubépine

Elle l'agaçait. Elle l'agaçait vraiment à s'excuser dans tous les sens. Leo savait que son amie était encore sous le choc, après son combat contre la Licorne Noire, l'horrible créature qui avait fait souffrir Aubépine, et qu'elle commençait à craquer, raison pour laquelle elle n'arrêtait pas de lui dire qu'elle ne faisait rien pour lui et blablabla. Mais elle avait tort. Elle avait fait beaucoup de choses pour beaucoup de personnes, notamment pour lui. Elle avait affronté la créature maléfique de BeauxBâtons durant les Jeux Olympiques, au péril de sa vie, même si elle était en quelque sorte possédée. Mais elle s'était quand même battue jusqu'à épuisement. Et lui, il n'avait rien fait pour l'aider. Il n'avait rien vu. Tout comme l'année dernière, lorsque beaucoup de ses amis étaient en danger et sont morts parce qu'il n'était pas intervenu. D'autres en étaient sortis traumatisés, un peu comme son amie qui n'arrêtait pas de se confondre en excuses. Leonid lâcha les mains froides d'Aubépine et lui donna un coup d'index sur le front, la faisant ainsi reculer de quelques centimètres.

- Tu veux bien arrêter de t'excuser tête de linotte ? dit-il d'un ton à la fois sérieux et joueur. J'ai compris, tu t'en veux parce que c'est toujours moi qui te viens en aide alors que toi tu ne fais rien pour moi et patati et patata. Mais tu n'as pas à dire ça. Tu existes, c'est tout ce que tu peux faire de mieux pour moi, crois-moi. Je suis grand, hein, j'suis pas le genre à pleurnicher et tu le sais aussi bien que moi.

Il lui fit un clin d'oeil moqueur tout en souriant d'un air amusé. Il faisait tout pour détendre l'atmosphère et pour calmer Aubépine qui avait, de nouveau, recommencé à pleurer. Leonid n'aimait pas, mais alors pas du tout, voir les larmes couler sur les joues roses de son amie. Un frisson lui parcourut l'échine, tant à cause du froid que des paroles d'Aubépine. Elle l'aimait. Elle venait de lui dire. La joie qui devait être apparue sur son visage fondit aussi vite qu'elle s'était formée lorsqu'il réalisa que le sens de ses propos lui échappait. Aubépine venait de dire qu'elle l'aimait, oui. Mais dans quel sens ? Comme un ami ? Ou plus ? Il n'en avait pas la moindre idée même s'il lui semblait qu'elle l'aimait dans le sens amical du terme. Elle semblait ne le voir que comme un ami. Un ami très cher, certes, mais seulement un ami. Il ne voulait pas n'être qu'un ami parmi tant d'autres. Il voulait être plus que ça. Il devait avouer à Aubépine les sentiments qu'il ressentait pour elle, au risque de se prendre un râteau. Mais, il y avait un petit problème. Il ne le pouvait pas. Il n'y arrivait pas. À chaque fois qu'il voulait se déclarer, son courage s'en allait en courant et il se retrouvait devant son amie, bafouillant tout en cherchant un truc à dire pour justifier le fait qu'il se soit littéralement jeté sur elle pour lui parler.

- Je t'aime aussi Aubé, dit le jeune homme avec cependant un pincement au coeur, considérant que ce n'était pas vraiment une déclaration vu que, déjà, ce n'était pas le moment et ensuite parce qu'il ne savait pas dans quel sens Aubépine avait utilisé "aimer". Et je te promet que si j'ai le moindre problème, je viendrais te voir. Je te le jure, même, comme ça, au moins, tu me feras confiance. Et ne t'en fais donc pas pour moi, j'en ai connu des mésaventures, je suis habitué. Par contre, toi, tu es trop fragile alors j'ai le devoir de te protéger.

Le jeune homme avait l'impression d'agir comme un prince qui protégerait sa princesse. Il sourit mentalement à cette pensée. Soudain, alors qu'il observait le visage d'Aubépine, une expression d'espérance se marqua sur les traits de ce dernier. Aïe, Leo savait à quoi elle pensait. À sa mère. Elle devait sans doute digérer le fait qu'elle aurait pu savoir ou était sa génitrice. Et devait sans doute prier furtivement pour retrouver la mémoire. Mais, ce désir s'effaça bientôt du visage de son amie. Bien. Même si Leo s'en voulait de faire souffrir Aubépine en lui disant de ne plus faire confiance à sa mère, il devait quand même le faire. Il ne voulait en aucun cas que celle qu'il aimait ne soit extrêmement triste et déçue si elle se rendait compte que, peut-être, celle avec qui elle échangeait des lettres depuis plusieurs mois, qui était sa mère biologique et qui disait l'aimer n'était qu'un mirage. Un piège. Cette femme lui avait quand même effacé la mémoire deux fois. Et comme le disent les moldus, jamais deux sans trois. Mais Leonid ferait tout pour qu'Aubépine soit l'exception qui confirme la règle. La jeune fille ne supporterait pas un nouveau "lavage de cerveau", comme il appelait les sorts d'oubli, il en était certain.

Le jeune homme fut alors soulagé lorsqu'il entendit les paroles d'Aubépine. Il savait que c'était égoïste de sa part de vouloir la garder pour lui tout seul, de lui dire qu'elle ne devait faire qu'à lui et à lui seul, mais il ne supportait pas ses "relations" avec les Enfants Perdus. Oui, il était jaloux, comme tout garçon amoureux, et était près à tout pour protéger Aubépine.

- Ne me remercies pas autant, tu vas me faire rougir, répondit-il à son amie avec un sourire, mais reprenant toutefois son sérieux quelques secondes plus tard. Tu sais que je fais ça pour ton bien, hein ? Te dire de ne plus faire confiance à ta mère. Je ne veux pas que tu vives ce que j'ai vécu avec mon père. (Il fit une pause de quelques instants et reprit :) Et, sinon, merci à toi aussi d'être là. Tout à l'heure, tu me disais que tu ne faisais rien pour moi. Et bien si. Tu es là, c'est tout ce qui compte.

Déjà qu'il était rouge comme une écrevisse, les joues de Leonid s'empourprèrent encore plus lorsqu'Aubépine se blottit contre lui et déposa un baiser sur sa joue. Il devait avoir l'air d'une tomate. Bien mûre. Heureusement, sa camarade ne semblait pas l'avoir remarqué. Soudain, la jeune fille grimaça, la souffrance déformant son visage, et s'assit dans l'herbe. Encore une douleur, dans la jambe cette fois. Elle en avait fréquemment depuis son combat avec la Licorne Noire, ce qui inquiétait Leo. Il s'avança et se laissa tomber à son tour sur le gazon, à côté d'elle, sans lâcher sa main qu'elle serrait fermement sur la sienne. Il glissa une mèche de cheveux blonds d'Aubépine qui tombait devant ses yeux, derrière son oreille et lui demanda d'une voix empreinte d'inquiétude :

- Ça t'arrive de plus en plus souvent ces douleurs, non ? Ça m'inquiète.

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Message Posté Ven 11 Jan - 12:16.

Aubépine & Leonid

Leonid avait ce pouvoir de dédramatiser les choses et d’en rire tout en restant sérieux qu’Aubépine avait toujours eu mais qu’elle perdait de vue actuellement. Il se comportait exactement comme cela à ce moment, réconfortant et rassurant Aubépine, sans minimiser ce qu’elle disait. Elle décida de rentrer dans son jeu, tant pour mettre fin à ses larmes que pour cesser de s’excuser, attitude qui avait l’air d’exaspérer son ami.

« C’est bien vrai, je suis tellement fantastique que tu ne pourrais plus te passer de moi. D’ailleurs, si je n’existais pas, il faudrait m’inventer. »

Elle lui fit un clin d’œil aussi, partant d’un petit rire, un vrai sourire sincère naissant sur son visage. Non, tout n’allait pas bien et elle le savait, mais si elle avait ces petits moments de détente, ce soutien, cet amusement, peut-être qu’elle irait mieux. Surement. Elle l’espérait, du moins.

« Vous devriez pleurnicher plus souvent, monsieur, cela vous irez bien de fondre en larme. Et comme cela, je pourrais être une super héroïne qui sauve un jeune homme en danger. »

Douce, naïve Aubépine. Incapable de réaliser qu’elle avait redonné l’espoir à beaucoup l’année passée, qu’elle n’avait pas été une super héroïne avec des pouvoirs alambiqués, mais une héroïne pour beaucoup, quand elle avait combattu dans l’ombre ou dans la lumière l’organisation secrète, quand elle avait réconforté les plus jeunes, les plus angoissés. Incapable de réaliser le courage et la force dont elle avait fait preuve l’année passée, et même en ce début d’année quand elle avait du affronter contre son gré la licorne noire dont elle n’avait été sauvée qu’in extremis par Micaëla Delibes et Rosalina Bertone, deux élèves de Beauxbâtons qu’elle connaissait à peine.

Elle ne s’attarda toutefois pas sur cette pensée, entendant Leo lui dire qu’il l’aimait avec une intensité qu’elle n’aurait pas soupçonnée et qu’elle n’avait pas attendue. Une seconde, elle se demanda ce que cachait cette phrase en apparence anodine. Elle réfuta toutefois toute hypothèse autre que l’amitié, n’envisageant même pas que l’on puisse considérer quelqu’un comme elle autrement que comme une amie. Et les paroles qui suivaient étaient plus importantes. Même si Leo approuvait en apparence, Aubépine n’était pas dupe, il contredisait avoir besoin de parler.

« Tu as beau avoir vécu des expériences douloureuses, être rodé, elles n’en sont pas moins douloureuses, tu sais ? Tu n’as pas besoin de les vivre seules. Ca sert à ça, les amis. A rire avec toi, mais aussi à être là dans les moments plus difficiles. Que tu sois endurci n’y change rien. Que je sois plus fragile non plus. Je peux, je dois, supporter ce qui te tracasse, pour te soutenir. Je te crois, mais ne minimise jamais ce que tu ressens. Ok ? »

Un certain sérieux était apparu sur le visage de la Serdaigle. Elle ne lâcherait pas le morceau avant d’être certaine que Leonid envisageait réellement de se conformer à ce qu’elle disait. Même affaiblie, même déprimée, elle avait une certaine volonté et une grande capacité à l’imposer quand elle l’estimait nécessaire. Elle ne le laisserait pas faire s’il se dérobait quant à ça. Bien que réfléchissant à côté, elle était très attentive aux propos de Leo, et elle frémit quand il parla de son père à lui et de sa mère à elle. Elle savait qu’il avait raison, mais il était difficile de renoncer comme ça…

« Je sais, Leo, je le sais. Tu ne me voudras jamais de mal. C’est… difficile, c’est tout. Ca me prendra un peu de temps, peut-être. Je ferai de mon mieux. »

Elle baissa d’un ton, ajoutant une phrase qui lui échappa.

« J’ai de toute façon autre chose à penser… »

Oui, comme sa jambe, son bras. Ses membres blessés, qui étaient très douloureux, surtout à l’instant avec l’attaque fulgurante, inattendu, qui venait de l’assaillir. Elle s’en voulut, encore, d’inquiéter Leo.

« Je… Oui… Tous les jours. Plusieurs fois. Je… Il faudrait que j’aille à Sainte Mangouste. Peut-être. Ils n’ont pas su quoi faire pour moi, à Beauxbâtons. Ni ici. Et avec l’inondation à Londres, je ne suis pas sure que les Médicomages puissent m’aider. Ils ont sûrement autre chose à faire. De toute façon, ils m’ont dit à Poudlard que c’était inconnu, qu’il n’y avait rien à faire… »

Ils n’auraient pas du parler de ça. Malgré tous les efforts qu’elle faisait pour rester enjouée pour ne pas inquiéter Leo, c’était au-dessus de ses forces. Elle était incapable de ne pas être anéantie par la perspective de ne plus coudre, créer, dessiner, de ne plus faire de quidditch. Or, avec une jambe et un bras inutilisables, elle avait peu d’espoir. Aucun, à vrai dire. Son sourire avait disparu, à nouveau. Elle aurait voulu se blottir dans les bras de Leo, mais elle avait encore en tête qu’elle abusait de sa bonté, de sa gentillesse, et elle résista à son impulsion.
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Message Posté Mer 23 Jan - 13:32.

Leonid & Aubépine

Un rayon de soleil pointa faiblement entre les nuages gris, illuminant les gouttes de pluie ruisselant sur les troncs noueux des arbres, avant de disparaitre à nouveau quelques instants plus tard. Un sourire étira les lèvres de Leonid lorsqu'Aubépine essaya de faire de l'humour. Ce sourire vira à l'éclat de rire lorsque la jeune fille l'imita en faisant un clin d'oeil moqueur et rit à son tour. Bon, tout n'était pas arrangé mais, au moins, il avait réussi à d'étendre l'atmosphère et Aubépine ne pleurait plus. C'était déjà ça. Mais, pourtant, il sentait la tension qui émanait de la jeune Serdaigle. Elle tentait d'entrer dans son jeu, surement pour essayer de chasser ses pleurs dont les larmes avaient laissé deux grandes traces mouillées sur les joues d'Aubépine, ce qui faillit accentuer le rire de Leo. Ces marques brillantes faisait ressortir la teinte rose des pommettes de son amie ce qui donnait à son visage un air un peu ahuri. Le jeune homme réussit à se calmer et rétorqua d'un ton narquois :

- Tu m'étonnes ! Mais même les plus grands génies ne pourraient pas t'inventer, t'es trop compliquée tête de linotte.

La commissure de ses lèvres se releva légèrement. Il aimait bien taquiner Aubépine, la voir s'énerver contre lui lorsqu'il l'enquiquinait trop. Voilà longtemps qu'ils n'avaient pas eu de conversation comme celle-là, à cause de tous les malheurs qui leur tombaient dessus sans arrêt. Quelqu'un en voulait aux sorciers quelque part, c'était sûr. Une avalanche d'horreur, de problèmes, de dangers et de morts était à peine passée qu'une autre arrivait sans prévenir. Et ça recommençait tout le temps. Inlassablement. Aubépine continua sur sa lancée d'humour, ce qui réjouit Leo, même si la jeune fille avait quand même l'air toujours aussi triste. Leonid passa la main dans ses cheveux châtains et répondit :

- Et vous, madame, vous devriez savoir, depuis le temps, que je suis bien trop fier pour pleurnicher. Je ne m'imagine point fondre en larmes (Leo reprit son sérieux et abandonna en même temps le vouvoiement amusé). Et, tu sais, tu es déjà une héroïne. Ne crois pas le contraire.

Il était sincère. Elle s'était battue de toutes ses forces, avec un courage que Leonid ne connaissait pas à la jeune Serdaigle, allant jusqu'à être gravement blessée. Quelles autres surprises lui réservait-elle encore ? Parce qu'à ce train là, il allait mourir d'une crise cardiaque avant même d'avoir vingt ans. Et il n'en avait pas spécialement envie.

Les paroles d'Aubépine lui tirèrent une grimace de mécontentement. Aie, elle n'était aussi crédule que ça. Elle avait bien compris que, même s'il promettait, il n'en ferait rien, bien trop macho pour avouer ses faiblesses. L'air sérieux qu'elle venait de plaquer sur son visage confirma la certitude qu'elle ne lâcherait pas, tant qu'il n'aurait pas fait une promesse qui lui convienne.

- Pffiou, t'es vraiment une tête de mule quand tu t'y mets, soupira le Gryffondor, mais je ne minimise jamais mes sentiments. Je veux juste éviter de te faire souffrir encore plus avec mes problèmes, tu en as bien assez comme ça. Mais, puisque tu y tiens, je te promet, sérieusement cette fois, que je te parlerais dès que j'aurais le moindre soucis. T'es contente ?

Leonid était sincère et il espérait vraiment qu'elle le croirait cette fois. Sinon, la connaissant, elle n'arrêterait pas de le harceler pour obtenir ce qu'il voulait. C'était une vraie tornade quand elle s'y mettait et il fallait vraiment avoir du courage pour l'affronter.

Le sujet fatidique estompa le voile d'amusement qu'ils avaient créé. Leonid savait qu'il faudrait du temps et de la patience pour qu'Aubépine digère le fait que sa mère ne voulait peut-être plus d'elle. C'était douloureux, Leo en savait quelque chose. Mais il espérait que cette nouvelle n'avait pas trop ébranlé son amie. Il ne se le pardonnerait pas sinon. Après tout, c'était lui qui lui avait fait prendre conscience de tout ça.

Assis dans l'herbe, à côté d'Aubépine, le jeune homme s'adossa à un arbre qui trônait fièrement derrière lui, une main à l'arrière de sa tête tandis que l'autre serrait toujours celle d'Aubépine. Ce que cette dernière lui annonça l'inquiéta encore plus. BeauxBâtons. Poudlard. Dans ces deux écoles, personne n'avait pu aider Aubépine. C'était bizarre que les médecins ne sachent pas ce qu'elle avait. La Licorne Noire avait détruit la jeune fille, aussi bien mentalement que physiquement, et Leo essayait tant bien que mal de reconstruire son amie. Au moins mentalement. Mais, maintenant, avec l'histoire de sa mère, il n'était plus du tout súr d'y arriver. Il se contenta de hocher silencieusement la tête devant la déclaration de son amie. Il se rendit alors compte d'une chose. Si ses bras restaient extrêmement douloureux pour toujours, elle ne pourrait plus créer. Oh, punaise, ça c'était le bouquet. Aubépine ne pouvait pas vivre sans créer ses vêtements. C'était plus qu'une passion pour elle, comme les poèmes pour Leonid, c'était sa vie.

Leonid avait envie d'aller voir la Licorne Noire et la mère de son amie pour leur dire à toutes les deux ce qu'il pensait d'elles. Mais, en ce qui concernait la première, il avait de grandes chances de finir gravement blessé, voir, carrément mort et dans le cas de la seconde, il ne savait tout simplement pas qui elle était. Bon, le plan A, "venger Aubépine" n'était pas vraiment une bonne idée. Passons au plan B, "consoler Aubépine". Beaucoup plus abordable. Leonid lâcha la main de son amie et la serra contre lui en un geste de réconfort.

- Je serais toujours là pour toi Aubé, lui murmura-t-il à l'oreille. N'oublies pas.

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Dernière édition par Leonid N. Pritchard le Ven 25 Jan - 3:53, édité 1 fois
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Message Posté Jeu 24 Jan - 13:43.

Aubépine & Leonid

Aubépine leva les yeux vers le rayon de soleil. Elle aimait le soleil, ses reflets sur sa chevelure qui oscillait entre le blond et le roux quand elle y était exposée, sa chaleur réconfortante, symbole des jours meilleurs à venir. Oui, tant qu'elle voyait le soleil, elle ne perdrait pas espoir. Pas trop. Il disparut, mais Aubépine ne s'en souciait pas, le rire de Leo l'ayant remplacé et comblant Aubépine. Elle avait réussi à le distraire malgré la peine qu'elle ressentait, elle avait réussi à la surpasser de façon convaincante, et c'était l'essentiel. Bien qu'elle se soit laissée aller, elle ne supportait pas que qui que ce soit s'inquiète pour elle. Rien, non rien, ne justifiait qu'elle inquiète les autres. Ils avaient beaucoup trop à penser pour qu'elle cède à ses états d'âme comme ça, à fortiori devant un public. Elle prit la ferme résolution de ne pas le faire, de ne plus le faire. De toute façon, tout allait s'améliorer. Ne touchait-on pas le fond pour mieux remonter ?


« Je suis trop diversifiée pour qu'ils m'inventent, tu veux dire ? C'est sur que la perfection est difficile à créer ! »

Elle ne le pensait pas vraiment, pas du tout même, Leo devait le savoir, mais c'était la seule solution dont elle disposait pour alléger l'atmosphère. Et elle aimait bien leurs joutes verbales, la complicité qu'ils partageaient à tous moments étaient renforcée quand ils se taquinaient.... quand Leo la taquinait, et qu'elle démarrait au quart de tour, généralement. Pas qu'elle soit réellement vexée, mais elle s'amusait à rentrer dans son jeu.


« Eh bien je pense, monsieur, que vous devriez vous montrer moins fier. Et puis admettez qu'au fond, vous êtes un grand sentimental, un romantique. Vous savez que j'ai le dessus sur vous, de toute façon, et que je réussirai à savoir ce qui ne veut pas tôt ou tard. Elle le poussa légèrement de sa main, comme pour montrer sa supériorité en matière de force sur lui, sans l'ébranler une once toutefois, mais cela suffit à la faire rire. Vous ne seriez que plus attirant si vous l'admettiez, pas que vous ne le soyez pas déjà, ne vous méprenez pas sur mes propos. Vous seriez le tombeur de ces dames, de cette manière... Quoi que, je serais alors forcée de vous partager, restez tel que vous êtes. »

La jeune femme avait alors tiré la langue à son ami, comportement digne d'une enfant du plus jeune âge, comme un défi de ne pas se laisser taquiner impunémen, puis avait spontanément et involontairement fixé son regard sur la main de Leo qu'il passait dans ses propres cheveux, au début machinalement, puis après parce que ce qu'il lui disait lui déplaisait.

« Tu sais que c'est faux. Et quand bien même ça serait vrai, je ne veux pas en être une. Je n'ai aucune raison d'en être une. Je me suis battue, oui, et j'ai prit soin de gens que j'aime, de gens qui méritaient que j'agisse comme ça pour eux, que je les connaisse ou pas, ça ne fait pas de moi une héroïne. Quelqu'un de prêt à défendre ses valeurs, oui, mais pas une héroïne. »

C'était probablement l'un des sujets sur lequel ils ne tomberaient jamais d'accord. Ils devraient être d'accord pour être en désaccord. Elle n'avait pas l'étoffe d'une héroïne, ne se sentait pas comme telle, ne voulait pas qu'on la voit comme telle. Pour elle, il était parfaitement normal d'avoir agi de la manière qu'elle avait adoptée. Et si les gens ne se comportaient pas comme elle, elle estimait qu'ils étaient dans leur droit : après tout, il était difficile de surpasser sa peur, et si elle y arrivait, elle le leur devait. Ça ne faisait pas d'elle une héroïne, ne ferait jamais d'elle une héroïne. Elle ne s'attarda toutefois pas sur le sujet, sachant qu'il était source de conflits, conflit qu'elle voulait à tout prix éviter. Elle aimait Leo, et elle n'avait pas la force de débattre avec lui sur le bien non fondé de sa remarque. Elle ne voulait pas non plus qu'ils se séparent fâchés. Ils ne le seraient pas bien longtemps, ils en étaient incapables, mais ça n'en était pas moins douloureux.

Elle releva sa tête, qu'elle avait baissée entre temps, pour regarder celle de Léo, avec un certain sérieux. Bien, il avait compris ce qu'elle lui avait dit, il lui faisait sérieusement la promesse de lui dire si ça n'allait pas. Cela la soulageait.


« Mais tu m'aimes comme ça ! Tu apprécierais moins mes nombreuses qualités si je n'avais pas une seule et unique défaut pour compenser. Et oui, je suis contente. J'ai peut-être mes soucis, mais ça n'évince pas les tiens. Je préfère que tu m'en parles, que de te voir, de te savoir souffrir tout seul. Je sais si tu ne vas pas bien, de toute façon, alors autant que tu me l'avoues, tu ne crois pas ? »

Elle le regarda avec surprise, quand il lâcha sa main et la prit dans ses bras, la blottissant contre lui. Qu'il était rassurant et réconfortant qu'il soit là pour elle, pour la consoler. Elle s'en serait surement sorti seule s'il n'était pas là, mais elle avait bien du mal à envisager comment. Depuis maintenant tant de temps qu'il se connaissait, elle souffrirait de son absence. Elle n'aimait pas réellement dépendre de lui comme ça, sachant que ses besoins à elle passaient bien souvent pour ne pas dire tout le temps avant les siens, mais elle avait du mal à faire autrement. Et il ne l'aidait pas à faire autrement, mais elle comptait bien lui rendre la pareille, qu'il le veuille ou non. Elle frémit quand il approcha ses lèvres de son oreille, sans bien comprendre pourquoi. Elle sourit doucement, même s'il ne pouvait pas le voir comme elle était de dos à lui.


« Je sais Leo. Je ne l'oublierai pas. Jamais. Et tu sais que la réciproque est vraie. »
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