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« On dit, pardon; •privé
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Sam 24 Juil - 12:33.
    Ce matin-là, Léopoldine avait prévu de renouveler sa garde robe de fière Poudlardienne. Elle se devait au moins tous les deux ans d’en changer quand l’ancienne devenait désuète, elle profita donc de l’absence de la majorité des élèves pour aller faire ses petites emplettes tranquillement. En effet, lorsqu’elle entra chez « Gaichiffon », il s’avéra que le magasin était à moitié vide. Elle repéra une bonne femme qui, le nez plongé sous des robes de seconde main, commentait à voix haute ce qu’elle appelait les nouvelles tendances de l’année. A côté d’elle, une grande sorcière au cou fripé approuvait à peu près tout ce qu’elle disait en hochant continuellement la tête. La scène fit sourire la jeune fille qui pourtant ne s’attarda pas et qui prit directement le chemin jusqu’au comptoir. Derrière celui-ci se trouvait une petite vendeuse, apparemment terrifiée, qui devait tout juste commencer à travailler ici, et qui la dévora avec des yeux larmoyants. Léopoldine la salua, puis jeta un coup d’œil dans l’arrière boutique, où l’on voyait parfois de petites fées blanches s’activer derrière de lourdes machines à coudre. Comme elle ne voyait personne, elle se décida à récupérer sa commande.

      Bonjour Mademoiselle, j’étais venue il y a quelques jours pour commander un lot de vêtements pour Poudlard. Demanda t-elle d’un ton dégagé.

      A quel nom s’il vous plaît ? La voix de la timide vendeuse avait tremblé.

      McFinn. Léopoldine. Vous l’avez ?

      Je vais me renseigner, j’arrive tout de suite.

    Et elle s’enfuit dans les profondeurs de la salle de stockage. Léopoldine attendit bien cinq minutes, à se demander si sa commande avait été réalisée ou non, se rongeant les ongles, jetant des coups d’œil furtifs derrière le comptoir, quand enfin la petite brune revint vers elle, les bras chargés d’un gros paquet en papier kraft qu’elle déposa devant elle.

      Voilà Mademoiselle, par contre, on m’a fait prévenir que l’écharpe est un peu plus longue que d’habitude. Ca vous fera donc 21 gallions.

    La jolie blonde sortit alors de son sac une épaisse bourse contenant une partie de ses économies, et déposa la somme due dans la main blanche de la vendeuse. Celle-ci recompta en vitesse la monnaie, puis son visage s’éclaira d’un sourire franc. Elle remercia Léopoldine et lui souhaita une bonne journée, ce à quoi celle-ci répliqua poliment. Puis, prenant son colis par le bras, elle s’apprêta à quitter le magasin. Cependant le destin n’en avait pas décidé ainsi, aussi alors qu’elle se déplaçait dans une allée particulièrement étroite, son pied se prit dans un portemanteau et elle tomba à moitié sur quelqu’un. Elle allait s’empresser de s’excuser lorsqu’elle reconnu la voix nasillarde et désagréable de la personne qu’elle n’avait aucune envie de croiser en ce moment.

      Bon sang, vous ne pouvez pas faire attention ?

    Il s’agissait en effet d’Héléanor R. Cunningham, une des pires pestes que Poudlard ait porté, et donc forcément, une Serpentard. Elles se détestaient pas mal, et ce depuis le jour de leur rencontre. Une fille méchante et manipulatrice qui avait toujours pensé avoir une longueur d’avance sur les autres.

      Qu’est-ce que tu fous là Cunningham ? Demanda t-elle d’un ton sec et autoritaire.
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Message Posté Mar 27 Juil - 13:51.
J’époussetais ma robe en jetant un œil mauvais vers la gourde. Je reconnus Léopoldine F. McFinn. Je grimaçais. Elle et moi, nous nous détestions. Voir pire. Je ne pouvais pas la voir en peinture, cette fille me sortait pas les trous de nez et à chaque fois que je la croise, j’ai envie de lui jeté le sortilège du sommeil enchanté pour ne plus entendre sa voix nasillarde qui me tape tant sur les nerfs.

« Qu’est-ce que tu fous là Cunningham ? »

Sa voix claqua, sèche alors qu’elle me lançait elle aussi le même regard noir que je ne me gênais mais de lui adresser. Super, déjà que ma journée n’était pas sensationnelle, là elle est définitivement pourrie. Je me redressais et remarquais que j’étais un tout petit peu plus grande qu’elle. J’en profitais pour la regarder de haut.

« Qu’est-ce que ça peut te foutre, McFinn ? »

Je lui avais parlé de la même façon, voir même un peu plus méchamment. Je n’arrivais plus à me souvenir ce qui nous avait menés à nous détester, mais à chaque rencontre, nous nous lançons des piques, quelques insultes et des regards haineux. Comme si nous étions dans une sorte de compétition, alors que personne ne gagne.

Je baissais les yeux sur un colis tombé au sol, et il ne fallait pas longtemps pour comprendre que c’était le sien. Je souris malicieusement en shootant doucement dedans pour le mettre à ses pieds. Je mis mes mains sur mes hanches et rigolant amèrement.

« Encore une fois mes prières n’ont pas été exaucées. Tu reviens à Poudlard cette année. Quelle déception. » dis-je plus à moi-même qu’à cette énergumène.

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Message Posté Ven 30 Juil - 15:50.
    Le visage d’Héléanor, constamment défiguré par une moue hargneuse, se décomposa à l’extrême lorsqu’elle entendit la voix de Léopoldine claquer dans l’air. La jeune fille se releva brusquement, et jeta un regard agressif à sa némésis. La raison de leur dispute était, à bien y repenser, tout à fait adolescente, seulement les deux sorcières ne se supportaient pas, et la moindre trace de courtoisie aurait été interprété comme une faiblesse lors de leurs entrevues. Aussi celle-ci s’avança lentement vers Faoiltiarna, se raidit, et lança un regard de défi à l’encontre de son ennemie jurée.

      Qu’est-ce que ça peut te foutre, McFinn ? Dit-elle avec un ton dédaigneux.

    Encore une fois une bonne habitude entre elles, il était proscrit de s’appeler par leurs prénoms, trop amical. Héléanor remarqua alors le paquet en kraft toujours à ses pieds, fit un sourire sadique, et y donna un grand coup qui le fit revenir aux pieds de sa maîtresse. Léopoldine sortit alors sa baguette de sa poche, ce qui sursauter la bonniche de la grande prétentieuse. D’un geste sec elle éleva sa commande à son niveau, et s’en empara avec mécontentement. La moutarde commençait à lui monter au nez, et il était hors de question qu’elle s’abaisse face à cette hyène abjecte. Celle-ci, d’ailleurs sûre de son petit effet, venait de poser ses mains sur ses hanches en conquérante, et fixait toujours aussi désagréablement sa voisine blonde.

      Encore une fois mes prières n’ont pas été exaucées. Tu reviens à Poudlard cette année. Quelle déception.

    Léopoldine sourit, elle n’allait pas la laisser filer comme ça, parole de McFinn.

      Tu t’es prise pour un super vilain ? Cesse cette pose ridicule et dépêche toi de choisir, ta nounou s’impatiente.

    Sur ce elle lui lança un sourire hypocrite et la bouscula une nouvelle fois pour quitter le magasin, cependant, jugeant qu’elle n’en avait pas terminé avec elle, elle se retourna brusquement et pointa sa baguette d’acacia sur sa gorge blanche. Elle n’avait pas l’intention de la blesser, mais ne souhaitait pas juste l’impressionner.

      Capillus caeruleus ! Et un éclair bleu jaillit du long morceau de bois.

    Elle avait inventé ce sortilège étant petite, à l’époque où elle s’exerçait sur sa sœur. Il visait à rendre les cheveux bleus durant environ deux heures. Et c’est ainsi qu’Héléanor R. Cunningham se retrouva avec un chignon azur sur le haut du crâne, et étonnamment, ça ne lui allait pas si mal.
    Léopoldine ne s’attendait certainement pas à ce que son action reste impunie, elle connaissait le caractère fougueux de sa victime et se douta qu’elle n’allait pas survivre longtemps à cette attaque personnelle, mais rien n’y fit. Elle se mit à partir dans un long rire qui se transforma bien vite en contagion, l’air béat de sa némésis ne sachant toujours pas ce qui lui était arrivé et le regard terrifié de sa bonniche qui comprit qu’elle allait encore une fois subir le rôle de tampon à la colère de sa maîtresse ne firent qu’envenimer le comique de la situation.

      Tu ressemble à un Jobarbille… Dit-elle entre deux hoquets et pleurant de rire.


    ♥ je pars en vacances, tu peux lui faire ce que tu veux, elle l'a bien mérité. xD
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