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nouveau chapitre ● STATUT DU SUJET : libre ● NOM DES PARTICIPANTS : Darwin, Ibrahim et tous ceux qui voudront s'ajouter à la liste...Même si le rp est entamé, vous pouvez toujours nous rejoindre! ● DATE : Fin du mois de mars ● HEURE : 9h00 ● METEO : Nuageux ● NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : Intrigue 007 vengeance ● NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : Intrigue 006 Mais comment ça le sol tremble? ● INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Si vous voulez que Dominus intervienne dans votre RP pour l'intégrer à l'intrigue ou à un évènement, préciser le ici. Si non, n'oubliez pas d'inscrire la motion [PM] dans votre titre.

Je suis assis à mon bureau depuis une bonne heure. Il n’est pas encore l’heure des classes mais, comme il m’est souvent coutume, je laisse le loisir aux autres membres du personnel de s’occuper de la surveillance de cette bande de joyeux…Abrutis. Oui, c'est le mot. Abrutis.

J’ai passé la majorité de ma soirée d’hier à tenter de remettre un peu d’ordre sur certains étages et à tirer quelques oreilles insolentes du bout de mes doigts. Je n’ai, bien entendu, pas sauvé cette école avec mes quelques réprimandes mais je ne dirais pas que ce fut en vain. J’ai tout de même réussi à faire en sorte qu’un peu moins de ses garnements ne fassent les fous dans les corridors. Mais, cette anarchie à quelque chose d’épuisante. Mon teint, je le vois pâle aujourd’hui. Et mes cernes creusent. Et vous vous doutez bien que je ne suis aucunement de bonne humeur. N’aurais-je pas été mieux d’enseigner à l’université ou à Dumrstrang? M’enfin, eux-mêmes doivent avoir leurs propres problèmes en cette période ma foi très étranges…Mais, bref, la vie continue.

« Lumos… »

J’agite ma baguette devant moi. Je me sens terriblement lasse et ennuyé…Comme à mon habitude, vous me direz. Mais, je ne sais pas… Il y a…Quelque chose… Aujourd’hui. Quelque chose de particulier.

«… Lumos Maxima… »

Je regarde la lumière blanche jaillir du bout de ma baguette. Ce n’est pas un tour bien compliqué comme vous savez… Cependant, ça m’occupe (c'est toujours mieux que les mots croisés) tandis que les élèves retournent dormir. Je me doute bien qu’une bonne majorité fait exactement cela. Quelques rares se préparent et quelques autres pensent à où ils iront chahuter… Et peut-être que quelqu’un, quelque part, ici ou ailleurs…Réfléchit à son prochain meurtre?

« …Nox »

Parlant de meurtrier, je me demande bien comment mon père se plaît en Enfer? Distraitement, je vise la plante verte qui agrémente ma salle de classe.

«Evanesco.. »

Et celle-ci disparaît à jamais. Je regarde ma montre d’un geste lent. 8h55. Mes yeux balayent paresseusement la classe. Personne. Ils n’ont plus que 5 minutes. Peu à peu, une jeune fille apparaît. Je la salue sans sourire d’un gracieux : « Bon matin mademoiselle… Prenez place. »
Je n’arrête pas mes petits tours de magie pour autant, ne prêtant pas une très grande attention au 6 ou 7 élèves qui rentrent progressivement dans ma classe.9h00. Nous sommes 9. Seulement 8 élèves ont pris la peine de venir à mon cours ce matin. Je lève les yeux au ciel. Ces mômes ont la chance d’être dans ce qui fut une des meilleurs écoles de sorciers et ils ont la possibilité d’apprendre autre chose que 2 et 2 font 4, comme font les moldus… Mais rien. La cloche retentie. Je pose mes yeux vers la porte et voit un de mes élèves se précipiter en direction de notre classe avant que la cloche ne finisse de sonner. Je ne lui en laisse pas la chance et je fais mine de ne pas l’avoir remarqué et pointe ma baguette sur lui, l’air ailleurs.

« Locomotor Mortis! »

Il s’arrête soudainement de marcher, incapable de continuer. Je le regarde dans les yeux et voit nettement son expression désemparé. Et je vous avoue que c'est un plaisir. Je n'ai pas besoin de lire ses pensées pour deviner que ces dernières disent : "mais j'y étais presque!'. Moi, sadique? Non, j'ai simplement besoin de m'amuser un peu dans ce pauvre monde pourri. L'élève n’a pas passé le pas de la porte. Je penche la tête sur le côté et l’observe alors que la cloche se tût. Je le regarde l’air faussement désolé.

« Pas de chance… Vous êtes en retard. Je vous mets une retenue. Vous resterez avec moi à la fin du cours. »

J’esquisse un léger sourire. Ah, c’est que je ne suis pas de si mauvaise humeur ce matin.

Neuf heure. C'est tellement tôt pour faire un cours. Une chance que ce jour là, le cours était intéressant. C'était celui de défense contre les forces du mal, un cours qu'Ibrahim appréciait particulièrement. Enfin, avant, quand il avait un autre professeur. Le professeur Blair n'était vraiment pas un personnage qu'Ibrahim portait dans son cœur, et s'il avait bien compris quelque chose à propos de ce cher Darwin, c'était qu'il fallait être ponctuel et assidu. Deux qualités que le Gryffondor n'avait pas, en ce qui concerne les cours. Mais il devait bien avouer que pour ce professeur en particulier, il faisait des efforts. Il n'en avait pas le choix après tout.

C'était donc parmi les premiers qu'Ibrahim était venu s'installer dans la salle de classe du premier étage. Au fur et à mesure que quelques élèves rentraient, le professeur semblait s'amuser tout seul dans son coin, en jetant des sortilèges par ci par là, faisant mine de ne pas prêter attention aux élèves. Ibrahim leva les yeux au ciel, profondément exaspéré par ce professeur. Il n'arrivait pas à se mentir : Blair lui flanquait la trouille. Il était bourré de manières, se montrait particulièrement déplaisant avec les élèves et semblait éternellement insatisfait. Sans mentionner le fait qu'il se moquait ouvertement d'eux, les élèves, et qu'il n'hésitait pas à les humilier publiquement, au grand dam d'Ibrahim qui ne supportait pas ses abus de pouvoir.

Et aujourd'hui ne dérogea pas à la règle. Un élève eut le malheur d'arriver en retard. Enfin, en retard, c'était vite dit. La sonnerie retentissait encore. Pour le jeune Polonais, cela ne consistait pas à être en retard. Mais le Professeur Blair voyait probablement cela d'un tout autre œil, vu qu'il bloqua les jambes du pauvre élève. Ibrahim serra les dents, à la limite d'exploser de colère. Il tapa seulement du poing sur la table, contenant sa rage, mais baissa immédiatement la tête. Il ne voulait pas avoir à faire à son professeur. Celui semblait pourtant assez conciliant - à sa manière ceci dit - car en temps normal, il n'aurait même pas permis à cet élève de franchir la porte de la salle de classe. Ibrahim finit par décider de se taire, et de se permettre d'assister au cours, sans pour autant oublier de maudire cet idiot de professeur. Vivement qu'ils l'envoient à Durmstrang, si seulement c'était encore possible. Quoi que non. Pauvre Daphné.

« Aujourd’hui, il sera question de vampires. Je sais que vous tous êtes très excités mais gardez votre calme… »

Je libère donc les jambes de mon pauvre élève, tout en débutant l’introduction de mon cours, et ce dernier se précipite aussitôt sans un mot dans la classe, baissant les yeux et grommelant tout bas, visiblement mécontent de mon tour de passe-passe. Mais, il devait s’y attendre, non? Par ailleurs, je n’aime pas cette attitude et ne tarde pas à lui faire posément savoir.

« Pardon? », je fais. Simple, net, sans menace… Mais le ton en dit long. Il se tait et va s’asseoir sans rien ajouter. Cependant, je fais rien d’autre à son encontre. Après tout, il fait tout de même parti de ces rares élèves qui prennent au moins la peine de se présenter en classe. Je dois bien reconnaître ceci.

« Combien de fois dois-je vous rappeler que la ponctualité est primordiale dans cette classe? Et la ponctualité messieurs, mesdames, ce n’est pas d’avoir un pied dans la classe avant la fin de la cloche, mais d’être assis à son bureau, avant la fin du gong. Suis-je suffisamment clair? Maintenant ouv… »

J’entends un coup de poing. Sur le bois. Mes yeux balayent tranquillement la classe, cherchant la source de ce son. Et mes yeux posent sur… Ibrahim E. Frydrysza. Seigneur… Cet élève…Cet élève. Bien entendu, ça ne me surprend pas de lui. Un personnage vaguement colérique qui ne peut se retenir de faire remarquer sa mauvaise humeur et son désaccord. M’enfin, nous avons appris à nous connaître et je crois bien que le jeune homme a compris à quel genre d’homme il allait avoir à faire. Il s’est donc calmé depuis notre première rencontre… Mais, il reste ce qu’il est. Un impertinent. Je m’approche donc de son bureau lentement.

« Un problème avec votre bureau, monsieur Frydrysza? Celui-ci est…Défectueux, peut-être..? »

Je me trouve maintenant face à lui, baissant un œil lasse sur le jeune homme, sans plus de sourire.

« Ou bien avez-vous un conflit contre ce pauvre meuble? Il ne vous a rien fait, m’enfin. Si vous avez un problème avec celle-ci, allez régler cela avec elle dehors… Néanmoins, toute absence à mon cours sera puni, vous vous en doutez. N’est-ce pas monsieur Frydrysza? »Je m’adresse maintenant à tous les élèves. « Et toute présence à cette classe sera récompensée…Par une bonne réussite scolaire. »

[HJ: Aaaah mais j'avais pas capté que ce sujet c'était un cours... ]

Ce matin-là et comme à son habitude, Cameron MacKinnon s’était levée aux alentours de 5h du matin, s’était douchée, habillée, avait rangé son petit coin de dortoir et ayant encore du temps devant elle, la miss avait même été obligée de relire quelques cours et de ranger son sac en attendant 6h, heure tant attendue de l’ouverture des portes de la grande salle pour le petit déjeuner. Huit toast surchargés de marmelade et quelques vers de jus de citrouille plus tard, la demoiselle était remontée dans son dortoir un peu avant 7h et s’était mise automatiquement à danser quand l’antique radio magique de Poudlard se déclencha enfin.
Tel était sa routine… Et comme chaque matin, la petite hyperactive, déjà toute prête et toute pétillante se fit un plaisir de réveiller ceux qui avaient un lit possessif et d’aider les têtes en l’air à faire leurs sacs de cours. Tout en se déhanchant au rythme des classiques entrainants de la chanson sorcière, Cameron jouait chaque matin les fées du réveille dans la tour des Gryffondors…

C’est donc fraiche comme une rose (sa journée ayant déjà commencé depuis longtemps), pétillante et un sourire ravissant collé aux lèvres que Cameron arriva à son premier cours avec 2 ou 3 minutes d’avance. Elle lança un : « Bonjour tonton professeur Blair ! » en direction de son oncle, mais ne s’arrêtât pas devant le bureau et fila plutôt s’asseoir à une table pour éviter une quelconque remarque crispée du genre : « non-d’un-snargalouf-ne-m’appel-pas-tonton-grrrrrrrrrrrrrr »
La Miss essaya (sans grand succès) de rire le plus discrètement possible quand son oncle Darwin empêcha un élève d’entrer au moment de la sonnerie et lui colla ensuite une heure de retenue pour cet immense retard. Du coup, elle émit un bruit entre l’éternuement et le ‘je pouffe de rire’ qui résonna assez étrangement dans la pièce. Il n’y avait franchement pas beaucoup d’élèves ce jour-là et Cameron se demanda un instant si ce n’était pas parce que ce cher professeur Blair faisait un peu trop peur à ses élèves…
La preuve, il s’approcha dangereusement d’Ibrahim et parla de conflit entre le jeune homme et sa table… Cameron ne captait pas tout (parce qu’entre temps son attention défaillante s’était soudain portée sur un petit moucheron qui gambadait sur le parchemin vierge qu’elle avait posé sur sa table…) D’ailleurs, ce fameux moucheron avait aussi empêché la demoiselle d’écouter son oncle quand il avait annoncé le fabuleux thème du cours d’aujourd’hui.
Ainsi lorsque le moucheron s’envola vers de nouvelles aventures moucheronesques, Came entendit juste « une bonne réussite scolaire » et répondit instinctivement à voix haute. « Bah tiens, en parlant de réussite scolaire. On fait quoi aujourd’hui déjà t… Professeur Blair ?? »