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«Lorsque l'on sème le vent, on récolte la tempête» - pm Harvey
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Mer 11 Déc - 16:28.
Qui sème le vent récolte la tempête
mêle-toi de tes affaires, sinon ?


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ Thilda Roslyn Peverus & Harvey S. Westerfield
ϟ étiologie du statut subjectif ▬ privé
ϟ datation approximative du moment exact ▬ 21 mars 2057
ϟ cadran lunaire appréciable ▬ juste après le déjeuner
ϟ météorologie sorcièrement acceptable ▬ il pleut.
ϟ saison saisissante et palpitante ▬ saison 3
ϟ intrigue globalement intriguante ▬ 3x01
ϟ chatiment divin exigible ▬ non merci
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Message Posté Mer 11 Déc - 17:31.
Elle s’était levée tard ce matin-là. Lorsque l’aube avait pointé à la fenêtre du dortoir, elle n’avait pas eu la force de s’extirper de ses couvertures encore chaudes et confortables. Sitôt que les autres femmes de la classe 2 s’étaient dépêchées de partir manger, elle s’était glissée une nouvelle fois dans les bras de Morphée. De toute façon, elle n’avait pas faim. C’était étrange, l’état léthargique dans lequel elle était depuis quelques jours. Sans cesse fatiguée, elle avait énormément de mal à se lever chaque matin, et il n’était plus rare qu’elle se rendorme ainsi. Ce n’était pas dans ses habitudes. Crocmou, son fléreur domestique, en était totalement chamboulé d’ailleurs. Lui qui avait l’habitude de se lever avec les poules en même temps que sa maîtresse, il ne supportait pas son penchant pour le sommeil ces derniers temps. Alors il s’éclipsait silencieusement de la chambrée pour vaquer à ses occupations de fléreur dans les couloirs du château, courant entre les jambes des élèves et s’amusant à mettre son adorable petit nez partout où l’espace était assez grand pour l’accueillir.
Mais ce jour-là, Crocmou avait grimpé sur le lit et s’était pelotonné aux pieds de Thilda. Semblait-il que l’état de la jeune femme affectait également l’animal. Mais il avait bien fallu qu’elle se lève. Si elle ne dispensait aucun cours avant la récréation, ce n’était plus le cas par la suite, et elle ne pouvait pas laisser tomber ses élèves. Alors au prix d’un effort surhumain, elle finit par se lever, faisant tomber Crocmou – qu’elle n’avait pas remarqué – au passage. Elle enfila rapidement sa robe de sorcière pour éviter que les courants d’air sur sa peau nue puis sortit. Discrètement, car elle n’était pas censée faire la grasse matinée. Avec tous ces aurors qui patrouillaient dans les couloirs à longueur de nuit et de journée, elle avait souvent du mal à leur échapper.
La cloche sonna. Le ventre vide mais n’ayant nullement le besoin d’être rempli, elle se précipita dans la salle de classe qui lui avait été assignée aujourd’hui. Il s’agissait de la classe où étaient d’ordinaire dispensés les cours de sortilège, au troisième étage. Les étudiants y étaient déjà. Il en manquait un certain nombre depuis le début de l’année, et elle savait pourquoi : nombre d’entre eux étaient partis pour Dürmstrang, rejoindre les rangs de la résistance. Elle pensait notamment à Rosaleen McCardle, qu’elle n’avait plus vu depuis des mois. Cette étudiante était passionnée par les civilisations magiques.
Pressée, elle s’excusa de son retard. Elle mettait toujours un point d’honneur à respecter ses étudiants, à ne jamais leur cacher la vérité et à toujours leur faire confiance. Sa nomination au rang de professeur était récente, elle n’avait pas l’attitude blasée et supérieure des autres professeurs. Elle pensait que c’était notamment pour cela que ses élèves l’appréciaient. Mais alors qu’elle allait commencer son cours sur les centaures, lorsqu’elle remarqua l’intrus. Parmi les visages familiers de ses élèves se cachait un visage qu’elle n’avait pas du tout envie de voir. Que faisait-il là ? N’avait-elle pas été claire ? Elle lui avait pourtant bien signifié qu’il n’avait rien à faire dans sa classe, et ce plus d’une fois. Cet homme était un incroyable mêle-tout, c’était extraordinaire. De plus, il n’avait de cesse de lui rappeler qu’il la considérait comme inférieure à sa personne. « Professeur Westerfield, puis-je vous être utile ? » Son ton était sans équivoque : elle ne voulait pas de lui dans cette pièce. Les étudiants la dévisagèrent, puis dévisagèrent le maître des potions du collège. Ils semblaient ne pas comprendre. Pourtant, tout semblait parfaitement clair à Thilda.
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Message Posté Mer 11 Déc - 18:32.
Froid. C’était ce que le jeune homme s’était immédiatement dit en posant le pied gauche au sol. Le gauche, c’était celui-là qu’il mettait toujours au sol le premier et quoiqu’en pense les moldus et leurs superstitions à deux noises, ça ne le rendait pas plus malveillant qu’à son habitude. Il avait voulu effectuer le test à quelques reprises, et lorsque son pied droit avait touché le sol en pierres, il ne s’était pas senti mieux. Non, toujours cette colère folle qui grandissait au fond de lui. Il n’avait jamais tenu compte des propos de ceux qui ne pouvaient même pas allumer la lumière d’une pièce sans se déplacer. Bien au contraire, depuis petit, peut-être à cause de ses parents, ils avaient appris à haïr ceux qui par leurs gênes étaient inférieurs.

Lorsqu’il s’était dressé sur des deux pieds, droit comme un « i », il avait poussé de longs soupirs où il avait joint de grandioses étirements. Il ne pouvait pas commencer sa journée sans se livrer à cette séance de gymnastique quotidienne, ça lui prouvait qu’il était fort et que sa musculature, bien que très peu visible était là, cachée derrière l’immense beauté de ses traits. Dans toute sa splendeur, le maître des Potions passait quelques minutes chaque matin à se regarder dans un miroir, décidant après cette vision comment il serait vêtu et généralement, ce n’était pas triste… Il portait de divines tenues pourpres, parfois même des vêtements moldus –quoique bien moins souvent en ce moment-. Ce qu’il ne laissait pas au hasard, c’était surtout son tas de cheveux. Ces derniers représentaient son bien le plus précieux et qu’on perpètre un attentat capillaire le terrorisait au plus haut point. Il en avait développé une quasi-phobie et il préférait éviter qu’on puisse les toucher pour quelque raison que ce fût. Grâce à ses nombreuses potions, ils avaient l’air de filets d’or. C’est après avoir passé une main dans les soyeux filets bruns de son crâne, qu’il s’était décidé à faire sa toilette. Il avait ensuite opté pour une tenue assez commune, pour ce qu’il voulait faire en fin de matinée, mieux valait être présentable et ce de façon très commode. Une tenue d’un noir profond, qui à l’image de son âme, pouvait en perdre grand nombre.

De bonne heure, il avait décidé d’aller prendre son petit-déjeuner tranquillement à la Grande-Salle. Et quel plaisir, en marchant dans les couloirs de ses pas assurés, de voir le Château de Poudlard ainsi modifié. Les tableaux ne manquaient pas du tout à l’homme, bien au contraire, il était heureux de revoir les murs d’antan, vides de toute vie et il aimait profondément la présence rassurante des Aurors qui dans le Château avait belle figure. Tout ici était mieux, la vie, et ce système de castes tellement plus extraordinaire que les Maisons. Plus rien de plus important que la nature de son sang et son attachement à la Nation. Chez les Moldus, il aurait pu être un collaborateur, dans le monde sorcier, il était simplement quelqu’un de censé. Quelqu’un qui avait très bonne idée de se joindre aux gagnants. En pénétrant dans la Grande Salle presque vide à cette heure, il sentit quelques regards se braquer dans son dos, pour beaucoup, il était « le chien » du directeur et pour beaucoup, ce professeur était une crainte.
Il fallait avouer que son regard noir ne donnait pas envie aux autres d’avoir confiance et il avait la réputation d’être le professeur le plus autoritaire de Poudlard. Il avait montré à plusieurs reprises qu’il ne fallait pas se frotter de trop près à son caractère. Lorsqu’il avait décidé que la personne en face n’était bonne à rien, il faisait tout pour l’enfoncer au plus profond. Et pourtant, cet homme n’avait pas tous les travers d’une société mutée Non. Il pouvait se montrer comme quelqu’un d’extrêmement serviable, il suffisait pour cela de s’appeler Grubler ou Pritchard. Il suffisait d’avoir un tant soit peu de pouvoir et à ses yeux, il n’existait pas plus beau joyau.

Durant quelques heures, il flâna du côté de la bibliothèque puis vira directement au troisième étage, où il savait que « sa proie » se trouverait. Il avait simplement envie de lui faire honte. Il ne supportait pas sa joie et sa cordialité dans toutes les situations. Il n’avait pas en amour la pseudo-célébrité qu’elle s’était tissée non plus. A vraiment dire, il n’avait aucun sentiment pour elle, sauf, la haine peut-être. Et pour une fois, entre l’amour et la haine, il n’y avait pas de pas du tout. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois qu’il se mêlait aux étudiants ici, il adorait véritablement se mêler des affaires de ce professeur. Et plus encore, il prenait un malin plaisir à la piétiner.
Lorsqu’elle pénétra à l’intérieur, il se fit tout petit mais elle cela ne l’empêcha pas de le remarquer immédiatement. Elle s’exprima d’une voix froide, comme pour lui dire de quitter la pièce sans même se retourner. Il prit son air le plus suffisant possible « Un cours avec vous miss et c’est mon corps entier qui se trouve en émoi ! » Il la dévisageait, l’air de dire « arrête-moi si tu peux. ». Il sentait que la réaction ne tarderait pas à venir et il s’en léchait d’avance les babines…


Dernière édition par Harvey S. Westerfield le Jeu 12 Déc - 21:35, édité 3 fois
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Message Posté Jeu 12 Déc - 21:29.
Sa réplique avait fait monter le poison à son nez. Elle ne supportait pas cet homme depuis l’instant où elle avait posé les yeux sur lui. Toujours accoutré de façon grotesque, il n’avait que faire de la tradition des sorciers d’arborer robe et cape en toutes circonstances. Il changeait de coupe de cheveux presqu’aussi souvent qu’elle, alors qu’elle n’avait pas pour information qu’il soit métamorphomage. C’aurait été un comble qu’il le soit. Manipulateur, il l’était, mais s’il avait pu changer d’apparence à volonté, il aurait été redoutable. Là, elle ne le considérait que comme un chien mesquin ne trouvant pas mieux pour se distraire que de titiller la patience des autres. De plus, il semblait qu’elle soit devenue sa proie favorite, car ce n’était pas la première fois qu’elle le retrouvait au milieu de ses étudiants, dans la salle de cours. A chaque fois, c’était le même scénario : elle le priait de s’en aller et il ne savait que répondre des niaiseries toutes faites pour la déstabiliser. Mais cette fois, ce serait différent. Elle n’allait pas se laisser faire. « Un cours avec vous miss et c’est mon corps entier qui se trouve en émoi ! » Elle se prit à rire. Cet homme était vraiment ridicule.
Elle posa son sac sur la table avec fracas, puis entreprit de lui donner une leçon. A sa connaissance, il ne savait pas qu’elle avait un don. Son visage se transforma : son nez s’allongea et grossit, ses sourcils devinrent broussailleux, sa bouche mince et pincée, ses joues commencèrent à tomber, ses cheveux devinrent blancs et ternes, filasses. Puis son corps se métamorphosa. Plus petit, plus frêle, plus mou, plus vieux, beaucoup plus vieux. Elle s’avançait vers lui et vint poser ses mains ridées sur la table derrière laquelle il s’était assis. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire moqueur. « Et maintenant, Harvey, votre corps est-il toujours en émoi ? »

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Message Posté Jeu 12 Déc - 22:17.
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L’homme regardait l’assistance. La plupart des étudiants étaient passionnés par ce qu’ils étaient en train de voir. Certains fixaient simplement les deux professeurs, le regard fuyant vers l’un puis quelques secondes ensuite, vers l’autre. Ils étaient là, impressionnés peut-être qu’à Poudlard maintenant, entre professeurs, on se livrait à une guerre ouverte d’une grande violence. Il n’existait plus du tout la cohésion des autres temps. Les divergences politiques étaient là, partout, elles étaient des fantômes qui s’infiltraient dans la vie des uns, des âmes qui venaient rebondir dans d’autres. Les opinions avait ce goût de rance si elles n’étaient pas partagées et lorsqu’un totalitarisme se mettait en place, les opinions divergentes n’avaient pas lieu d’être. Elles étaient réprimées simplement et ce, d’un coup de baguette magique.

Lorsqu’on voyait l’éclair vert jaillir à tord ou à raison, c’était terminé pour celui qui avait osé penser différement. Pour assoir ce règime, il était nécessaire à tous ses protagonistes de faire front commun. Et c’était aujourd’hui le contraire qui, dans cette salle de potions, se déroulait sous les yeux choqués de certains sorciers en apprentissage. Ces derniers connaissaient maintenant la chanson, ils savaient que les deux professeurs avaient en commun une haine profonde l’un pour l’autre. La jeune professeur devait le voir comme un opportuniste imbécile, comme un type qui n’avait de cesse de se mêler des affaires des autres. Et ce n’était pas faux. Il fallait avouer qu’Harvey était une véritable fouine et qu’il avait une passion, celle de mettre son nez au milieu des affaires de ceux qui avaient le don de l’énerver.
Westerfield était le genre d’hommes qu’il valait mieux compter parmi ses amis, surtout dans les moments où à Poudlard, il régnait une ambiance digne des plus noires pages de l’Histoire Moldue. Dans les moments où la délation était encouragé, où les propos pouvaient être interprêtés de façon douteuse, Harvey était une véritable machine. Enrôlé de plein grè dans une entreprise déstructrice. Lorsque la jeune femme avait modifié son apparence physique, le professeur de potions eut un mouvement de recule que tous les élèves pouvaient comprendre comme de la lâcheté pure et dure. C’était une horreur, ses traits usés, sa peau tombante, flasque. Ses yeux renfoncés, ce visage martelé par la vieilesse. Qu’est ce que ça pouvait être horrible… Le jeune homme aurait voulu avoir ce don, ainsi, il aurait été un auror parfait, une sbire du gouvernement spécialisée dans les infiltrations les plus magiques. Il aurait pu s’agir de l’un des agents de ces films de moldus mais les pouvoirs magiques en plus. «Oh. Pensez-vous miss qu’une sorcière de classe deux puisse ainsi effrayer un membre des cent familles et qui plus est, un professeur jouissant de cela ? » Il porta une main à son cou délicat, et de sa robe ample, il dégagea un médaillon.

Cette pièce de métal était pour lui, quelque chose de magnifique, elle signifiait à elle seule son entière implication. Il se leva avec une presque-violence. « Miss Peverus, pensez-vous qu’avec votre maigre bagage de professeur et votre misérable célébrité, vous êtes capable de vous frotter à moi ? «

Il lui déclina un sourire des plus hypocrites. En dévisageant un des étudiants, il s’adressa à la jeune femme. « Alors, pensez-vous toujours que vous opposer à moi est une solution envisageable ? » C'était un silence de mort qui s'était abattu sur la vielle classe de sortilèges.

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Message Posté Lun 23 Déc - 19:05.
Son visage exprimait toute la puissance qu'il croyait détenir. Ses yeux lançaient des éclairs tandis que ses mains se crispait sur la table. Elle avait eu raison, il n'était pas au courant pour son don. Ce mouvement de recul qu'il avait eu en témoignait, et cela la réjouissait bien plus que ce qu'elle ne voulait bien l'admettre. Ses iris à elles étaient de glace, toujours figés dans un masque de vieillarde. Lentement, alors qu'il discourait sur les droits qu'il pensait avoir et sur l'importance de son sang, elle entreprit de changer d'apparence. Lentement. Très lentement. C'était dangereux, c'était audacieux, mais la colère qui bouillonnait en elle ne faisait que l'encourager. Lorsque cette fureur s'emparait d'elle, elle ne pouvait plus répondre de rien, et son don devenait étrangement contrôlable, malléable. L'étau qu'elle maintenait serré autour de ses capacités en temps normal se brisait en mille éclats, emportés par les sentiments qu'elle ne pouvait contenir. Mais c'était ces moments-là qu'elle regrettait toujours le plus. Car s'emporter était pour elle un signe de faiblesse. Un signe de frivolité, comme si elle n'était pas assez maîtresse d'elle-même que pour se maîtriser. Elle n'était pas assez mature, pas même à trente ans.

Un sourire vint déchirer l'immobilité de son faciès. Un sourire cruel. Un sourire des plus grisants. Elle savait très bien qu'elle avait de l'emprise sur lui, surtout alors que son corps se changeait. Ses cheveux rentraient dans son crâne, ses yeux pâlirent, son nez s'allongea, elle grandit d'un coup, sa carrure se développa. En un instant, elle était devenue lui. L'expérience devait être étrange, vue de l'autre côté. Voir son propre reflet sur le visage d'un autre, cela devait être des plus désagréable. Ce qui ne la faisait que sourire encore plus. Le discours de l'autre s'était achevé sans qu'elle n'en soit nullement ébranlée. aujourd'hui, elle ne le laisserait pas lui dicter sa loi. Aujourd'hui, c'était à son tour de mener la danse. Que croyait-il ? Qu'un petit bout de fer lui donnait une quelconque autorité sur elle ? Qu'avait-il fait pour mériter d'être supérieur ? Il était simplement né. Ca aurait pu être n'importe qui d'autre à sa place, sortant du ventre de sa mère, si le hasard l'avait voulu. S'il était né dans une autre famille, il ne croirait plus à ces sottises. Car lorsque le sang coule, il a la même teinte rougeâtre que celui des autres. De tous les autres. " Il n'y a pas de solutions envisageables mon cher, et vous le savez. C'est vous qui êtes venu m'importuner dans ma salle de classe pour paraître important. Comme si ce vulgaire bout de métal vous donnait une quelconque autorité sur ma personne... Laissez-moi rire. S'il me prenait l'envie, maintenant, de vous trancher la gorge, le sang qui se répandrait sur le sol ne serait pas plus pur que si je tranchais la tête d'un moldu. Ils seraient rouges, et vous le savez. "

Sur ce, elle fit volte-face, et reprit son apparence habituelle. De longues boucles brunes vinrent s'écraser sur ses épaules, ses yeux s'adoucirent ainsi que les traits de son fin visage. Sa poitrine naquit à nouveau, ses membres s'affinèrent. En une seconde, elle était redevenu Thilda. Elle était redevenue celle dont elle arborait l'apparence tous les jours. De retour à son bureau, elle éleva la voix. " Et en ce qui concerne mon maigre bagage de professeur et ma misérable célébrité, sachez Harvey que, contrairement à vous, je n'ai pas dû supplier que l'on m'engage à ce poste. Je n'ai pas passé un vulgaire entretien pour avoir un salaire me permettant de vivre, pas comme vous. Non, on est venu me chercher. Moi, et personne d'autre. Alors si j'étais vous, qui n'êtes jamais sorti de ce château, j'irai voir ailleurs si j'y suis. "

Elle commença son cours, bien décidée à ignorer n'importe quelle réplique de la part du maître des potions.
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