VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
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Up in the air ♣ Faith [PM]
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
Anonymous
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Message Posté Lun 27 Mai - 1:51.



i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..

★ noms des participants: Anna & Faith.
★ statut du sujet: Privé.
★ date: Milieu du mois.
★ heure: Dans la soirée.
★ météo: Moyennement beau.
★ saison: 2.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2x05
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2x05
★ intervention de dominus: Non merci.
★ récompenses: Pas encore (a)





Anonymous
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Message Posté Lun 27 Mai - 1:53.
Tu le regardais dans les yeux, beaucoup plus captivée par son regard que par tes soi-disant devoirs. Tu savais bien que tu n’avais aucun rattrapage à faire. Ce n’était sûrement pas pour cela que tu te retrouvais en retenue. De toute façon, quoique tu fasses, tu finissais toujours en retenue lorsque tu étais en sortilèges. Un petit geste ou mot déplacé, et, étrangement, le professeur le prenait très personnel et te conviait joyeusement à sa retenue. Et, encore plus étrangement, cela ne te faisait rien. Enfin, non, ce n’était même pas vrai. Aller à la retenue de M. Cooper te faisait quelque chose. Ton cœur battait plus vite. Tu te sentais toute fébrile. Tu avais des papillons dans le ventre. Et, surtout, tu ne pouvais plus t’empêcher de sourire comme une débile. N’importe quoi. Tu le savais, en plus, que tu avais l’air particulièrement demeurée quand cela t’arrivait, mais tu n’arrivais pas à t’en empêcher. C’était plus fort que toi. Tu le regardais, et puis tu oubliais soudainement tout le reste, comme si cela n’avait plus aucune importance. Tu savais que c’était mal. Tu en étais parfaitement consciente, jusqu’au plus profond de toi, mais tu savais aussi que tu ne pouvais pas faire semblant que tout ce que tu ressentais n’était pas vrai ou n’existait tout simplement pas. Tu ne pouvais pas le renier et oublier. C’était, de toute façon, beaucoup trop sain d’esprit pour toi, assurément. Alors, tu t’accrochais à vos regards et à cette complicité que tu aimais tant. Tu vivais pour ces moments qui ne s’éternisaient jamais, ces baisers volés à la va-vite… et tes retenues. C’était pathétique et tu en étais parfaitement consciente, mais que pouvais-tu faire d’autre ? Il s’arrangeait pour te convier lorsqu’il savait que personne d’autre n’y était. Il n’y avait plus que lui, toi, et l’horloge qui égrenait lentement les secondes dans son dos. Mais ça non plus, ça n’avait aucune importance.

Tu joues avec ta plume dans ta main, nonchalamment. Il te regarde. Tu le regardes aussi. Tu entends le tic-tac dans son dos, lointain, presque imperceptible. Ce n’est pas important. Ce qui importe, c’est la douceur de son regard, son petit sourire amusé, sa posture. Son sourcil qui se hausse imperceptiblement alors que tu finis par te lever. Vous êtes seuls. La porte est fermée. Pas à clé, rien de tout cela, ce serait trop facile. Non, elle était fermée de façon à ce que personne ne puisse l’ouvrir. Et le rideau de la vitre était baissé, bien évidemment. Apparemment pour ne pas distraire les élèves en retenue avec ce qui se passe dans le corridor, mais dans le cas présent, ce serait plutôt le contraire. Tu t’approches, et il te prend dans ses bras. Tu te laisses aller tout contre lui, et tu soupires finalement. Tu restes là, pouvant enfin le serrer dans tes bras, oublier le monde à l’extérieur de cette foutue salle de classe. Pourquoi est-ce que vous deviez vivre comme ça ? Tu voulais pouvoir te promener partout avec lui. Voyager. Lui tenir la main dans les corridors, comme n’importe qui d’autre. Pourquoi est-ce que toi ça n’allait pas ? Ton amour était pourtant aussi sincère, sinon plus. Tu n’aurais jamais risqué autant pour toi et surtout pour lui si tu n’étais pas convaincue que cela valait la peine, à quelque part. Que ça ne pouvait pas marcher. Vous alliez trouver une manière, une façon que ça marche, tu en étais convaincue. Et vous voilà, enlacés dans une classe de retenue, coupés du monde par une simple porte. Tu ne pouvais jamais t’empêcher d’y jeter des coups d’œil. On ne sait jamais. Et si, et si ? Tant de mots, tant de questions et jamais de réponses. Trop de conditionnel. Parfois tu n’arrivais même pas à profiter du moment présent tant que les questions t’assaillaient.

Ce jour-là, pourtant, tu faisais semblant que tout allait pour le mieux. Tout allait bien se passer. Personne n’allait débouler et vous ne seriez donc pas découverts. Parce que la voilà, ta peur dont tu n’arrivais pas à te débarrasser : tu refusais qu’il se fasse renvoyer par ta faute, parce que tu avais cru que votre amour valait tous les risques que vous preniez en le faisant vivre. Tu voulais que cela continue, encore et encore, jusqu’à ce que tu ne sois plus à Poudlard et que tu puisses théoriquement t’afficher avec lui. Toutes ces menteries, ces cachoteries, tu détestais ça. Tu avais toujours refusé de mentir à tes proches, préconisant la confiance et la vérité dans toutes les situations, et pourtant, dans celle-ci, tu n’avais pas le choix. Si tu refusais de mettre votre couple en péril, tu devais te taire, et c’est ce que tu comptais faire. Personne ne pouvait savoir. Pas même ta mère. Surtout pas ta mère en fait. Pas même Alexandre ou Elyas. Pourtant, tu savais que certains d’entre eux n’étaient pas aussi dupes que tu aimerais qu’ils soient. Certains savent qu’il y a quelque chose sans arriver à mettre le doigt dessus. Peut-être devrais-tu les mettre sur une fausse piste. Mais la relation avec le professeur… Ça, ça doit rester secret.

Tu l’as quitté d’un baiser sur les lèvres et tu es partie, pile à l’heure. Rester trop longtemps à une retenue, c’était louche, quand même. Tu t’es donc dirigée vers les toilettes des préfets en tentant d’adopter une attitude neutre, ce qui était franchement impossible. Tu venais de passer la meilleure heure de ta journée, voir, de ta semaine, et ces quelques moments éphémères avec lui arrivaient de moins en moins à combler le vide que tu ressentais parfois. Tu avais besoin d’être avec lui, de lui parler non pas comme son élève mais comme son égale, de le toucher, d’être proche de lui. Tu te surprenais à détester tous ces couples qui s’embrassaient passionnément au milieu du corridor. Pourquoi eux avaient-ils le droit d’exprimer leur affection absolument partout alors que tu devais te contenter de coins sombres, des moments de la journée louches où il n’y a plus personne dans les environs, ce genre de trucs. Puis encore, le pire, c’était de le cacher aux autres lorsque tu ressortais de ces rencontres, revigorée mais frustrée. Alors, dans la toilette des préfets, tu ne t’es pas gênée pour te mettre à siffloter, à sourire bêtement et à jouer distraitement dans tes cheveux. C’était d’un pathétisme assez comique, mais tu t’es soudainement trouvée moins drôle lorsque tu as vu Faith sortir d’un coin sombre. Dire que tu ne l’avais pas vue était un euphémisme. Tu diriges donc toute cette joie vers elle, dans un élan d’entrain beaucoup trop spontané.

« Faith ! Quelle surprise ! Oh, je suis vraiment contente de te voir. Vraiment. »

Et juste pour rendre la demoiselle encore plus suspicieuse, tu lui as carrément donné un câlin.
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Message Posté Lun 10 Juin - 11:56.
Faith prit une grande inspiration avant de s'élancer dans les airs dans un grand jeté. La sensation qui la prenait à chaque fois qu'elle réalisait ce mouvement la libérait durant un instant de cette impression oppressante d'être enchaînée à un vague destin qu'elle ne contrôlait pas. Et s'il y avait quelque chose que la jeune femme détestait par-dessus tout, c'était de ne pas pouvoir gérer sa vie comme elle l'entendait. Et ces derniers temps, elle avait la désagréable impression que la Fatalité jouait à un jeu douteux avec elle, mais aussi avec le monde des sorciers. Et chaque fois qu'elle défiait la gravité en s’élevant dans les airs, elle prenait une mesquine revanche sur ce qu'elle ne gérait plus du tout. La jeune femme se réceptionna en souplesse et enchaîna sa chorégraphie d'une pirouette. Si Faith aimait passionnément la danse au point de vouloir en faire son métier, elle adorait plus particulièrement la danse classique pour la rigueur qu'elle imposait. Le moindre mouvement devait être parfait au millimètre près, gracieux mais aussi léger. Cette même rigueur sévère, Faith l'appliquait presque au quotidien dans sa vie, sans façon de tenter de tout contrôler, de parer aux imprévus et à ne jamais se laisser surprendre.

Elle effectua une pirouette avant d'enchaîner sur quelques arabesques souples. La danse la calmait et lui permettait d'ordonner ses pensées plus facilement. En se concentrant sur l'exactitude des mouvements, elle ne pensait plus à rien d'autre que de danser, elle oubliait où elle se trouvait, les idées noires qui la tourmentaient. Plus de magie encore plus aléatoire que jamais, malgré le retour -soit disant- de celle-ci, plus de prison, plus de contrôle, plus de rang à tenir, d'attitude à avoir. Si la vie semblait lui échapper, au moins à cet instant précis, elle était en parfaite possession de tous ses moyens : chaque geste, chaque pas, chaque mouvement, elle l’effectuait comme elle l'entendait, avec la précision et la grâce requise, avec force. Faith laissa son esprit se purifier par l'effort physique. Paradoxalement, elle sentait ses muscles se vider de cette tension artificielle accumulée pour se tendre à cause de l'effort, son esprit ne se focalisait que sur une pensée : perfection. Elle aurait dû être une ballerine et non pas une sorcière, elle le sentait au fond d'elle. Pointes, pas chassés. Elle tourne, elle tourne. Son esprit accroche les notes de piano, et s'envole à son tour. Monter sur les pointes, quelques petits pas, donner l’impulsion au mouvement, et tourner, tourner, tourner sur soi-même sans plus finir, se perdre dans ce vertige et cette vitesse, oublier et se concentrer sur une seule pensée fixe : tourner le plus possible pour s'envoler, frôler le ciel pour s'échapper, ne serait-ce qu'un instant.

Finalement, le silence envahit l'espace alors que la musique se taisait. Seul le bruit de la respiration de la jeune femme pouvait se faire entendre si on prêtait un peu attention. Faith attrapa un gilet qu'elle enfila par-dessus son justaucorps et entreprit d'effectuer quelques exercices d'assouplissements. Ainsi revigorée par l'exercice, elle pouvait réfléchir efficacement, sans avoir l'esprit parasité par des pensées inopportunes. Perdue dans son petit univers, durant un temps, elle pouvait oublier qu'ils étaient en prison à Poudlard, qu'elle portait toujours cette maudite alliance, que le monde s'écroulait sûrement par pans entiers, que plus rien ne trouvait du sens, plus vraiment. Que les hommes ne changeaient jamais vraiment à se quereller pour du pouvoir, pour une différence minime, pour ci, pour là. Ce qu'elle retenait, c'est qu'on lui volait ses plus belles années, comme on les appelait. On leur volait leurs plus belles années. Elle se réveillait encore trop souvent la nuit, prise de panique à cause d'un cauchemar, parce qu'elle revivait la bataille de Beauxbâtons ou les combats à Poudard ou encore la Traque Dürmstrang. Parce qu'autour d'elle, le vide se créait petit à petit pour remplir l'espace. C'est comme si on s’acharnait à les briser, à arracher la moindre parcelle d'espoir qui pouvait résider en eux, comme si on préférait les voir dépérir. Tous avaient vécu des atrocités que personne ne devrait même imaginer et alors que petit à petit, on commençait à dessiner de modestes projets, tout finissait balayé comme un château de cartes. Et là dedans, il fallait se construire. Choisir. Lutter, toujours et encore.

Et la colère qui grondait en Faith, qui sommeillait au fin fond de ses entrailles, la jeune femme l'utilisait comme énergie pour lutter, pour entrer en guerre contre tous ceux qui oseraient lui dicter encore sa vie. Leur vie. Elle ne pensait pas ainsi par altruisme, c'était au contraire plutôt un égoïsme exacerbé qui s'exprimait. Après les désillusions, Faith avait décidé de croire encore et de lutter toujours. Elle en était réduite à se cacher dans la salle de bain des préfets, un des rares endroits où elle pouvait avoir la paix et ne pas risquer de tomber sur un auror en manque d'autorité.

Le bruit de la porte qui s'ouvrait la tira de ses pensées. Et dire qu'elle pensait pouvoir trouver un peu de tranquillité dans la salle de bain des préfets, peu utilisée en temps normal, il fallait quelqu'un y vienne pile à ce moment là. Faith se releva et sortit du vestiaire et se retrouva nez à nez avec une Annaleigh plus que radieuse et guillerette. Son amie se dirigea vers elle, ayant sûrement envie de partager avec elle sa joie de vivre. Faith haussa un sourcil alors que la Poufsouflle la prenait même dans ses bras ; bien qu'amies très liées voire intimes, il n'était pas franchement dans leurs habitudes de s'autoriser ce genre de débordement affectif, surtout aussi spontanément.

« C'est ta retenue qui te met dans un tel état ? » demanda la Serdaigle, une pointe de suspicion dans la voix. Annaleigh se retrouvait souvent en retenue ces derniers temps, elle qui pouvait se vanter d'un parcours sans faute et d'être une brillante élève. Et Faith n'était sûrement pas la dernière à trouver cela étrange. Son regard se porta dans le cou de son amie, alors juste son son nez et elle remarqua la trace mal dissimulée d'un suçon, qui semblait pour le moins récent.
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