ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
Destiny H. McGregor
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ϟ messages : 688
ϟ entrée : 26/01/2013
ϟ maison : Anciennement serpentard, satut qui a fait sa fierté puis sa honte tout au long de sa scolarité.
♦ Nota Bene : À voir. : Pas encore. : Rien du tout.
Posté Ven 22 Fév - 12:36.
i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..
★ noms des participants: Meryc T. Malaöt, Emma T. Gray & Destiny H. McGregor. ★ statut du sujet: Privé. ★ date: Début du mois de décembre. ★ heure: Vers le début d'après-midi (13h30 - 14h) ★ météo: Il fait gris, de gros nuages menacent Poudlard, sans pour autant éclater. ★ saison: Saison 2. ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2x04 ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 2x04 ★ intervention de dominus: Oui, se serait mieux, car soit Emma soit Destiny va se faire attraper par le Saul Cogneur, alors Dominus pourrait peut-être nous aider. ★ récompenses: Ce sujet a-t-il été cité au marathon ? A-t-il gagné un golden globe ?
Dernière édition par Destiny H. McGregor le Mer 13 Mar - 15:22, édité 2 fois
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ϟ maison : Anciennement serpentard, satut qui a fait sa fierté puis sa honte tout au long de sa scolarité.
♦ Nota Bene : À voir. : Pas encore. : Rien du tout.
Posté Mer 13 Mar - 15:15.
« Destiny, je comprends ô combien tu dois être malheureuse et malgré tout ce que tu dois penser de moi, je veux que tu saches une nouvelle fois que je suis désolée pour toi. Je sais que c'est dur, mais il faut un moment où tu vas devoir aller de l'avant... Je ne te demande rien, juste de passer me voir de temps en temps... Ton amie, Luisa. »
Destiny Heyley McGregor déchira furieusement le bout de papier qu'elle tenait entre ses mains et le fit brûler avec un incendio qu'il avait été réalisé à l'aide de sa baguette, au même titre que les précédentes lettres qu'elle lui avait adressées. Elle lui demandait d'aller de l'avant, mais pouvait-elle réellement le faire ? Non, elle ne pouvait pas. Elle ne comprenait pas. Ils ne comprenaient pas. Avaient-ils seulement idée de la souffrance que la vert et argent pouvait éprouver en cet instant ? Ils ne savaient rien. Personne n'avait idée de la douleur d'avoir perdu la seule femme qui n'ai jamais compté pour elle. Cela faisait plus de trois mois qu'elle restait enfermée dans sa bulle, n'écoutant personne, à nouveau. Elle réfléchissait. Elle pensait à elle. Elle l'aimait bien plus que tout ce qu'elle avait imaginé lorsqu'elle était encore en vie. Elle passait son temps à l'énerver, la mettre hors d'elle, alors qu'elle faisait tout pour elle et Destiny se contentait de la faire enrager. C'était con. C'était ce qu'elle était : une pauvre petite conne.
Combien de fois avait-elle pleuré pour elle ? Combien de nuits blanches avait-elle passées à lui adresser une tonne de lettres qu'elle avait fini par déchirer ? Bien trop pour les compter. À présent, c'était tout ce qui lui restait.
La jeune sorcière n'était plus que l'ombre d'elle-même, cherchant simplement à rejoindre l'être tant aimé. Elle était à présent seule, Destiny McGregor était seule, et la réalité semblait la rattraper à chaque fois qu'elle essayait de s'imaginer le contraire. Elle n'avait plus la force de regarder ses quelques amis dans les yeux.
Personne n'avait remarqué la puissante et destructive souffrance qu'elle endurait, non, pas même sa meilleure amie. Personne n'avait remarqué, car personne ne savait. Elle avait passé ses années à Poudlard à mentir à tout le monde et, d'un côté, se mentir à elle-même. Parfois, le soir, dans son lit, elle se disait, telle une enfant de cinq ans, que ce n'était pas si grave que ça, qu'elle allait la voir débarquer d'une minute à l'autre, son sourire encourageant sur le visage. Que ce n'était pas tragique, que bientôt tout rentrerait dans l'ordre. Mais si, ça l'était. Il n'y avait pas d'issu possible, c'était le cercle de la vie : les gens naissent, vivent et meurent. Et il n'y avait pas de résurrection le troisième jour, non, dans la vraie vie, une fois que la mort vous a rattrapée, vous ne pouvez rien faire d'autre que de la suivre dans les méandres de l'enfer. C'était le rappel à l'ordre dont elle avait besoin : elle devait arrêter d'espérer l'impossible et lorsqu'elle se mettait au pied du mur, elle ne pouvait s'empêcher de fondre en sanglots. La vie était tellement cruelle, elle lui avait pris l'une des personnes les plus importantes de sa sienne et elle ne lui rendra pas. Elle lui avait enlevé sa mère et elle ne reviendrait jamais.
Rageusement, elle essuya une larme qui avait pris la liberté de couler sur sa joue rougie par le froid. Le temps jouait encore des siennes. De gros nuages menaçaient d'éclater d'un moment à l'autre, mais elle resta là, à marcher dans le parc, seule.
Puis il eut un craquement de bois, un bruit sourd qui la fit se retourner. Et pourtant, elle ne voit rien. Enfin, petit à petit, une silhouette se démarque, s'avance vers elle. Elle la reconnaît que trop bien. C'est Emma Gray, la serdaigle, celle qu'elle ne peut pas supporter. Elle soupire. Ce n'est vraiment pas le moment. Elle a envie de partir, de l'éviter, mais sa fierté la pousse à rester droite, stoïque. Il n'y a plus une seule trace de sa tristesse passée et elle lui jeta un regard menaçant, comme pour la défier d'aller plus loin. Et pourtant c'est ce qu'elle fait, elle s'avance.
