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I'm glad you came ✫
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Dim 19 Aoû - 22:11.


The Sun goes down, the Stars com out...
My universe will never be the same.

★ noms des participants: Aubépine A. de Severac & Euphyllidia A. McGonagall
★ statut du sujet: Défi numéro 1.
★ date: Début septembre 2056
★ heure: Début de la nuit
★ météo: La nuit est claire et assez chaude, les étoiles sont bien visibles.
★ saison: Saison 2.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Intrigue numéro 1.
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Intrigue numéro 1.
★ intervention de dominus: Why not.
★ récompenses: Pas encore. I'm glad you came ✫ 278701



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Message Posté Dim 19 Aoû - 22:31.
Est-ce que les loups garous pondaient des œufs ? C’était la question qui maintenait Aubépine éveillée, cette nuit là. Un jour seulement était passé depuis la cérémonie de répartition des premières années, et déjà elle ne tenait plus en place dans l’école. La jeune élève se posait mille questions existentielles. Mais où satisfaire sa soif de savoir mieux que dans la forêt interdite ?
Il était peu sûr, voire même plutôt improbable, qu’elle tombe sur un loup-garou, mais qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ? Peut-être pourrait-elle découvrir si les loups garous peuvent se reproduire sous forme animale (après tout, ils se reproduisaient normalement sous forme humaine, elle l‘avait étudié) et de quelle manière. Avec un peu de chance, elle pourrait aussi récupérer des touffes de leur fourrure pour ses créations. Ce, si elle ne se faisait pas manger…

Mais cela ne lui venait même pas à l’esprit : il s’agissait de créatures dotées d’un cerveau, elles admireraient probablement sa démarche de les sortir de l’ombre. Ou du moins Aubépine le pensait-elle. Son imagination tournait à 100 à l’heure : peut-être pourrait-elle en découvrir encore plus que leur mode de reproduction, sur leur mode alimentaire, leur mode de vie. Certains étaient peut-être végétariens, comme les humains ? Elle rit à la pensée d’un loup pouvant aimer les courgettes. Ca lui semblait tout de même assez absurde.

Elle sortit donc de son dortoir, dansant légèrement sur le rythme de la chanson d’un dessin animé moldu, Cendrillon, qu’elle avait en tête, fredonnant les paroles.

« Patati et patata, toute la journée ça n’arrête pas… »

Elle secoua la tête, reprenant ses esprits : le couvre feu était passé, elle ne pouvait risquer de se faire surprendre en faisant du bruit en chantonnant. Elle se lança un silencio, histoire de pouvoir le faire sans être entendue. Une précaution utile, quand on connaissait la maladresse de la demoiselle, et sa capacité à se mettre dans des situations étranges. Après tout, elle avait passé plus de temps que raison à Sainte Mangouste, l’an dernier, quand elle avait décidé de poursuivre le Spectre de la Mort notamment. Cela ne serait surement pas aussi grave cette fois-ci, elle aurait tout au mieux une retenue, mais si elle pouvait l’éviter et poursuivre son escapade nocturne sans soucis, c’était tout de même mieux.

Ainsi, elle continua sa marche d’un pas leste mais silencieux, passant dans le parc, pour enfin pénétrer dans la forêt interdite. Lançant un lumos, elle s’aventura plus profondément dans celle-ci, finissant par se retrouver cernée de toute part par les arbres, voyant à peine au devant d’elle. Elle entendit un grognement qui l’accapara, notamment lorsqu’elle remarqua qu’il appartenait à un loup-garou. Un sourire incertain apparut sur son visage, qui avait tout de même blanchi à cause de la peur et la surprise causée par l’apparition de la créature. Elle était majestueuse, dressée sur ses deux pattes arrières, dévoilant ses longues rangées de dents effrayantes. Aubépine sursauta, mais captivée, elle n’entendit pas les bruissements de pas proches d’elle…
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Message Posté Mar 21 Aoû - 15:21.
William tournait, retournait et re-retournait son carnet de notes en tout sens, jetant de temps à autre des regards un peu contrariés au tableau noir couvert de symboles obscurs qui lui faisait face. Assis en tailleur sur une table dans une salle de classe déserte, le Serdaigle peaufinait sa dernière création jusque dans les moindres détails.

Dans la salle, à ses pieds, autour des tables, déambulait une courgette et, toutes les secondes, un bruit sourd témoignait que l’infortuné légume venait de heurter le pied d’une table, la pierre d’un mur. Alors, de temps à autre, le sorcier, un brin agacé, propulsait d’un négligeant geste de baguette la cucurbitacée vers un espace plus dégagé où elle pouvait reprendre sa course en paix.

Ce légume était la première étape de l’expérience qu’il se proposait d’accomplir ce soir-là à une toute autre échelle : faire marcher les arbres. Qui n’avait pas rêvé d’une cabane dans la forêt qui serait protégée par une armée de sapins et de peupliers ? William était presque sûr de détenir la clef de ce précieux enchantement, mais ses réflexions purement théoriques, désormais, ne le satisfaisaient plus et il désirait, pour en résoudre les derniers problèmes, essayer sur le terrain ses diverses suppositions.

Ce qui l’embêtait surtout, c’était les racines. La courgette était déjà hors du sol et il suffisait de lui faire pousser deux pattes pour qu’elle gigotât en tout sens, mais un arbre avec ses racines, c’était une toute autre histoire. Et d’ailleurs, faillait-il adapter l’enchantement aux diverses essences de bois qu’il trouverait dans la forêt ? Ou bien une formule générique était-elle possible ?

Le Serdaigle referma brusquement son carnet de notes, effaça d’un geste de baguette les schémas qu’il avait tracés au tableau, fourra ses affaires dans son sac à dos et se décida à regagner ses quartiers pour se préparer à l’expédition de la soirée. D’un petit geste, il immobilisa la courgette, d’un autre il la fit bondir dans son sac à dos et, en espérant que personne n’aurait la curieuse idée de fouiller ses affaires et de l’interroger sur les légumes qu’il transportait ainsi, il se mit en route.

Quelques heures plus tard, alors que la nuit était tombée depuis longtemps sur le château et que les élèves avaient rejoint, sinon leurs chambres, du moins les salles communes, William se faufilait entre les statues et derrière les tapisseries, tout de noir vêtu, la baguette à la main, comme il l’avait fait tant de fois déjà depuis sa première année au château.

Au début de la soirée, il avait fait part de son projet à quelques camarades assemblées près du feu qui, dès le mois de septembre, dans les froides contrées de l’Ecosse, crépitait dans la haute tour des Serdaigles. Les réactions avaient été mitigées et, à l’enthousiasme de certaines têtes brûlées avaient succédé les doutes d’esprits plus raisonnables, qui avaient tenté de lui représenter tous les dangers de l’aventure, l’arbre, le règlement, les professeurs, les loups-garous, les centaures, la forêt interdite et patati et patata.

Mais raisonner William Ashton était une activité vaine et l’obstination du jeune homme l’emportait généralement sur toute recommandation extérieure. Déjà, l’aventureux sorcier se faufilait à pas de loup dans le parc, et, comme s’il avait été en train de marcher sur des œufs, il déployait des trésors de précaution pour se faire le plus discret possible, dédaignant même de s’éclairer à la lueur de sa baguette pour ne pas attirer l’attention.

La Forêt Interdite enfin lui tendait les bras — des bras décharnés, squelettiques, nus été comme hiver, et dans lesquels hululait une sinistre brise, mais des bras tout de même, et William, sans trop prêter attention aux lugubres présages que ces branchages tordaient au-dessus de sa tête, se glissa entre les premiers troncs et, les sens en alerte, s’enfonça dans les bois en quête d’un arbre ni trop grand, ni trop petit, qui pût servir de sujet à son expérience.

Un jeune peuplier, ou tout du moins ce qui ressemblait, de loin, à un jeune peuplier, se présenta bientôt à lui. Le sorcier l’examina un instant puis, glissant sa baguette dans la poche prévue à cet effet de son pantalon, il entreprit d’en escalader la hauteur, se hissant à la force des bras jusqu’aux branches les plus basses avant d’y prendre appui, pour s’arrêter enfin à mi-chemin, à cheval sur une branche.

William sortit sa baguette, par trois fois tapota sur le tronc et murmura enfin :

— Sylvia Itinera.

Il ne se passa rien d’abord, puis un grondement sourd monta du sol et, bientôt, une à une, l’arbre arracha péniblement ses racines de la terre, courba son tronc, étira ses branches et se mit en marche, d’un pas lourd, laborieux, à travers les autres arbres de la forêt. William lui avait insufflé l’instruction simple de faire quelques pas et de reprendre racines et déjà le Serdaigle se félicitait du bon succès de son entreprise.

Oui mais voilà : l’arbre ne s’arrêtait pas. Indifférent au motif qui avait commandé son éveil, il poursuivait sa marche noctambule dans la Forêt Interdite, tandis que le sorcier s’accrochait à sa branche pour n’être pas déstabilisé par les roulis de son étrange véhicule. Soudain cependant l’arbre entreprit de sauter au-dessus d’une souche, ce qui ne manqua pas de le faire trébucher et, dans un grand fracas, le peuplier s’étendit au sol, envoyant rouler son passager quelques mètres pour lui.

Un peu sonné, William se redressa péniblement et, en retirant quelques brindilles de ses cheveux, avisa une camarade qu’il connaissait assez, pour être dans la même maison et la même année qu’elle. Avec son flegme habituel, comme si son arrivée fracassante n’avait rien eu de fort exceptionnel, il lui adressa un petit signe de main.

— Bonsoir. Belle soirée, n’est-ce pas ?

Mais l’air peu concerné de la jeune fille fit naître une vague inquiétude dans son esprit et le sorcier tourna le talon pour observer à son tour ce que la demoiselle fixait derrière lui. Il ne vit d’abord que la dépouille du peuplier qui l’avait transporté, mais bientôt, émergeant de la frondaison couchée de l’arbre, une silhouette imposante se découpa dans l’obscurité, une silhouette fort reconnaissable qui força William à porter instinctivement son regard vers le ciel — et sa lune pleine.

A mi-voix il murmura :

— Voilà qui est fâcheux…

Reculant d’abord à pas lent, alors que la bête reprenait lentement conscience après ce coup monstrueux qui eût assommé n’importe quel être humain normalement constitué, William se porta bientôt à la hauteur de son camarade et, lui attrapant la main, il la tira par le bras.

Car de toute évidence, l’heure était à la fuite.
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Message Posté Jeu 28 Fév - 19:17.


RP ABANDONNE.
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