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[PM] La fête à la grenouille | pv S.H.
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Sam 14 Sep - 20:23.



Eloignez mon reflet de ces flaques
Jump ! Jump ! Jump !


★ noms des participants: Kara & Sapphire
★ statut du sujet: PV
★ date: Mi juin
★ heure: Début d'après-midi
★ météo: Pluvieux, éclaircies occasionnelles.
★ saison: 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours:  2X01
★ numéro et titre de l'intrigue en cours:    n°5 - Nervousness
★ intervention de dominus:  Non
★ récompenses:   Non  


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Message Posté Sam 14 Sep - 20:24.
Il pleuvait cet après-midi. Vous me direz, quoi de plus normal en Grande Bretagne. N'empêche que ces derniers temps juin nous avait gâté de quelques journées ensoleillées, ne m'en déplaise. J'avais alors bien conscience de ces gens autour de moi ravis de se faire bronzer le bout du nez, d'autant qu'il ne faisait guère trop chaud ce qui leur ôtait une autre occasion de se plaindre. Mais leur bonheur n'était pas contagieux, j'avais décidément les meilleures défenses immunitaires possibles. On avait du me vacciner depuis longtemps déjà. Le soleil me filait le cafard, me ramollissait, m'abrutissait. Ces trois jours qui avaient précédés cette accalmie pluvieuse, je n'avais fait que me traîner d'un bout à l'autre de mon territoire en évitant la foule et si possible la lumière. Je détestais lorsque la météo n'était pas en accord avec mon humeur. Ceci dit, il ne s'agissait pas d'une situation exceptionnelle. Je vous accorde que j'appréciais très peu les jours de beau temps. Par voie de conséquence, j'adorais ce foutu pays (tant que son sol restait humide).

Cet après-midi. Autant dire l'aube, de manière tout à fait subjective. Je m'étais levée tard, pour la simple et délicieuse raison qu'il n'y avais pas ce matin de petits bouts de soleil malpolis qui se soient faufilés par le volet cassé de la chambre. De plus ladite chambre était vide lorsque je m'extirpais des bras de Morphée. Je me rappelais alors que Cassie-la-gentille-hippie était partie la veille en France, pour des raisons qui me paraissait maintenant assez obscures. Sa copine grassouillette devait être en cours. J'étais merveilleusement seule. Sitôt sortie du lit, mes pieds nus me guidèrent à l’extérieur pour permettre à mon nez de se régaler des effluves typiques au mauvais temps. Je me sentais bien, à peine réveillée, l'esprit embrumé mais les sens en alerte. Olfactivement, ce semblait être une bonne journée déjà bien entamée, m'appris la vieille pendule qui trônait au pied de ma couche. Qu'importe, je décidais quand même de prendre un petit-déjeuner, ce qui ce matin là (ou cet après-midi, tout dépend) se limita à un café aussi corsé que sucré. J'aimais les contradictions. J'aimais bien la pluie, aussi. Voyez, j'ai des affects, comme n'importe qui, j'ai des goûts ! Je savourais la sensation d'être humaine en sirotant mon breuvage. J'aimais fumer lorsque je buvais du café, aussi. J'aimais souvent fumer, en y réfléchissant. Et j'aimais boire du café. Associer les deux était donc naturellement agréable. Seul hic, je ne pouvais décemment pas bâtir ma journée sur cette seule activité. Pas aujourd'hui, alors que toutes ces flaques dehors attendaient mes pieds joints ! Aussi j'entrepris une rapide toilette avant de sauter dans des vêtements piochés au hasard dans le fouillis que recelait mon placard, dissimulant le tout sous un grand ciré jaune comprenant l'indispensable capuche. Je m’apprêtais à partir lorsque je croisais sur le pas de la porte une paire de bottes grises, et pas n'importe lesquelles. Les miennes, rien que ça. Hors, la logique aurait voulue qu'elles se trouvent à mes pieds. Hors, ceux-ci frétillaient gaiement dans leur chaussette respective, apparemment satisfaits de cette semi-liberté ; pendant ce temps je me traitais d'andouille et me frottait les yeux. Partir pieds nus, voilà ce qui m'aurait ressemblé.

Une fois correctement chaussée, je pris mon temps sur le chemin de l'université, flânant entre les gouttes de plus en plus disséminées Le temps que j'atteigne Poudlard l'averse finit par se tarir et je pus baisser la tête, abandonnant le ciel au profit de la terre. Le chemin qui s'éloignait de la route pavée était boueux, mes pas faisaient « sploch-sploch » et cela m'enchantait. C'était comparable aux crissements de la neige en hiver. J'aimais ces bruits incongrus, c'était comme déboucher des centaines d’éviers. Il me semble avoir perdu le compte quelque part vers 114, bien avant de franchir les grilles du parc. A mes yeux, le principal intérêt de ce grand pâturage était de jouxter un certain lac dont les berges prenaient ces temps-ci des allures de marécages. J'entamais ma paisible traversée , regardant droit devant moi le but que je m'étais fixé. Un instant de distraction, j'ai vaguement failli m'étaler de tout mon long mais ma détermination sans doute a valu que je m'en sorte indemne.

Hélas. Déjà un timide rayon de soleil se faufilait au travers de la grisaille. Un chat noir au poil ébouriffé jouait nerveusement avec une quelconque petite proie qui s'agitait dans la boue. Comme je n'avais finalement rien de mieux à faire, le parc étant à peu près vide, je me campait sur une pierre relativement accueillante afin d'observer l'adorable mini félin. Même ses bonds de sauterelle ne parvenaient pas à le rendre ridicule. De mon poste je pouvais désormais apercevoir la grenouille qui se tortillait entre les pattes de son supérieur hiérarchique dans la chaîne alimentaire, avant de se libérer dans un bond de plus en plus faible et dénué de foi, tout ça pour se reprendre un coup de patte sur le museau, enfin, appelez ça comme vous voulez.

« Vous croyez qu'elle sait que c'est un jeu ? » demandais-je innocemment. Cette question me paraissait alors importante, et il y avait quelqu'un tout près qui semblait partager ma fascination pour cette joute animalière. Peut-être pourrait-elle me renseigner, par la force du destin.

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