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On ne se rencontre qu'en se heurtant (Paula Verstraete & Stanislas Niemiets)
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Lun 13 Déc - 19:56.
On ne se rencontre  qu'en se heurtant (Paula Verstraete & Stanislas Niemiets) Karen-karen-gillan-16457509-100-100 & On ne se rencontre  qu'en se heurtant (Paula Verstraete & Stanislas Niemiets) AdamGregory
Paula & Stanislas
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« On ne se rencontre qu'en se heurtant et chacun portant dans ses mains ses entrailles déchirées accuse l'autre qui ramasse les siennes. » Gustave Flaubert


    Le tournoi des trois sorciers était arrivé à point pour Stanislas. Toute son enfance, il avait attendu de pouvoir quitter ce pays de malheur pour découvrir les pays que décrivaient ses auteurs préférés mais n'en avait jamais eu le droit. Il était aujourd'hui en 5ème année et autant dire que l'attente commençait à être longue. Cette excursions sera comme une bouffée d'oxygène pour le garçon, elle lui permettra ainsi de survivre au reste de l'année, des rêves dans la tête, des rêves de liberté. Il voulait atteindre ce rêve, vivre dans un pays de tolérance, d'innovation et de poésie, il savait que l'Angleterre et la France répondraient à ses attentes, bien plus que ne l'avait fait son foutu pays.

    Le départ était imminent et Stan avait pris soin de préparer son sac pour ne pas oublier quoi que se soit. Il y enfourna ses affaires bien entendu, de quoi se doucher, son petit carnet relié de cuir qui ne le quittait jamais, un appareil photo, un petit carnet de notes, sa baguette et une plume avec son encrier. Il remplit ainsi un sac de sport qu'il bascula sur son épaule après avoir enfilé son manteau, une écharpe et un bonnet.

    *Ici tout est triste, tout n'est que soif de pouvoir et vanité... Dans quelques heures j'aurais un aperçu de ma vie futur, de mon monde... Celui que j'ai construit tout dans ma tête, il est à porté de mains.*


    Il prit place dans le bateau qui allait les mener à Poudlard et s'installa sur son lit avec son sac. Il posa son sac sur la tête de lit pour se faire un espèce d'oreiller et s'installa dessus avec Oliver Twist de Charles Dickens.

    « Eh l'érudit ! Tu comptes lire encore tout le trajet où tu te joins à nous pour torpiller les bouteilles ? » Fit l'un de ses camarades Mokop.
    Stanislas sourit sans lever le regard de son livre.

    « Sers moi un verre, j'arrive. » Répondit-il.

    Il aimait aussi boire même s'il ne le faisait pas autant que ses semblables. Il savait aussi se fondre dans la masse et boire avec ses amis, le problème était qu'il avait toujours peur de laisser ses véritables pensées sortir, une fois ivre. Il s'arrangeait toujours pour s'arrêter au moment où il se sentait éméché. Il referma son livre, mémorisant la page de tête car il ne supportait pas l'idée de plier une page et son marque page lui avait joué des tours récemment. Il le posa alors dans son sac et rejoint ses amis les plus proches autour de la bouteille de vodka. Les tournées s'enchainèrent, Stanislas ne les suivit pas pour toutes, ils étaient habitués à ne pas le voir se mettre dans le même état qu'eux, ça ne les choquaient plus. Au début, il avait eu droit à toutes les remarques désobligeantes possibles jusqu'à l'accuser d'être homosexuel... Oui ici, même les homosexuels ne sont pas vu comme normal... Que voulez-vous ? Qui a dit qu'on naissait tous libres et égaux en droits déjà ? Un imbécile surement, ou un naïf.

    Les autres ne tardèrent pas à être morts, étalés, carpettes-torchons, c'est là que tout devient intéressant. Il y en a toujours un pour faire le show en montant sur la table. Le dernier qui s'y était risqué dans le bateau s'était fait surprendre par un basculement et s'était retrouvé plaqué au sol, la tête sur les chaussures du directeur de maison. Autant dire qu'ils avaient tous passés un sale quart d'heure après.
    Le voyage fut sans encombre. Stanislas finit par retourner sur son lit, continuant de les observer et de rire à leurs conneries.
    Le bateau arriva alors à destination et on leur fit la visite du château après qu'ils aient fait la démonstration de leurs talents dans la grande salle.
    La première tâche aurait lieu demain et Stan avait déjà des étoiles dans les yeux en découvrant le magnifique lieu qu'était Poudlard. Il ne put s'empêcher de fixer les élèves et les professeurs aussi, devenant comme un gamin devant la vitrine d'une chocolaterie. Il voulait tout savoir, leur parler, savoir si ce monde était à la hauteur de ses espérances. La vie l'avait si souvent déçu.

    Ils furent tous accueillis dans un grand dortoir très chaleureux et purent se reposer une bonne nuit avant le jour J.
    Stanislas se contenta de fermer les yeux, son esprit ne voulait pas de repos, il ne voulait qu'une chose, que demain arrive vite et découvrir. Il resta sur son lit, réfléchissant et savourant ce moment. Il aimait déjà ce lieu et ce pays. Il était toujours entouré de ses frères de Durmstrang mais un vent de liberté venait de souffler sur leurs têtes.

    Le matin arriva très vite, entre deux rêveries, deux égarements. Stan fut dans les premiers à se lever et à filer vers l'endroit de la première tache. Il demanda son chemin, le château était immense et il devait se faire aider s'il voulait y être rapidement.
    Et puis c'était une façon de parler avec un élève de Poudlard, d'autant plus que Stan apprenait leur langue depuis 5 ans.

    « Bonjourrrr.. Je cherrrche la forrret interrrdite... »
    Fit-il en essayant de faire disparaitre son accent mais ce n'était pas encore gagné. Et puis de toute façon, il avait tout d'un Durmstrang, grand, robuste, musclé et le visage endurci, taillé à coups de serpes.
    Les jeunes filles le guidèrent et il les remercia. Il ne monta pas dans les gradins immédiatement car il vit au loin, une jeune fille à qui il devait parler. Cela faisait des semaines qu'il avait reçu une lettre étrange. Celle-ci venait d'une vieille dame affirmant être sa grand-mère et lui demandant de se rapprocher d'une certaine Paula Verstraete sous prétexte qu'elle était sa cousine et qu'ils devraient bientôt se rendre à une fête de famille. Stanislas ne connaissait pas la famille du côté de sa mère et c'est pourquoi il s'était décidé à faire confiance à la vieille dame et d'aller voir ce que cette jeune fille pouvait lui apprendre.

    Il s'avança et la rejoint, elle était la championne de Durmstrang et s'apprêtait pour la première épreuve. Il sortit la lettre.

    « Bonjour, félicitations pour le tournoi. » fit-il pour commencer. « Je sais qu'on ne s'est jamais parlé mais une personne affirme dans cette lettre que nous sommes cousins. Tu es au courant de quelque chose ? » Continua-t-il en brandissant la lettre.
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Message Posté Mar 14 Déc - 13:12.
Je ne réalise toujours pas. D’ailleurs, je crois bien qu’une certaine forme de déni m’envahi. A la manière de ma mère, je sombre inexorablement dans un espèce de songe libérateur et surtout réconfortant. Dans ma bulle vaporeuse, je me dis que tout ceci n’est pas réel, que je suis à Durmstrang, que j’ai classe dans peu de temps, que rien ne change, que tout est à sa place. Ce sont les roulis du bateau qui me réveillent. Oui, je dormais. Une main lasse passée sur mon front, je reste étendue sur ma couche, l’œil fiévreux, les tempes moites. Aujourd’hui… Non, dans moins de trois heures, j’irai mettre ma vie en jeu parce qu’il le faut. Isolée de mes condisciples, le vaisseau de Durmstrang m’accueillera tout au long du Tournoi. J’y ai une cabine indépendante, et tous les livres de magie dont j’ai besoin, le Directeur y veilla. Pour le reste, je suis seule, tout le monde m’expliqua que pour une concentration optimum, je me devais de ne penser à rien et surtout pas à des frivolités d’ordres personnelles… L’alcool… C’est surtout cela qu’ils voulurent m’expliquer. Aucune inquiétude, je n’ai clairement pas l’intention de me saouler aujourd’hui… Remarque, va savoir si cela ne serait pas une idée lumineuse. Je ris un peu, retrouvant de ma morgue et un certain sens de la dérision. Je me lève, vaseuse, dans ma malle, j’ai de quoi me requinquer et surtout évacuer mon anxiété… Non, je ne suis pas une tricheuse, d’ailleurs, il est tout simplement hors de question de choisir la facilité. J’oublie donc cette potion fort pratique que je concoctais à Durmstrang pour m’habiller.

Etre en territoire inconnu me donne une féroce envie d’affirmer mon identité. Je sais que je pourrai porter des vêtements de tous les jours mais rien à faire, à Poudlard, je compte bien conserver du soir au matin les couleurs de mon école. Je ne suis pas patriote, encore moins fière de quoique ce soit, néanmoins, Durmstrang coule en moi et je ne compte pas me faire avilir par quelques britanniques excentriques. Rigide comme je sais l’être, je passe dans mes cheveux cette brosse aux dents de fer, cadeau de ma grand-mère… Cent… Ma mère me le répéta souvent… Cent coup de peigne pour avoir une chevelure dont tu seras fière… Elle avait raison, je les adore, un peu trop peut-être. Je me souris dans le miroir, surtout pour me donner contenance car tout sentiment d’allégresse me déserte. Mes mèches rouquines sont amassées vaguement en une queue de cheval bien pratique puis je me décide à quitter le Vaisseau.

L’air est frais mais pas aussi vigoureux qu’en Russie. Je dédaigne ma cape fourrée de zibeline en l’abandonnant sur le ponton. Rêveuse, je jette un œil à Poudlard auréolé de la brume matinale de cette journée grisâtre. Servent-ils le petit-déjeuner aussi tôt ? Allons voir. Le hall est désert, les escaliers également… Comment font-ils pour dormir ? Et les deux autres, les Championnes, ont-elles réussi l’impensable ? Se détendre ? Je hausse les épaules puis de mon pas presque militaire, j’entre dans la grande salle. Le dos bien droit, le visage impassible, je sais depuis toujours que laisser filtrer la moindre émotion est le plus sûr moyen de se noyer.

« Putain de bordel… »

Loupé Paula, tu es nulle ! Alors oui, je viens de frôler la crise cardiaque. Une main sur le cœur, j’ai juré en néerlandais, par réflexe. Fort heureusement, ma grossièreté passe inaperçue et déjà je me fais entraîner par quelque uns de mes camarades dans une espèce de danse de la victoire anticipée. Oui, ils m’attendaient et non, je n’ai pas vraiment apprécié de me voir saluer par une salve de pétards et feux d’artifice ensorcelés. Devrais-je leur expliquer que j’ai besoin de silence ? Non, ils m’encouragent, à leur façon. De l’air, vite, que je me tire de là.

J’y suis. Après avoir avalé un frugale déjeuner, je me suis sauvée. Je ne suis pas du genre à mettre la charrue avant les bœufs… Etre trop confiante ne jouerait pas en ma faveur, mais laisser le scepticisme m’envahir totalement n’est pas non plus ce que je souhaite. J’inspire, j’expire. Plus que deux heures. La première épreuve aura lieu dans la foret interdite… Ces anglais, je vous jure… Quelle idée intéressante d’interdire un lieu mais d’y organiser un Tournoi… Pensent-ils que leur foret est effrayante ? Ridicule… A Durmstrang, aucun lieu n’est gardé secret, à tes risques et périls, tu peux te promener où tu le souhaites, ainsi, tu grandis plus vite, le danger, on l’a dans le sang, l’instinct de survie également… Poudlard semble veiller sur le bien être de ses élèves… Pitoyable en un mot… Oui, je juge mon prochain, je m’occupe l’esprit voilà tout. J’inspire, j’expire, une nouvelle fois.

Je délaisse instinctivement les gradins bruyants et l’endroit réservé aux Championnes. Il est tôt et il est hors de question que je laisse les deux autres filles m’ébranler par leur calme ou leurs peurs. Je m’enfonce dans les bois, cet endroit que je vais devoir dompté. Je me remémore l’indice, creusant la terre du bout de mes bottes… Non, inutile d’y réfléchir davantage, j’ai mon plan, je ne compte pas en dévier et me creuser à nouveau les méninges. Je me pense seule et ce silence me permet de me recentrer… Ah non, encore loupé… Quel est l’imbécile qui m’a assuré que l’on me fouetterai une paix royale ? Le Directeur ? Quel fieffé menteur ! Je me retourne à moitié, déjà prête à envoyer balader le gêneur… Un russe, parfait, je n’aurai donc pas à me prendre la tête à chercher des insultes en anglais. Sauf que… Bon sang, tu choisis bien ton moment toi ! J’écoute à moitié, moi, je me focalise sur la lettre qu’il tend vers moi… Baba Anna, aurais-tu eu le culot de lui faire parvenir la même missive qu’à moi ? Oui, je reconnais bien là ta façon de faire, en traître.

« Bonjour Stanislas. »

Clair et concis… Pour le reste, je hausse les épaules en m’approchant. Si il a un doute c’est qu’il ne connait pas grand-chose de ma personne. Je tique un peu, regardant les bois puis lui. Est-ce vraiment le moment d’affronter cette missive que j’ignore depuis que je l’ai reçue ? Et surtout, comment faire pour lui ôter tout désir de m’approcher encore une fois ? J’ai la solution : Etre odieuse ! La lettre qu’il tend toujours, je la lui arrache des mains, la froissant lentement pour le jeter au sol ensuite,

« Je ne vois pas de quoi tu parles… »

Nier son existence est un pied de nez que je fais à mon envahissante grand-mère. J’ai horreur que l’on me donne des ordres, pire, je ne suis pas de ses poupées molles que l’on manipule. Pourtant, je dois bien l’avouer, ce n’est pas une plaisanterie douteuse de mon aïeule… Il lui ressemble un peu… A ma mère. Des yeux bleus comme les siens, comme ceux de Anna et de mes quatre frères… Ridicule, les russes ont bien souvent les yeux clairs… Le froid délave prunelles et cheveux, qu’elle disait souvent, ma mère… Je flanche un peu, car une famille, j’en rêvais lorsque j’étais enfant. Je me reprends, cessant de l’observer pour ramasser la boule de papier au sol,

« Navrée. Je fais souvent cela, m’emporter au lieu de réfléchir calmement. Cette lettre, j’ai fait brûler sa jumelle lorsque je l’ai reçue. L’expéditrice, Anna Ossinov, est ma grand-mère maternelle. J’ai toujours pensé que ma mère fut fille unique mais visiblement, je me trompais. »

Je réfléchis surtout à voix haute. Il est évident que ce Stanislas n’a rien à voir avec mon père, lui-même enfant unique. Alors quoi ? Pourquoi tenter de nous rapprocher maintenant ? Ah oui… Je connais déjà la réponse à cette question. Je m’incline légèrement, un peu moqueuse, et cynique, j’attaque de front, comme toujours,

« Il semblerait que des instances supérieures aient décidé de notre avenir. Es-tu d’accord avec cela, ô mon promis ? »

Oui, droit au but. Je suis du genre franche, alors les faux semblants, je les laisse aux autres. Je lui souris pourtant car je sens que parler mariage avec un parfait étranger me détendra bien plus qu’une excursion improvisée en territoire anglais.
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Message Posté Mar 14 Déc - 18:40.
    Stanislas avait hésité, il ne savait pas trop comment l'aborder. Il ne voulait pas être impoli, il avait toujours beaucoup de respect avec les inconnus. Ensuite cela changeait en fonction de leur façon d'être avec lui.
    Et avec ce qu'il avait à lui dire c'était encore moins évident. Il était tout de même question de famille, de mariage même. Quelle immondice...
    Il l'aborda pourtant, aussi simplement que possible en la félicitant pour sa nomination au tournoi et en parlant de la lettre aussi respectueusement que possible. Il est vrai que cette lettre l'avait un peu énervé, excédé même sur le coup mais il avait ensuite vu en elle, un moyen d'en apprendre plus sur cette part d'ombre dans sa famille. Peut-être que cette jeune fille pourrait lui en apprendre sur sa mère et leur lien. Cependant la jeune fille ne semblait pas enclin à lui parler, du moins au premier abord. Elle se tourna vers lui et le salua malgré tout mais Stanislas vit dans son regard qu'elle comptait faire autre chose à l'instant et qu'il était arrivé au mauvais moment. Elle semblait hésiter entre lui parler et partir explorer la forêt.

    Elle finit par s'avancer vers lui et il crut un instant qu'elle avait décidé de lui parler mais fut vite déçu. Elle lui prit la lettre des mains, la chiffonna et la jeta à ses pieds un air défiant sur le visage. Elle lui lâcha qu'elle ne savait pas de quoi il parlait de façon plutôt hautaine et Stanislas fronça les sourcils, incrédule. Elle le fixa un instant et des tas de répliques cinglantes traversèrent l'esprit du jeune homme qui se retint. Il s'imagina lui claquer un truc du genre « si tu exécutes les épreuves du tournoi avec la même impulsivité irréfléchie, Durmstrang peut rentrer de suite. » mais se dit que ce serait stupide de commencer sur d'aussi mauvaises bases. Il se contenta de la toiser de son mètre quatre-vingt et quelques, avec un sourcil arqué pour montrer son indifférence à de tels actes impulsifs stupides. Elle sembla baisser un peu les armes, sans qu'il ne sache vraiment pourquoi. Cette fille n'avait surement pas fini de le surprendre.

    Elle s'excusa et résuma la situation avant d'avouer être au courant de cette histoire pour avoir elle aussi reçu une lettre de ce genre. Elle sembla absente quelques instants, surement dans ses pensées. Stanislas attendit, le silence ne le dérangeait pas au contraire, il l'aimait. Elle reprit alors la parole et la toute première impression de Stanislas sur elle, refit surface. De nouveau toutes griffes dehors, mais cette fois, dirigé vers ceux qui dans cette lettre semblaient vouloir les promettre l'un à l'autre. C'était chose courante dans les familles de la haute société que de se marier entre eux, jusqu'à risquer la consanguinité. A en croire le ton ironique et acerbe de la jeune fille, il apparaissait clair qu'elle n'était pas de l'avis de sa grand-mère à ce sujet. Cela tombait bien puisque Stan aussi ne souhaitait appartenir à personne. Elle affichait un sourire mais ce dernier était loin d'être rassurant et amical, il allait plutôt avec ce qu'elle venait de dire, empli d'ironie.
    Stanislas prit une inspiration tout en dirigeant son regard sur le côté pour cesser de la regarder.

    « Pour qui me prends-tu ? Loin de moi l'idée de t'appartenir. » Fit-il aussi acerbe qu'elle avait pu l'être plus tôt. Lui aussi était maitre dans l'art de l'ironie et du sarcasme, si c'était sur ce chemin qu'elle souhaitait aller, il la suivrait et serait un excellent adversaire.

    « Seulement, j'ignorais moi aussi que ma mère avait une sœur et je suis curieux de savoir quel secret les a fait choisir le mutisme. Ta mère ne t'a jamais parlé de sa sœur, la mienne non plus, de toute évidence ça cache quelque chose et je suis sûr que c'est croustillant. » Continua-t-il.

    Il reprit la lettre dans la main de la jeune fille, la chipant avec deux doigts en faisant la moue. Il était venu discuter avec respect et ça n'avait rien donné alors maintenant, plus de discours inutile. Cette lettre lui appartenait.

    « Je ne veux pas qu'elle finisse comme sa … jumelle »

    Il afficha un petit sourire en coin avant de le perdre presque immédiatement. Il enfouit la lettre dans sa poche, dans l'état qu'elle était, elle ne risquait plus grand chose, même froissée dans sa poche. Il laissa alors sa main dans sa poche.
    La tension était palpable maintenant qu'il jouait lui aussi ce petit jeu. C'était d'ailleurs un jeu qu'il affectionnait tout particulièrement.

    « Je me fou de ce foutu mariage, tu ne m'intéresses pas plus d'ailleurs, c'est le mystère que je veux. » Finit-il par sortir tout en fixant la jeune fille avec un regard arrogant et un petit sourire carnassier.
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