THE GOBLET OF FIRE.Victory goes to the one who takes the most risks
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Posté Lun 13 Déc - 19:40.
Commencer une compétition et ne pas vouloir la gagner, c'est être un compétiteur malhonnête. MICHEL NOVAK
Le carrosse de Beauxbâtons était arrivé sur territoire britannique. C'était toujours le même carrosse, comme c'était toujours le même bateau fantomatique de Dumstrang. Durant toute la traversée de l'académie jusqu'à l'école, Ariel n'avait cessé de cogiter. Comme chacune des champions ou des championnes, Ariel avait reçut une relique qui si elle y parvenait, lui livrerait son énigme, qui elle-même était censé être un indice l'aidant dans la tâche qui allait suivre. La jeune sorcière avait été isolée durant tout le voyage, au fond cela ne l'avait jamais dérangé puisqu'elle avait toujours été de nature solitaire, bien que sa réputation à Beauxbâtons l'empêchait quelque-peu de s'adonner à cette pratique. Les seuls instants où elle pouvait enfin se retrouver seule, étaient lorsqu'elle prenait des bêtes et créatures magiques, tâche trouvée certainement ingrate pour certains, mais qu'Ariel affectionnait tout particulièrement. Ariel l'avait toujours fait et ce depuis son premier cours de soins aux créatures magiques. Elle le faisait toujours "dans l'ombre" peu de personnes le savaient et encore moins des professeurs, tout du moins à ses dires. Quoi qu'il en soit, cela faisait bien neuf ans qu'elle s'en occupait et personne ne lui avait jamais rien fait remarquer. La jeune femme se doutait bien que dans tout le reste du carrosse, amplifié magiquement les discussions tournaient autour d'elle et du Tournoi en lui-même. Cependant que dans quelques heures, tous les sujets de discussions, se transformaient en un joyeux débat sur les rencontres inter-sorciers. Ariel s'était retrouvé de suite après son entrée dans le carrosse, dans un salon privée, elle était entrée la première et depuis n'avait vu personne dans son petit compartiment, pas même un membre du corps enseignant. Et la dernière fois qu'elle avait vu sa petite sœur Margaret, c'était avant sa montée dans le carrosse, petite sœur qu'elle ne reverrait pas avant la fin du Tournoi, à moins qu'elle fasse partie du Tournoi comme des années auparavant avec Gabrielle, la sœur cadette de Fleur Delacour, mais l'esprit d'Ariel gardait cette idée dans son inconscient. Ariel n'aurait su dire à l'arrivée, si ce n'est pas le sol assombri qu'elle aperçut en descendant du carrosse, la durée de la traversée dans les airs. Elle était restée tout ce temps dans cette cellule de confinement, sans fenêtres. Ariel tenta de se reposer, afin d'être de la meilleure forme qu'il lui était donné de pouvoir être le jour de la première épreuve. Elle s'était gavée d'ouvrages ou d'articles commentant la plus fameuse de toutes les compétitions sorcières. Et au milieu de toutes les banquettes capitonnées et des livres traitant de ce qui l’attendait patiemment, de l’autre côté de la Manche, comme une bête tapie dans l’ombre, prête à surgir ; Ariel sombra dans les doux bras de Morphée, une dernière fois dans l’innocente jeunesse, avant d’entamer ce qui serait les jours les plus longs et douloureux de sa vie, mais quelle prestige, quelle récompense ensuite. Tant et si bien qu’à son réveil, à l’atterrissage du carrosse, elle descendit de ce dernier comme elle y était monté mais la dernière cette fois-ci. Tous les élèves étaient déjà descendus, de sorte que personne ne puisse troubler la concentration de la championne de BB, l’espoir de toute une génération, l’espoir de toute une école, de toute une communauté magique. L’isolement continua, les responsables beauxbâtonniens étaient très prudents avec leur championne, en l’occurrence ici leur championne, car il est vrai que le dernier Tournoi des Trois Sorciers remporté par un français datait d’il y a une vingtaine d’années, par Melle Burke. Ainsi Ariel prit son dîner seule, et ne vu personne jusqu’au lendemain matin. Toutes les conditions de réussites avaient étés réunies, le repas favoris de la demoiselle lui avait été servi, comme le dernier repas d’un condamné à la peine capitale. Il est vrai que le Tournoi était une compétition extrêmement risquée, et le nombre croissant de non pas blessés, mais surtout victimes ces dernières années, avait contraint le Ministère pour la sécurité de tous d’interrompre cette rencontre, remise au goût du jour depuis cette année. Le jour de l’épreuve arriva, depuis le départ de l’académie, Ariel n’avait vu personne. Elle ne savait donc pas contre qui elle allait littéralement devoir se battre, ni leur nom, ni leur âge, ni leur sexe, encore moins leurs aptitudes… Ariel se prépara seule, dans un silence de marbre et dans une concentration de fer. Elle n’avait aucune idée de ce qui l’attendait dans quelques instants, ni dans quoi allait-elle être plongée. Certes elle avait dévorée tout ce qu’elle avait pu sur le Tournoi pour s’y préparer quoique avec les années d’interruption, le Département du Ministère de la Magie chargé des jeux et sports magiques avait tout aussi bien pu modifier quelques règles, si ce n’est tout remettre en question la compétition en elle-même. Mais la gloire ne serait si victorieuse et fascinante si le chemin vers celle-ci ne serait si ardu et périlleux. La veille, Ariel avait pris une potion l’a plongeant dans un sommeil aussi profond que revigorant, à l’image des médicaments moldus mais d’autant plus efficace, elle avait ainsi dormir toute une nuit sans crainte d’être réveillée ou dérangée par toutes sortes d’appréhensions ou autre, qui d’ordinaire perturbaient son sommeil et qui s’étaient accentuées à l’approche du Tournoi. La Dionysos se trouvait désormais sous un chapiteau chauffé, elle n’avait reçue aucune indication, si ce n’est le lieu où se rendre. Sur le chemin elle n’avait rencontré personne, c’était probablement fait exprès, tout comme le fait qu’elle ne connaisse nullement l’identité de ses adversaires. Cela lui permettait de mieux se concentrer sur la tâche à accomplir. Et elle s’interdisait de penser à qui cela pouvait bien t‘il être ni même à les imaginer, ne gardant ainsi qu’une seule et unique chose à l’esprit : le première tâche. Depuis l’annonce de sa qualification sélectionnée en temps que championne de l’académie française de sorcellerie Beauxbâtons, Ariel avait reçut un objet. Il s’agissait là d’une carte chocogrenouille, friandise adorée de tout jeune sorcier qui se respecte. Les cartes chocogrenouilles étaient très prisées car beaucoup en faisait la collection, mais celle-ci était toute spéciale. En effet, on y voyait Pénélope Eden Alice Courterois, soit l’actuelle directrice à la tête de Beauxbâtons. Mais le plus étrange et inquiétant aussi, se retrouvait dans le fond même de la carte, en effet l’arrière-plan de la carte se composait en de titanesques flammes à l’apparence, qui jaillissaient en tous sens, derrière Melle Courterois. Ariel avait longtemps réfléchis à quoi faire de cet objet que les flammes animées rendaient brûlant… Certes la sorcière avait bien quelques idées mais elle préféra bien réfléchir avant de se lancer, malgré qu’elle pouvait faire plusieurs tentatives jusqu’au jour j de l’épreuve. Ariel observa les flammes, deux principaux choix s’offraient à elle, soit tenter de brûler la carte, soit tenter d’éteindre le feu. Elle choisit de commencer par son premier choix, car « la première impression est toujours la meilleure » et lança un « Lacornum Inflamare ». Et chose qui confirme la maxime, ce fut le bon choix, et Ariel résolut le mystère de l’objet de sa première tentative. Aussitôt, la carte se referma sur elle-même tout en se consumant, laissant ainsi place à l’indice supposé l’aider dans la première tâche qu’elle allait devoir accomplir. « Ta cible se trouvera là ou tu ne t'y attends pas, tu devras avancer à patte de velours dans les bois pour trouver cet animal qui passe souvent inaperçu auprès des moldus. » Ariel médita longuement sur cet indice, il faut dire qu’elle en connaissait un rayon sur les animaux, mais « un animal qui passe souvent inaperçu aux yeux des moldus » l’a portait vers deux propositions, qui étaient, soit un animal très commun aux moldus au point qu’ils n’y fassent point attention ou alors, elle pensait aux demiguises, ces créatures à l’apparence gracieuse de singes, touffus et aux grand yeux noirs mélancoliques. Ce sont des créatures d’un naturel calme, herbivore et dont les poils se révèlent être utilisés dans la confection des précieuses capes d’invisibilité. Et pour sûr, c’est que ces adorables petits bêtes ont la faculté exceptionnelle de pouvoir ainsi se rendre invisible à tout œil humain quand bon lui semble. L’épreuve promettait également d’user de toutes ses capacités en matière de discrétion, d’agilité, de réflexion et de logique. La championne beaubâtonnienne se trouvait sous le chapiteau ardemment chauffé réservé au concurrent de Beauxbâtons. Elle avait tout de même reçut une indication, c’était qu’il faisait très froid au dehors. Et pour sûr, si les îles britanniques sont connues pour leur climat froid et pluvieux, quoique plutôt doux aux yeux des dumstrangiens ; il l’était d’autant plus en cette période de l’année. Ainsi donc, Melle Augustin pu se vêtir en circonstance, un survêtement à l’effigie de l’académie qu’elle représentait composé de doublures en fourrures, de sorte que la championne de BB ne souffre pas trop des rigueurs du climat en plus de la rude tâche qui l’attendait au de-là des murs en toile tendue du chapiteau. Chaque école avait sa propre stratégie, celle de BB était l’isolement du champion pour plus de concentration, des autres Ariel n’en savait que rien. Après une attente qui se voulait interminable et stressante pour les pauvres petits cœurs des adversaires, transperça dans ce silence de glace, une voix grandement amplifiée par quelques sortilèges qui annonça distinctement avec un accent bien anglais « Augustin delaMontaine Ariel Zoé Apollynaria Léopoldine ». Rien d’autre, juste l’annonce de son nom et prénom, ou plutôt de ses noms et prénoms. Ca y est, c’était son tour, était-elle la première à passer ? Après tout elle n’avait pas cru entendre l’annonce des autres candidats, mais des sortilèges avaient peut-être empêché exprès ces annonces tout comme les bruits des spectateurs de pénétrer le chapiteau pour la concentration des participants. Ariel se posta droite en face de la porte du chapiteau, elle surveilla sa respiration, l’a contrôlant, pris entièrement conscience de son corps, et une fois qu’elle se sentie psychologiquement prête, la préparation physique ayant précédée, serrant bien fort sa baguette dans sa main droite la jeune femme poussa de son autre main, la toile fendu pour l’a laissé passer, et sorti du chapiteau. Ce fut un brouhaha incommensurable, de la musique, des cris, des fanfares, des orchestres, des annonces, des acclamations, des applaudissements mais aussi bien des sifflements et compagnie, le tout de sorte qu’on ne pouvait guère les distinguer les uns des autres. Tout ce qu’on pouvait imaginer en un mélange tortueux, Dieu bénisse ceux qui avaient eu l’ingénieuse idée d’isoler les chapiteaux de tout cela. Ariel entra dans l’arène, grande clairière dégagée au cœur de la forêt interdite, le nombre de spectateurs était comment dire … indénombrables, et le ciel gris et brumeux. Ariel se retrouvait seule au milieu de centaines de milliers de personnes qui avaient fait le déplacement et placés sur des gradins en hauteur, avaient tous les yeux fixés sur elle, les vendeurs ambulants avaient cessés leurs commérages, mais le silence n’était pas fait pour autant. Le désir d’Ariel de participer à ce Tournoi, qui avait longtemps fructifié en elle, du à l’admiration qu’elle tenait pour Melle Burke, amie de la famille Augustin, n’était pas celui le désir que les autres désirent son exploit. Elle ne voulait pas remporter le Tournoi des Trois Sorciers pour que les gens autour d’elle, l’envient, l’admirent et désirent ce qu’elle aurait obtenue. Non ce n’était pas un désir futile et artificiel bien que complexe que cela, c’était quelque-chose de bien plus profond, de bien plus mûr, et qu’elle avait elle-même parfois du mal à expliquer, à concrétiser oralement.
Dominus Tenebrae
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Posté Lun 20 Déc - 0:30.
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Posté Mar 21 Déc - 11:41.
Ariel avait fait son entrée dans l’arène. Elle tenait fermement sa baguette et regardait autour d’elle en levant la tête. La foule de personnes présentes était ahurissante. Le flot de personnes accompagné de leur débitement incessant de cris, d’exclamations et de musique en tout genre lui faisait même peur, comme un gigantesque monstre qui se mouvait et gémissait. La championne eu beau regarder aux alentours, elle ne vit aucune indication sur la marche à suivre, elle restait encore immobile, au contre de l’arène, comme si elle attendait quelque-chose, mais quoi, un signe, une information. Bien sûr l’épreuve se passait de nuit, et des projecteurs lumineux étaient tout droit braqués sur la seule championne dans l’arène. Ariel avait encore quelques instants pour se ressourcer sur la tâche à accomplir avant que l’épreuve ne débute véritablement, et alors qu’elle comptait se répéter l’énigme qui lui était apparu, le ciel s’assombrit littéralement. Le ciel était d’ores et déjà aussi noir que l’encre de chine pouvait l’être. Aucune étoile, aucune constellation, aucune lune ne parvenait à transpercer les nuages opaques de cette nuit. Une lumière apparu comme au fond d’un tunnel, c’était une petite boule lumineuse qui flottait dans les airs et semblait s’enfoncer dans ce qui devait être la forêt, car après tout Ariel ne connaissait pas son environnement et qui plus est n’y voyait plus grand-chose désormais. Ariel tourna la tête encore une fois, tous les bruits de la foule s’étaient éteints, et elle n’arrivait qu’à entrevoir quelques vagues silhouettes. Tous semblaient figés dans un instant de silence et de suspense absolu. La jeune sorcière se retourna, la sphère lumineuse semblait l’avoir attendu au pied d’un sentier, comme une amie. Elle resserra encore plus sa baguette et emboîta le pas en direction de la source lumineuse. Arrivée à sa hauteur, la boule repris son cheminement sinueux à travers les bois. Ariel tourna une dernière fois son visage vers l’extérieur, elle avait cet espoir en elle, celui d’apercevoir quelque-chose, mais l’idée était trop flou dans son esprit pour qu’elle prenne pleinement conscience de ce qu’elle cherchait en cet instant, peut-être un visage, une personne. L’image qu’elle vu était la même que précédemment, les maigres silhouettes qu’elle parvenait à distinguer semblaient aussi immobiles que des statues de pierres et aucun son ne sortait de la fanfare, rien. Alors Ariel refit face à la forêt, et dans une grande inspiration, s’y enfonça à la suite de la sphère lumineuse. Elle entendit alors la fanfare rejouer et le public s’acclamer de nouveau tandis qu’on annonçait la prochaine championne qui devait faire son entrée. Ariel eu un instant d’hésitation, le désir de curiosité l’a piqua de se retourner et d’apercevoir ne serait-ce qu’une de ses deux adversaires de ce tournoi. Elle se remémora alors les paroles de Melle Courterois « Surtout ne perd jamais ton objectif en vue, ne te laisse jamais déconcentrer, car c’est là que tu seras la plus vulnérable. » Ariel appliqua ces paroles à la lettre et ferma son esprit de ce désir soudain de curiosité. Elle secoua la tête comme pour chasser cette idée noire et continua sa course après la boule de lumière, tandis que derrière elle, le rideau de feuillages et de branchages se refermait définitivement sur son passage. Plus elle s’enfonçait dans la forêt interdite, plus le son de la foule de nouveau animée devenait sourd tel le cri de plus en plus lointain d’une baleine, jusqu’à ne devenir qu’un vague souvenir. Enfin, la sphère se stoppa nette, elle vacilla encore légèrement, puis elle disparut comme elle était apparu. Ariel se retrouvait maintenant face à trois chemins, trois possibilités, trois choix, une chance sur trois de ne pas se tromper, et deux chances sur trois de se tromper. Ariel ne connaissait l’issu d’aucun des trois chemins, à travers il faisait encore plus sombre. Ariel les observa méticuleusement, mais rien ne pouvait les y différencier et rien ne pouvait annoncer ce qu’elle allait y rencontrer. La sorcière tapota trois fois de sa main gauche sur sa baguette qu’elle tenait de la main droite avant de se décider. Après tout, il n’y avait aucune logique dans ce choix, c’était le pur hasard. Ariel se demanda si elle avait souvent fait preuve de chance, et à vrai dire elle n’y avait jamais vraiment fait attention. Elle choisit de prendre le chemin de gauche, et à peine avait-elle posée un pied sur le sentier caillouteux, pour sûr ça ne ressemblait pas du tout aux jardins taillés et entretenus français de Beauxbâtons, s’en était même à des années lumières ; que de nouveau, un épais rideau fait de branches et de feuilles se referma derrière elle, elle ne pouvait plus faire marche arrière. Après tout c’était bon signe, cela pouvait certainement s’interpréter par le fait qu’elle a choisit le bon chemin. Ou alors, que s’en était finit pour elle et que bientôt le sol allait s’évader sous ses pieds et qu’elle allait se retrouver à son point de départ, dans l’arène de la forêt, sous les yeux des spectateurs et son parcours pour la première tâche n’aura pas fait long feu. Quoiqu’Ariel ne pensai pas à ces choses là, elle ne pensait d’ailleurs à rien d’autre qu’à l’énigme, qu’elle ne cessait de se répéter par cœur, afin de ne jamais perdre l’objectif en vue. « Ta cible se trouvera là ou tu ne t'y attends pas, tu devras avancer à patte de velours dans les bois pour trouver cet animal qui passe souvent inaperçu auprès des moldus. » Depuis la disparition de la sphère lumineuse, Ariel avait activée le sortilège Lumos sur sa baguette, les nuits d’Angleterre étaient-elles toujours aussi intenses ou était-ce spécialement transformé pour la compétition. Ariel pointait sa baguette devant elle, même avec le sortilège, elle ne voyait pas à plus loin que son nez, tant la forêt et l’obscurité étaient denses. Jusqu’à présent, elle gardait un sang-froid de guerrier et était constamment sur le qui-vive, comme un prédateur prêt à se bondir sur sa proie d’un instant à l’autre, attendait patiemment le moment opportun. Elle ne voyait rien, si ce n’est les ronces qui jonchaient sur le sol et qu’elle essayait d’éviter soigneusement, néanmoins qu’elle entendait beaucoup. En général, lorsqu’un de nos sens est absent ou en l’occurrence ici quais inutilisé, les autres deviennent d’autant plus perçants. Ainsi Ariel sentait des sifflements, des bruissements, ils étaient extrêmement faibles, comme des soupirs, mais à chaque fois qu’elle pointait sa baguette en direction de l’origine de ces bruits, ils s’enfuyaient.
Dominus Tenebrae
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Posté Mar 21 Déc - 13:31.
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Posté Mar 21 Déc - 18:55.
Les bois de Poudlard étaient d'une primitivité ancestrale par rapport aux jardins de Beauxbâtons. Mais Ariel n'était pas là pour prêter attention à l'esthétique de l'environnement. Justement il se voulait d'être hostile, en particulier en ces heures. Sur l'histoire de Poudlard, Ariel avait lu des articles sur la Forêt Interdite, célèbre forêt formellement interdite aux élèves. On se demande bien pourquoi. Pour le Tournoi des Trois Sorciers, au contraire, c'est le jardin d'Eden, les organisateurs n'auraient pu rêver mieux comme territoire et entrée en matière plus hostile. Ariel marcha longuement, une heure peut-être, peut-être plus. A la recherche de quoi ? Elle ne savait même pas exactement. Il n’y avait qu’un chemin, et celui-ci semblait interminable. Heureusement pour elle, Ariel n’avait jamais été claustrophobe. Un claustrophobe n’aurait pas survécu à d’aussi longs moments dans un environnement quasi cloîtré. Certes la forêt est un espace ouvert, mais l’obscurité des lieux la rendaient confinée, le chemin était étroit et le tout offrait une nerveuse sensation d’oppressement. Si bien que lorsqu’elle trébucha contre une ronce qui jonchait sur le sol, certes Ariel s’était pris le pied dedans à de nombreuses reprises, tellement elles parcellaient de toute part, mais elle n’en était encore jamais venu à tomber. Et lorsque ce moment arriva, elle cru que ces plantes étaient animées et s’apprêtait à leur lancer un sortilège quand elle comprit que ce n’était que de simples ronces qui traînaient sous ses pieds. Non elles n’étaient pas habités par une quelconque entité crée magiquement pour lui barrer la route, non elles n’avaient pas été au préalablement ensorcelés. C’était juste des ronces, épineuses certes mais certainement pas animées, et elle venait de se prendre le pied dedans. Ariel se releva, frotta d’un geste ample son uniforme et souffla. « Tu deviens vraiment paranoïaque ma pauvre. » Elle avait parlé à voix haute, à elle-même, comme les gens pensent d’habitude, ils se parlent dans leur tête, mais après tout qui l’entendrait converser avec son moi intérieur ici ? C’est à ce moment précis, enfin après avoir repris sa marche sinueuse, qu’elle aperçue de grosses pour ne pas dire énormes, traces d’animal. Des empreintes. Une bête était passée par là. Mais quoi ? Difficile à déterminer à première vue et avec seulement des empreintes sous les yeux dans la nuit, malgré qu’en matières d’animaux et de créatures magiques, Ariel s’y connaissait un tant soit peu. « Après tout, si elles sont là, ce n’est peut-être pas pour rien, et puis si u animal est passé par là, c’est qu’il doit certainement y avoir quelque-chose d’assez intéressant pour s’y rendre. » Dit une fois de plus Ariel, pensant à voix haute. Et c’est ainsi que la jeune beauxbâtonnienne produisit sa première erreur. Pas fatale non l’erreur mais erreur tout de même. Erreur qu’elle se serait bien passée, erreur que tout le monde se serait bien passée, à part bien sûr les concurrentes et leurs supporters. Déjà dans les gradins, certains français semblaient réticents, en particulier les professeurs. Bien qu’aucuns ne connaissait l’énigme à laquelle leur championne avait reçut, certains français ne s’y seraient pas risqués. Et pourtant ce fut ce que fit la championne. S’aventurant à la suite des empreintes de pattes, oubliant peut-être qu’elle était plutôt à la recherche d’un animal assez discret pour que les non-sorciers n’y portent pas grande attention en règle général bien entendu. Soudain, un bruit retentit du fin fond de la forêt, c’était un bruit qui ne s’arrêtait pas, au contraire, tout en se rapprochant, il accélérait. Il s’agissait là des retentissements sur la terre battue de lourdes pattes qui courraient dans le sens inverse du sentier. Soit en direction d’Ariel. L’animal avait senti sa présence et s’était retourné pour lui foncer dessus comme une bête charge sa proie. Le temps qu’Ariel réalise de quoi il advenait, la bête qui soit était très près soit courrait très vite, on ne le saura jamais, était arrivée à son niveau. Dans les gradins, la foule retenait son souffle, des cris retentissaient tandis que d’autres ricanaient. Ariel, ébahie couru à reculons jusqu’à faire un tour sur elle-même et accélérer sa course. Elle avait réussie à fuir. Mais pour cela elle avait du quitter le chemin rocailleux et se réfugier dans la forêt même, pure et profonde. Elle entendit le grognement sourd de la bête et son souffle qui passait dans le sentier, tandis qu’elle restait immobile. Sans user de sortilège, Ariel l’avait aveuglé quand elle courrait encore à reculons, avant de se retourner. Pour tout dire, sa volonté première n’avait pas été de l’éblouir par le Lumos engagé de sa baguette, elle n’avait pas eu le temps de réfléchir à ça, sur le moment c’était plutôt « Comment se sortir de là. », mais tout en voulant apercevoir à quelle créature elle avait affaire, elle l’avait éblouie. Le hasard ? La chance ? La destinée ? Une stratégie inconsciente ? Certains penseront ce qu’ils voudront, mais les faits sont les faits. Ainsi, la bête aveuglée par le rayon lumineux que lui avait soumis la baguette taillée dans l’ajonc ne pouvait suivre la sorcière plus longtemps sans voir. Car autant la nuit est noire, autant les bêtes vivant en ces lieux ont des facultés spéciales, et celle-ci devait certainement pouvoir voir d’ordinaire la nuit tombée autant que le jour levé. Mais les choses n’étaient pas si bienheureuses qu’il semblait y paraître, certes Ariel s’en était sorti de justice, mais pas sans rien. La bête, qui maintenant qu’elle pouvait l’identifier avait à l’en croire sa brève vision, un air familier du Bandersnatched, après tout, Charles Lutwidge Dodgson avait peut-être été un sorcier, ou à défaut avait du côtoyer le monde magique et s’en inspira ; l’avait touché de ses pattes pourvus de griffes. La bête était imposante, les griffes aussi, et les entailles dans le dos de la championne large et douloureuses, passant outre à travers le gilet molletonné de l’Académie. Ariel sentait que son dos lui tirait, mais elle ne pouvait pas faire grand-chose, tout d’abord parce qu’elle ne pouvait que difficilement atteindre ses blessures dans le dos, également parce qu’elle jugeait ridicule d’user si tôt dans la compétition une potion, au pire elle en utiliserait une quand elle aurait vraiment trop mal. Pour l’instant elle vivait encore. Et il ne faut pas être une petite nature pour participer au Tournoi, au contraire, les mauvaises rencontres ne faisaient que commencer. Ce petit avant-goût ne faisait que raviver à l’esprit de la sorcière l’importance de l’enjeu, la réalité du Tournoi et la nécessité de penser énigme, toujours penser énigme, et seulement énigme. Alors, une fois l’esprit recentrée sur son objectif, et la créature loin, Ariel se dégagea de l’arbre contre lequel elle était restée appuyée, corps contre tronc, et repris sa traversée. Elle s’était trop éloignée du sentier et ne pourrait le retrouver qu’après des heures de recherches étant donné que son Lumos ne lui permettait pas de voir très loin et qu’elle n’avait aucune idée de où il se situait à présent. Et Ariel se contenta de marcher à travers les arbres, au plein cœur de la forêt. Elle ne savait pas comment cela se passait pour les autres concurrentes, était-ce la première à faillir ? Force est de croire qu'elle espérait que non, ou tout du moins qu'elle ne serait pas la seule.
Dominus Tenebrae
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Posté Mar 21 Déc - 21:57.
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Posté Jeu 23 Déc - 10:58.
La forêt semblait sans fin et surtout sans fond. Depuis le début de son aventure, Ariel n’avait aucune idée des distances parcourues ni même du temps passé. Elle n’avait aucun repère ni temporel ni spatial, si ce n’est au dessus la nuit, et à ses côtés les bois. La beauxbâtonnienne continuait son cheminement sans relâche, malgré son dos qui lui tirait encore. Elle ne courait pas. Certes il s’agissait là d’une épreuve de rapidité, soit la première à atteindre son but. Cependant qu’en se pressant et en courant, Ariel passerait à côté d’éléments importants, et ainsi cela ne lui mènerait à rien. Dans des moments pareils, on est véritablement seul. Seul pour penser, seul pour agir, seul pour réfléchir, mais aussi seul pour se tromper, faillir ou réussir, vaincre. En y réfléchissant bien, on est toujours sans dans la vie, qu’on ai une famille, qu’on ai un conjoint ou des enfants, on est bel et bien seul le matin quand on se lève et le soir lorsqu’on se couche. Personne d’autre que nous ne partage la même pensée, l e même esprit, on est bel et bien tout seul dans sa tête. On nait seul, on mange seul, on s’endort seul, on meurt seul, on vit seul. Cela se montre encore plus intensément lorsqu’on doit faire face à nos problèmes ou à nos responsabilités. Depuis le début de cette épreuve, Ariel était bel et bien seule. Non, en fait depuis le départ de Beauxbâtons, quoique peut-être même depuis qu’elle était devenue championne et qu’elle avait reçue l’énigme. La solitude, c’était une chose qu’Ariel appréciait et qu’elle avait toujours appréciée, seulement sa vie à l’Académie, ses relations, sa réputation, l’empêchait de pleinement en profiter. Les rares moments où elle pouvait se retrouver seule, c’était avec les bêtes, les animaux. Elle aimait à venir s’en occuper, les soigner, leur parler aussi, et puis se ressourcer auprès d’eux. Au moins là-bas, personne ne penserait venir l’y cherchait, au milieu des bêtes … quelle tâche ingrate aux yeux de beaucoup, et inapproprié. Depuis le temps qu’elle cheminait, le silence lui montait rapidement à la tête, tant d’isolement, il y a de quoi devenir fou non, qui plus est dans un environnement étranger et hostile, et une atmosphère pensante et inquiétante. Depuis sa dernière et malencontreuse rencontre, Ariel n’avait pas rencontré âme qui vive, si ce n’est quelque hululement de chouette perçant de ce silence de marbre quelquefois, comme une dague déchirant un linceul immaculé. Pour sûr, qu’elle n’avait pas retrouvé le sentier, et pour tout dire, elle ne le cherchait pas particulièrement. Et puis elle vit des griffes, son attention fut attirée par des brèches dans des arbres. Il s’agissait de marques de griffures, des griffures animales. Aussitôt, ses yeux s’exorbitèrent et la sorcière se mit à prier intérieurement pour qu’elle n’ai pas de nouveau affaire à cette hideuse créature. En y repensant, sa douleur dans le dos lui semblait plus vive. En réalité, la douleur ne s’était jamais accentuée ou n’avait jamais diminuée en réalité, c’est juste qu’à force, elle avait réussie à faire un peu abstraction et sa pensée portée sur autre chose, elle semblait moins lui faire mal, mais ce n’était qu’illusion. Ariel s’approcha du tronc d’arbres et y caressa les marques de griffes, et si ce n’était pas les premières, et si il y en avait eu d’autres sur son chemin qu’elle n’avait pas encore seulement remarqué ? Serait-ce un signe qu’elle est sur la bonne voie ? Mise sur ses gardes, Ariel resserra une fois encore sa baguette, mais ses mains glissaient, elles étaient trop moites. Ariel changea de main sa baguette, afin de s’essuyer la paume droite sur son pantalon et elle se remit en position. Doucement, tout doucement, en veillant à faire le moins de bruit possible, elle s’avança de façon méticuleuse. Les traces de griffes progressaient sur les arbres environnants. Des bruits. Elle entendait des bruits à présent. Des bruits qui émanaient des herbes hautes qui entouraient son chemin. Sur le qui-vive, prête à l’action, Ariel s’aventura à la suite de ces bruits. Les herbes étaient beaucoup trop hautes pour qu’elle puisse y voir quelque-chose. D’un côté, elle était prête à attaquer, car sa dernière rencontre lui avait finalement appris quelque-chose. En même temps, elle ne voulait pas faire peur à l’animal ni l’éblouir si celui-ci se révélait en réalité inoffensif et utile dans la suite de son parcours. Ainsi Ariel garda son Lumos toujours activé, mais baissa légèrement sa baguette, tout en étant toujours sur ses gardes cependant. La jeune sorcière se faisait plus petite qu’une souris, et plus silencieuse qu’un chat, elle avançait doucement à la suite des bruits d’origine inconnu et ne savait pas du tout à quoi s’attendre, mais elle sentait la pression monter.
Dominus Tenebrae
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Posté Jeu 23 Déc - 22:34.
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Posté Ven 24 Déc - 11:47.
Par chance pour elle, la championne n’avait pas fait fuir l’animal. Les bruits étaient furtifs et ils semblaient l’entourer complètement, de sorte qu’elle n’avait aucune idée si la bête était plutôt d’u côté ou plutôt de l’autre. Peut-être en avait-il plusieurs. A mesure qu’elle avançait, la jeune Ariel remarqua des empreintes de pas. L’animal était sorti des herbes hautes, Ariel ne le voyait pas encore, pourtant elle notait déjà les petites traces de pas qu’il avait fait dans le sol. La terre était humide, durant la nuit, la nuit était tombée et s’était abattue sur tous les environs. Ariel avait bien endossé sa capuche pendant son parcours, son uniforme n’était pas étanche, et les trombes d’eau passèrent rapidement outre jusqu’à atteindre ta peau et la tremper jusqu’aux os. Malgré tout, Ariel, penchée sur ces premières découvertes, observa que les marques dans la terre n’étaient pas très profondes, l’animal devait donc être assez léger. Il s’agissait là de petites traces de pas, il était donc de petite taille également. C’était déjà un soulagement, la beauxbâtonnienne ne pouvait pas avoir de nouveau affaire à la créature qu’elle avait rencontrée des heures plutôt et qui lui avait value sa méchante blessure dorsale. Le simple fait de se courber pour mieux examiner les empreintes, lui faisait mal, mais la battante ne rechignait pas. A Beauxbâtons, quand elle était entrée en plus ample contact avec son professeur chargé des Soins aux créatures magiques, celui-ci pour la préparer un peu et la conseiller, l’avait rudement testé et entraînée sur les reconnaissances d’animaux et de créatures magiques, et surtout le fait de reconnaître qu’une bête soit malsaine ou non. Convaincre le professeur n’avait pas été une mince affaire, c’était un aristocrate pur et dur et qui restait tout de même assez distant. Mais Ariel avait réussi. Il était extrêmement sévère avec son élève particulière, l’a poussant dans ses retranchements, lui faisait répéter maintes et maintes fois la même chose jusqu’à ce que la dite chose soit parfaite et qu’il n’y ai aucun signe d’erreur ni même d’hésitation. Pour le Tournoi, elle devait être sûre d’elle, et ne jamais douter. Il avait beau être très strict dans son austérité, Ariel savait que c’était « pour son bien » et qu’il lui donnait un avant goût de ce qui allait l’attendre, ce dépassement de soi, ce don de soi plus qu’il n’est possible ni imaginable de le faire, ne rien laisser au hasard, ne laisser échapper aucun détail. La perfection, cette recherche de la perfection, méticuleuse était la clé de la réussite. Même le moins intelligent, le moins fort, le moins rusé ou le moins rapide des concurrents peut vaincre et réussir, s’il passe tout en revue et ne laisse rien passer sans l’avoir scrupuleusement étudié. La française de remit debout et marcha à la suite de ses empreintes de pas. Il s’agissait d’un animal, un seul. Les traces étaient beaucoup trop moindres pour que plusieurs bêtes soient passées par là. Elles comportaient quatre doigts. Ariel se mit à penser à toutes les animaux de petite taille, relativement léger et comportant quatre doigts. Il y en avait beaucoup, parmi eux le lapin. Oui le lapin, un des animaux universel préféré de demoiselle Augustin. Universel car on pouvait d’autant le trouver chez les non-sorciers que dans le monde magique. Cette affection pour ce petit animal datait de son enfance et de sa première lecture, les Aventures d’Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll. Ariel avait toujours adoré cet ouvrage, le chat, le chapelier, les jumeaux, la reine et le lapin ! Enfant, elle rêvait même qu’un lapin viendrait un jour l’a chercher et l’y emmener comme les petites filles moldues rêvent de devenir princesse ou fée. Elle gardait la tête baissée, ne lâchant à aucun moment les empreintes des yeux, sa baguette pointée pour éclairer son chemin. Une fois de plus, comme au tout début de l’épreuve, il y a de cela quelques heures mais elle ne saurait dire combien, la concurrente fut confrontée à plusieurs choix. Deux, voire même trois. Son chemin se séparait en deux. Or les empreintes de pas continuaient tout aussi bien dans le premier chemin, que dans le second. Là encore, rien n’aurait pu distinguer les deux chemins, l’un de l’autre, si ce n’est que l’un partait vers la gauche, et le deuxième en direction de la droite, ou plutôt un allant vers l’Ouest, l’autre vers l’Est. Instinctivement, Ariel se retourna. Qu’attendait-elle, une aide extérieure ? La belle affaire, elle était seule, c’était son choix, sa responsabilité, sa faute, ou son succès. Cela ne revenait qu’à elle. Aussitôt elle se mit à se réprimander elle-même en se retournant pour faire de nouveau face aux trois possibilités, « Non mais qu’est-ce que tu crois Ariel, hein qu’est-ce que tu attendais, tu n’as donc rien compris au Tournoi ou quoi ! » Trois choix s’offraient à elle, le premier, était de prendre le chemin de gauche, le seconde, d’emprunter celui de droite, et enfin le troisième et dernier, celui de rebrousser chemin même. Mais Ariel n’était pas une dégonflée, et elle avait d’ailleurs fait preuve de curiosité plus qu’elle n’aurait du précédemment dans l’épreuve. Qui plus est, l’animal a qui appartenait ces empreintes de pas semblaient assez conforme à l’idée de l’animal qu’elle était censée trouver, un animal qui soit assez discret pour ne pas attirer la grande attention. Au commencement de l’épreuve, Ariel avait déjà eu à décider entre plusieurs chemins à prendre, des trois elle avait emprunté celui qui allait le plus à gauche. Désormais, elle optait pour le chemin situé le plus à droite, puisque de tous deux les traces se continuaient. Elle continuait à marcher en cette direction, ne croisant rien qui puisse lui indiquer qu’elle avait choisie la mauvaise option. A présent, Ariel ne gardait à son esprit qu’une seule chose, une unique visée en tête, celle de l’énigme. Elle centralisait toute ses pensées sur une seule chose, faisant abstraction de tout le reste, yeux rivés sur les empreintes qu’elle suivait méthodiquement. Une orageuse tempête se serait abattue, qu’elle n’aurait point bronchée et que sa concentration n’en aurait point vacillée. Assidument, la championne se répétait l’énigme à laquelle elle était confrontée. "Ta cible se trouvera là ou tu ne t'y attends pas, tu devras avancer à patte de velours dans les bois pour trouver cet animal qui passe souvent inaperçu auprès des moldus." "Ta cible se trouvera là ou tu ne t'y attends pas, tu devras avancer à patte de velours dans les bois pour trouver cet animal qui passe souvent inaperçu auprès des moldus." "Ta cible se trouvera là ou tu ne t'y attends pas, tu devras avancer à patte de velours dans les bois pour trouver cet animal qui passe souvent inaperçu auprès des moldus." ... D’ailleurs, certes un orage ne se s’était pas formé, et pourtant la température avait fortement chutée. Les saisons hivernales étaient rudes dans les îles britanniques. Des trois écoles en compétition, Beauxbâtons était bel et bien la plus au sud. Tout au long de l’année, les élèves profitaient d’un temps chaud et ensoleillé, l’hiver étant doux et frais. Ici, c’était tout l’inverse, et Dumstrang, n’en parlons même pas. La pluie tombée était glacée, Ariel trempée était qui plus est, littéralement frigorifiée. Là où elle souffrait le plus, outre sa blessure dorsale, était ses mains, ses mains qui tout comme son visage l’était à la proie des irritantes gifles du vent, ses mains nues l’étaient aux ronces, et autres branches épineuses qui l’entouraient ainsi qu’au froid qui prenaient, sa peau devenait rugueuse et le fait de serrer sa baguette l’a lui tirait. Cependant qu’elle continuait son ascension à la suite de ce qui pouvait être la clef même de son énigme.
Dominus Tenebrae
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Posté Lun 27 Déc - 16:27.
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Posté Lun 27 Déc - 18:06.
Zazy-Timy venait d’attaquer l’une des candidates, de dos - pas très courageux de faire face? C’était un de ses atouts, l’effet de surprise. Vous vous croyez au bout du chemin, et BAM, la voila qui vous fait face (ou dans ce cas-là, pas vraiment). Le sort qu’elle avait lancé la lassa pantoise, a court de forces, et elle continua sa route non sans jeter un regard peu amène à la jeune femme dans les vapes. Elle s’était remise à courir à travers dans les bois, à la recherche de la victoire. Son cœur se gonflait d’excitation, l’adrénaline courait dans ses veines et la faisait presque voler alors que ses pieds foulaient la terre humide de la foret interdite.
Sa course se stoppa quand son regard tomba sur le corps d’une jeune femme. Instinctivement, elle se baissa dans les fougères, observant la jolie blonde qui se dessinait devant elle. Encore dans le moment de sa précédente attaque, Zazy-Timy ne réfléchit pas plus. La voir si concentrée et prête à atteindre le but ultime de la première étape lui suffit : elle devait se battre pour s’en sortir dignement.
Zazy-Timy sortit du buisson où elle se cachait, face à son adversaire. Elle portait les couleurs de BeauxBâtons, et la vert et argent se retient de pousser un grognement tout autre que féminin. Ce qu’elle pouvait détester ces élèves français...
Il ne lui en fallut pas plus pour déclencher sa rage et elle brandit sa baguette devant elle :
« Confundus ! » lança-t-elle avec conviction et force. Une lueur bleuâtre s’échappa de sa baguette pour aller droit vers la française.
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Posté Lun 27 Déc - 18:07.
La tension montait. Ariel sentait son cœur battre de plus en plus vite. Elle se rapprochait de plus en plus près du dit animal. Elle ne l’avait pas encore identifié, ce dernier restait dissimulé sous les hautes herbes, mais elle ne comptait pas passer à côté de sa chance ainsi. Elle allait l’attraper. Elle devait l’attraper. Certes, on lui avait toujours appris à ne jamais sous-estimer un adversaire, quel que soit sa taille ou les préjugés. Sa respiration devenait saccadée, elle sentait qu’elle touchait au but. Elle semblait être si près, elle ne pouvait plus se tromper, elle n’avait plus droit à l’erreur. Elle sentait, malgré la distance, le regard pesant du professeur Windel. Il lui avait fait une faveur en lui donnant quelques cours supplémentaires, il l’avait si bien préparé, elle ne voulait le décevoir, non elle ne pouvait pas. Il y avait aussi la professeur Burke, Margaret, Madame la direction Courterois, la charmante professeur Rousseau … Ariel se mettait à penser à toutes ces personnes, tous ces gens qui croyaient en elle et en qui ils avaient fondés tout leurs espoirs. Il faut dire, que la France n’avait pas remporté un Tournoi depuis bien une vingtaine d’année, Aideen Burke étant été la dernière championne en titre du Tournoi des Trois Sorciers pour la gloire de l’Académie Beauxbâtons. Certains avaient crus en elle depuis le début, d’autres non, mais par défaut ils ne pouvaient qu’encourager la championne de leur communauté sorcière. Ariel n’en voulait à aucun d’eux, et eux aussi, même s’ils auraient préférés quelqu’un d’autres en tant que championne française ou champion français, elles ne voulaient pas les décevoir. Au contraire, elle voulait plus que tout leur démontrer à tous, tous, qu’elle n’était pas qu’une blonde écervelée de Dionysos qui passe son temps à faire la fête, est bien mignonne mais n’arrivera à rien dans la vie. Elle voulait leur prouver leur erreur, leur montrer de quoi elle était capable, et à elle aussi. Elle réussirait. Elle vaincrait. Elle le devait, elle se le devait à elle-même, elle le leur devait à tous, mais avant tout, elle le devait à sa grand-mère. Celle-là même qui l’avait éduquée, quand la famille d’Ariel se décomposait, qui l’avait vu grandir, s’épanouir et avait toujours su voir qui elle était vraiment, en qui elle vouait une admiration sans faille et une confiance absolue. Malgré la distance qui l’a séparait des gradins, Ariel imaginait très bien sa tête, son visage, l’expression de ses yeux perçants, emplie de détermination et d’acharnement. Il vivait la compétition en même tant qu’elle. D’autres personnes devait la vivre en même temps qu’elle, et que les autres concurrentes, tandis que d’autres se contentaient d’y assister et de voir la représentante de leur communauté magique évoluer sur un écran géant. Penser à tous ces gens, tous ces espoirs, toutes ces lueurs dans le regard, de tous les spectateurs, chaque camp supportant sa concurrente, cela semblait si beau. Telle une communion psychique, tous étaient avec leurs championnes respectives. Ariel s’approchait prudemment de ces touffues herbes sauvages. Elle sentait la pression monter dans tout son corps, de ses muscles en tension, remontant dans son ventre noué, jusqu’à ses poumons qu’elle sentait comprimé sous tant de tension, et enfin au niveau de sa gorge, qu’elle sentait opprimée, comme une énorme boule de stress qui semblait altérer sa respiration. La traversée de la forêt interdite avait été une aventure harassante, cette longue marche qui semblait interminable avait été aussi fatigante qu’épuisante. Mais outre la grande traversée qui inévitablement faisait souffrir le corps, l’esprit en était d’autant plus torturé. Une fatigue est grande par tant de marche, mais elle l’est d’autant plus accentué quand l’enjeu à son issu est de si grande envergure. La pression qu’il y avait derrière, l’espoir de tant de gens, le regard de tant de personne posé sur elle pesaient comme une assommante roche de granit. Une fatigue de l’esprit aussi, qui devait être sans cesse sur ses gardes, sans cesse en train de contrôler ce qui se passe et qui se sentait épié de toute part, la fatigue d’être aux aguets depuis le début de cette éternelle nuit et de se retourner brusquement à chaque bruissement de feuille, une fatigue intensifiée par un isolement qui montait à la tête même du pionnier de la solitude. Tout cela amenait à une paranoïa irritante, à une tension dans les membres au maximum et à une concentration qui épuisait toute les ressources d’énergies d’un être humain. Qui avait parlé des conséquences psychologiques d’un tel Tournoi ? Ariel n’en avait jamais lu. D’ordinaire, les journaux aiment à se focaliser sur les conséquences sur le physique des concurrents, mais les ministères qui organisent ce Tournoi en collaboration préfèrent passer outre les tournements à la folie de certains participants. Une telle compétition, ça ne s’oublie jamais, ça occupe constamment l’esprit, comme la guerre moldue du Viêt-Nam hante jusqu’à mise en bière des derniers vétérans. La sorcière ne pouvait plus reculer, c’était maintenant ou jamais. Il fallait qu’elle capture l’animal, elle devait capturer l’animal, elle allait capturer l’animal. Ce n’était plus qu’une question de temps, de minutes, de secondes. Mais avant tout, en toute bonne amoureuse des bêtes, Ariel ne souhaitait pas le blesser, et puis tant qu’on y était, si elle pouvait éviter de trop le traumatiser dans sa saisie, ce serait pas mal aussi, par la même occasion. Le chemin qu’Ariel avait retrouvé par les bruissements provoqués par cet animal et qu’elle avait suivie depuis les toutes premières marques de griffes sur les imposants troncs d’arbres, prenait fin à présent. La française était d’ores et déjà encerclés de sapins, pins, chênes, noisetiers et autres conifères et feuillus. De quel animal pouvait-il bien s’agir ? « Réfléchis Ariel, réfléchis bien. » se dit-elle alors dans un dernier moment de concentration suprême. Ariel mettait à contribution tous ces sens, une dernière fois, pour la dernière ligne droite à sentir, elle sentait l’effervescence dans tout son corps, et tentait de se remémorer sans n’omettre ne serait-ce que le moindre détail de tous les indices qui pouvaient contribuer à l’identification de l’animal. L’énigme avait bien parlé là d’une créature qui « passe souvent inaperçue aux yeux des moldus », ainsi donc il ne pouvait s’agir d’une créature magique puisque si elle passait souvent inaperçue, cela voulait donc dire qu’ils pouvaient l’a voir et même que cela arrivait de temps en temps. Pour l’instant, Ariel avait en tête trois animaux, le premier était le lapin, comme elle l’avait déjà envisagé auparavant, le second résidait en l’écureuil et enfin pour finir le renard. Or sitôt qu’elle envisageait le renard, Ariel le raya de son esprit, les moldus n’aiment pas les renards, ils peuvent même en avoir peur, ils le considèrent même comme un voleur et le craignent presque autant que le loup pour leurs élevage et autres troupeaux. Le lapin et l’écureuil sont tous deux d’assez petites bêtes, bien que le premier soit inévitablement plus imposant que celui qui le suit, et comportent tous deux de petites griffes. L’écureuil utilise plus communément ses petites griffes que le lapin. Ariel se remémora une ultime fois l’apprentissage qu’elle avait fait avec son professeur chargé des cours de Soins aux créatures magiques. Voilà, elle y était ! L’écureuil est un animal qui comporte à ses quatre doigts à ses pattes avant, et cinq à ses pattes arrière ! Or depuis le début des empreintes de pas, Ariel n’avait comptée que quatre doigts, cela ne pouvait donc s’agir d’un écureuil, malgré que les doigts de ce dernier soient longs, effilés et pourvus de griffes. Après tout le lapin est une bête bien peu hostile au regard des moldus, certains même en élèvent tandis que d’autres les prennent en animaux domestiques. Ariel tira sur ses manches, pour que le tissu recouvre un peu plus sa peau aux emprises du vent glacial qui soufflait et qui lui fouettait visage et mains. Une dernière fois, elle prit une profonde respiration, elle avait l’impression que son cœur cognait si fort dans sa poitrine qu’il allait l’exploser pour sortir, une dernière pensée pour sa grand-mère, et elle y alla. Ariel poussa de sa seule main libre, gauche les herbes hautes qui l’avait empêché tout ce temps de découvrir quel animal s’y cachait là. Sa baguette prête à lancer un sortilège de l’autre main était en garde. Il y avait bien le sortilège Stupéfix, au moins l’affaire serait réglé, seulement il pouvait être dangereux envers des choses fragiles, et suivant la taille des traces de pas, elle avait affaire à un petit animal, donc mieux valait ne pas le blesser ni même risquer de rompre les battements de son petit cœur, si jamais il s’avérait utile dans par la suite. Ariel se saisi des herbes sauvages, les tira tel on tire un rideau, et de suite, sa gorge clama, « Immobulus ! ». Sa voix était rauque et sèche, par la fatigue et l'épuisement, aussitôt une lueur lumineuse jaillit de sa baguette d'ajonc, elle n'avait encore pas aperçu l'animal, mais avait de suite lancé ce sort. Elle savait que son irruption allait automatiquement le surprendre et ainsi il allait prendre la fuite, c'est ce pour quoi elle n'attendit pas de voir de quoi il retournait avant de lancer son premier sort. Ariel aurait préféré s'en tenir à l'Impedimenta, mais ce sort était à efficacité aléatoire. Il permettait ne garantissait jamais de stopper la cible visé, et pouvait tout aussi bien l’a ralentir. En effet, l’endroit sur lequel ce sort agissait n’était jamais déterminé à l’avance, et le sorcier qui le lançait lui-même ne pouvait pas le diriger. S’il s’activait sur un membre tel la jambe, c’était un bon point, ainsi la cible trébuchait. En revanche, il pouvait tout aussi bien tomber sur une oreille, un bras, et dans ce cas-là, ce sort devenait aussi inutile qu’inefficace, tout du moins dans cette situation là, elle s'était donc vue sans autre solution, ne pouvant anticiper que l'effet obtenu serrait celui escompté et n’ayant pas le droit à l’erreur, elle se l’interdisait. Elle savait que parmi les règles établis à l'aube du Tournoi, y comptait l'utilisation des sortilèges et potions. Il y avait donc une liste bien définis des sortilèges d'attaques et de défenses qu'il était possible d'utiliser durant le Tournoi. Aucun sortilège ne figurant pas sur la liste ne serait toléré. Elle avait du par conséquent, ainsi que les autres concurrentes c'est fort probable, apprendre par cœur cette liste, ainsi que le nombre de fois pour lesquels chaque sort était utilisable. Et le sort qu'Ariel venait à l'instant de lancer, qui lui permet d'immobiliser complètement la cible en vue, n'était malheureusement utilisable qu'une seule et unique fois. Par conséquent, Ariel n'avait pas le droit à l'erreur, elle ne pouvait pas se permettre d'avoir manqué l'animal, qui ne se résumait jusqu'à lors du à l'obscurité, encore qu'à une vague silhouette ombragée. Cette dernière s'immobilisa bien, Ariel n'avait pas faillit cette fois, la championne plongea sa main gauche libre dans les fourrés, et y empoigna l'animal tant recherché et tant attendu, en priant intérieurement pour qu'il s'agisse bel et bien comme elle le pensait jusqu'à lors, d'un lapin. C’est à ce moment précis, qu’elle entendit une formule émaner des profondeurs de la forêt derrière elle. C’était une formule qu’elle connaissait, mais avec un accent étranger, Ariel n’aurait su déterminer si cette voix appartenait à sa concurrente anglaise ou à sa concurrente russe. Mais cette voix venait de clamer avec une réelle force qui se faisait ressentir dans celle-ci « Confondus ! ». Sitôt la formule à peine prononcée, qu’un éclair aux teintes bleuâtres jaillit du fin fond de la forêt dont Ariel, subitement retournée n’arrivait à percevoir l’horizon. Le visage de la française semblait très troublé, tandis qu’elle tentait d’apercevoir d’où venait cette voix, tel un animal sauvage apeuré, son visage se tournait dans tous les sens, quand elle vit cet éclair surgir de nulle-part. Un éclair qui se dirigeait vers elle, si rapidement, et si soudainement, qu’il lui semblait impossible à l’éviter. Ariel fut frappée de plein fouet par cet éclair. Perturbée, elle l’avait vu foncer sur elle, impuissante. Et désormais il rentrait en elle brusquement, tel un coup de poing dans le ventre. Ariel s’en retrouva complètement pliée en deux, jusqu’à tomber à genoux sur le sol humide et froid, la terre pierreuse. Elle ne savait pas à qui elle avait affaire, mais tout ce qu’elle pensa de suite, ce fut la clé. La clé de l’énigme, sa clé. La bête qu’elle tenait en main lors de l’attaque et qui Dieu merci était toujours aussi soigneusement empoignée par sa main gauche. Sous l’effet du sort, Ariel avait resserrée son emprise sur sa proie, ce qui provoqua un gémissement de la part de celle-ci. La belle en était désolée, elle ne voulait surtout pas faire de mal à cette pauvre bête, mais l’objectif du Tournoi était bien plus important que cela. La jeune sorcière sentait à présent son esprit obscurcit, sa vision se ternit, elle ne sentait plus toute les parties de son corps. Il était évident qu’elle était en train de sombrer, ce sortilège, Ariel l’avait étudié, elle savait ainsi qu’elle allait totalement perdre l’usage de ses facultés dans leur capacité maximum. Elle n’avait plus beaucoup de temps, il fallait qu’elle se presse de trouver une solution, un sortilège, n’importe quoi. Car sinon, son agresseur allait remporter le Tournoi, et cela, c’était tout bonnement inconcevable. Il y avait bien le charme du Bouclier, mais cela n’empêcherait pas son assaillante de recommencer, et puis Ariel sentait qu’elle n’aurait pas la force, plus l’énergie nécessaire, pour enchaîner deux sortilèges. Elle devait trouver un moyen d’empêcher son adversaire de l’attaquer une fois encore, ni de s’emparer de son animal pour remporter le Tournoi. Elle ne voyait là qu’une seule issu, et d’une voix qui se voulait régulière et puissante « LUMUS SOLEM ! ». Elle avait clamé son sort si fort, pour que sa gorge asséchée n'altère pas la prononciation de la formule et diminue son effet. Le résultat fut la production d’une lumière d’une intensité et d’un éclat éblouissant. Cette formule avait comme objectif de créer une lumière semblable à celle engendrée par le soleil. Ariel avait mis tout ce qui lui restait d’énergie, tout ce qui lui restait de force dans ce sortilège, et apparemment cela avait fonctionné. Elle avait dirigée sa baguette en direction de l’origine même de l’attaque. L’envergure et la puissance du sortilège lui offrait un espace d’action très large, à l’image de celui du soleil même. Outre l’ampleur lumineuse du sort, celui-ci reproduisait par la même occasion la chaleur provoquée par le soleil. Ariel tentait de garder sa baguette bien droite en direction du précédent éclair bleuâtre, des larmes d’exténuement perlaient à présent sur ses joues. La violence du choc l’avait littéralement assommée, ajouté à cela sa blessure dorsale. Mais Ariel combattait sans relâche. Elle avait préférée à sa santé, la victoire, car ce sortilège n’avait en aucun cas eu d’effet bénéfique sur l’attaque qu’elle avait reçu, il lui servait juste à éloigner sa concurrente. Le bras tendu d’Ariel tremblait, elle peiner à faire durer son sortilège, mais il le fallait, quitte à se blesser, quitte à se casser quelque-chose. Ariel était prête à tout. Ce qui fonctionna, puisque de part la lumière jaillissante qu’envoyait sa baguette, éclairant de sorte tous les environs, visible même depuis les gradins et le ciel, Ariel eu l’occasion, bravant le rayonnement aveuglant, oui elle était vraiment prête à tout, absolument tout, quitte même à perdre la vue temporairement, ou plus qui sait ; d’apercevoir une silhouette féminine fuyante. Sa riposte aveuglait son assaillante qui ne pouvait plus approcher, et ainsi protégeait la française de toute nouvelle agression, et protégeait par la même occasion sa capture. Tout du moins, jusqu'à ce qu'elle garde son sortilège en main, ce qu'elle fit par-dessus-tout, elle continua de braver ses forces, de braver ses limites physiques en continuant son sortilège. Elle y mettait tout son esprit, afin d’esquiver une nouvelle ruse de son attaquante. Elle aurait eu plus de force en joignant son autre main, la gauche, cela lui aurait permit d’avoir plus de force pour soutenir le muscle droit qui chancelait de tant de tension, mais elle ne pouvait pas, elle aurait du lâcher sa prise dans ce cas, et cela elle ne se le permettait pas. Elle était si prêt du but, le touchait du bout des doigts, il était là, elle le tenait juste dans sa main gauche, plus fort que jamais, après tout ce qu’elle avait endurée, une nuit de marche harassante, une mauvaise rencontre qui lui avait valu une entaille dans le dos, et ça, cette attaque surprise… Elle ne pouvait pas aller bien loin, le sortilège Confondus altérait ses perceptions, par contre elle pouvait encore ramper, se hisser par l'arrière, à reculons, la baguette et le regard toujours fixé vers là où l'attaque avait jaillit. Mais sa main droite devait encore tenir le sortilège, et sa main gauche portait l'animal. Le seul moyen pour avancer, ou plutôt reculer dans ce cas, c'était ses pieds, frappant le sol de ses pieds, afin de se hisser en arrière, jusqu'à ... Mais jusqu'à quoi au juste. C'est vrai, personne ne lui avait jamais rien dire sur comment sortir d'une épreuve, certes elle pensait avoir capturée l'animal qu'elle était censée attraper, et après ? Alors elle continua de se hisser à reculons, braquant sa baguette droit devant elle, tandis qu'elle s'enfonçait vers l'inconnu, encore tremblante et la vision et l'esprit trouble, en ne pensant qu'à une chose à présent, sortir de cet enfer.
Dernière édition par Ariel Zoé Augustin le Lun 27 Déc - 23:17, édité 1 fois
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Posté Lun 27 Déc - 22:04.
Zazy-Timy se tenait droite, essoufflée par sa course exaltante dans les bois lugubres de la forêt interdit, regardant le résultat de son sort s’abattre contre son adversaire. La magnifique blonde se plia en deux, cassée par la soudaine douleur que venait de lui infliger les éclairs bleuâtres. A genoux, à même le sol, son visage était tiré par la souffrance et son teint devint anormalement pâle. Petit à petit, ses traits se détendaient alors que le sortilège faisait effet. Cela n’empêcha pas à la verte et argent de rester figée, le bras levée, prête à la moindre repartie de la pauvre femme. Néanmoins, cette dernière se courba en avant et dans un effort qui sembla lui demander une infinie force, elle poussa une sorte de cri déséspéré mais rempli de courage :
« LUMUS SOLEM ! »
Soudain, le ciel noire qui plongeait la forêt interdite dans l’obscurité des plus dangereuses, se retrouva caché par cette lueur intense et chaude, semblable à celle du soleil. Zazy-Timy, étourdie et aveuglée, recula de plusieurs pas et se cacha les yeux avec ses mains. Elle s’attendait à tout, sauf à ce piètre sortilège de défense. La blondinette savait-elle au moins à qui elle avait a faire? L’anglaise était pleine de ressources, cela lui avait valu une réputation redoutable pour les duels qu’elle remportait tous haut la main.
La sorcière tenta un pas en avant, mais sentit sa tête lui tourner. Elle s’arrêta, se stabilisa alors qu’elle tentait de réprimander les tremblements de ses jambes. En l’espace de quelques minutes, elle avait eu recours à des sorts plus puissants les uns que les autres, et ses forces commençaient à la quitter. Aussitôt, alors que le soleil créé par la française l’éblouissait et l’empêchait d’approcher, elle plongea sa main dans sa bourse en cuir, accrochée à sa ceinture, et en sorti une minuscule fiole, qu’elle déboucha et avala d’une traite. Presque tout de suite, elle sentit un puissance nouvelle la prendre, bien qu’elle sentait ses muscles la tirer affreusement. Elle retourna à la sorcière a genoux et tenta de voir son visage à travers cette affreuse boule de lumière. Elle s’éloignait. Elle s’éloignait ! Ne plus y voir l’agaca et calmement, sa voix sèche calqua :
« Expelliarmus. »
D’un coup agile de la main, la baguette de son adversaire s’envola loin d’elle, faisait disparaitre cet affreux centre de lumière. L’arme de blondie s’enfonça dans la terre humide, loin derrière elle. L’anglaise avança alors, et se mit à boiter alors qu’elle sentait sa jambe droite s’engourdir à cause du froid glacial de la nuit et de fatigue. Son coeur battait à tout rompre alors que son regard noir se posa sur la française. Elle l’observa longuement. Toutes les deux étaient dans un piteux état, mais Zazy avait l’air de mieux s’en sortir par rapport à elle. Ses blessures étaient rares, superficielles et relevaient plus de la fatigue mentale de la serpentard.
« Tu es juste capable de... ça? » lui lança-t-elle doucement, sans une once de moquerie.
Elle baissa les yeux sur sa main crispée, qui tenait un petit animal innofensif. Non, elle ne se moquait pas. Elle avait sans doute accomplie sa tâche. Zazy voulait juste en finir et repartir accomplir la sienne.
(hj: Potion de régénération forte des PM)
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Posté Mar 28 Déc - 11:57.
Ariel l’avait vu s’approcher, non ça ne pouvait pas être un adulte, un organisateur du tournoi, c’était elle, c’était bien elle, qui venait à l’instant de l’attaquer sauvagement, et par derrière qui plus est. Où sont passées les bonnes manières ? Mais non, elle l’avait vu s’enfuir, aveuglée par le rayon solaire, Ariel en était certaine, elle s’était éloignée … Oui, pour mieux revenir ensuite. La sorcière avait des yeux noirs de jais, elle semblait dangereusement douée. Après tout, elle avait de quoi ne pas être fatiguée, si tout au long de la tâche, elle s’était occupée de compromettre l’évolution de ses adversaires. Qu’en était-il de l’autre concurrente ? Ariel l’a vit se rapprocher dangereusement près d’elle. Elle venait de la désarmer à la vitesse telle d’un coup de sifflet. Elle ne semblait pas du tout fatiguée, pas étonnant si elle se contentait d’intervenir de façon malsaine bien sûr dans la tâche respective de chaque championne qu’elle devait affronter. Sa démarche était lourde et déterminée. Ariel n’était pas en position dominante, et pourtant Diable qu’elle s’était battue la belle. Harassée physiquement mais aussi écrasée mentalement par ce nouveau revirement de situation. « Tu es bel et bien seul Ariel, personne ne viendra t’aider maintenant, c’est toi et elle, c’est toi ou elle, c’est le moment de faire tes preuves, vas-y craches tout ce que tu as, sors tes trippes ma vieille, je sais qu’il t’en reste encore, tant qu’on vive encore, tant que tu n’as pas tiré ton dernier souffle, alors il y a toujours de l’espoir. » Une voix sonnait dans sa tête. Elle n’avait plus de moyens de réparties, elle n’avait plus sa baguette, qui avait été propulsée derrière elle, au moins elle avait une petite idée d’où elle se trouvait, si jamais elle avait l’occasion de l’a récupérer avant que cette malpropre de s’en empare avant elle. Mais avant tout, elle devait faire diversion, tout du moins le temps qu’elle récupère sa baguette, l’empêcher de s’en approcher. Désarmer un sorcier était l’affront le plus horrible qu’il soit. Ces anglais n’avaient-ils aucune éducation. Ici c’est le Tournoi certes, pas de pitié, mais pour une française dont les valeurs sont très fortes, le désarmement était quelque-chose de si irrespectueux, qu’il était très mal vu, même dans un duel. Mais ici il ne s’agissait pas d’un simple duel d’écoliers, ici c’était bel et bien le Tournoi, un tournoi anormalement approprié à des élèves de cet âge, et pourtant le tournoi que les Ministères avaient organisés pour eux. Comme un semblant de stabilité dans la communauté internationale magique, alors que c’était tout l’inverse, une diversion pour écarter la population des drames qui sévissaient dans les trois écoles européennes. Ariel n’avait pas la force de combattre physiquement non plus, tout du moins pas encore. Ne lui restait quoi alors ? Rien ? Non, rien n’est jamais perdu, pas encore, pas si vite, pas si tôt. Elle ne pouvait pas perdre, pas de cette façon, elle était si prêt, elle touchait au but. Ne lui restait alors qu’une chose, et pourtant bien utile des fois, sa voix. Ca vous fait rire hein ! Et pourtant, la voix c’est tout, c’est la diplomatie, la violence verbale, les agressions verbales, l’oratoire, avec des paroles on peut en embobiner des gens, et le sens de la répartie. Ariel ne savait absolument pas ce que cela allait donner, mais après tout elle n’avait d’autres choix, il fallait gagner du temps, à tout prix et pour tout gagner du temps. Alors elle commença, d’une voix assurée « Alors quoi ? Tu es si désespérée que tu vas t’en prendre à moi ? Tu serais bien lâche de me le prendre. Imagine, une gloire éternelle vouée à un vulgaire tour de passe-passe, qui ne résulte même pas de ton combat, qui ne serait même pas ta victoire, et celle d’une autre. Es-tu vraiment tombé aussi bas ma chère ? » Après quelques secondes durant lesquelles les deux jeunes femmes, beaucoup trop jeunes pour une telle compétition, s’observaient, stoïques. Ariel avait stoppée sa piteuse course en arrière. Et elle avait vu le regard de la brune ténébreuse regarder furtivement sa proie en main, sa prise, son animal, sa seule chance. Peu de temps auparavant, tandis qu’elle avait vu à sa surprise, cette sombre silhouette se rapprocher, Arie avait tout d’abord eu dans l’idée de dissimuler sa trouvaille sous son uniforme, malheureusement, elle n’en avait eu le temps. Quoique là, Ariel était tombée juste, assurément la sorcière ne s’était pas attendue à une telle réplique. A vrai dire elle s’était attendue à tout sauf à ça, une réplique orale. Elle devait penser que la française était vraiment une bien piètre championne. Toutefois, malgré qu’elle ne l’avouera jamais, aussi française et piteuse championne qu’elle semblait être, elle avait touché juste. Déjà soufflée par la réplique orale de son adversaire, la brune l’avait été d’autant plus par le sens de la répartie et la clairvoyance de son interlocutrice. Elle parlait d’une voix si calme et posée, qui n’allait pas du tout avec sa position, comme si elle était en position de force, c’était tout l’inverse, et pourtant, la beauxbâtonnienne ne perdait pas la face. A l’inverse, c’était comme si elle semblait l’a reprendre, en entamant cette confrontation. Une telle assurance ne pouvait avoir que le don d’irriter la sombre brunette qui ne pouvait supporter un tel ton alors que c’était elle qui était droite, elle qui était debout alors que l’autre gisait sur le sol sale, elle qui était en position supérieure. Pour qui se prenait cette française ? Les français n’ont-ils pas toujours étés mondialement réputés pour leur arrogance ? Elle en était l’exemple parfait devait assurément penser l’assaillante, qui malgré tout, avait bien été décontenancé de ces paroles, tant elles l’avaient prises au dépourvu. Ariel défiait son attaquante, tandis que celle-ci, à bout de nerf par une telle insolence, l’a pointait de sa baguette, et pourtant, Ariel continuait de plus belle, en rajoutant encore une couche. Si la brune s’était énervée, cela prouvait donc que cela marchait, on ne lui avait donc appris petite qu’il ne faut jamais répondre aux moqueries, ainsi ils s’arrêtent, apparemment non, car sur elle cela marchait étonnamment bien. « Je trouve ça vraiment triste d’en arriver là, pas toi ? Qu’est-ce qu’en penseraient tes parents ? Qu’est-ce que ta famille penserait de toi ? » La famille est toujours un point sensible, quoi qu’il arrive, après tout il faut toujours miser sur le classique, il gagne toujours. Ariel ne faisait pas dans la dentelle, elle allait de suite dans le lourd, le gros lourd. Non mais ça allait tout de même pas être cette impolie qui allait lui faire rater la victoire de cette première épreuve, ce serait le comble du comble, alors qu’elle avait accomplie sa tâche dans son intégralité. La française affichait un sourire hautement inapproprié étant donné sa condition actuelle, mais justement c’était ça le jeu, là tout l’enjeu de son comportement jusqu’à lors. Manipuler son adversaire, jusqu’à la déstabiliser, lui faisant croire qu’elle est faible, et là, dans un dernier moment de vulnérabilité, jaillir, attaquer, rebondir. Ariel l’a défiait du regard, après tout c’est tout ce qu’elle pouvait faire, comme un enfant poserait des questions embarrassantes à un adulte, non pas des questions qui parlent du traditionnel « comment fait-on les bébés ? » ou encore « c’est quoi la mort ? » mais plutôt ces révélations qui vous font tomber le masque. Quand vous êtes sûr d’être bien caché, et qu’un importun qui n’y connais rien à la vie, qui ne vous connait même pas, vient, et semble voir en vous comme dans un livre ouvert, vous dévoilant vos plus sombres vérités, celles-là même dont vous vous mentez l’existence depuis tant d’années. Elle était aux prises de son ennemie, le moindre de ses gestes serait automatique repéré par la sorcière. Aussi mieux valait ne pas s’approcher des fioles de potions qu’elle détenait sur elle, pour sûr, cette malpropre les lui confisquerait, à n’en point douter. Fort heureusement pour elle, ces dernières étaient bien dissimulées, elle ne s’était pas encombrée d’un sac qui aurait pu l’a gêné dans ses mouvements, non elle les avait soigneusement caché, avec l’aide de la magie bien évidemment afin de les protéger, et la brune ne les trouverait jamais. Ariel devait réfléchir, oui mais vite, tandis que son assaillante était un tantinet distraite par ses propos énoncés. Surtout, ne pas la lâcher ses yeux, déjà sa stratégie s’effondraient du tout au tout, et puis si jamais elle avait le malheur de regarder là où elle penser avoir trouvé la solution pour se défaire de ce pétrin, aussitôt la brunette le saurait et sitôt elle l’empêcherait de mener à bien son plan quel qu’il soit. C’était donc dans ses yeux, dans les prunelles aussi ténébreuses que le ciel, que la française devait trouver l’inspiration, la voie. Réfléchissant tandis qu’elle l’a provoquait oralement. « Tous ces gens qui ont fondés tous leurs espoirs en toi, et qui te voient dès à présent sur leurs foutus écrans géants, agresser une pauvre fille à terre, vraiment quelle réputation, tu ne crois pas ? » Ariel lui parlait très sérieusement, tandis qu’elle déstabilisait encore une fois son adversaire, elle glissa aussi rapidement qu’elle le pu sa jambe, derrière celles de la brune, et frappa. Elle venait de l’a faire tomber à terre, par une sorte de croche-pied infortuné. C’était allé très vite, Ariel avait du agir très vite, si elle ratait, s’en était bel et bien finit pour elle. Sitôt, fait, la blonde avait deux options, se redresser aussi rapidement que ses membres le lui permettaient, ou tenter de récupérer sa baguette. Il fallait réfléchir à la vitesse de la lumière, la brune n’allait pas tarder à se relever, déjà on pouvait l’entendre pousser un grognement rauque, Ariel lui avait fait bouffé de la terre, par la chute, son visage s’était enfouit dans le sol et de la terre avait fait irruption dans sa bouche. Ariel sentait que son corps ne pourrait pas supporter un redressement aussi rapide que soudain et brusque, alors dans un grand élan qui lui demandait beaucoup de sacrifices, elle se retourna, ventre contre sol, faisant ainsi face à la direction dans laquelle la brune l’avait désarmé et fait virevolter sa baguette ; et se jeta en avant, le bras tendu vers ce qui devait être sa baguette. Au moins elle avait réussi ça, distraire suffisamment son adversaire, pour qu’elle ne s’empare pas de sa baguette magique. Toutefois, alors qu’elle touchait presque au but, une lourde main griffue vint s’emparer de sa cheville. Ariel poussa un grognement de rage, elle tendit tous les muscles de son bras gauche, jusqu’à l’extrémité de ses bras et sembla se déboiter l’épaule, tant elle luttait pour récupérer sa baguette. Ariel avait mal, tant de tension dans son bras lui tirait affreusement, elle entendit un craquement qui émanait de l’intérieur de son bras mais au moins elle touchait le bois d’ajonc dans lequel sa baguette avait été taillée. D’un ongle, elle fit pression sur l’extrémité de sa baguette, qui aussitôt se retournât, fit un soubresaut dans les airs et fut happée par l’autre main de sa propriétaire. La sorcière avait récupérée sa baguette, son honneur, à présent elle pouvait lutter dignement contre l’autre-là. Toujours aplatie contre le sol, elle se retourna, la brune était toujours aussi fortement agrippée à sa cheville. Et elle resserrait son emprise la furibonde, laissant apparaître un sourire sur son visage couvert de terre aussi sombre que ses cheveux et que son regard. La française pointa sa baguette dessus, étrangement, le fait qu’elle ai de nouveau sa baguette en main semblait lui insuffler un souffle nouveau, comme si elle avait récupéré des forces, or non, cela était tout bonnement impossible, tout ça ne se passait que dans le psychique, l’esprit, le moral. Ariel n’avait pas le temps d’enfouir sa main dans son uniforme à la recherche parmi toutes ces potions de celle de régénération forte de PM, elle lança directement un « Accio » et sitôt une fiole au liquide argenté surgit dans de son uniforme dans sa main. Elle l’avala entièrement, jetant le flacon vite. Et pour sûr, Ariel se sentait plus forte baguette en main, elle l’a pointa sauvagement sur son adversaire, et se dégagea la cheville d’un brusquement de la jambe. Elle se redressa, mais son allure n’était toujours pas assurée pour autant comme elle l’avait été au tout début de l’épreuve. « Je ne sais pas toi, mais j’en ai marre d’être par terre, on dirait une souillon, tu n’es pas de mon avis ? On échange ? » Ariel s’approcha de la brune « Expelliarmus ! », la potion avait eu le don de la revigorer entièrement, elle sentait une énergie nouvelle couler dans ses veines. La brune à son tour désarmée, Ariel l’a redressa et la tenant par le col, sa baguette pointée sur sa gorge, « Tu vas voir espèce d’harpie. » Pour la première fois depuis qu’elle avait rencontré malencontreusement la brunette, elle parlait en français, le reste du temps ayant fait exercer son anglais qu’elle étudiait au club de langue anglaise de Beauxbâtons. Ariel fit quelque pas en arrière, juste assez pour pouvoir viser le corps de la brune toute entière, tout en gardant yeux et baguette rivés sur elle. « INCARCEREM ! » Lanca t-elle alors avec toute la puissance que sa voix le lui permettait. Dès lors, des cordes jaillirent de sa baguette et virent s’enrôler autour de la concurrente adverse. La française se mit prudemment à s’éloigner de son assaillante ligotée, yeux et baguette toujours rivé sur elle, elle se dirigeait vers la baguette de la brune précédemment envolée. Ariel se baissa, l’a ramassa, un instant elle l’observa, c’était une très joli baguette et qui promettait d’avoir un bon potentiel. La beauxbatonnienne l’a lança dans les airs, de sorte qu’elle atterrisse dans les branchages d’un arbre. Elle lança une dernière fois un regard sur la brune ligotée et s’en alla, enfouissant son animal dans l’intérieur de son gilet. Débarrassée de cette harpie, qui au moins comme ça ne ferait plus de mal ; elle n’avait à présent qu’une seule chose à faire, se tirer de l’épreuve. Ariel courrait à travers les bois, la potion qu’elle venait d’ingurgiter l’avait ragaillardie mais aussitôt, les deux puissants sortilèges qu’elle avait dû utilisée l’avaient quelque-peu affaiblie. Elle parcourait les bois, jetant de tant à autre des regards furibonds derrière elle, afin de s’assurer que l’acharnée de l’a suivait pas encore, quand elle aperçue une lumière, une sphère de lueur qui semblait être suspendue dans les airs, au beau milieu d'une clairière, à l’image même de celle qui l’avait conduite au tout début de l’épreuve et l’avait dirigée vers la forêt interdite, annonçait-elle la fin de ce supplice ? Ariel se hissa au plus près, jusqu’à entrer dans la lumière, elle était essoufflée, courbaturée, exténuée, mais elle tenait bon, soutenant de son bras gauche l’animal toujours immobile dans l’intérieur de sa veste, elle touchait la éclat lumineux, où allait-il l’emmener, que signifiait-il, peut importe, c’était sa seule chance, et puis il ne pouvait pas être là par hasard, et si c’était tout cela était enfin fini ?
Dominus Tenebrae
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ϟ entrée : 24/04/2010
Posté Mar 28 Déc - 12:22.
La foule en délire se prépare à accueillir sa première championne, celle qui a gagné, celle qui finit la première... Ariel. Les français sont en extase, surexcités. La directrice, accompagnée de plusieurs professeurs, attendent patiemment que leur championne sorte des bois. Le jury, composé de plusieurs représentants du Ministère ainsi que des différents directeurs des trois écoles, était déjà en train de délibérer sur la note que la première, la grande gagnante, allait obtenir. Afin d'éviter tout traitement de faveur, il avait été décidé que les directeurs ne voteraient que pour les champions des autres écoles. La triche semblait définitivement éradiquée du Tournoi des Trois Sorciers.
Trois, deux, un...
Une explosion de joie. Des applaudissements. Des cris. Des sauts. Voici comment fut marquée l'entrée d'Ariel dans l'arène. D'une démarche sûre, Mrs Courterois s'avança vers sa championne afin de lui remettre son trophée et de l'embrasser. La française avait véritablement droit à son quart d'heure de gloire. Elle semblait épuisée, mais la foule scandait son nom d'une seule et même voix, comme si la concurrence n'avait jamais existé. Tandis qu'elle marchait vers l'endroit où étaient disposés les différents membres du jury, les fanfares ne cessèrent de jouer de la musique, accompagnées par les chants et les cris de la foule en délire. Puis, tout à coup, le silence prit place ; le Ministre de la Magie avait certainement lancé un sortilège. Après s'être appliqué un sonorus sur la gorge, il prononça son discours :
- Après plus de trois heures de compétition, Mlle Augustin remporte le premier prix de la Première Tâche du Tournoi des Trois Sorciers ! Elle obtient une moyenne de 8/10. Cette note aurait certainement pu grimper au maximum si vous n'aviez pas été pénalisée... en effet, vous nous avez ramené un lapin. J'ai le regret de vous annoncer que vous vous êtes trompée. Nous attendions un chat. Vous avez commis une erreur. Néanmoins, nous tenons à vous féliciter pour ce parcours prodigieux que vous avez effectué. Vous pouvez relâcher l'animal, des représentants viendront à votre rencontre dans la soirée pour vous apporter le chat que vous deviez capturer. Vous devrez le garder en vie jusqu'à la Deuxième Tâche qui se déroulera au mois de février, ainsi que percer son secret... une nouvelle fois mademoiselle, nous vous adressons nos sincères félicitations.
Même si l'annonce de l'échec de la championne refroidit quelque peu le public, cela ne faiblit pas son enthousiasme et la foule était bien loin d'oublier qu'Ariel Augustin était la première à s'être sortie de la forêt interdite lors de la Première Tâche du Tournoi des Trois Sorciers de 2055.
HJ DOMINUS :
PV = 7 PM = 12
(Comme tu n'as droit à utiliser un seul sortilège par attaque, les effets de l'expelliarmus ont été annulés ; néanmoins, pour que tu puisses finir ta tâche, l'incarcerem a été gardé)
Le staff te félicite pour ta performance, Ariel. Dominus te recontactera plus tard pour la suite des événements. Dans tous les cas, n'oublie pas dans tes rp's qu'un chat doit te suivre continuellement. N'essaie cependant pas de découvrir son secret tant que tu n'as pas reçu de directives de Dominus...
A bientôt ! Dominus Tenebrae.
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