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THE GOBLET OF FIRE.Victory goes to the one who takes the most risks
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Lun 13 Déc - 19:40.
THE GOBLET OF FIRE.Victory goes to the one who takes the most risks Tumblr10
Commencer une compétition et ne pas vouloir la gagner, c'est être un compétiteur malhonnête.
MICHEL NOVAK


Le carrosse de Beauxbâtons était arrivé sur territoire britannique. C'était toujours le même carrosse, comme c'était toujours le même bateau fantomatique de Dumstrang. Durant toute la traversée de l'académie jusqu'à l'école, Ariel n'avait cessé de cogiter. Comme chacune des champions ou des championnes, Ariel avait reçut une relique qui si elle y parvenait, lui livrerait son énigme, qui elle-même était censé être un indice l'aidant dans la tâche qui allait suivre. La jeune sorcière avait été isolée durant tout le voyage, au fond cela ne l'avait jamais dérangé puisqu'elle avait toujours été de nature solitaire, bien que sa réputation à Beauxbâtons l'empêchait quelque-peu de s'adonner à cette pratique. Les seuls instants où elle pouvait enfin se retrouver seule, étaient lorsqu'elle prenait des bêtes et créatures magiques, tâche trouvée certainement ingrate pour certains, mais qu'Ariel affectionnait tout particulièrement. Ariel l'avait toujours fait et ce depuis son premier cours de soins aux créatures magiques. Elle le faisait toujours "dans l'ombre" peu de personnes le savaient et encore moins des professeurs, tout du moins à ses dires. Quoi qu'il en soit, cela faisait bien neuf ans qu'elle s'en occupait et personne ne lui avait jamais rien fait remarquer. La jeune femme se doutait bien que dans tout le reste du carrosse, amplifié magiquement les discussions tournaient autour d'elle et du Tournoi en lui-même. Cependant que dans quelques heures, tous les sujets de discussions, se transformaient en un joyeux débat sur les rencontres inter-sorciers. Ariel s'était retrouvé de suite après son entrée dans le carrosse, dans un salon privée, elle était entrée la première et depuis n'avait vu personne dans son petit compartiment, pas même un membre du corps enseignant. Et la dernière fois qu'elle avait vu sa petite sœur Margaret, c'était avant sa montée dans le carrosse, petite sœur qu'elle ne reverrait pas avant la fin du Tournoi, à moins qu'elle fasse partie du Tournoi comme des années auparavant avec Gabrielle, la sœur cadette de Fleur Delacour, mais l'esprit d'Ariel gardait cette idée dans son inconscient. Ariel n'aurait su dire à l'arrivée, si ce n'est pas le sol assombri qu'elle aperçut en descendant du carrosse, la durée de la traversée dans les airs. Elle était restée tout ce temps dans cette cellule de confinement, sans fenêtres. Ariel tenta de se reposer, afin d'être de la meilleure forme qu'il lui était donné de pouvoir être le jour de la première épreuve. Elle s'était gavée d'ouvrages ou d'articles commentant la plus fameuse de toutes les compétitions sorcières. Et au milieu de toutes les banquettes capitonnées et des livres traitant de ce qui l’attendait patiemment, de l’autre côté de la Manche, comme une bête tapie dans l’ombre, prête à surgir ; Ariel sombra dans les doux bras de Morphée, une dernière fois dans l’innocente jeunesse, avant d’entamer ce qui serait les jours les plus longs et douloureux de sa vie, mais quelle prestige, quelle récompense ensuite. Tant et si bien qu’à son réveil, à l’atterrissage du carrosse, elle descendit de ce dernier comme elle y était monté mais la dernière cette fois-ci. Tous les élèves étaient déjà descendus, de sorte que personne ne puisse troubler la concentration de la championne de BB, l’espoir de toute une génération, l’espoir de toute une école, de toute une communauté magique. L’isolement continua, les responsables beauxbâtonniens étaient très prudents avec leur championne, en l’occurrence ici leur championne, car il est vrai que le dernier Tournoi des Trois Sorciers remporté par un français datait d’il y a une vingtaine d’années, par Melle Burke. Ainsi Ariel prit son dîner seule, et ne vu personne jusqu’au lendemain matin. Toutes les conditions de réussites avaient étés réunies, le repas favoris de la demoiselle lui avait été servi, comme le dernier repas d’un condamné à la peine capitale. Il est vrai que le Tournoi était une compétition extrêmement risquée, et le nombre croissant de non pas blessés, mais surtout victimes ces dernières années, avait contraint le Ministère pour la sécurité de tous d’interrompre cette rencontre, remise au goût du jour depuis cette année.
Le jour de l’épreuve arriva, depuis le départ de l’académie, Ariel n’avait vu personne. Elle ne savait donc pas contre qui elle allait littéralement devoir se battre, ni leur nom, ni leur âge, ni leur sexe, encore moins leurs aptitudes… Ariel se prépara seule, dans un silence de marbre et dans une concentration de fer. Elle n’avait aucune idée de ce qui l’attendait dans quelques instants, ni dans quoi allait-elle être plongée. Certes elle avait dévorée tout ce qu’elle avait pu sur le Tournoi pour s’y préparer quoique avec les années d’interruption, le Département du Ministère de la Magie chargé des jeux et sports magiques avait tout aussi bien pu modifier quelques règles, si ce n’est tout remettre en question la compétition en elle-même. Mais la gloire ne serait si victorieuse et fascinante si le chemin vers celle-ci ne serait si ardu et périlleux. La veille, Ariel avait pris une potion l’a plongeant dans un sommeil aussi profond que revigorant, à l’image des médicaments moldus mais d’autant plus efficace, elle avait ainsi dormir toute une nuit sans crainte d’être réveillée ou dérangée par toutes sortes d’appréhensions ou autre, qui d’ordinaire perturbaient son sommeil et qui s’étaient accentuées à l’approche du Tournoi. La Dionysos se trouvait désormais sous un chapiteau chauffé, elle n’avait reçue aucune indication, si ce n’est le lieu où se rendre. Sur le chemin elle n’avait rencontré personne, c’était probablement fait exprès, tout comme le fait qu’elle ne connaisse nullement l’identité de ses adversaires. Cela lui permettait de mieux se concentrer sur la tâche à accomplir. Et elle s’interdisait de penser à qui cela pouvait bien t‘il être ni même à les imaginer, ne gardant ainsi qu’une seule et unique chose à l’esprit : le première tâche. Depuis l’annonce de sa qualification sélectionnée en temps que championne de l’académie française de sorcellerie Beauxbâtons, Ariel avait reçut un objet. Il s’agissait là d’une carte chocogrenouille, friandise adorée de tout jeune sorcier qui se respecte. Les cartes chocogrenouilles étaient très prisées car beaucoup en faisait la collection, mais celle-ci était toute spéciale. En effet, on y voyait Pénélope Eden Alice Courterois, soit l’actuelle directrice à la tête de Beauxbâtons. Mais le plus étrange et inquiétant aussi, se retrouvait dans le fond même de la carte, en effet l’arrière-plan de la carte se composait en de titanesques flammes à l’apparence, qui jaillissaient en tous sens, derrière Melle Courterois. Ariel avait longtemps réfléchis à quoi faire de cet objet que les flammes animées rendaient brûlant… Certes la sorcière avait bien quelques idées mais elle préféra bien réfléchir avant de se lancer, malgré qu’elle pouvait faire plusieurs tentatives jusqu’au jour j de l’épreuve. Ariel observa les flammes, deux principaux choix s’offraient à elle, soit tenter de brûler la carte, soit tenter d’éteindre le feu. Elle choisit de commencer par son premier choix, car « la première impression est toujours la meilleure » et lança un « Lacornum Inflamare ». Et chose qui confirme la maxime, ce fut le bon choix, et Ariel résolut le mystère de l’objet de sa première tentative. Aussitôt, la carte se referma sur elle-même tout en se consumant, laissant ainsi place à l’indice supposé l’aider dans la première tâche qu’elle allait devoir accomplir. « Ta cible se trouvera là ou tu ne t'y attends pas, tu devras avancer à patte de velours dans les bois pour trouver cet animal qui passe souvent inaperçu auprès des moldus. » Ariel médita longuement sur cet indice, il faut dire qu’elle en connaissait un rayon sur les animaux, mais « un animal qui passe souvent inaperçu aux yeux des moldus » l’a portait vers deux propositions, qui étaient, soit un animal très commun aux moldus au point qu’ils n’y fassent point attention ou alors, elle pensait aux demiguises, ces créatures à l’apparence gracieuse de singes, touffus et aux grand yeux noirs mélancoliques. Ce sont des créatures d’un naturel calme, herbivore et dont les poils se révèlent être utilisés dans la confection des précieuses capes d’invisibilité. Et pour sûr, c’est que ces adorables petits bêtes ont la faculté exceptionnelle de pouvoir ainsi se rendre invisible à tout œil humain quand bon lui semble. L’épreuve promettait également d’user de toutes ses capacités en matière de discrétion, d’agilité, de réflexion et de logique. La championne beaubâtonnienne se trouvait sous le chapiteau ardemment chauffé réservé au concurrent de Beauxbâtons. Elle avait tout de même reçut une indication, c’était qu’il faisait très froid au dehors. Et pour sûr, si les îles britanniques sont connues pour leur climat froid et pluvieux, quoique plutôt doux aux yeux des dumstrangiens ; il l’était d’autant plus en cette période de l’année. Ainsi donc, Melle Augustin pu se vêtir en circonstance, un survêtement à l’effigie de l’académie qu’elle représentait composé de doublures en fourrures, de sorte que la championne de BB ne souffre pas trop des rigueurs du climat en plus de la rude tâche qui l’attendait au de-là des murs en toile tendue du chapiteau. Chaque école avait sa propre stratégie, celle de BB était l’isolement du champion pour plus de concentration, des autres Ariel n’en savait que rien. Après une attente qui se voulait interminable et stressante pour les pauvres petits cœurs des adversaires, transperça dans ce silence de glace, une voix grandement amplifiée par quelques sortilèges qui annonça distinctement avec un accent bien anglais « Augustin delaMontaine Ariel Zoé Apollynaria Léopoldine ». Rien d’autre, juste l’annonce de son nom et prénom, ou plutôt de ses noms et prénoms. Ca y est, c’était son tour, était-elle la première à passer ? Après tout elle n’avait pas cru entendre l’annonce des autres candidats, mais des sortilèges avaient peut-être empêché exprès ces annonces tout comme les bruits des spectateurs de pénétrer le chapiteau pour la concentration des participants. Ariel se posta droite en face de la porte du chapiteau, elle surveilla sa respiration, l’a contrôlant, pris entièrement conscience de son corps, et une fois qu’elle se sentie psychologiquement prête, la préparation physique ayant précédée, serrant bien fort sa baguette dans sa main droite la jeune femme poussa de son autre main, la toile fendu pour l’a laissé passer, et sorti du chapiteau. Ce fut un brouhaha incommensurable, de la musique, des cris, des fanfares, des orchestres, des annonces, des acclamations, des applaudissements mais aussi bien des sifflements et compagnie, le tout de sorte qu’on ne pouvait guère les distinguer les uns des autres. Tout ce qu’on pouvait imaginer en un mélange tortueux, Dieu bénisse ceux qui avaient eu l’ingénieuse idée d’isoler les chapiteaux de tout cela. Ariel entra dans l’arène, grande clairière dégagée au cœur de la forêt interdite, le nombre de spectateurs était comment dire … indénombrables, et le ciel gris et brumeux. Ariel se retrouvait seule au milieu de centaines de milliers de personnes qui avaient fait le déplacement et placés sur des gradins en hauteur, avaient tous les yeux fixés sur elle, les vendeurs ambulants avaient cessés leurs commérages, mais le silence n’était pas fait pour autant. Le désir d’Ariel de participer à ce Tournoi, qui avait longtemps fructifié en elle, du à l’admiration qu’elle tenait pour Melle Burke, amie de la famille Augustin, n’était pas celui le désir que les autres désirent son exploit. Elle ne voulait pas remporter le Tournoi des Trois Sorciers pour que les gens autour d’elle, l’envient, l’admirent et désirent ce qu’elle aurait obtenue. Non ce n’était pas un désir futile et artificiel bien que complexe que cela, c’était quelque-chose de bien plus profond, de bien plus mûr, et qu’elle avait elle-même parfois du mal à expliquer, à concrétiser oralement.
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Message Posté Lun 20 Déc - 0:30.


Notification.
Lors de son premier dilemme, Ariel a choisi d'effectuer l'action :

EMPRUNTER LE CHEMIN DE GAUCHE

Il s'agit du bon choix, le RP peut continuer. Il lui reste encore 4 étapes sur 5 à franchir.

PV = 15/15
PM = 15/15

Bonne chance...

Dominus Tenebrae.



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Message Posté Mar 21 Déc - 11:41.


Ariel avait fait son entrée dans l’arène. Elle tenait fermement sa baguette et regardait autour d’elle en levant la tête. La foule de personnes présentes était ahurissante. Le flot de personnes accompagné de leur débitement incessant de cris, d’exclamations et de musique en tout genre lui faisait même peur, comme un gigantesque monstre qui se mouvait et gémissait. La championne eu beau regarder aux alentours, elle ne vit aucune indication sur la marche à suivre, elle restait encore immobile, au contre de l’arène, comme si elle attendait quelque-chose, mais quoi, un signe, une information. Bien sûr l’épreuve se passait de nuit, et des projecteurs lumineux étaient tout droit braqués sur la seule championne dans l’arène. Ariel avait encore quelques instants pour se ressourcer sur la tâche à accomplir avant que l’épreuve ne débute véritablement, et alors qu’elle comptait se répéter l’énigme qui lui était apparu, le ciel s’assombrit littéralement. Le ciel était d’ores et déjà aussi noir que l’encre de chine pouvait l’être. Aucune étoile, aucune constellation, aucune lune ne parvenait à transpercer les nuages opaques de cette nuit. Une lumière apparu comme au fond d’un tunnel, c’était une petite boule lumineuse qui flottait dans les airs et semblait s’enfoncer dans ce qui devait être la forêt, car après tout Ariel ne connaissait pas son environnement et qui plus est n’y voyait plus grand-chose désormais. Ariel tourna la tête encore une fois, tous les bruits de la foule s’étaient éteints, et elle n’arrivait qu’à entrevoir quelques vagues silhouettes. Tous semblaient figés dans un instant de silence et de suspense absolu. La jeune sorcière se retourna, la sphère lumineuse semblait l’avoir attendu au pied d’un sentier, comme une amie. Elle resserra encore plus sa baguette et emboîta le pas en direction de la source lumineuse. Arrivée à sa hauteur, la boule repris son cheminement sinueux à travers les bois. Ariel tourna une dernière fois son visage vers l’extérieur, elle avait cet espoir en elle, celui d’apercevoir quelque-chose, mais l’idée était trop flou dans son esprit pour qu’elle prenne pleinement conscience de ce qu’elle cherchait en cet instant, peut-être un visage, une personne. L’image qu’elle vu était la même que précédemment, les maigres silhouettes qu’elle parvenait à distinguer semblaient aussi immobiles que des statues de pierres et aucun son ne sortait de la fanfare, rien. Alors Ariel refit face à la forêt, et dans une grande inspiration, s’y enfonça à la suite de la sphère lumineuse. Elle entendit alors la fanfare rejouer et le public s’acclamer de nouveau tandis qu’on annonçait la prochaine championne qui devait faire son entrée. Ariel eu un instant d’hésitation, le désir de curiosité l’a piqua de se retourner et d’apercevoir ne serait-ce qu’une de ses deux adversaires de ce tournoi. Elle se remémora alors les paroles de Melle Courterois « Surtout ne perd jamais ton objectif en vue, ne te laisse jamais déconcentrer, car c’est là que tu seras la plus vulnérable. » Ariel appliqua ces paroles à la lettre et ferma son esprit de ce désir soudain de curiosité. Elle secoua la tête comme pour chasser cette idée noire et continua sa course après la boule de lumière, tandis que derrière elle, le rideau de feuillages et de branchages se refermait définitivement sur son passage. Plus elle s’enfonçait dans la forêt interdite, plus le son de la foule de nouveau animée devenait sourd tel le cri de plus en plus lointain d’une baleine, jusqu’à ne devenir qu’un vague souvenir. Enfin, la sphère se stoppa nette, elle vacilla encore légèrement, puis elle disparut comme elle était apparu. Ariel se retrouvait maintenant face à trois chemins, trois possibilités, trois choix, une chance sur trois de ne pas se tromper, et deux chances sur trois de se tromper. Ariel ne connaissait l’issu d’aucun des trois chemins, à travers il faisait encore plus sombre. Ariel les observa méticuleusement, mais rien ne pouvait les y différencier et rien ne pouvait annoncer ce qu’elle allait y rencontrer. La sorcière tapota trois fois de sa main gauche sur sa baguette qu’elle tenait de la main droite avant de se décider. Après tout, il n’y avait aucune logique dans ce choix, c’était le pur hasard. Ariel se demanda si elle avait souvent fait preuve de chance, et à vrai dire elle n’y avait jamais vraiment fait attention. Elle choisit de prendre le chemin de gauche, et à peine avait-elle posée un pied sur le sentier caillouteux, pour sûr ça ne ressemblait pas du tout aux jardins taillés et entretenus français de Beauxbâtons, s’en était même à des années lumières ; que de nouveau, un épais rideau fait de branches et de feuilles se referma derrière elle, elle ne pouvait plus faire marche arrière. Après tout c’était bon signe, cela pouvait certainement s’interpréter par le fait qu’elle a choisit le bon chemin. Ou alors, que s’en était finit pour elle et que bientôt le sol allait s’évader sous ses pieds et qu’elle allait se retrouver à son point de départ, dans l’arène de la forêt, sous les yeux des spectateurs et son parcours pour la première tâche n’aura pas fait long feu. Quoiqu’Ariel ne pensai pas à ces choses là, elle ne pensait d’ailleurs à rien d’autre qu’à l’énigme, qu’elle ne cessait de se répéter par cœur, afin de ne jamais perdre l’objectif en vue. « Ta cible se trouvera là ou tu ne t'y attends pas, tu devras avancer à patte de velours dans les bois pour trouver cet animal qui passe souvent inaperçu auprès des moldus. » Depuis la disparition de la sphère lumineuse, Ariel avait activée le sortilège Lumos sur sa baguette, les nuits d’Angleterre étaient-elles toujours aussi intenses ou était-ce spécialement transformé pour la compétition. Ariel pointait sa baguette devant elle, même avec le sortilège, elle ne voyait pas à plus loin que son nez, tant la forêt et l’obscurité étaient denses. Jusqu’à présent, elle gardait un sang-froid de guerrier et était constamment sur le qui-vive, comme un prédateur prêt à se bondir sur sa proie d’un instant à l’autre, attendait patiemment le moment opportun. Elle ne voyait rien, si ce n’est les ronces qui jonchaient sur le sol et qu’elle essayait d’éviter soigneusement, néanmoins qu’elle entendait beaucoup. En général, lorsqu’un de nos sens est absent ou en l’occurrence ici quais inutilisé, les autres deviennent d’autant plus perçants. Ainsi Ariel sentait des sifflements, des bruissements, ils étaient extrêmement faibles, comme des soupirs, mais à chaque fois qu’elle pointait sa baguette en direction de l’origine de ces bruits, ils s’enfuyaient.
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Message Posté Mar 21 Déc - 13:31.


Notification.
Lors de son deuxième dilemme, Ariel a choisi d'effectuer l'action :

SUIVRE LES TRACES

Il s'agit du mauvais choix, elle perd 2 PV pour cette première erreur. Il lui reste encore 3 étapes sur 5 à franchir.

PV = 13/15
PM = 15/15

(Première erreur : -2 PV)

Bonne chance...

Dominus Tenebrae.



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Message Posté Mar 21 Déc - 18:55.


Les bois de Poudlard étaient d'une primitivité ancestrale par rapport aux jardins de Beauxbâtons. Mais Ariel n'était pas là pour prêter attention à l'esthétique de l'environnement. Justement il se voulait d'être hostile, en particulier en ces heures. Sur l'histoire de Poudlard, Ariel avait lu des articles sur la Forêt Interdite, célèbre forêt formellement interdite aux élèves. On se demande bien pourquoi. Pour le Tournoi des Trois Sorciers, au contraire, c'est le jardin d'Eden, les organisateurs n'auraient pu rêver mieux comme territoire et entrée en matière plus hostile. Ariel marcha longuement, une heure peut-être, peut-être plus. A la recherche de quoi ? Elle ne savait même pas exactement. Il n’y avait qu’un chemin, et celui-ci semblait interminable. Heureusement pour elle, Ariel n’avait jamais été claustrophobe. Un claustrophobe n’aurait pas survécu à d’aussi longs moments dans un environnement quasi cloîtré. Certes la forêt est un espace ouvert, mais l’obscurité des lieux la rendaient confinée, le chemin était étroit et le tout offrait une nerveuse sensation d’oppressement. Si bien que lorsqu’elle trébucha contre une ronce qui jonchait sur le sol, certes Ariel s’était pris le pied dedans à de nombreuses reprises, tellement elles parcellaient de toute part, mais elle n’en était encore jamais venu à tomber. Et lorsque ce moment arriva, elle cru que ces plantes étaient animées et s’apprêtait à leur lancer un sortilège quand elle comprit que ce n’était que de simples ronces qui traînaient sous ses pieds. Non elles n’étaient pas habités par une quelconque entité crée magiquement pour lui barrer la route, non elles n’avaient pas été au préalablement ensorcelés. C’était juste des ronces, épineuses certes mais certainement pas animées, et elle venait de se prendre le pied dedans. Ariel se releva, frotta d’un geste ample son uniforme et souffla. « Tu deviens vraiment paranoïaque ma pauvre. » Elle avait parlé à voix haute, à elle-même, comme les gens pensent d’habitude, ils se parlent dans leur tête, mais après tout qui l’entendrait converser avec son moi intérieur ici ? C’est à ce moment précis, enfin après avoir repris sa marche sinueuse, qu’elle aperçue de grosses pour ne pas dire énormes, traces d’animal. Des empreintes. Une bête était passée par là. Mais quoi ? Difficile à déterminer à première vue et avec seulement des empreintes sous les yeux dans la nuit, malgré qu’en matières d’animaux et de créatures magiques, Ariel s’y connaissait un tant soit peu. « Après tout, si elles sont là, ce n’est peut-être pas pour rien, et puis si u animal est passé par là, c’est qu’il doit certainement y avoir quelque-chose d’assez intéressant pour s’y rendre. » Dit une fois de plus Ariel, pensant à voix haute. Et c’est ainsi que la jeune beauxbâtonnienne produisit sa première erreur. Pas fatale non l’erreur mais erreur tout de même. Erreur qu’elle se serait bien passée, erreur que tout le monde se serait bien passée, à part bien sûr les concurrentes et leurs supporters. Déjà dans les gradins, certains français semblaient réticents, en particulier les professeurs. Bien qu’aucuns ne connaissait l’énigme à laquelle leur championne avait reçut, certains français ne s’y seraient pas risqués. Et pourtant ce fut ce que fit la championne. S’aventurant à la suite des empreintes de pattes, oubliant peut-être qu’elle était plutôt à la recherche d’un animal assez discret pour que les non-sorciers n’y portent pas grande attention en règle général bien entendu. Soudain, un bruit retentit du fin fond de la forêt, c’était un bruit qui ne s’arrêtait pas, au contraire, tout en se rapprochant, il accélérait. Il s’agissait là des retentissements sur la terre battue de lourdes pattes qui courraient dans le sens inverse du sentier. Soit en direction d’Ariel. L’animal avait senti sa présence et s’était retourné pour lui foncer dessus comme une bête charge sa proie. Le temps qu’Ariel réalise de quoi il advenait, la bête qui soit était très près soit courrait très vite, on ne le saura jamais, était arrivée à son niveau. Dans les gradins, la foule retenait son souffle, des cris retentissaient tandis que d’autres ricanaient. Ariel, ébahie couru à reculons jusqu’à faire un tour sur elle-même et accélérer sa course. Elle avait réussie à fuir. Mais pour cela elle avait du quitter le chemin rocailleux et se réfugier dans la forêt même, pure et profonde. Elle entendit le grognement sourd de la bête et son souffle qui passait dans le sentier, tandis qu’elle restait immobile. Sans user de sortilège, Ariel l’avait aveuglé quand elle courrait encore à reculons, avant de se retourner. Pour tout dire, sa volonté première n’avait pas été de l’éblouir par le Lumos engagé de sa baguette, elle n’avait pas eu le temps de réfléchir à ça, sur le moment c’était plutôt « Comment se sortir de là. », mais tout en voulant apercevoir à quelle créature elle avait affaire, elle l’avait éblouie. Le hasard ? La chance ? La destinée ? Une stratégie inconsciente ? Certains penseront ce qu’ils voudront, mais les faits sont les faits. Ainsi, la bête aveuglée par le rayon lumineux que lui avait soumis la baguette taillée dans l’ajonc ne pouvait suivre la sorcière plus longtemps sans voir. Car autant la nuit est noire, autant les bêtes vivant en ces lieux ont des facultés spéciales, et celle-ci devait certainement pouvoir voir d’ordinaire la nuit tombée autant que le jour levé. Mais les choses n’étaient pas si bienheureuses qu’il semblait y paraître, certes Ariel s’en était sorti de justice, mais pas sans rien. La bête, qui maintenant qu’elle pouvait l’identifier avait à l’en croire sa brève vision, un air familier du Bandersnatched, après tout, Charles Lutwidge Dodgson avait peut-être été un sorcier, ou à défaut avait du côtoyer le monde magique et s’en inspira ; l’avait touché de ses pattes pourvus de griffes. La bête était imposante, les griffes aussi, et les entailles dans le dos de la championne large et douloureuses, passant outre à travers le gilet molletonné de l’Académie. Ariel sentait que son dos lui tirait, mais elle ne pouvait pas faire grand-chose, tout d’abord parce qu’elle ne pouvait que difficilement atteindre ses blessures dans le dos, également parce qu’elle jugeait ridicule d’user si tôt dans la compétition une potion, au pire elle en utiliserait une quand elle aurait vraiment trop mal. Pour l’instant elle vivait encore. Et il ne faut pas être une petite nature pour participer au Tournoi, au contraire, les mauvaises rencontres ne faisaient que commencer. Ce petit avant-goût ne faisait que raviver à l’esprit de la sorcière l’importance de l’enjeu, la réalité du Tournoi et la nécessité de penser énigme, toujours penser énigme, et seulement énigme. Alors, une fois l’esprit recentrée sur son objectif, et la créature loin, Ariel se dégagea de l’arbre contre lequel elle était restée appuyée, corps contre tronc, et repris sa traversée. Elle s’était trop éloignée du sentier et ne pourrait le retrouver qu’après des heures de recherches étant donné que son Lumos ne lui permettait pas de voir très loin et qu’elle n’avait aucune idée de où il se situait à présent. Et Ariel se contenta de marcher à travers les arbres, au plein cœur de la forêt. Elle ne savait pas comment cela se passait pour les autres concurrentes, était-ce la première à faillir ? Force est de croire qu'elle espérait que non, ou tout du moins qu'elle ne serait pas la seule.
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Message Posté Mar 21 Déc - 21:57.


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Lors de son troisième dilemme, Ariel a choisi d'effectuer l'action :

ÉCOUTER ET SUIVRE LES BRUITS

Il s'agit du bon choix, le RP peut continuer. Il lui reste encore 2 étapes sur 5 à franchir.

PV = 13/15
PM = 15/15

Bonne chance...

Dominus Tenebrae.



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Message Posté Jeu 23 Déc - 10:58.



La forêt semblait sans fin et surtout sans fond. Depuis le début de son aventure, Ariel n’avait aucune idée des distances parcourues ni même du temps passé. Elle n’avait aucun repère ni temporel ni spatial, si ce n’est au dessus la nuit, et à ses côtés les bois. La beauxbâtonnienne continuait son cheminement sans relâche, malgré son dos qui lui tirait encore. Elle ne courait pas. Certes il s’agissait là d’une épreuve de rapidité, soit la première à atteindre son but. Cependant qu’en se pressant et en courant, Ariel passerait à côté d’éléments importants, et ainsi cela ne lui mènerait à rien. Dans des moments pareils, on est véritablement seul. Seul pour penser, seul pour agir, seul pour réfléchir, mais aussi seul pour se tromper, faillir ou réussir, vaincre. En y réfléchissant bien, on est toujours sans dans la vie, qu’on ai une famille, qu’on ai un conjoint ou des enfants, on est bel et bien seul le matin quand on se lève et le soir lorsqu’on se couche. Personne d’autre que nous ne partage la même pensée, l e même esprit, on est bel et bien tout seul dans sa tête. On nait seul, on mange seul, on s’endort seul, on meurt seul, on vit seul. Cela se montre encore plus intensément lorsqu’on doit faire face à nos problèmes ou à nos responsabilités. Depuis le début de cette épreuve, Ariel était bel et bien seule. Non, en fait depuis le départ de Beauxbâtons, quoique peut-être même depuis qu’elle était devenue championne et qu’elle avait reçue l’énigme. La solitude, c’était une chose qu’Ariel appréciait et qu’elle avait toujours appréciée, seulement sa vie à l’Académie, ses relations, sa réputation, l’empêchait de pleinement en profiter. Les rares moments où elle pouvait se retrouver seule, c’était avec les bêtes, les animaux. Elle aimait à venir s’en occuper, les soigner, leur parler aussi, et puis se ressourcer auprès d’eux. Au moins là-bas, personne ne penserait venir l’y cherchait, au milieu des bêtes … quelle tâche ingrate aux yeux de beaucoup, et inapproprié. Depuis le temps qu’elle cheminait, le silence lui montait rapidement à la tête, tant d’isolement, il y a de quoi devenir fou non, qui plus est dans un environnement étranger et hostile, et une atmosphère pensante et inquiétante. Depuis sa dernière et malencontreuse rencontre, Ariel n’avait pas rencontré âme qui vive, si ce n’est quelque hululement de chouette perçant de ce silence de marbre quelquefois, comme une dague déchirant un linceul immaculé. Pour sûr, qu’elle n’avait pas retrouvé le sentier, et pour tout dire, elle ne le cherchait pas particulièrement. Et puis elle vit des griffes, son attention fut attirée par des brèches dans des arbres. Il s’agissait de marques de griffures, des griffures animales. Aussitôt, ses yeux s’exorbitèrent et la sorcière se mit à prier intérieurement pour qu’elle n’ai pas de nouveau affaire à cette hideuse créature. En y repensant, sa douleur dans le dos lui semblait plus vive. En réalité, la douleur ne s’était jamais accentuée ou n’avait jamais diminuée en réalité, c’est juste qu’à force, elle avait réussie à faire un peu abstraction et sa pensée portée sur autre chose, elle semblait moins lui faire mal, mais ce n’était qu’illusion. Ariel s’approcha du tronc d’arbres et y caressa les marques de griffes, et si ce n’était pas les premières, et si il y en avait eu d’autres sur son chemin qu’elle n’avait pas encore seulement remarqué ? Serait-ce un signe qu’elle est sur la bonne voie ? Mise sur ses gardes, Ariel resserra une fois encore sa baguette, mais ses mains glissaient, elles étaient trop moites. Ariel changea de main sa baguette, afin de s’essuyer la paume droite sur son pantalon et elle se remit en position. Doucement, tout doucement, en veillant à faire le moins de bruit possible, elle s’avança de façon méticuleuse. Les traces de griffes progressaient sur les arbres environnants. Des bruits. Elle entendait des bruits à présent. Des bruits qui émanaient des herbes hautes qui entouraient son chemin. Sur le qui-vive, prête à l’action, Ariel s’aventura à la suite de ces bruits. Les herbes étaient beaucoup trop hautes pour qu’elle puisse y voir quelque-chose. D’un côté, elle était prête à attaquer, car sa dernière rencontre lui avait finalement appris quelque-chose. En même temps, elle ne voulait pas faire peur à l’animal ni l’éblouir si celui-ci se révélait en réalité inoffensif et utile dans la suite de son parcours. Ainsi Ariel garda son Lumos toujours activé, mais baissa légèrement sa baguette, tout en étant toujours sur ses gardes cependant. La jeune sorcière se faisait plus petite qu’une souris, et plus silencieuse qu’un chat, elle avançait doucement à la suite des bruits d’origine inconnu et ne savait pas du tout à quoi s’attendre, mais elle sentait la pression monter.
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Message Posté Jeu 23 Déc - 22:34.


Notification.
Lors de son quatrième dilemme, Ariel a choisi d'effectuer l'action :

EMPRUNTER LE CHEMIN DE DROITE

Il s'agit du bon choix, le RP peut continuer. Il lui reste encore 1étape sur 5 à franchir.

PV = 13/15
PM = 15/15

Bonne chance...

Dominus Tenebrae.



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Message Posté Ven 24 Déc - 11:47.


Par chance pour elle, la championne n’avait pas fait fuir l’animal. Les bruits étaient furtifs et ils semblaient l’entourer complètement, de sorte qu’elle n’avait aucune idée si la bête était plutôt d’u côté ou plutôt de l’autre. Peut-être en avait-il plusieurs. A mesure qu’elle avançait, la jeune Ariel remarqua des empreintes de pas. L’animal était sorti des herbes hautes, Ariel ne le voyait pas encore, pourtant elle notait déjà les petites traces de pas qu’il avait fait dans le sol. La terre était humide, durant la nuit, la nuit était tombée et s’était abattue sur tous les environs. Ariel avait bien endossé sa capuche pendant son parcours, son uniforme n’était pas étanche, et les trombes d’eau passèrent rapidement outre jusqu’à atteindre ta peau et la tremper jusqu’aux os. Malgré tout, Ariel, penchée sur ces premières découvertes, observa que les marques dans la terre n’étaient pas très profondes, l’animal devait donc être assez léger. Il s’agissait là de petites traces de pas, il était donc de petite taille également. C’était déjà un soulagement, la beauxbâtonnienne ne pouvait pas avoir de nouveau affaire à la créature qu’elle avait rencontrée des heures plutôt et qui lui avait value sa méchante blessure dorsale. Le simple fait de se courber pour mieux examiner les empreintes, lui faisait mal, mais la battante ne rechignait pas. A Beauxbâtons, quand elle était entrée en plus ample contact avec son professeur chargé des Soins aux créatures magiques, celui-ci pour la préparer un peu et la conseiller, l’avait rudement testé et entraînée sur les reconnaissances d’animaux et de créatures magiques, et surtout le fait de reconnaître qu’une bête soit malsaine ou non. Convaincre le professeur n’avait pas été une mince affaire, c’était un aristocrate pur et dur et qui restait tout de même assez distant. Mais Ariel avait réussi. Il était extrêmement sévère avec son élève particulière, l’a poussant dans ses retranchements, lui faisait répéter maintes et maintes fois la même chose jusqu’à ce que la dite chose soit parfaite et qu’il n’y ai aucun signe d’erreur ni même d’hésitation. Pour le Tournoi, elle devait être sûre d’elle, et ne jamais douter. Il avait beau être très strict dans son austérité, Ariel savait que c’était « pour son bien » et qu’il lui donnait un avant goût de ce qui allait l’attendre, ce dépassement de soi, ce don de soi plus qu’il n’est possible ni imaginable de le faire, ne rien laisser au hasard, ne laisser échapper aucun détail. La perfection, cette recherche de la perfection, méticuleuse était la clé de la réussite. Même le moins intelligent, le moins fort, le moins rusé ou le moins rapide des concurrents peut vaincre et réussir, s’il passe tout en revue et ne laisse rien passer sans l’avoir scrupuleusement étudié. La française de remit debout et marcha à la suite de ses empreintes de pas. Il s’agissait d’un animal, un seul. Les traces étaient beaucoup trop moindres pour que plusieurs bêtes soient passées par là. Elles comportaient quatre doigts. Ariel se mit à penser à toutes les animaux de petite taille, relativement léger et comportant quatre doigts. Il y en avait beaucoup, parmi eux le lapin. Oui le lapin, un des animaux universel préféré de demoiselle Augustin. Universel car on pouvait d’autant le trouver chez les non-sorciers que dans le monde magique. Cette affection pour ce petit animal datait de son enfance et de sa première lecture, les Aventures d’Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll. Ariel avait toujours adoré cet ouvrage, le chat, le chapelier, les jumeaux, la reine et le lapin ! Enfant, elle rêvait même qu’un lapin viendrait un jour l’a chercher et l’y emmener comme les petites filles moldues rêvent de devenir princesse ou fée. Elle gardait la tête baissée, ne lâchant à aucun moment les empreintes des yeux, sa baguette pointée pour éclairer son chemin. Une fois de plus, comme au tout début de l’épreuve, il y a de cela quelques heures mais elle ne saurait dire combien, la concurrente fut confrontée à plusieurs choix. Deux, voire même trois. Son chemin se séparait en deux. Or les empreintes de pas continuaient tout aussi bien dans le premier chemin, que dans le second. Là encore, rien n’aurait pu distinguer les deux chemins, l’un de l’autre, si ce n’est que l’un partait vers la gauche, et le deuxième en direction de la droite, ou plutôt un allant vers l’Ouest, l’autre vers l’Est. Instinctivement, Ariel se retourna. Qu’attendait-elle, une aide extérieure ? La belle affaire, elle était seule, c’était son choix, sa responsabilité, sa faute, ou son succès. Cela ne revenait qu’à elle. Aussitôt elle se mit à se réprimander elle-même en se retournant pour faire de nouveau face aux trois possibilités, « Non mais qu’est-ce que tu crois Ariel, hein qu’est-ce que tu attendais, tu n’as donc rien compris au Tournoi ou quoi ! » Trois choix s’offraient à elle, le premier, était de prendre le chemin de gauche, le seconde, d’emprunter celui de droite, et enfin le troisième et dernier, celui de rebrousser chemin même. Mais Ariel n’était pas une dégonflée, et elle avait d’ailleurs fait preuve de curiosité plus qu’elle n’aurait du précédemment dans l’épreuve. Qui plus est, l’animal a qui appartenait ces empreintes de pas semblaient assez conforme à l’idée de l’animal qu’elle était censée trouver, un animal qui soit assez discret pour ne pas attirer la grande attention. Au commencement de l’épreuve, Ariel avait déjà eu à décider entre plusieurs chemins à prendre, des trois elle avait emprunté celui qui allait le plus à gauche. Désormais, elle optait pour le chemin situé le plus à droite, puisque de tous deux les traces se continuaient. Elle continuait à marcher en cette direction, ne croisant rien qui puisse lui indiquer qu’elle avait choisie la mauvaise option. A présent, Ariel ne gardait à son esprit qu’une seule chose, une unique visée en tête, celle de l’énigme. Elle centralisait toute ses pensées sur une seule chose, faisant abstraction de tout le reste, yeux rivés sur les empreintes qu’elle suivait méthodiquement. Une orageuse tempête se serait abattue, qu’elle n’aurait point bronchée et que sa concentration n’en aurait point vacillée. Assidument, la championne se répétait l’énigme à laquelle elle était confrontée. "Ta cible se trouvera là ou tu ne t'y attends pas, tu devras avancer à patte de velours dans les bois pour trouver cet animal qui passe souvent inaperçu auprès des moldus." "Ta cible se trouvera là ou tu ne t'y attends pas, tu devras avancer à patte de velours dans les bois pour trouver cet animal qui passe souvent inaperçu auprès des moldus." "Ta cible se trouvera là ou tu ne t'y attends pas, tu devras avancer à patte de velours dans les bois pour trouver cet animal qui passe souvent inaperçu auprès des moldus." ... D’ailleurs, certes un orage ne se s’était pas formé, et pourtant la température avait fortement chutée. Les saisons hivernales étaient rudes dans les îles britanniques. Des trois écoles en compétition, Beauxbâtons était bel et bien la plus au sud. Tout au long de l’année, les élèves profitaient d’un temps chaud et ensoleillé, l’hiver étant doux et frais. Ici, c’était tout l’inverse, et Dumstrang, n’en parlons même pas. La pluie tombée était glacée, Ariel trempée était qui plus est, littéralement frigorifiée. Là où elle souffrait le plus, outre sa blessure dorsale, était ses mains, ses mains qui tout comme son visage l’était à la proie des irritantes gifles du vent, ses mains nues l’étaient aux ronces, et autres branches épineuses qui l’entouraient ainsi qu’au froid qui prenaient, sa peau devenait rugueuse et le fait de serrer sa baguette l’a lui tirait. Cependant qu’elle continuait son ascension à la suite de ce qui pouvait être la clef même de son énigme.
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Message Posté Lun 27 Déc - 16:27.


Notification.
Lors de son dernier dilemme, Ariel a choisi d'effectuer l'action :

CAPTURER L'ANIMAL

Il s'agit du bon choix, le RP peut continuer. Il s'agit de la dernière étape qu'Ariel va traverser, la plus importante : celle où tout se joue, celle où elle devra accomplir son but...