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ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Ven 11 Jan - 20:35.



i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..

★ noms des participants: Hayleen & Amadeus
★ statut du sujet: Privé
★ date: Durant la fête clandestine
★ heure: 2h du matin.
★ météo: Ciel dégagé.
★ saison: 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 3
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 3
★ intervention de dominus: non
★ récompenses: //







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Message Posté Ven 11 Jan - 22:52.
La lourdeur de l'alcool se distillait en mes veines comme elle plombait mes membres devenus moins sûrs. Je gardais pourtant ce dos droit et ce visage flegmatique, entre la galanterie française et la placidité anglo-saxonne malgré cette flamme lubrique allumée dans l'arceau de mes pupilles. L'ivresse avait toujours été mon alliée de désinhibition la plus pure même si ces derniers temps j'avais tout d'un libertin et n'étais plus l'Amadeus écoeuré par les relations d'une nuit, l'alcool avait ce don marginal d'éveiller mes démons licencieux. Chaque demoiselle qui me plaisait était une probable cible, assaut de mes sourires charmeurs et de mes regards enflammés, chacune d'entre elles était délectable, un délice sucré qui me laissait mourir de faim. Mais bien plus encore, ce mélange insidieux de vodka, de rhum et de whisky n'avait fait qu'attiser un peu plus mon obsession latente pour une seule d'entre elles : Hayleen Blackburn. Celle-là même qui n'avait eu de cesse de m'appâter délicieusement jusqu'à ce que je ne cède et que je ne l'abandonne honteusement sur le lit d'un hôtel londonien au petit matin. L'amitié de la jolie brunette m'était trop précieuse pour que je ne me risque à un flirt poussé, mais qu'y pouvais-je si l'alcool déréglait ma raison et ne libérait que mes sens : mon regard affamé n'avait eu de cesse de croquer les courbes de ses jambes vertigineuses et du galbe parfait de son corps. Sobre, je ne me serais jamais tenté à l'observer ainsi, bien trop garant de notre amitié que je protégeais comme un trésor. Ivre, je laissais tomber les arias et creusais malgré moi cette relation en profondeur : je la désirais. Mon regard de braise ne mentait d'ailleurs pas ; verre à la main et prestance altière malgré l'esprit embrumé par les effluves alcoolisées, je toisais la belle Hayleen danser sur la piste avec sensualité. Du moins ce désir irradiant de toutes parts me la rendait plus sensuelle que jamais, tant et si bien que détourner les yeux de sa silhouette engagée n'était pas même envisageable. Je dévorais littéralement la demoiselle tout en oubliant le monde alentour, lèvres sèches seulement humidifiées par la coupe d'alcool s'y apposant de temps à autres, mine intéressée et admirative, désinhibition totale intérieure puisque je n'envisageais plus qu'à l'inviter ce soir dans mes draps.

Une erreur de trop dont mon esprit ne s'embarrassa guère : je ne songeais ni à la fragilité de notre relation si je passais le pas, ni aux sentiments forts que la jolie Serpentarde m'avait un jour confié. Je n'apercevais qu'elle, ne désirais qu'elle et ne concevais qu'elle dans l'issue la plus proche. Affamé de ses courbes comme assoiffé de ses lèvres, je vidai mon verre d'une seule traite avant de me diriger vers la piste non sans ignorer les mains suspendues brièvement à mes bras. Me faufilant jusqu'à hauteur de la demoiselle de mes désirs je l'invitais à danser contre moi d'une main flattant ses hanches, et ce fut bien trop audacieux que je glissais mes lèvres à son cou. Subtile caresse qui se mua en un seul baiser qui ne tarissait pas de sensualité, comme je remontai ma bouche sanguine à son oreille. « Comme au bon vieux temps. » Murmure provocateur mais indélicat ; sous le joug de l'alcool je ne pesais plus mes mots ni même ne mesurais leurs portées... Car notre dernier slow s'était soldé par un corps à corps érotique, que je souhaitais bien sûr réitérer mais qui pouvait s'avérer venimeux pour notre amitié... Si toutefois, je désirais qu'elle le reste.
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Message Posté Lun 14 Jan - 0:15.
    « Cul sec! »

Cassandra et moi trinquâmes, puis d'une traite, notre verre se vida dans notre gorge. La fête était une réussite. Tout le monde s'amusait. Tout le monde riait. Tout le monde dansait. Tout le monde buvait. Les esprits étaient en grande partie embrumé par l'alcool. Et bien entendu, il en était de même pour moi. Alors que j'avais passé une première partie de soirée angoissée par le comportement que nous aurions Amadeus et moi, puis énervée à cause de cette rousse un peu trop proche du français à mon goût, l'alcool avait fini par me détendre et j'étais actuellement sur la piste de danse en compagnie de mon amie Cassandra. Pour autant, je ne quittai pas des yeux le bel Amadeus. Alors que j'essayais de me défaire des sentiments que j'éprouvais pour lui, mon ébriété n'aidait absolument pas. Au contraire, plus je contemplais le jeune homme, plus je le désirais. Cherchant alors à attirer son regard sur moi, je m'efforçais à danser plus sensuellement que jamais.
A mesure que le temps passait, je sentais mon esprit partir dans les affres de l'alcool. Mais il en fallait plus pour me mettre K.O. Alors je continuais de danser au milieu des lumières me donnant cette agréable impression d'être au beau milieu d'un rêve. Soudain, je sentis une main attraper mon bassin et le coller au sien. Mon Amadeus avait fini par me rejoindre sur la piste de danse et rien n'aurait pu me faire plus plaisir. Le jeune homme, plein d'audace, vint caresser mon cou du bout de ses lèvres ; caresse qui se transforma très rapidement en un baiser charnel. Et, alors que mon corps était parcouru de frisson, ces dernières vinrent murmurer quelques mots à mon oreille.

    « Comme au bon vieux temps. »

Durant quelques minutes, trop imbibée par l'alcool pour mesurer le réel impact de ses mots, je le laissais continuer. A présent que j'avais la chance d'avoir le jeune homme pour moi, je ne voulais le laisser partir. J'avais tellement espérée occuper son esprit, que je ne remarquai pas que ce que le français voulait n'était finalement pas tout ce dont j'attendais de lui. L'esprit embrumé, je l'imitai et approchai mes lèvres de son oreille.

    « Tu sais que depuis que je suis tombée enceinte, tu as été le seul à passer dans mon lit. »

Oui j'étais ivre. Mais j''étais surtout fière de cet exploit, fière de lui prouver que j'avais changée, fière de lui montrer qu'il était spécial à mes yeux. Je voulais qu'il sache que j'avais fait cet effort, que j'avais changé. Je ne voulais plus qu'il me voit comme toutes ces filles qu'il détestait tant. Je le désirais physiquement, certes, et encore plus depuis cette fameuse nuit, mais ce que je désirais avant tout c'était qu'il éprouve pour moi tous les sentiments que j'éprouvais pour lui. C'est alors que mon cœur finit par me crier de ne pas le laisser faire. Après quelques minutes de réflexion - faut pas trop en demander à un cerveau annihilé par l'alcool - je compris que le jeune homme ne souhaitait que réitérer notre nuit passée ensemble, rien de plus. Je n'avais plus envie de jouer. Je voulais être plus qu'une amie, je lui avais déjà fait part de mes sentiments et pourtant il continuait de jouer. Pourtant, je savais à quel point il tenait à notre relation, du moins à notre amitié, c'est pourquoi je m'étais résignée à taire mes sentiments. Mais avec un comportement pareil, il m'était difficile de comprendre ce que le garçon voulait réellement. Il fallait que cela cesse. Je ne voulais plus être un jouet. Je m'arrêtai donc de danser et plongeai mon regard dans le sien.

    « Qu'est-ce que tu veux Amadeus? »

Je savais qu'ivre, il ne serait pas évident d'obtenir les réponses à mes questions. Je savais également que je perdais ma chance d'avoir le bel Amadeus pour un soir pour moi seule. Mais le problème était là. Je ne voulais pas l'avoir qu'un soir. Je voulais l'avoir pour moi. Mais je le voulais pour tout le temps. Une nuit n'était pas suffisante, n'était plus suffisante. A en vouloir trop, je risquais très certainement de n'avoir rien, mais qui ne tente rien n'a rien. Et puis nous ne pouvions continuer ainsi. Faire croire à une soi-disante amitié, alors que nous passions notre temps à nous désirer. Non ce n'était plus possible...
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Message Posté Ven 25 Jan - 22:07.
Diable que j'avais envie d'elle. Pressé de goûter à nouveau à ses monts et merveilles, lèvres groseille, poitrine à la saveur piqué d'un miel de rose, ventre d'une douceur sucrée... Hayleen toute entière était une friandise qu'il me fallait croquer à pleines dents, monstre d'égoïsme que j'étais, ange déchu ne recueillant aujourd'hui que les affres infâmes d'un libertinage que j'avais exécré si souvent. Démon de la luxure, je te méprise et te vénère à la fois , mais sache que je ne te hais point. Car c'est bien dans les bras des oies blanches que je trouve refuge et que je me calme, apaisé par la rondeur familière d'un sein, la langueur d'un baiser, la plénitude d'un souffle épuisé par les râles de plaisir, la moiteur des hanches féminines qui flanchent et qui abdiquent. Ce soir enfin, je ne désirais plus qu'elle et laissais derrière moi les sentiments offerts de la belle Serpentarde, oubliant ses troubles amoureux et ne quémandant que l'ouverture de ses cuisses à défaut d'entrevoir celle bien plus précieuse de son coeur. Ivre mais pourtant non exempté de me comporter à ce point en tant que goujat, je sentais les frissons de l'envie investir mes membres et engourdir mes reins d'une chaleur étouffant. Ainsi ma main traça le long de son bras quelques sillages libidineux comme mes prunelles accrochèrent mon geste qui n'était pas tant bénin : d'une caresse j'espérais lui arracher un frémissement, une envie, l'ombre d'un orgasme qui ne profilerait que l'issue de la nuit. Oui je ne la désirais que pour nous abandonner aux charmes du sexe et du baiser, bien que l'amie avait été bien longtemps une tentatrice et que ce n'était qu'aujourd'hui que je me prêtais au jeu facile des relations éphémères. En somme, je n'en demandais pas tant : quelques heures de plaisir dans ses bras, qui sans doute froisseraient notre amitié si solide mais nous transcenderaient jusqu'à la lie. Cède, ma belle Hayleen, j'ai le coeur échauffé par l'alcool qui bat les vices de la luxure et je plaide coupable de ne savoir retenir tout le désir que j'ai pour toi. « Tu sais que depuis que je suis tombée enceinte, tu as été le seul à passer dans mon lit. » « Vraiment ? » Voix suave piquée de malice mais qui ne portait pas en son timbre les trémolos d'une certaine reconnaissance. Plombé par l'alcool malgré ma légèreté passagère, je peinais à comprendre le sous-entendu plus grave qui se tramait dans cette réplique. L'espace-temps demeurant en l'instant un concept qui m'était abstrait, je peinais à mettre une date à notre dernière 'entrevue' charnelle, à mesurer l'ampleur de ses dires, à lire dans le fond de ses yeux chatoyant tout l'amour qu'elle me portait. Dans mon esprit de libertin inconscient allumé par le rhum, elle demeurait Hayleen ; la belle, la transcendante, la fragile... la libertine Hayleen. Rien qui ne puisse prétendre à la vénération de la vertu, ni d'elle-même ni de notre idylle. Rien qui ne me rappelle à son coeur affolé, lacéré cruellement par mes assauts vindicatifs luxurieux. Rien, finalement, qui ne me ramène à la réalité. Pas encore.

Soudain voilà qu'elle stoppa sa danse sous mon regard circonspect, lequel dévoila bien assez vite des pupilles malicieuses balayées par un éclair complice. Avait-elle cédé si aisément, ne pouvait-elle pas attendre que la symphonie ne se finisse pour que nous n'allions danser dès maintenant une toute autre gaillarde, bien plus vigoureuse et plaisante ? Soit, cela m'allait. Et pour preuve j'esquissai un sourire ravi jusqu'à ce que je ne trace le pourtour de ses yeux durs, lissés à la désapprobation. Je ne comprenais pas, soudain, ce qu'Hayleen semblait me reprocher, trop embrumé pour recoller rapidement les morceaux. « Qu'est-ce que tu veux Amadeus? » J'entrouvris les lèvres, ne perdant guère de ma superbe mais vacillant intérieurement sous le poids funeste de sa voix éraillée. Quelque chose ne tournait pas rond, et je peinais à savoir quoi. Mon esprit indompté ne s'accommodait cette nuit que de deux choses : l'alcool, et les baisers d'Hayleen. « Toi toute entière. Seulement toi et nulle autre. » finissais-je par souffler, incapable de retenir mon souffle plus longtemps. « Pour cette nuit. » Diable mais étais-je donc si maté par l'ivresse pour louper ainsi le coche ? Je n'y voyais rien de mal, cependant, et offrait volontiers mes aveux les plus vils sur un plateau d'argent. « ...Mais ne t'en fais pas, on reste amis. » approuvais-je enfin d'un signe de tête accompagné d'un sourire divin, persuadé que cette dernière injonction la rassurerait.

J'avais tout faux. Perché sur les délices infectes du libertinage et de l'ivresse, je ne mesurais plus ni mes gestes, ni mes paroles, et moins encore la portée fatale de ces derniers.
Hayleen R. Blackburn
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Message Posté Lun 4 Fév - 23:38.
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    « Toi toute entière. Seulement toi et nulle autre. »

Je l'avais tellement rêvé. Tellement. Être unique à ses yeux. Être son seul centre d'attention. Qu'il n'ait d'yeux que pour moi. Comment ne pas succomber à ce charme ravageur? Comment résister à ce sourire enchanteur? Comment ne pas céder à ce regard envoutant? Oh oui je l'avais tant rêvé.

    « Pour cette nuit. »

Mais mes rêves avaient tendance à s'évanouir. Je connaissais parfaitement les intentions d'Amadeus. Après tout, n'aurais-je pas réagi de la même manière il y a encore quelques mois? Je savais pertinemment que notre relation, plus qu'amicale, n'était basée que sur une tension purement charnelle, vouée à être assouvie au moindre dérapage alcoolisé pour être mieux oubliée aussitôt après. Puisque, après tout, nous n'avions jamais établi de règles, nous ne formions pas un couple et avions encore moins une relation exclusive. Ma question ne tendait donc pas tant à savoir ce qu'il attendait de cette soirée - son regard trahissant toutes pensées - mais plutôt à connaître, au fond, ce qu'il pensait de la situation et surtout de nous.

    « ...Mais ne t'en fais pas, on reste amis. »

Ainsi, mon rêve se brisa en milles morceaux. C'était comme recevoir un coup de couteau en pleine poitrine, ou bien un deuxième sortilège de videntraille. Etait-il tellement ivre pour ne pas se rendre compte de ses mots ou bien voulait-il intentionnellement me faire souffrir? Et son sourire mutin n'en fut que plus douloureux. Souffrance, colère, peine et haine se mêlèrent au sein du tintamarre incessant des palpitations de mon cœur. Je sentais un flot de larme monter au ras de mes cils, autant que je sentais un flot de parole me chatouiller la trachée. Etait-il aussi idiot?

    « Amis? Le flot était en train de se transformer en raz-de-marée. C'était trop tard. J'explosais. Et sans comprendre, ni lui, ni moi, ma main vint d'elle même claquer sa joue. TU TE MOQUES DE MOI? Comment veux-tu qu'on reste amis avec un comportement pareil? On peut pas continuer comme ça, ça rime à rien. J'en ai MARRE de jouer, Amadeus. JE peux pas continuer comme ça. »

Les gens nous regardaient nous disputer en plein milieu de la piste de danse. C'est sûr qu'il y avait mieux pour mettre l'ambiance. Mais un seul regard noir de ma part leur suffit pour les faire retourner à leurs occupations. Les larmes dégringolant sur mes joues, je finis par lui crier les mots que je n'avais encore jamais réussi à prononcer.

    « JE T'AIME. Je t'aime, Amadeus. Mais je suis perdue. Alors aide-moi à comprendre, réfléchis et dis-moi ce que tu ressens réellement. Mais si ce n'est qu'un jeu pour toi, si tu as un tant soi peu de respect pour moi, arrête. Laisse-moi partir. »

Hayleen la libertine avait belle et bien disparu pour pouvoir se mettre à nue de cette manière. Première, et certainement dernière fois, que je m'ouvrirais autant, car j'avais cette désagréable impression que le bel Amadeus ne répondrait jamais à mes attentes. C'était pourtant moi l'infidèle, à qui on ne devrait pas faire confiance en terme de sentiment, mais je ne m'étais jamais sentie aussi proche et pourtant aussi éloignée de quelqu'un que du français. Je savais que je n'obtiendrais de sentiments réciproques de la part du jeune homme et c'est ce qui faisait me sentir aussi mal. Moi qui m'étais jurée de ne plus jamais m'attacher pour éviter de vivre à nouveau de telle souffrance, c'était loin d'être gagner. Amour, comme je te hais. Amadeus, comme je t'aime.
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Message Posté Mar 12 Fév - 19:49.
La gifle fusa, claquant ma joue comme mon esprit qui ne sut en l'instant quels reproches Hayleen eut pu me faire. Stupide, pouvaient scander les uns, naïf, s'époumonèrent d'autres. Et pourtant au croisement à la fois amicale et empreinte de désir de notre relation, je n'avais su voir autre tournure que celle d'une proposition grivoise sans jamais éprouver notre amitié. La belle Serpentard après tout n'avais jamais caché son libertinage malgré sa vie plus sage et lissée de ces derniers temps ; ainsi je n'avais jamais entrevu mon attitude prêtant au jeu poussé du flirt comme dérangeant pour elle. Car j'adulais notre amitié comme Hayleen m'était précieuse, et par un comportement se prêtant plus à la débauche qui m'eut consumé depuis le départ de Delilah, je percevais quelques plaisirs charnels comme un atout qui nous était bénéfique mais en aucun cas humiliant.

Il me fallut donc quelques secondes pour reprendre mes esprits et réorganiser mes penser. Imbriquer cohérence et logique dans le geste de Hayleen me fut difficile tant j'étais embrumé par l'ivresse et pourtant... la gifle eut provoqué en moi une sobriété accélérée. Le regard toujours biaisé, là où la virulence de sa main l'emporta, j'écoutais la demoiselle non sans serrer la mâchoire. Ne comprenant pas aux premiers abords quelle put être ma faute puisque depuis toujours nous nous étions adonnés au jeu du flirt sans lendemain. Pourquoi ce soir aurait-il été différent ? Pour sûr, il me manquait une pièce capitale au puzzle de cette énigme. « Comment veux-tu qu'on reste amis avec un comportement pareil? » Mon amie n'avait pas tort, et au fur et à mesure de sa diatribe je sentais la lucidité m'accabler au même titre que ma honte. Peu à peu je comprenais avoir changé ; jamais je n'eus pour Hayleen de propos grivois ou de gestes déplacés, pas même lorsque nous nous abandonnâmes l'un à l'autre dans un de ces hôtels londoniens. J'avais su exprimer ma gêne comme mon respect, couvant la Serpentarde de cet éternel regard protecteur. Son amitié m'était d'ailleurs si précieuse que j'avais eu recours à la vengeance brutale, à l'encontre de celle qui eut arraché son enfant. Celui pour qui je lui avais promis d'être toujours là, présent à ses côtés quoiqu'il arrive. Hayleen aurait fait une bonne mère, j'en avais été persuadé et, mû par notre amitié tenace je lui avais même affirmé être là pour l'aider à élever son petit. Qui étais-je à présent, mis à part un libertin quémandant ses courbes pour une nuit. Une seule.

Je reprenais mes esprits comme j'avalais difficilement ma salive. Laquelle brûlait tant ma gorge que je la soupçonnais de porter en son sein toute l'acidité venimeuse de la culpabilité. Mon regard se braqua sur une Hayleen aux yeux humides, achevant de tanner mon coeur de honte et de mépris. « JE T'AIME. Je t'aime, Amadeus. » Un frisson lécha mon échine alors que mon myocarde loupa un battement. Mes yeux fondus dans les siens je ne sus exprimer toute la peine, pourtant si dérisoire face à la sienne, alors qu'enfin je me remémorais les sentiments de la brunette à mon égard. Goujat, je l'avais été, quand effaçant de mes pensées tout l'amour de Hayleen à mon encontre il m'avait semblé que tout aurait été plus simple ainsi. Mais la demoiselle avait souffert en silence jusqu'à ce qu'elle ne puisse supporter plus encore la douleur faite à son coeur.

Ce fut confondu et désemparé que je la toisais alors, aussi vide et creux qu'une coquille et pourtant plein de remords et de honte. Je ne désirais pas la voir partir, je ne souhaitais pas la perdre ; et à cette idée mon myocarde mort sembla se réanimer quelque peu, revivant les mêmes émois difficiles et meurtriers que ceux qui m'avaient habité lors du départ de Delilah. « Ne pars pas. » me contentais-je de souffler avec tant de spontanéité et d'envie que ma sincérité gomma tout le pathétique de ma mascarade.

Mais Hayleen se contenta d'attendre. Las, je ne pouvais guère la blâmer ! Car ainsi confronté à la réalité, il me fallait bien l'affronter quand bien même c'était difficile.

« Je... » Je t'aime ? Non, je ne sais pas. Je ne ressens plus rien. Tout est vide, creux, mort dans mes entrailles. J'ignore qui je suis, où je vais, ce que je suis devenu depuis que Delilah est partie. Et pourtant je conçois enfin qu'en agissant de la sorte, je risque de perdre encore ceux qui me sont chers. « ...Je... » J'hésite, j'entrouvre les lèvres et les referme. Elle me toise, elle m'attend, elle pleure. Elle m'aime.

Elle m'aime. Vraiment ? Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez elle... « Je suis mort à l'intérieur, je ne ressens plus rien depuis qu'elle est partie. Je ne veux plus d'autres histoires... » Ca me terrifie. Les aveux sont lents et douloureux, mais ils ont le mérite d'exister bien qu'avortés. « Ne pars pas. Pas toi. » Fallait-il que je fasse preuve de si peu de sentiments malgré l'envie que j'avais de la serrer dans mes bras ?
Hayleen R. Blackburn
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Message Posté Lun 18 Fév - 0:24.
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J'attendais désespérément. Encore et toujours. Moi qui était d'habitude si volage. Moi qui ne tenait pas en place. Moi qui avait tant besoin de connaître chaque homme de la planète. Voilà que c'était maintenant à mon tour d'attendre. J'avais terminé ma quête, je n'en désirais désormais plus qu'un, et il m'était impossible de l'obtenir. J'étais pourtant déjà satisfaite d'avoir pu obtenir de lui une amitié sincère et solide. J'aurais même pu m'en contenter, prendre sur moi et faire taire ses sentiments naissants. Mais le comportement du jeune homme m'empêchait de mettre ses émotions de côté. Cette relation empreinte de désir ne m'aidait absolument pas à l'oublier. La tentation était omniprésente et en plus le français en jouait. C'en était trop pour mon cœur. Je ne pouvais en supporter davantage. Pourtant...

    « Ne pars pas. »

Souffla le jeune homme avec tant de sincérité, que j'en fus quelque peu décontenancée. Tel un enfant qu'on arracherait au bras de sa mère, Amadeus semblait meurtri à l'idée que je puisse effacer tous les sentiments que j'avais à son égard. Je ne le laissai pas pour autant me dérouter, et continuai simplement d'attendre qu'il daigne enfin s'ouvrir à moi, le cœur battant, les larmes perlant. « Je... » Je t'aime ? Non, il ne pouvait pas me le dire. Impossible. Je n'étais qu'une amie. Une envie d'un soir, ou deux. Il ne pouvait ressentir de tel sentiment à mon égard. Pas alors qu'il venait de réaliser seulement maintenant que je l'aimais. Et puis c'était encore trop tôt. Je connaissais tout l'amour qu'éprouvait Amadeus pour sa jolie blonde, ces sentiments allaient mettre du temps avant de s'envoler. « ...Je... » Confus, il hésite. Il semble chercher les mots justes. Peut-être pour ne pas me blesser davantage. Mais je l'attends.

    « Je suis mort à l'intérieur, je ne ressens plus rien depuis qu'elle est partie. Je ne veux plus d'autres histoires... »

Je compris alors ce qui le terrifiait. Nous avions tous deux plongés dans la débauche pour protéger notre cœur, pour oublier et ne plus vivre pareille souffrance. Je comprenais parfaitement cette sensation de vide, comme si nous n'avions plus qu'un trou béant en plein milieu de la poitrine. Le néant total. C'était terrifiant. Je ne pouvais le blâmer, puisque je m'étais moi-même promise de ne plus vivre d'autres histoires sentimentales. Malheureusement, on ne peut contrôler nos sentiments. Et j'en faisais ainsi à nouveau les frais. C'est à cause de situation comme celle-ci, que lui comme moi, ne voulons plus d'histoire. Ca fait bien trop mal et bien trop peur. Je ne pouvais pas le blâmer de me repousser. Mais ça fait pourtant si mal !

    « Ne pars pas. Pas toi. »

Le poignard acheva enfin sa descente à travers mon cœur. J'avais cette place spéciale dans la vie d'Amadeus que j'avais tant désiré. Et pourtant, je n'avais pas encore la satisfaction d'avoir la réciprocité de ses sentiments. Je n'étais toujours pas SA personne. Il tenait à moi, ses mots en étaient la preuve, mais pas encore suffisamment pour aller au-delà.

    « Je comprend que ce soit terrifiant. C'est pas évident de continuer à vivre quand on perd quelqu'un. Aimer ça fait mal, ça fait peur, mais c'est ça qui te rend vivant. »

Le ton montait à nouveau sur la fin de ma phrase. Je n'étais plus énervée. Je ne pouvais pas l'être alors que je comprenais ce qu'il vivait, mais je ne pouvais pas le laisser continuer de cette manière. Je voulais le réveiller, comme j'aurais voulu que quelqu'un le fasse pour moi quelques mois plus tôt, alors que j'avais perdu goût à la vie. J'aimais trop Amadeus pour assister à sa descente sans rien faire. Il méritait de revivre. Il méritait d'être heureux.

    « Alors arrête, merde ! Je suis prête à t'attendre, mais pas indéfiniment ! A un moment ou à un autre, il faudra que tu te réveilles... même si ça te fait peur. Mais tu ne peux pas continuer à fuir... »

D'un revers de la main, je vins essuyer la dernière larme qui perlait au creux de mon œil. Le regard plongé dans le sien, je pouvais lire toute sa culpabilité et sa peine. Amadeus avait besoin de son amie à ses côtés pour se relever. Je ne pouvais pas être égoïste, fuir et le laisser seul. Alors même si cela voulait dire que je souffrirais à nouveau, je prendrais sur moi une fois de plus. Trop idiote certainement pour me mettre dans une situation pareille en parfaite connaissance de cause, mais c'était plus fort que moi. J'aimais réellement le français. Je ne pouvais l'abandonner.

    « Je crois en toi. »
Amadeus Debussy
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Je viens de Beauxbâtons
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Message Posté Jeu 21 Fév - 22:10.
La détresse d'Hayleen eut heurté la mienne avec tant de virulence que je m'en gardais troublé, déstabilisé par ces monceaux tranchants de vérité échappés de ses lèvres venus s'échouer sur les rocs de ma conscience. Un frisson gagna l'échine d'un corps raidi sous le glas frémissant de ses larmes avortées, et je ne pus qu'assister, spectateur impuissant, à ma propre déchéance sans jamais vraiment pouvoir la jouer. Car les paroles de ma douce amie me confrontaient à ma réalité, me poussant vers le miroir de ce que j'étais devenu : l'oeil vitreux, l'âme vide et le sourire pourtant charmeur lorsque sonnait l'heure des mets lubriques, je n'étais plus que l'ombre de moi même. Un ersatz de virtuose, un libertin débutant qui ne sut se contenter seulement des courbes féminines... Puisque à cela s'ajoutèrent les affres de mon âme torturée, piteux poète maudit que j'étais ! Il eut fallut qu'à ma chute s'y greffe ma lucidité ; je me voyais tomber sans rien faire pour m'amortir, autant que j'exécrais ces nouvelles moeurs de don juan par moment. Heureux de panser mes plaies dans les bras d'une demoiselle, écoeuré lorsque m'échappant de sa couche au petit matin je sentais mon âme trahie par mes propres faits.

J'écoutais, que dis-je, m'abreuvais aux lèvres d'Hayleen pour mieux me nourrir de sa lucidité, son recul, son combat. Ces forces qu'étaient les siennes et qui m'avaient quittées sournoisement lorsque mon coeur eut lâché pour une jolie blonde n'étant plus mienne à présent. Mon regard tenace se détourna d'Hayleen, vindicatif mais trouble tandis que j'écoutais sa diatribe rageuse. Et diable que je pouvais la comprendre sans toutefois agir encore, trop accaparé par mes propres peines, trop happés par mes propres ténèbres pour ne daigner allumer la lumière. Je ne souhaitais pas m'en extirper et pourtant cette décision me provoquait bien des troubles : si auparavant j'eusse utilisé la douleur comme moteur essentiel de ma musique, je peinais ces derniers temps à jouer correctement du violon. Trop occupé à caresser les courbes de mes amantes plutôt que les cordes vibrantes, mes doigts ne portaient même plus la trace du travail acharné et obsédant. « Mais tu ne peux continuer à fuir. » Touché. D'un frisson je me couche, d'un soupir je me rends. Mon regard perçant sur braqua sur Hayleen et put la dévisager avec toute la tendresse que méritait sa sincérité.

Comment avais-je pu oublier combien l'amour l'habitait, combien ses sentiments à mon encontre nourrissaient de fols espoirs d'une perspective plus qu'amicale. Quel égoïste avais-je été de ne l'avoir que trop malmenée, aveugle à ses émois sous prétexte qu'elle fut libertine avant mon heure. Sans doute était-il temps de la laisser, partir sans me retourner et de lui donner le temps de panser ses propres plaies. Pourtant, les mots qui suivirent buttèrent ma décision... « Je crois en toi. »

D'un battement de coeur raté je la dévisageais d'avantage, troublé par ses aveux qui ce soir me faisaient tant de bien que même l'ivresse ne put prétendre à tel triomphe. Mon estomac ainsi contracté par une salve inconnue, mêlant soulagement, reconnaissance, rage et tendresse, m'insuffla une détermination nouvelle. « Un mois. » soufflais-je à l'encontre d'une Hayleen interloquée. « Donne moi un mois, que je puisse mûrir mes idées et prendre ma décision. Savoir si je nous préserve ou... nous achève. » Et comme cette dernière issue m'était difficile, tant et si bien que je déglutis avec difficulté.

Hayleen, ne vois-tu pas que grâce à tes mots – et fussent-ils doublement tranchants – je portais en moi la volonté de m'extirper de mes ténèbres. De cesser ou non cette vie de libertinage qui m'achevait plus qu'elle ne m'épanouissait. Je déciderais au terme de ce mois de me reprendre ou non. Avec ou sans elle. La sentence fut poignante mais nécessaire ; c'était en promettant concrètement un laps de temps que je me pousserais à me décider rapidement.

Un bref sourire vint poindre mes lèvres carmins comme je la chérissais du regard. Elle ne pouvait ignorer combien ma décision serait dure à prendre et qu'elle ne résultait en aucun cas d'un geste égoïste de ma part au contraire. Car l'enjeu n'était pas de savoir si je continuerais à vivre ma vie de la sorte, aux côtés d'aventures éphémères qui ne me comblaient pas même le coeur, mais si j'étais bel et bien capable de me relever pour elle.

La Serpentarde opina doucement du chef comme elle me quitta, scellant notre pacte tacite. Ainsi donc vint clore notre soirée ; non sous le signe d'une étreinte charnelle que j'avais souhaité à ses dépends, mais à la lueur d'un possible espoir de renaissance.


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