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Takes advantage of your presents Darling [Meryc/Declan][PM]
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Mar 18 Déc - 13:28.



takes advantage of your presents, darling !.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..

★ noms des participants: Meryc T. Malaöt & Declan K. Hepburn
★ statut du sujet: Privé
★ date: 12 novembre.
★ heure: En soirée.
★ météo: C'est déjà la nuit noire, mais la température est plutôt agréable.
★ saison: Saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Intrigue 2x03 : Mouvement
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Intrigue 2x03 : Macabre découverte
★ intervention de dominus: Niene
★ récompenses:








Dernière édition par Declan K. Hepburn le Mer 23 Jan - 6:48, édité 1 fois
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Message Posté Mar 18 Déc - 13:29.

Cela faisait des semaines que j’y pensais. Peut-être même des mois que je me triturais le cerveau afin de lui concocter quelque chose de potable. Enfin, plutôt quelque chose qu’il n’oublierait pas. Un souvenir de moi qu’il garderait dans sa vie future.

Dur comme challenge.

J’avais bien conscience que mon manège autour de l’anniversaire de mon petit ami ressemblait vaguement à une attitude de jeune adolescente effarouchée, mais que voulez-vous, chacun ses défauts. C’était aujourd’hui le grand jour, et comme d’habitude, j’avais un trac monstre que je m’étais bien sûr bien gardé de laisser transparaitre. Je voulais qu’il ait la surprise, qu’il ne s’y attende pas. Et je pense avoir pas mal réussi mon effet…

Pour être sûr de ne rien gâcher, ma décision fut légèrement radicale. Meryc n’avait pas vu mon visage depuis deux jours. Je faisais tout pour l’éviter. Je sais qu’il se pose quelques questions. Quoi de plus normal alors que JE ne le lâchais pas d’une semelle depuis la rentrée. Et je peux tout à fait expliquer mon attitude pot de colle. Je sais très bien que Meryc est beau. Ce que j’avais omis dans mon équation du parfait petit bonheur, c’est que je n’étais pas le seul à le trouver beau. Moi ? Jaloux ? Absolument. Je sais, c’est ridicule, il est loin d’être le genre de gars à se laisser draguer, ou pire, à me tromper. Mais c’est par-dessus moi, ce sont mes instincts primaires qui ressortent, je n’y peux rien.

Autant vous dire que mon attitude des dernières 48 heures se trouve vraiment être bizarre. Même les élèves de ma maison se demandent pour quelles obscures raisons je le fuis. En vérité, je ne le fuis pas, je me fuis moi. J’ai tellement peur de laisser passer ne serait-ce qu’une idée de ce qui lui attend pour son anniversaire que je préfère m’abstenir de toutes possibilités de contact.

Radicale, je vous dis.

Enfin, la journée est finie et j’ai bien fait en sorte de le faire poireauter. A vrai dire, je ne lui ai même pas souhaité son anniversaire, puisque je ne l’ai pas approché à moins de dix mètres. Je sais qu’il se sent peut-être un peu exclu, mais je préfère imaginer son sourire quand il verra sa surprise et… Non, ne pas imaginer son sourire, ça me déconcentre.

Maintenant tout est prêt. C’est donc l’heure de lui lever la tête de son parchemin sur lequel il écrit depuis une heure. Non, je ne l’observe pas depuis une heure hein, je… Je médite, c’est ça. Bref, je m’avance assez doucement vers sa table (ce n’est pas parce que j’ai une surprise que j’ai envie que la bibliothécaire nous égorge). Je ne prends même pas la peine de m’assoir et lance :

« Ton temps de travail est définitivement achever. » Je vois son regard d’incompréhension et le coupe avant qu’il ne commence à poser des questions. « Non non non, pas de questions. Tu ranges tout ça et on y va… J’ai une surprise pour toi. »
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Message Posté Mar 22 Jan - 15:47.
Deux jours. Cela faisait deux jours que je n’avais pas vu Declan. Ou du moins, qu’il semblait m’éviter. Ça n’était pas comme si nous ne nous lâchions pas d’une semelle depuis notre rencontre, quelques années auparavant, mais dès lors notre « officialisation de mise en couple », il ne se passait pas une journée sans que je ne le visse. Non pas que son absence me dérangeait réellement, je n’allais pas m’énerver pour si peu, j’étais juste… quelque peu dérouté. Oui j’avais besoin de sa présence, plus que je ne voulais bien l’admettre, évidemment, mais je n’avais pas l’habitude de le voir ainsi distant. A croire qu’il était retombé dans sa période d’avant aveu à mon égard.

C’est à cette pensée que je me pris à sourire pendant les cours. Son attitude avait été aussi exécrable qu’adorable, finalement. Evidemment, si j’avais su ce qui taraudait son esprit, ça ne m’aurait peut-être pas agacé ; ou alors pas autant. Mais plusieurs émotions étaient venues entremêler ma tête par son comportant puis l’annonce de ses sentiments envers moi. Quelle journée ce fut.

Je me secouai la tête, le cours se terminant. Ne pas écouter n’était pas très étonnant chez moi. Alors avec un haussement d’épaules qui voulait bien dire que j’allais devoir potasser les pages du livre que nous venions d’étudier par moi-même, je me levai, rangeai les affaires dans mon sac et sortis de la salle, direction la Grande Salle. Je devais rejoindre Naïrick pour le déjeuner. Nous ne nous étions presque pas croisés ces derniers jours mais à mon anniversaire, nous nous retrouvions pour manger, comme un automatisme. Il en allait de même pour le sien, par ailleurs. Je ne souhaitais rien faire de spécial pour l’occasion, et passer quelques heures avec mon frère me suffisait amplement. Avoir un passé tel que le nôtre nous permettait de nous délecter des choses simples.

Je m’installai à la table des Poufsouffles, sans encore grand monde autour de moi, et Naïrick me rejoignit quelques minutes plus tard. « Encore une matinée au paradis ! » Je levai la main dans laquelle il frappa la sienne, s’installant à mes côtés. « Comme tu dis » Nous étions « heureux » avec peu, mais disons que les cours n’étaient pas non plus quelque chose pour laquelle nous nous délections particulièrement. Il commença à se servir avant de se pencher pour farfouiller dans son sac, en ressortant deux objets emballés. Tiens donc. Avec un sourire victorieux, il les planta sur la table devant moi, poussant mon assiette. « Tadaaah ! Joyeux anniversaire ! » Je soupirai avec un sourire en coin. Je n’étais pas malheureux par ce fait, loin de là, mais je ne demandais jamais à ce qu’on m’offre quelque chose. Mais bien sûr, c’était sans compter sur la famille qu’il me restait. « Cesse dont de faire cette tête-là ! Tiens… ça c’est de moi, et ça, je l’ai reçu d’Esta’ hier. » Il désigna les cadeaux en me pointant du doigt lequel était de lui et lequel était de notre sœur. Je tendis mon bras pour lui ébouriffer les cheveux mais il se recula à temps. Observant les objets, je me décidai tout d’abord par le cadeau d’Estalna. Il s’agissait d’un tout petit télescope pour étudier les étoiles. Elle connaissait ma passion pour l’astronomie mais je ne m’étais pas attendu à ce qu’elle dépense de l’argent ainsi. Je soupirai de contentement et me promis de lui écrire pour la remercier. « Voyons… quelle connerie tu m’as trouvé, cette fois… » Si la moitié des cadeaux de Naïrick se voulait sérieuse, voire touchante, l’autre moitié n’était que bêtises afin de me redonner le sourire. Mais ça restait des bêtises. Je m’emparai du paquet avec hésitation et l’ouvris, restant bête un moment. J’avais une boîte de préservatifs dans la main. Je la plongeai dans mon sac, regardant furtivement à droite et à gauche. « Abruti ! » Ce à quoi mon frère répondit par un rire tonitruant. « Rien à faire, ça valait le coup ! Ta tête a été magnifique. » Je plissai les yeux en signe de mécontentement. Mais évidemment, ça n’avait aucun effet sur lui. Il en avait trop vu pour se sentir menacé ainsi. « Je les ai acheté cet été quand tu nous parlais de Declan. » Je levai à nouveau le bras pour lui en retourner une mais il mit ses mains en l’air en signe d’innocence. « Tu sais qu’il vaut mieux être préparé ! » Je ronchonnai sans réellement arriver à sortir quelque chose de concret, ce qui le fit rire davantage.

Finalement, nous finîmes le repas dans le parc, malgré la fraîcheur qui se faisait quelque peu sentir. Mais c’était toujours ainsi à nos anniversaires. Le repas, puis la balade. Nous nous racontâmes pour ne pas changer nos journées, ce qui nous passait par la tête, un peu de tout et de rien. Et puis ce fut l’heure de retourner en cours ; toujours pas le moindre signe de Declan. Ou si, mais de loin disons, il détalait aussi vite que j’avais le temps de l’apercevoir au loin. Secouant la tête, je me préparai à affronter l’après-midi de cours, qui finalement passa assez rapidement. Je me retrouvai donc après ça à la bibliothèque. Je tombai sur la fameuse boite en sortant mes livres et parchemins, et sentis le sang me monter aux joues. Définitivement, tout ceci n’était pas mon truc. Naïrick était plus décoincé que moi, il n’avait pas vraiment de soucis de ce côté-là. Mais si son geste était apparu comme une connerie pure, au fond, il l'avait fait pour me montrer qu'il approuvait mes choix, et Declan par la même occasion. Deux messages en un seul cadeau. Laissant tomber mon sac, je m’obligeai à me concentrer sur mon travail. Tellement que je ne vis pas Declan arriver au bout d’un certain temps. Il me lança sans le moindre bonjour « Ton temps de travail est définitivement achevé. » Levant la tête et le regardant sans comprendre, je m’apprêtai à lui répondre lorsqu’il enchaîna. « Non non non, pas de questions. Tu ranges tout ça et on y va… J’ai une surprise pour toi. » Outch, j’avais un peu peur, pour le coup. Je mis un temps avant de réagir, mais finis par me lever et ranger mes affaires, prenant soin de ne pas lui montrer le contenu de mon sac, que je jetai finalement sur mon épaule. Après quoi, sourcils légèrement froncés, je le suivis hors de la bibliothèque. « Je peux savoir où tu m’emmènes ? » Je ne l’avais pas vu depuis deux jours et voilà qu’il débarquait sans crier gare. J’avais bien le droit d’avoir des réponses.


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Message Posté Dim 27 Jan - 21:25.
J'avais beau stresser comme un fou, avoir passer le trois quart de la journée à me ronger les ongles à l'idée que tout ce passe bien, me faire un sang d'encre à l'idée qu'il déteste, ou pire, qu'il fasse semblant d'aimer pour ne pas me vexer; je me sentais, maintenant que j'y étais, beaucoup plus serein. Une légère angoisse persistait mais pas assez forte pour que je sois coupé de mes moyens.

L'incompréhension qui se lisait dans les yeux de mon petit ami était très drôle. Il faut dire que si j'avais été à sa place, j'aurais probablement crier dans tout les sens, sauter, je me serais surement énervé, j''aurais trépigner d'impatience jusqu'à ce qu'il craque et m'avoue tout. Mais non. Meryc était bien plus patient que cela... Il s'est contenté de ranger son sac précipitament sur son dos et de se lever. Je sentais néanmoins son questionnement intérieur qu'il ne tarda pas à manifester. « Je peux savoir où tu m’emmènes ? ».

Meryc était une des personnes les plus patientes qui m'était donné de connaitre. Cependant, je pouvais sentir la nette impatience que trahissait le ton de sa voix. Quoi de plus normal, après tout. Il faut dire que je ne lui ai toujours pas souhaité son anniversaire en vérité. A sa place, j'aurais été plutôt blessé... J'espère qu'il ne m'en veut pas trop.

Mes pas se dirigeaient vers la salle sur demande. Et j'espérais que le trajet emprunter ne mette pas tout de suite Meryc sur la voie. Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que j'allais lui répondre. Même si je voulais ménager le suspense, je ne pouvais pas le laisser dans le silence alors qu'il m'avait si gentiment suivi...« Et bien... Juste, fait moi confiance d'accord ? Tu vas savoir très vite. » Je lui pris doucement la main alors que l'angle du couloir où se trouvait la salle sur demande. Mon beau blond semblait tendu, et à vrai dire, moi aussi. Mais je serrais sa main pour lui assurer qu'il ne serait (normalement) pas déçu. Je nous arrêtais en face du mur, et il suffit de quelques secondes pour que la porte qui cachait mon cadeau n'apparaisse. J'avais organisé cette soirée depuis pas mal de temps et je ressentais une satisfaction particulière à la vivre aujourd'hui.

« Prêt ? » Je lui fis un clin d'oeil et ouvrit la porte, nous faisant entrer à l'intérieur. La déco ne me surprit évidement pas. Je l'avais planifié. Je ne voulais pas que cela fasse trop romantique, mais en même temps, je ne pouvais pas nier que l'ambiance était quand même très... Chaleureuse. La pièce respirait le Bleu. Oui, le bleu. La décoration était bleu nuit avec de fines touches de bleu ciel qui faisait en vérité référence aux yeux de la star de la soirée. La lumière était évidement tamisée mais je pouvais voir l'expression à la fois surprise et dérouté de Meryc. Je posais ma tête sur son épaule et lui chuchotais assez fort pour qu'il l'entende clairement. « Joyeux anniversaire... » Bien sûr, j'avais un cadeau concret, mais ce serait pour plus tard. La pièce était aménagée plus ou moins logiquement. Dans le coin droit de la pièce trônait un canapé en cuir, où une table basse faisait face. Deux verres remplis se trouvaient au-dessus et ne faisait qu'attendre la venu d'un éventuel buveur. A quelques mètres de là, une table dressée pour deux personnes nous attendaient. A côté, un meuble au niveau de nos assiettes contenaient les plats du prochain diné.

Je parcourais des yeux la salle, priant pour que rien d’inapproprié ne se soit glissé. Ce que j'avais omis de prendre en compte, lors de la conception de cette soirée, c'est que la salle sur demande ne s'appelle pas ainsi pour rien. C'est en posant mon regard au-delà de la table et du côté salon que je posais mes yeux sur l'élément perturbateur (enfin, plus ou moins) qui trahissait peut-être quelques unes de mes pensées.

Un lit... UN P**** DE LIT EN BALDAQUIN ! Je ne puis m'empêcher de rougir face à cette preuve évidente de certaines de mes pensées. Mes pieds devinrent tout à coup très très intéressant et il m'était impossible de regarder Meryc en face. « Hum... Je... C'était...» Bien Declan. Avec un peu de chance tu vas peut-être pouvoir faire une phrase avant la fin de la soirée ? Moi qui angoissait que la surprise lui plaise...

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Message Posté Lun 1 Avr - 23:13.
Le suivre était assez amusant, en fait. Je n’avais aucune idée ce qu’il avait l’intention de faire et j’étais assez impatient de le savoir, après les deux jours où il m’avait évité. Je le suivais sans broncher et si je lui avais posé la question, je ne me demandais pas moi-même où il m’entraînait. La surprise était mieux, non ? Bien que ce ne fut pas quelque chose que j’affectionnai particulièrement, jouer le jeu était la moindre des choses. « Et bien... Juste, fais-moi confiance d'accord ? Tu vas savoir très vite. » J’esquissai un sourire alors qu’il me prenait la main. C’était aussi excitant qu’inquiétant, à dire vrai. Il me fit tourner dans quelques couloirs avant de nous arrêter… devant un mur. A cet étage, regarder un mur vide ne pouvait signifier qu’une chose. La salle sur demande. Qu’est-ce que Declan avait bien pu fabriquer là-dedans ? « Prêt ? » A moins qu’une créature dangereuse de nous y attendît, je n’avais aucune raison de ne pas l’être. Au contraire, j’avais réellement envie de passer cette porte qui était apparue plutôt que de rester bêtement dans le couloir à attendre de savoir si je voulais entrer ou non. Nous franchîmes donc le seuil pour déboucher sur une grande pièce… bleue. Assombrie, certainement à titre romantique. Après avoir avancé de quelques pas, la porte se referma et je pu pleinement observer le décor. L’ambiance était agréable et je m’imaginais Declan confectionnant tout ceci. C’était donc la raison de son éloignement récent. Je le sentis prendre appui sur mon épaule. « Joyeux anniversaire... » Inévitablement, je me mis à sourire. Je n’avais pas l’impression de mériter ça, et pourtant tout était bien là. Trônait dans un coin un canapé, en cuir je présumais, devant lequel attendaient deux verres sur une table basse. Le reste me coupa le souffle ; une table dressée pour un rendez-vous amoureux, un dîner aux chandelles, appelez ça comme vous voulez. Ça ne me mettait pas du tout à l’aise mais je devais bien reconnaître les efforts de Declan et la chance que j’avais. Je n’avais jamais réellement eu droit à de tels moments et malgré mon âge, tout ceci était encore assez nouveau.

Mais ce n’était pas tout. Il restait une dernière chose, un peu en retrait, mais qui ne pouvait passer inaperçue. Un lit. Un grand lit. Je ravalai la question que faisait-il ici ? et me rappelai que j’étais bel et bien en couple, aussi étrange que cela put paraître. Mes lèvres se serrèrent, ne sachant que dire. Mes joues devaient très certainement avoir rosi, et je ne supportais pas cet état. C’était tout sauf agréable. Enfin agréable, si, mais tout était relatif… « Hum... Je... C'était... » Cette fois je me décontractai un peu. De toute évidence, il n’était pas plus à l’aise que moi. On était dans la salle sur demande, là où les pensées étaient cernées et mises en l’état. À tous les coups, il ne l’avait pas prévu, ce lit… Je ne savais pas s’il allait réellement nous être utile, mais il était là, et nous attendait. Je me tournai alors, pris d’un certain élan, et embrassai Declan. Une fougue m’habita pendant quelques secondes et je ne m’éloignai pas en quittant ses lèvres, quelque peu essoufflé. « Merci… » Un seul soupir de satisfaction afin de communiquer mon contentement. C’était très certainement la plus belle chose qu’on eut fait pour moi, en omettant mon frère et ma sœur. Me détournant finalement de lui – n’étant pas sujet aux trop grandes effusions de sentiments, ou du moins pas encore – je lâchai mon sac dans un coin et m’approchai du canapé, curieux du contenu des verres, que je ne reconnu pas. Je me laissai lentement tomber ; nous avions bien à faire à du cuir. C’est qu’il avait des goûts de luxe, en plus !
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Message Posté Mar 9 Avr - 21:46.
Malgré le petit désagrément arrivé par inadvertance, (quelle idée de penser à un lit ? Je savais que j’étais pas tranquille mais de là à dévoiler mon côté obsédé, dont j’ignorais l’existence bien entendu, à mon petit ami le jour de son anniversaire. Un jour, je me tuerais. Je m’octroie ce privilège) j’étais quand même heureux d’être avec Meryc ce soir. En fait, rien que de me tenir prêt de lui, ma tête contre son épaule, je me sentis déjà beaucoup mieux… Non, pas que j’étais dépendant du blond à côté de moi, où chercher ça, non. J’avais juste besoin… De le voir souvent. Un peu trop peut-être, mais tant pis, c’est un pêché que je suis prêt à pleinement admettre. Et je pense que je ne serais pas le seul ! Surtout quand le dit blond vous remercie avec un baiser du tonnerre que vous avez manqué pendant plusieurs jours, pour planifier cette soirée. Je ne me fais pas prier et profite de l’instant, jusqu’à ce que je me rappelle que respirer, ça aide pour survivre. Enfaite, je crois que je ne me lasserais jamais de l’embrasser. Tant mieux, je serais le seul à en profiter. J’ai pas déjà dit que j’étais égoïste ? Et fière de l’être. Je le regarde s’éloigner et s’asseoir sur le canapé en cuir. Non, je ne le mate pas, je le regarde. Il y a toute une nuance ! Je le rejoins peu après et m’assois en nous servant un verre. En me retournant, je vois qu’il détaille la décoration, notamment le fauteuil. « Oui, j’estime que ton anniversaire mérite un tel cuir. » Ma voix est amusée mais je n’en pense pas moins. Ce n’est pas que nous avions particulièrement des goûts de luxes, mais c’était une soirée spéciale, dans un endroit spécial… Alors qu’importe.

Je lui tendis son verre et quand il le saisit, je levais le mien en son nom. « A ton anniversaire, à toi, et à nous ! » Je fis tinter mon verre avec le sien, et comme le veut la tradition, je le regardais dans les yeux. Quelque fois, je me demande si je m’y ferais à ça aussi. Ses yeux. Ils m’avait inspirés la soirée, mais ils m’inspiraient même tout court. Ils étaient trop expressifs et si peu à la fois, trop bleu, trop profond, trop… Trop. Trop, pour mon propre bien même. Je me rappelais aussitôt une chose importante. Mon petit ami s’était placé prêt de l’accoudoir, où était caché le début de sa seconde surprise. [color=brown] « Ne bouges pas. »[ /color] Je me penchais au-dessus de lui, trop prêt. Tellement, que mon visage s’enflamma quelque peu et je récupérer l’enveloppe caché dans une poche, externe au canapé. D’un geste faussement théâtrale, je lui tendis. « Pour vous, très cher. » Au dos de l’enveloppe, seul son nom était écrit.

Meryc.

Bien sûr, l’écriture était évidemment la mienne. (Vous ne croyez pas que je lui fais circuler les lettres des autres ?) Je le vis un peu hésitant. En me connaissant, il avait effectivement intérêt à se méfier. La soirée devinette allait commencer. Le contenu de l’enveloppe ? Une simple phrase : Mon premier est un futur souvenir. Je lui laissais le temps de lire attentivement la phrase, de ne pas comprendre, de me lancer un regard interrogateur. J’eus un sourire amusé et lui tendit un paquet. A l’intérieur, se trouvait un appareil photo. Enchanté évidement. Dans un soucis de compréhension, je lui précisais quand même : « Au cas où, ce ne serait pas clair, ce ne sera pas ton seul cadeau. »
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Message Posté Mer 28 Aoû - 23:49.
Avec un sourire quelque peu amusé, je n’en revenais toujours pas de ce qui m’entourait, de ce qu’avait fait Declan pour mon anniversaire. Pour moi. « Oui, j’estime que ton anniversaire mérite un tel cuir. » Je souris de plus belle ; de toute évidence il m’avait vu m’interroger sur la matière du canapé. Je n’étais pas habitué au cuir, c’était certain. Il me tendit finalement un verre que je saisis, de plus en plus curieux. « A ton anniversaire, à toi, et à nous ! » Je laissai échapper un petit rire, plus nerveux qu’autre chose. Je n’avais toujours pas l’impression d’avoir droit à tout ceci, et surtout je n’y avais pas été bien préparé. C’était arrivé d’un coup, on pouvait aisément le dire. Et j’avais même l’impression qu’il s’agissait d’une blague extrêmement clichée. Mais non, j’étais bien là, assis aux côtés d’un homme pour qui j’avais des sentiments. Étrange, n’est-ce pas ? Nous trinquâmes en levant nos verres.  C’était bizarre mais, même avec ma grande carrure, je me sentais minuscule dans un tel contexte, littéralement. Je me compressais dans ce canapé mais je savais que c’était plus psychologique que physique. « Ne bouges pas. » Je fronçai les sourcils et le regardai s’avancer vers moi, ou plutôt vers l’extrémité du canapé où je me trouvais. Il attrapa un objet, se redressa et me tendit ce qui se trouvait finalement être une enveloppe d’un air solennel. « Pour vous, très cher. » Je la saisis et vis inscrit mon prénom. Perplexe, je me demandais ce que ça pouvait être. Les surprises, même si elles étaient positives, n’étaient pas quelque chose dont je raffolais, à dire vrai. Je sortis de l’enveloppe un bout de papier où une seule phrase était écrite. Mon premier est un futur souvenir.

Je fixai cette ligne comme si au bout d’un certain moment elle allait me révéler ce qu’elle voulait sous-entendre. Et mon cerveau refusait de coopérer, pour le coup. Relevant les yeux vers Declan, je l’interrogeai silencieusement et attendis une réponse qui n’arriva pas de suite. Me reconcentrant sur ce papier, j’essayai de faire un quelconque rapprochement avec la salle sur demande. Ce qui me mena directement au lit dans le coin de la pièce et qui me suggéra une chose à laquelle je ne préférais pas penser. Je sentis évidemment le rouge me monter aux joues, et remerciai intérieurement la pièce pour ne pas être éclairée outre mesure. Declan finit par me tendre un paquet. Ah, ce n’était pas fini. J’hésitai une seconde avant de l’ouvrir, révélant un… appareil photo. C’était beaucoup trop. Si je résumais, j’avais passé la moitié de mon enfance et adolescence aux quatre coins du monde en tant qu’esclave, je n’avais plus de parents, et j’étais loin d’être riche depuis que j’étais libre. Même ma sœur était encore sous tutelle magique – ce qui n’avait pas grand lien, certes. Et aujourd’hui j’étais plus gâté que je ne l’avais été en plusieurs années. Et ça me mettait particulièrement mal à l’aise. « Au cas où, ce ne serait pas clair, ce ne sera pas ton seul cadeau. » … Ah. Bon, la meilleure chose à faire était profiter et découvrir au fur et à mesure. Ce n’était pas ma nervosité qui allait tout gâcher, quand même bien mes réflexions avaient des raisons d’être présentes. « ... Merci. » Je déglutis difficilement et ne savais pas vraiment quoi dire à part merci, en fait. Je retournai l’appareil sous toutes ses coutures, curieux comme jamais. Je n’en avais jamais eu dans les mains et n’avais jamais songé à m’y intéresser ; jusqu’à maintenant. « Hum, okay. Attends. » Fronçant de nouveau légèrement les sourcils, je me levai, appareil en main, le mis en route, me retournai vers le canapé en marchant à reculons et braquai l’objectif sur le canapé, et forcément Declan. C’est après le « clic » que je déclarai « Et voilà notre premier souvenir. »
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Message Posté Mar 10 Sep - 1:11.
Oui, c'est vrai, j'en avais fait beaucoup pour son anniversaire. Ce n'était pas parce que je voulais qu'il me voit comme un porte-feuille, encore moins parce que, sachant quelques bribes de son passé, je le plaignais. Non, rien à voir. C'était juste parce que c'était lui. Que j'avais envie. Que je prenais du plaisir à lui offrir tout ça. Quelque part, c'était même égoïste, car je m'auto-satisfaisait en lui offrant tout ça. J'avais envie de ça pour lui, j'avais envie de marquer le coup. Parce que j'étais très bien placé pour savoir que d'un instant à l'autre on pouvait tout perdre. Que ce soit un accident, une rupture ou même simplement ma maladie... Peut-être que c'était aussi à cause de ça que j'avais eu le déclic pour préparer ce présent. J'avais fait une crise il y a peu. Rien de grave en soit. Mais je n'avais pas mes médicaments à portée de main. Ça, ça avait été plus embêtant. J'aurais pu y rester, encore une fois. Je m'étais engueuler avec mes parents, encore une fois. Ils avaient menacés de me retirer de Poudlard, encore une fois... Bref, je ne voulais pas me miner la soirée avec des pensées aussi sombres. Mais au moins, cela me rappelait bel et bien pourquoi j'étais ici, à côté d'un jeune homme fantastique, dont j'étais tombé amoureux. Ouai... Et ça aussi. Moi qui m'était dit, malgré mon caractère, que je ne m'attacherais pas sincèrement à quelqu'un avant... Mes trente ans peut-être ? Me voilà amouraché avant ma majorité, j'ai l'air fin.

Ce que je redoutais arriva bel et bien. Non pas le coup du lit, non ça c'était vraiment la catastrophe. Mais Meryc avait été discret sur le sujet, ce pour quoi je le remerciais vraiment. Mais plutôt en ce qui concernait sa réaction à tout ça. Il était gêné. Pas comme n'importe qui, qui serait gêné de l'attention. Non, lui, il se sentait presque mal. Embarrassé. Cela se voyait. Et je savais plus ou moins pourquoi, il ne se sentait pas vraiment à sa place. Mais il faisait des efforts, pour me faire plaisir probablement et ne pas me froisser.

L'appareil photo sembla le surprendre. Trop, même. Il était beau, certes, mais cela avait été une bonne affaire. Même si j'aurais mis le prix. Pour lui, je l'aurais mis. « Hum, okay. Attends. » Je le vis se lever, et à mon tour, je fronçais les sourcils. Il s'apprêtait à faire quoi là ? Il allait quand même pas … Clic. Si, il l'avait fait. « Et voilà notre premier souvenir. » Malgré moi, et la tête que je devais me payer sur la photo, j'eus un sourire. Mais au vu de son air toujours gêné, je poussais un soupire. Je ne pouvais pas laisser la situation comme ça, ni lui ni moi n'allions profiter de la soirée sinon. « Meryc. » Je prenais l'appareil photo de ses mains, avec nos verres et posait le tout sur la table basse. « J'ai pas fait tout ça pour t'impressionner, ok ? Je veux pas que tu sois gêné. Et me regardes pas comme ça, oui, tu l'es, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. » Je le voyais déjà en train d'essayer de me convaincre du contraire, comme si je le connaissais pas assez... Il ne sembla quand même plus apaiser. « Écoutes... C'est égoïste. Ça me fait plaisir de te faire plaisir c'est tout. C'est ton anniversaire et... Je sais pas. J'ai envie de profiter le plus possible des moments que j'ai avec toi. Je veux pas avoir de regrets, et quand je suis avec toi j'en ai jamais. Je suis toujours... Bien. » En vérité, j'étais tout simplement toujours heureux avec lui.
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