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It was a twisted plant. She moaned. Feat H.Krystal Majesty
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Sam 4 Déc - 15:16.
It was a twisted plant. She moaned. Feat H.Krystal Majesty Katie006 It was a twisted plant. She moaned. Feat H.Krystal Majesty 000hbpdq



    A quel moment, me suis-je tordu ? A quel moment, l’innocence qui peignait mes traits, s’est-elle changée en une colère sourde ? A quel moment ce qui m’avait jusqu’alors entouré, a finit par s’éloigner ? Je me suis tordu. Je ne me suis pas courbé aussi facilement que le roseau. Non. Je me suis brisé. Tordu. J’avais besoin que l’on m’aide. Mais qui ? Seddy aurait pu. Or, il était proscris de la revoir. De plus, sa vie devait avoir repris un cours normal, depuis que j’étais parti. Non, j’étais seul. Les gens ont commencé à remarquer que je m’étais légèrement éloigné. Cela était prévisible. Qui sème le vent, récolte la tempête. J’ai semé les graines de ma propre exclusion. Pourtant, mes amis, ou du moins les personnes pour lequel mon attachement est un peu plus profond, continuent à m’accepter. Pour combien de temps ? Je ne sais pas. Je ne suis pas non plus sur, qu’ils apprécient cette partie sombre de moi-même. Ces clopes au coin de ma bouche apportent quelques interrogations. Ce n’est qu’une image, bien entendu. Je me suis tordu.

    La sérénité. J’avais besoin de cet endroit calme. Mon choix aurait pu se porter sur la bibliothèque, mais ces ouvrages pleins d’histoires, me rappelaient avec ironie, ma propre vie. J’avais besoin d’être loin. Loin de toutes ces choses. Des gens. J’avais besoin de me retrouver. De recoller les parties de moi-même. J’avais besoin de ça. Certains m’ont proposé de les accompagner au parc pour profiter de la neige fraichement tombée. J’ai refusé catégoriquement. J’ai bien vu le regard désolé de Nelly. Je crois, qu’elle sait. Qu’elle ressent que je ne me sens pas bien. Il faudra que je redouble de prudence. S’il le faut, il faudra que je l’utilise, que je la manipule. Que je profite d’elle. Pour assouvir mes désirs et pour qu’elle ne se focalise plus que sur cela. Je suis tordu. Je n’étais pas ainsi à une époque. Il y a quelques mois, je n’étais pas si…malsain. Je n’aime pas cette partie de moi-même. Je me hais. Comme rarement. Enfin non. Je me suis toujours détesté. Je suis détesté et je me déteste. Tout va bien dans le meilleur des mondes.

    J’entrais doucement dans la serre. Une odeur de plantes, de terre humide, me parvint aux narines. Aimais-je la botanique ? Ce n’était pas la matière que j’appréciais le plus, mais c’était un lieu paisible. Et sauf, le bruissement des feuilles, le murmure de l’eau humidifiant les plantes…rien ne venait troubler le calme de la serre. Rien sauf moi. Moi et mes chaussures claquant contre le sol. Moi et ma respiration saccadée par le mal-être de ma personne. Moi et le frottement des habits les uns contre les autres. L’humain avec ses gros souliers.

    Il fallait se faire silencieux. Je ne devais pas perturber le silence de la pièce. Mon corps sembla se glacer face à une fleur. Une personne qui passait par là, aurait pu croire que j’étudiais avec une attention impressionnante, ce qui m’entourait, pour un quelconque devoir. Mon rôle se jouait à la perfection. Mes muscles se contractèrent en une position qui témoignait du travail que je faisais mine de fournir. Personne ne pouvait savoir qu’une bataille acharnait se dérouler à l’intérieur de mes entrailles. Personne sauf Dieu, s’il existe. Or, mes croyances restaient limitées. Si Dieu existait, il lui faudrait une excellente excuse. A cette pensée, je ne pus réfréner un frémissement de mes lèvres. J’avais envie de pleurer. Envie de vider mon être. Un trou béant se creusait en moi. J’avais besoin d’une vieille branche pour me soutenir. Mais j’étais seul. Dieu ne me soutenait pas. Personne ne me soutenait. Je n’avais plus mes bras et mes mains. Mes pieds et mes jambes s’étaient faits la malle. Mon corps se décomposait. Il n’y avait plus que ma conscience. Traitresse et cruelle. Cette conscience terrible. Cette conscience qui me rendait si triste ces derniers temps. Oui, je l’avais revu Seddy. Au chemin de Traverse. Elle était heureuse. Belle et magnifique. A l’époque, ses traits n’étaient pas peints de cette joie. Elle semblait juste là, souriante et douce. Pas joyeuse. Mais aujourd’hui, tout allait mieux. J’étais rentré à la maison, décomposé. J’avais ouvert le coffre à souvenir, trifouillé les recoins de mon cœur avec cruauté et…plaisir. J’étais un masochiste. Mon père, pour la première fois de sa vie, avait noté mes traits tristes et affaissés. Il avait voulu savoir pourquoi. Et sans apporter de résistance, en bon garçon que je suis, j’avais conté l’histoire. Ma mère, celle qui avait gardé le secret, fut accablée de beaucoup de maux. Moi…moi, j’étais définitivement indigne. J’avais reçu une correction digne de mes actes. J’avais senti, encore une fois, mon monde s’écroulait. Mes parents ne m’aimaient plus. Oh, ils avaient du contenir bien des sentiments à mon égard, pendant des années. Mais tout venait de partir. Et moi avec. Mon espoir enfantin s’était perdu dans les méandres des cris. J’avais cessé d’exister. Ils m’ignoraient. Vous comprenez ?! Plus un regard. J’étais un fantôme. Je préférais encore le mépris. Mais l’indifférence ? Je me sentais mort. J’étais mort. Rien, rien, plus rien, ne pouvait m’aider. J’étais mort. Tordu. Mort, Brisé.


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Message Posté Sam 4 Déc - 20:56.


    Fausse. Je suis fausse. Partout où je vais, je joue la bonne et vieille carte de l'hypocrisie. Les gens s'insupportent, je ne peux plus les encadrer. Même ces gens, ceux qui sont censés être mes amis. Censés oui. En fait, ils pensent tous me connaître, mais aucun d'eux ne sait vraiment qui je suis. Et je n'en sais guère plus d'eux que leurs noms. Peu importe. Ils ne sont que des pions. Comme la plupart des gens l'étaient. Dans la vie, chacun à son but, son objectif à atteindre coute de coute. Pour arriver à ce but, des sacrifices sont à faire, et des techniques à adopter. La mienne est de loin la plus simple, et sûrement la plus utilisée de nos jours. La manipulation. L'hypocrisie. La peur. Aucune de ces personnes de sont mes amis. D'ailleurs, je ne les supporte plus. Leur manière de me demander où je vais m'insupporte. Je ne leur réponds même pas. A quoi bon? Je m'imagine déjà leur dire leurs quatre vérités en face, brisant les illusions qu'ils s'étaient faites sur moi, sur notre amitié, les envoyant valser en éclats de verre. Rien qu'à cette pensée, un sourire se met à illuminer mon visage. Je le sais. Je le sens. Ils me regardent m'éloigner, tout pantois. Je voyais déjà leurs postures à chacun, leurs expressions, leur questionnement mutuel. Sans même me retourner un instant, je traverse le hall du château, et m'évade à l'air frais.

    Poudlard sous la neige, c'était quand même un des plus grand spectacles de ma vie. C'était tellement magnifique même, que je choisis de m'accorder un instant de contemplation - et de réflexion. Où aller? La salle commune des Serpentards était complètement à proscrire. Trop de visages connus, reconnus, trop de déjà vu. Non, j'avais besoin d'air frais. J'avais besoin d'un peu de nature. La Forêt interdite? Trop dangereux. Le parc? Trop enneigé, trop peuplé. Mon cerveau fit rapidement le rapprochement. Les serres étaient l'endroit qu'il me fallait. Après tout, quelle personne saine d'esprit désirerait se trouver en compagnie de plantes toute plus dangereuses les unes que les autres? Je n'en connais qu'une : moi. Une seconde à peine après m'être arrêtée, je repris ma marche désinvolte. Mes amis devaient déjà être dans la salle commune maintenant. A moins qu'ils aient décider de rebrousser chemin et d'aller errer dans les couloirs à la recherche de premières années à embêter. Non. Ça c'était mon idée. Sans moi, ils n'y penseraient même pas. Je ne me vantais pas non, je savais. J'étais un peu comme leur guide. Sans moi, ils ne savaient que faire, où aller. D'où leur étonnement lorsque j'avais déserté. Mon esprit dériva vers la salle commune, sa lumière verte, et son feu de bois. A cette pensée de chaleur, je frissonnai, et me serrait dans ma cape. Si mon écharpe aux couleurs de ma maison seyait parfaitement à mon regard, et me tenait extrêmement bien chaud, elle m'étranglait. C'est donc avec soulagement que je poussais la porte enneigée de la serre.

    Une infime chaleur me submergea, suivie de près par l'odeur habituelle de la serre, mélange d'engrais et d'herbe mouillée. Un régal pour certains, un dégout pour d'autres. Je n'aimais pas particulièrement cette odeur, mais j'adorais l'ambiance qui régnait ici. Le calme. La sérénité. On aurait presque pu se croire en Amazonie. Doucement, ma respiration se fondit au bruissement des feuilles, et bientôt, je ne m'entendais même plus. Un pas de plus. Un geste attire mon regard, et je vois quelqu'un. Je recule doucement, désolée d'avoir dérangé l'ambiance de paix de ce garçon, puis m'avance à nouveau, curieuse. Toujours sa un bruit, j'examine les traits de mon camarade. Serdaigle. Brun. Attirant. Avec un air dévasté. Un seul être pouvait correspondre à cette description, et je le connaissais bien.

    Comme absorbé dans cette ambiance paisible, mes bruits de pas, ma respiration, le frottement de mes vêtements et de mon corps, tout s'était fait silencieux. Tellement même, qu'il ne s'était pas aperçu de ma présence. J'hésitai. Sortir, ou rester? Je me balançai sur les pieds. Je connaissais Zadig depuis un moment déjà. Notre première année en fait. N'étant pas dans la même maison, nos moments passés ensembles étaient peu nombreux, et pourtant, je les adoraient. Il était l'une des rares personnes que j'avais choisit de fréquenter non pas parce qu'ils pouvaient m'apporter quelque chose dans ma future carrière, mais parce qu'il me plaisait. Il me connaissait. Je le connaissais. Du moins, autant qu'on le pouvait en passant aussi peu de temps ensemble. Mais c'était l'une des rares personnes que je comptais réellement dans mon cercle d'amis. Décidant de rester, je me mit à faire le tour de la table, doucement, tranquillement, jusqu'à me trouver face à lui. Il n'était pas au meilleur de sa forme, ça se voyait. Ça se sentait.


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Message Posté Lun 13 Déc - 21:07.

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    J’ai souvent essayé de me persuader, quand j’étais plus jeune, que la vie me réservait de grandes choses. J’étais tellement empreins de l’idée que tout ne pouvait être si mauvais, que j’en devenais naïf. Oui, naïf. En réalité, même après, mes altercations avec mes parents, je continuai d’espérer que tout allait s’arranger. J’étais sur, certain, que si je devais subir tout cela, c’est que la récompense n’en serait que plus importante ! Si je n’étais pas si triste, ma naïveté m’aurait fait sourire. Mais, aussi étrange que cela soit, j’aurais voulu retourner à cette époque insouciante. Ma naïveté, je voulais la retrouver. Certes, la chute n’en serait que plus douloureuse, mais au moins, pendant quelques instants, j’aurais pu être « heureux ». Ou, du moins, faire semblant. Car, dans le fond, et je le savais pertinemment, même à cette époque, je n’étais pas pleinement satisfait. Comment aurais-je pu l’être ? Mais tout de même, la situation n’aurait pu être pire. Je sentis un courant d’air. J’avais pourtant refermé la porte. La question resta en suspension dans ma tête, mais très vite, elle disparut face à d’autres interrogations de plus grandes importances. Effectivement, je me demandais si toute ma vie je serais réduit à cela. Réduit à me cacher dans une serre. J’étais un peureux. La peur, voyez-vous, me tiraillait toujours, à chacun de mes pas. Elle me suivait, arborant un sourire moqueur. La peur, était là. Elle ne pouvait pas se détacher de moi. Elle continuait à me tordre, avec facilité. La peur. Elle grandissait de jours en jours dans mes entrailles. La seule fois…la seule fois où je n’avais pas eu peur, c’était avec Elle. Tout tournait autour d’elle. Je n’arrivais pas à la détacher de mes pensées. Elle me hantait. Plus j’y pensais, plus je trouvais une explication. Si je pensais tant à Seddy…c’est que c’était la seule chose qui m’était arrivé de bien dans ma vie. Et je l’aimais. J’aimais les souvenirs d’elle. J’aimais son image, encore trop nette dans mon esprit. Je l’aimais. Pas comme un mari aime sa femme au premier jour. Je l’aimais comme un fou aime son sauveur. L’exemple n’est pas des plus parlants. Je n’aimais pas Seddy. J’aimais la douceur qu’elle m’avait donnée. J’aimais l’aide qu’elle m’avait apporté. Je ne l’aimais pas pour son visage, pour ses traits, pour ses formes. Je ne l’aimais pas pour son charme, son attirance. Non, je l’aimais car elle m’avait aidé. Avec une infinie patience. Mes pensées s’égaraient vers Seddy, mais quelque chose avait changé. Il y avait une nouvelle…forme dans mon paysage. Mon esprit se brouilla. J’étais perdu. Perdu, car le cadre qui me soutenait, se changeait.

    Krystal. Aussi étrange que cela soit, je l’appréciais. Ou du moins, je portais envers elle un sentiment moins indifférent qu’envers les autres. Pourtant, tout, tout en elle, aurait du me pousser à la haïr. Premier critère, elle était à Serpentard. Il est vrai que je m’arrêtais à bien des détails, mais celui-là était important. Cette maison avait gâché ma vie. Ou du moins, elle avait révélé des personnalités, des caractères plus tôt que prévu. Le mal-être ne portait pas sur la répartition dans une maison. Tout cela était plus profond. Mais comme je préférais le superficiel à la profondeur de mes pensées, je me contentais d’une plate explication. D’ailleurs Krystal était toute en surface, elle aussi. Ou du moins, c’était le sentiment qu’elle me donnait. Tout me semblait calculé. Elle cherchait des outils pour se construire ou pour construire le monde qu’elle souhaitait. Une manipulatrice. Je crois que c’est le bon mot. Mais tout cela, ce n’est que mes impressions. Rien n’est fondé. Mon regard s’était posé quelques secondes sur elle. Je n’osais pas longtemps la regarder. Je reposais mes yeux sur la plante, qui était d’une banalité affolante, et continuait mon combat intérieur. Mon visage s’était mué d’une expression de parfaite indifférence. J’espérais de tout mon cœur, qu’elle ne remarquerait pas le désarroi qui régnait en moi. J’étais un excellent acteur. J’essayais de retrouver un cours à mes pensées, mais rien ne venait. Krystal…J’aurais voulu l’étriper, la tuer, pour cela. Pour défendre mon jardin secret. Mais, indéniablement, je n’y arrivais pas. Je l’appréciais. Je l’appréciais car derrière nos sourires, il y avait un parfait accord. Une sorte de phrase qui nous liait : « Je sais que tu joues la comédie. Je sais que tu es fausse ou faux. Mais tant pis. Nous sommes tous les deux des acteurs…nos moments n’en perdent pas de leur intensité. ». Oui j’appréciais Krystal. Elle était exubérante. Quelque chose en elle, la rendait frivole. J’aimais cela. L’hypocrisie de bonne foi, aussi. Et ce que j’appréciais par-dessus tout…c’était l’attirance, l’attrait que j’avais pour elle. Notre amitié ou du moins le lien qui nous unissait, m’avait toujours pleinement satisfait. Les moments que nous partagions étaient rares, mais agréables. Depuis quelques temps, il y avait autre chose. Une attirance. C’était le mot. Etait-ce un effet de mon imagination ? Peut-être. Ce qui me gênait dans mes pensées, c’était la façon dont je les classais. Je parlais tel un prédateur. J’étais devenu un être sans aucune valeur ? J’étais réellement comme ça ? Mes mains se crispèrent. Mon père, ma mère, Seddy, mon frère…je voulais les tuer. Il m’avait tordu. J’étais une vieille branche. Personne ne viendra me soulever. Je resterais par terre. Une vieille branche. Mon bois se craquelait. Les animaux venaient me grignoter. Et il y avait Krystal. Juste devant moi. Krystal que j’aurais voulu attraper dans mes bras. Que j’aurai voulu serrer contre moi. J’aurais voulu juste me retrouver près d’elle et pleurer. Pleurer, comme un con. Parce que, je n’avais besoin que de cela. Vider mon sac. Mais c’était tellement mieux, si tout pouvait rester en moi. J’étais trop tordu pour parler. J’avais simplement besoin d’aide.


[Désolée, il n' est vraiment pas top, mais je n'avais pas trop le temps, pour écrire quelque chose de bien =S]


Dernière édition par Zadig J. Wheelser le Ven 4 Fév - 18:14, édité 1 fois
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Message Posté Mar 21 Déc - 6:35.


    Depuis toute petite déjà, j'avais appris à me débrouiller par moi-même. Mon père mort, et ma mère bien trop dépourvue d'instinct maternel n'avaient fait que me guider dans cette direction. Les choix, tous étaient miens, du plus petit, au plus grand. La vie n'était faite que d'une longue série de choix, tous plus difficiles à entreprendre les uns que les autres, et c'était avec une certaine fierté que je pouvais affirmer en être arriver jusqu'ici seule, sans la moindre aide. J'avais tout géré moi-même, sans personne pour me soutenir quand je tombais, ou me guider quand je prenais la mauvaise direction. J'avais réussi à me construire une carapace. Carapace aux émotions trop violentes, carapace aux gens. Beaucoup me pensent insensible. C'est bien vrai que je ne fais strictement rien pour leur démontrer le contraire. Mais à quoi bon? Les gens sont tous les mêmes. Sordides et manipulateurs, ne voulant rien d'autre au fond, que leur propre bien. Imagez donc... Si deux personnes qui ne se connaissent absolument pas venaient à se retrouver enfermées dans une pièce, avec comme compagnie un loup-garou, un soir de pleine lune, et que l'un d'eux avait en sa possession une clé, capable de ne faire sortir qu'une seule personne, qui pensez-vous qu'il choisirait? C'est là exactement, le point de mon raisonnement. L'instinct primitif reprend toujours le dessus, peu importe ce que l'homme cherche à faire pour le cacher. Moi, je n'essaye même pas. Disons, que je suis le contraire d'une personne normale... En première couche, il y a moi, la Krystal qui ne pense qu'à son bien-être, en partie parce que personne ne le fait pour elle. Et ensuite, vient la deuxième couche. Celle où mon moi intérieur s'inquiète pour les personnes auxquelles je suis attachée.

    Mon moi intérieur avait à ma grande surprise prit le dessus sur tout le reste en voyant Zadig ainsi. Bien sûr, j'avais essayé de réprouver cette sensation, en vain. Je ne pouvais faire semblant de ne pas me soucier de lui. Aussi étrange que cela pouvait paraître, je tenais à lui. Et il n'allait pas bien, non, vraiment pas bien. Je ne sais alors quel combat était en train de se dérouler dans sa tête, mais il devait être assez violent, vu avec quelle force surprenante il tentait d'afficher un visage impassible. J'étais blonde, mais loin d'être idiote. Il me mentait. Il essayait de me mentir. Comment aurait-il pût en être autrement d'ailleurs, nous passions notre temps à nous mentir, tous autant que nous sommes. Mais il avait beau essayer de tout son être, son désarroi était visible, même aux yeux les plus inexpérimentés. Il essayait de cacher sa peine. Cet acte avait sûrement sa raison d'être. Connaissant Zadig autant que je le connaissait, je me doutais bien que cette raison n'était rien de plus que sa propre fierté. Ou du moins, ce qui s'en rapprochait le plus. Tout ce que je voulais à ce moment donné, c'était l'aider. L'aider à évacuer cette douleur qui le tordait, l'aider à vider son sac, à se confier, mais je ne savais pas vraiment comment m'y prendre. Sans pouvoir rien y faire, je sentais cet espère d'instinct maternel monter en moi, comme une poussée d'adrénaline. Si j'avais souvent pensé à l'enlacer, cette fois, ce ne fût pas la même chose, pas le moins du monde.

    Depuis quelques temps déjà, j'avais remarqué une différence inaccessible dans notre relation. Quelque chose se transformait. Pour être plus exacte, ma vision de lui se transformait. Une chose en entraînant une autre, le temps fit son affaire, et brusquement, Zadig ne parût plus comme le garçon pataud que je voyais autrefois. Il était plus grand, plus musclé... Plus beau en somme. Une tension planait souvent dans l'air lorsque nous étions tout les deux, mais encore fois, c'était différent cette fois-ci. Du moins, pour le moment. La seule chose qui poussa mes jambes à contourner l'enchevêtrement de plante étranges, et à prendre mon ami dans mes bras, c'était mon amitié pour lui. La peine qu'il ressentait était visible. Elle me touchait. Je ne voulais plus qu'il la ressente. J'étais là pour lui. Je voulais qu'il sache que s'il avait besoin de parler un jour, j'étais là. Ne trouvant pas les mots adéquats, la seule chose que je fûs capable de faire fût le serrer dans mes bras. Le serrer jusqu'à n'en plus pouvoir. Le serrer en y mettant tout mon coeur, tout mes sentiments.

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Message Posté Ven 14 Jan - 22:08.
    Comment réagir ? Devais-je l’enlacer aussi ou rester ainsi, aussi stoïque ? Devais-je m’éloigner et m’enfuir de la pièce ? Devais-je la laisser là. Devais-je pleurer et raconter ce qui me torturait ? Devais-je…les questions se bousculaient dans ma tête. Le geste était impromptu. Je ne m’y attendais pas. Je ne m’étais pas préparé à le recevoir. C’était trop impulsif, imprévu. Je ne pouvais réagir. Naturellement, mon corps faisait face à la situation. Ou du moins, il comprenait. Mon cœur s’était mis à battre plus vite. Mes mains tremblaient légèrement. Ma respiration était plus saccadée. Puis il y avait mon visage. Des larmes au coin de mes yeux. Comment étaient-elles arrivées là ? Je ne me comprenais plus. Le corps se détachait de l’esprit. Toujours impassible, je contemplais une plante, un peu plus loin derrière Krystal. Elle était étrangement faite. C’était surtout les feuilles qui me gênaient. Il y avait, un je ne sais quoi, qui ne collait pas avec le reste. La forme ? La couleur ? Je n’arrivais pas à mettre un mot sur cette gêne. Mais pourquoi donc, étais-je entrain de regarder une plante ? Tout s'emmêlait dans ma tête. Rien ne fonctionnait correctement. Une bousculade des plus terribles. Je divaguais. J’étais complètement déconnecté de la réalité. Mes divers questionnements étaient le signe d’un éloignement, d’un contact, avec le reste du monde. Je savais, mais je n’assimilais pas. Je savais que Krystal m’enlaçait. Mais j’étais incapable de réagir correctement. Mes nerfs afférents ne transmettaient pas l’information aux centres nerveux.

    Soudain la réalité me frappa avec force et violence. Je me reculai vivement. Etait-ce le bon geste ? Je ne le pensais pas, mais je n’avais trouvé d’autres réactions possibles. Pourtant j’aurais du m’y prendre avec plus de délicatesse. Je ne devais pas briser les gens sous prétexte que je me brisais avec soin. Je devais ménager mon entourage. Faire attention à eux. Pourtant, je continuai d’être distant, froid, dur, taciturne. Je finirais par blesser les autres. Je devais déjà les blesser. Ce n’était pas bien. Certes je faisais, ces derniers temps, surtout attention à moi-même, mais je ne devais pas négliger…les personnes comme Krystal. J’étais un être pourri jusqu’à la moelle. Face à cette réalité-là, j’enfouissais mon visage dans mon visage. Qu’importe pour les faux-semblants. Elle avait compris. Elle avait compris ? Ce n’était pas possible. Elle ne devait pas comprendre. L’instinct qui me poussait à me protéger de tous sentiments extérieurs, refit son apparition, et je relevai la tête, et m’approchai de Krystal.

    « Tu ne dois rien dire. » Cette phrase n’était pas des plus significatives. Mais je n’avais trouvé que cela. Je posai mon regard sur elle. Mon Dieu…qu’elle était attirante. C’était ça le pire. Elle me plaisait. Elle ressemblait…un sourire nostalgique s’afficha sur mon visage. Quelle ironie du sort ! Je me torturais avec délice. Je me reculai de nouveau. Je ne savais où me mettre. J’étais perdu. J’étais lunatique. Sautes d’humeur, sur sautes d’humeur. Je devais arrêter tout cela.

    Aussi rapide que soit le geste…j’avais réagit avec demi-mesure. Je ramenai Krystal près de moi. Et la serrait dans mes bras. Ma tête posait sur la sienne, j’humais ses cheveux. Etait-ce de la framboise ? Je ne reconnaissais pas le parfum. Mais j’aimais ce moment. J’avais besoin d’aide. Il était temps que je l’avoue. Qu’importe le reste. J’avais besoin d’aide. Tordu comme je l’étais, j’avais besoin d’aide.

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Message Posté Sam 22 Jan - 4:14.
Mon " instinct maternel " avait largement merdé. Pire même, si j'en croyais mes yeux. Bien sûr, connaissant Zadig, je me doutais bien qu'il n'allait pas réagir de façon qualifiée de " normale " à mon geste impromptu. Dès que j'avais bougé, je m'étais rendue compte qu'il pourrait très mal le prendre. J'avais vaguement pensé à me stopper, mais mon corps avait eût raison de ma raison. Il s'était éloigné, après quelques secondes. Le choc, sûrement. Il est vrai qu'il n'est pas dans ma nature d'enlacer les gens de la sorte. Mais qu'importe ! Le mal était déjà fait. Me mordant les lèvres d'un geste nerveux, je le regardais s'éloigner. Il avait l'air perdu. Étonné, et même subjugué à en croire son expression. Cependant, la douleur restait, et elle reprit vite le dessus sur ses sentiments. J'aurais sûrement dût être plus peinée que ça par son geste, et quelque part, je l'étais; mais sa peine à lui semblait tellement plus démesurée, que je ne prêtai pas la moindre attention à la mienne. Il semblait en proie à un combat plus qu'effrayant. Son regard paraissait fou même, s'attardant un instant sur des choses que je ne pouvais distinguer. Zadig commençait vraiment à m'inquiéter. En le voyant s'attraper le visage, je me demandai même si il ne vaudrait pas mieux l'emmener à l'infirmerie. Je n'imaginai la scène qu'une seconde cependant, réalisant que ce n'était pas ce dont il semblait avoir besoin. Il avait besoin de quelqu'un à qui se confier. De quelqu'un digne de confiance. D'un ami.

Soudain, il releva la tête vers moi, et son regard azur me fit frissonner. Il était beau. D'une beauté terrifiante à dire vrai. Comble de l'ironie, il ne devait même pas s'en rendre compte. C'était naturel chez lui. Comme toute la grâce qu'il émanait. Il n'en avait que faire. Ça ne le préoccupait pas plus que mesure. D'une démarche féline, il s'approcha de moi, et malgré toute ma bonne volonté, je dus me faire fureur pour ne pas céder d'un pas devant le feu qui consumait ses yeux. « Tu ne dois rien dire. » Et malgré son air peu convaincu, je savais déjà que je devais suivre cette consigne. De plus, je n'avais pas envie de parler avec quiconque de cette entrevue. Ils n'auraient jamais compris. Pourquoi Krystal Majesty, serpentarde si froide, se souciait-elle de Zadig Wheesler, pauvre serdaigle ? Je ne savais même pas ce que j'aurais pût répondre à cette interrogation. Tout ce que je savais, c'est que ma place était ici, avec lui. Même s'il me rejetait. Alors non, je n'allais rien dire.

Puis je tressaillis. Le regard de mon ami se faisait brûlant. Fiévreux même. Et il y avait aussi une lueur, une lueur que je connaissais, mais sur laquelle je ne parvenais pas à mettre une souvenir, ou ne serait-ce même qu'un nom. Et aussi vite qu'elle était apparût, cette lueur disparût, s'échappant à mon regard, s'éloignant deux pas plus loin, avec son propriétaire. Je ne savais pas à quoi il avait bien pût penser. Je ne le savais pas, et à ce moment là, j'aurais tout donné pour avoir été Legilimens. C'aurait été tellement plus simple... Et sans même comprendre, je me retrouvais de nouveau dans ses bras. Je n'avais pas compris la moindre chose des deux dernières minutes passées, mais je m'en moquais. Il avait beau être un serdaigle, il avait beau être tordu, j'étais bien dans ses bras. Chose qui me surpris d'ailleurs. Ne souhaitant pas le brusquer, je caressais son dos, seule chose que j'étais capable d'atteindre de ma petite taille, et après quelques instants de répits, je me dégageai, plus doucement que ce qu'il avait fait précédemment. Je le regardai dans les yeux, suspicieuse, et finalement, la question qui me trottait dans la tête depuis notre rencontre sortie, dans un chuchotis. « Merlin, qu'est ce qui ce passe Zadig... » Mes doigts frôlèrent sa joue pâle sans que je ne m'en rende compte. Puis, regrettant ce geste incontrôlé, je repris possession de ma main, et la ramenai vers moi, doucement, mon regard planté dans le sien. Il fallait que je comprenne. Il fallait que je comprenne pour pouvoir l'aider.
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Message Posté Sam 12 Fév - 18:17.
    J’aurais pu réagir différemment. C’était la phrase qui n’arrêtait pas de me revenir. Oui, j’aurai pu réagir différemment. Après tout, beaucoup d’enfants vivaient dans l’ignorance de leurs parents. D’autres les perdaient, même ! Je n’étais donc pas à plaindre. J’existais pour d’autres personnes… -sauf que ces personnes, tu ne leur portes pas autant d’intérêt et cela te semble futile, n’est-ce pas Zadig ?- pensais-je. C’était, hélas, vrai. J’aurais préféré être « vivant » pour d’autres personnes. J’aurais voulu encore exister pour mes parents, pour Seddy. Je les aimais tellement. Surtout elle. Elle m’avait tout donné. Je l’aimais. Et jamais, je ne pourrai la revoir. Jamais elle ne se souviendrait de moi. Je n’existais plus. Je sentis le creux de mes entrailles se déchirer à ces pensées. Il fallait que cela s’arrête. Je plaquais ma main sur mon ventre. Le geste était inutile, mais pendant quelques instants, la douleur se calma. Une sorte de placebo.

    « Merlin, qu'est ce qui ce passe Zadig... » Oh…j’avais oublié Krystal. Elle était là, elle, au moins. Le problème, cependant, était que je ne lui portai pas autant d’importance qu’à Seddy. C’était terriblement cruel à dire, même à penser, mais jamais, elle n’aurait la même valeur. Jamais. Elle ne connaissait rien de moi. Nous n’avions rien vécu ensemble. Ce n’était qu’une histoire de paroles échangées…-Mais Zadig, qu’est-ce tu es entrain de vivre avec elle, là ? Si ce n’est pas quelque chose, alors qu’est-ce ?-Ce n’était pas faux. Je vivais quelque chose avec elle. Je m’ouvrais à elle. Comme avec Seddy…Elle s’éloigna de moi, quelques instants. Je restai figé, sur place. J’étais complètement perdu. Sa main, soudain, se posa sur ma joue. Je la fixai avec intensité. Mon regard bleu se perdait dans le sien. Un frisson parcourut mon corps. Cette sensation sur mon visage, était si agréable. Mais très vite, elle retira sa main. Avait-elle honte ? Était-elle gênée ? J’aurais voulu le savoir. Enfaite j’aurais voulu savoir, si mon attirance était réciproque. Si, elle, aussi, ressentait cette étrange alchimie…Il fallait que je pousse mon hypothèse au bout. A son paroxysme. Je rentrais, dans la peau, de ce Zadig manipulateur. Ce Zadig qui ne pensait plus qu’à ne plus penser, justement. Ce Zadig qui oubliait par la souffrance.

    J’approchais mon visage du sien. Je calculais parfaitement mes gestes. C’était particulièrement malsain, mais j’aimais cela. Je me sentais, tellement bien, lorsque j’usais…De tout cela. C’était aphrodisiaque. Une drogue. J’observais les traits de son visage. Elle était belle. Un faible sourire naquit au coin de mes lèvres. Nos visages étaient si près. Cela était complètement ambigu. Comme c’était plaisant! Je m’approchai un peu plus de son oreille :

    « Rien, Krystal…rien que tu ne puisses arrangé… » Chuchotais-je. Ma voix était rauque. Comme si j’avais trainé dans des bars un peu glauques. Je me redressai, puis glissai mes doigts dans ses cheveux. Je jouai avec ses mèches blondes. Il fallait que j’arrête. De manipuler, de tester…les gens qui me portaient de l’intérêt. J’appréciais beaucoup Krystal. Ce n’était pas sain de lui faire ça. Et pourtant, je ne voulais pas reculer. Cela m’aidait. Ce jeu terrible, manipulateur, m’aidait. Je remarquai d’ailleurs, qu’à aucun moment je n’avais repensé à…tout cela…depuis les quelques minutes où « j’étudiai » mon hypothèse. Enfaite, je ne vivais qu’à travers mes machinations. Je ne vivais qu’en faisant souffrir. C’était ma consolation. Ma main se posa sur la joue de Krystal. Je répondais à son geste. Mais avec plus de contrôle. Je faisais le contour de ses lèvres. Elle devait me repousser. Sinon, je ne pourrai arrêter. Je me sentais tellement mieux quand mon esprit était accaparé par mes idées farfelues. C’était plus facile ainsi. Combattre le mal, par le mal.

    « Krystal…je suis désolé… » Pourquoi ses excuses ? Pour ce que je lui avais fait, ce que je faisais et ce que j’allais faire. Pour mon attitude. Pour la manipulation. Pour tout cela.

    [Pas trop le temps de faire mieux, désolée =S]

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