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you and me together nothing is better ► helios (pm)
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Jeu 29 Mar - 22:56.
Enora Flore Boatwright a écrit:
nouveau chapitre




STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS : N. Helios Frington
DATE : mai 2056
HEURE : vers treize heures
METEO : ensoleillé, ciel dégagé
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : Intrigue o10 - revanche
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : Intrigue oo9 - the end
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE :pour le moment non, si on change d'avis on lui enverra un mp :)



Dernière édition par Althyna E. Hentington le Jeu 29 Mar - 23:42, édité 1 fois
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Message Posté Jeu 29 Mar - 23:36.
Pause déjeuner. Nous venions de survivre à une longue matinée de cours plus ou moins ennuyants, ça dépendait, et mon ventre criait famine. A peine le professeur eut fini sa phrase que mes affaires étaient déjà bouclées. Des salutations suivies d'une sortie en mode éclair. Helios essayait tant bien que mal de me suivre à travers les couloirs remplis d'étudiants. M'arrêtant quelques secondes pour le laisser me retrouver, je repris la marche, d'un pas plus tranquille cette fois-ci. Je souriais bêtement, comme à chaque fois que j'étais en sa présence, ce qui voulait dire tout le temps. Nous passions toutes nos journées ensemble, et malgré ça, nous ne nous lassions pas l'un de l'autre. C'était quelque chose de magique... Tout me paressait tellement plus beau depuis que je suis avec, même si les derniers événements n'étaient pas spécialement joyeux. Cette petite bulle nous servait d'échappatoire, nous laissant profiter de l'instant présent pendant quelques temps. Arrivés dans la salle commune, nous allâmes rejoindre la table des serdaigles pour commencer enfin à manger. En retard ce matin, je n'avais pas eu le temps de prendre un bon petit-déjeuner. Les minutes défilaient sous nos yeux puis treize heures sonna enfin, à notre plus grand malheur. J'avais toujours dit que le temps de pause était beaucoup trop court. Nous n'avions pas le temps de profiter au maximum de notre temps libre. Quoique, ce n'était pas le problème pour Helios et moi... Tout doucement, la salle se vida pour se diriger dans les couloirs et les élèves se répartirent sur les différents étages en empruntant les escaliers. Nous discutions joyeusement avec quelques amis jusqu'à qu'un silence s'installa. Après tout, pourquoi s'ennuyer à suivre un cours que l'on n'aime pas plus que ça ? D'accord, l'histoire de la magie c'est intéressant, mais vu le soleil dehors, rien ne nous retenait en cours. Mon regard croisa le sien et je lui adressais un sourire malicieux. D'un simple coup d'oeil, celui-ci compris ce qu'il se passait dans mon esprit. Il me répondit par un sourire pour me montrer son accord. Nous étions fondus dans la masse, donc personne n'aurait remarqué notre absence. Aussi discrètement que possible, nous avions décidé d'emprunter un escalier différent de nos camarades de classe. Seulement, en me retournant, je vis le concierge tenter de nous rattraper. Grâce à nous, il y avait eu un petit peu d'action dans sa journée. Il ne devait attendre que ça, notre passage, parce que depuis le temps, nous étions devenus maîtres dans l'art de disparaître. Evidemment, les professeurs étaient agacés par notre comportement, et les heures de retenues pleuvaient. Seulement, certains sous-entendaient même que notre ruse était assez efficace pour les duper chaque fois. Et oui, nous avons de la ressource ! Je rigolais légèrement juste avant de tirer sur la manche de Helios pour lui faire part du spectacle. Cette fois-ci, le concierge avait vraiment l'air d'être motivé, il avait augmenté son endurance ! Si bien qu'il s'approchait de nous plus rapidement que nous l'avions espéré. « Couuuuurs ! » Je ne me fis pas prier. Et voilà comment nous nous retrouvions une fois de plus à courir dans les couloirs de Poudlard avec le personnel à dos. C'est comme si nous nous retrouvions dans ces fameux dessins animés moldus où les personnages se lançaient dans une longue course poursuite, en version accélérée et la musique de fond. Il avait attrapé ma main pour ne pas le perdre en route. Nos rires retentissaient entre les murs du château, et niveau discrétion, ce n'était pas très réussi. Au bout de quelques minutes, nous nous arrêtâmes pour reprendre notre souffle. Mais j'étais beaucoup trop pliée en deux pour réussir à m'oxygéner suffisamment. Il a donc fallu que je m'assois. Je m'appuyais contre le mur pour me laisser glisser le long. Au sol, j'invitais Helios à se joindre à moi. Jamais je ne me lasserais de le regarder. Voir son visage me suffisait pour être heureuse. Alors vu notre situation aujourd'hui, j'avais dépassé le stade du simple bonheur depuis longtemps. C'était tellement plus fort. « On l'a échappé belle ! C'est qu'il était prêt à nous courir après celui-là ! » Rigolant encore une fois, je penchais ma tête en avant vers la droite puis à gauche pour vérifier que personne n'était là. « Allez, viens t'asseoir! » Je lui tendais le bras pour qu'il attrape ma main tout en imitant une petite moue d'enfant. Il me prit alors par la main, ne me quittant pas des yeux pour s'installer à mes côtés. Je posais ma tête sur son épaule puis il mit son bras autour de moi. « On est bien ensemble, seuls. Tu ne trouves pas ? » Je connaissais déjà à l'avance sa réponse, mais j'aimais bien entendre ces paroles, encore et toujours. Ensemble, plus rien n'avait d'importance.
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Message Posté Mar 3 Avr - 13:22.

Tout ce que j’avais attendu ce matin-là, c’était de me retrouver seul avec elle à la fin de nos cours, entre autres pour aller manger. C’était un des seuls moments que nous avions à nous dans tout ce brouhaha d’élèves, de personnel du château, et d’échanges plus ou moins houleux. Un moment pour décompresser, faire le plein d’énergie puisque de toute façon, nous passions plus de temps à faire les pitres qu’à être sérieux en cours. Nous étions dans notre bulle malgré le fait que nous étions assaillis, pour ainsi dire, de tous les côtés dans la Grande Salle. C’était vraiment la mauvaise heure, mais nous n’avions pas le choix ; et de toute façon, vu comment le ventre d’Althyna faisait du bruit, nous ne pouvions pas passer à côté du déjeuner. Quand elle était comme ça, il était difficile de lui faire entendre raison pour quoi que ce soit. L’heure passa trop rapidement. Et je me pris une fois de plus à ne pas avoir envie de me retrouver devant un bureau à écouter le professeur avec un désintéressement évident. Alors que la salle se vidait de plus en plus, j’interceptai le regard de ma blonde ponctué d’un sourire qui en disait long sur ses intentions également. Il n’en fallait pas plus pour nous comprendre, de toute façon ; et depuis le temps, on avait bien compris notre mode de penser.

Si bien d’ailleurs qu’en empruntant un mauvais couloir en signe d’un autre projet que nous rendre en cours, il suffit qu’Althyna tire ma manche pour que je comprenne qu’il y avait un souci. Loin d’en prendre peur, je me retournai pour voir le concierge bien décidé à ne pas nous laisser filer cette fois. Bien souvent nous arrivions à déjouer sa vigilance et lui filer entre les doigts. Plus étonnant encore, il avait gagné du terrain sur nous et je criai à ma douce de courir. J’attrapai sa main et l’entraînai à ma suite à travers les longs couloirs du château. Ce genre d’exercice nous provoquait toujours des rires inexpliqués. Nous étions tout simplement heureux, quelle que soit l’activité à laquelle nous nous adonnions. Essoufflés, nous nous arrêtâmes dans un couloir après nous être assurés d’avoir semé notre poursuivant. « On l'a échappé belle ! C'est qu'il était prêt à nous courir après celui-là ! » Et je le soupçonnais même d’avoir tenté le coup avant de s’être résigné à nous laisser courir une fois de plus. Je repris mon souffle entre des esclaffements encore bien marqués, et plus présents à cause d’une nervosité et d’une béatitude plutôt que par une réelle raison drôle. Je vis Althyna se glisser le long du mur et se poser à terre. « Allez, viens t'asseoir ! » Je lui souris et ne me fis pas prier. Le fait même de me retrouver assis à ses côtés me faisait oublier toutes les autres raisons qui pourraient me persuader du contraire. J’attrapai la main qu’elle me tendait à nouveau et me laissai aller, comme à mon habitude. Dans un mouvement mécanique que j’aimais, je levai mon bras pour le passer autour de ses épaules, sur lequel elle posa sa tête par la suite ; je me pris à deviner qu’elle était en train de sourire.

« On est bien ensemble, seuls. Tu ne trouves pas ? » Je la serrai contre moi, heureux que nous partagions la même idée. Je posai ma tête sur la sienne et humai le doux parfum de ses cheveux entremêlés. Je déposai ensuite un baiser lourd de sens sur sa joue, caressant l’autre de ma main. « Tellement bien… » Je soupirai en souriant. Je ne me voulais pas dramatique, mais Althyna me connaissait trop bien pour passer à côté de mon soupir, qui avait forcément une raison d’être. Elle tourna la tête vers moi en me jetant un regard plein de sous-entendus. Je laissai aller mes doigts jouer avec ses cheveux, d’un air pensif. Je pris un inspiration : « Je me demandais quand est-ce qu’on allait fixer la date fatidique… » Je parlais évidemment du mariage mais je savais qu’elle l’avait bien compris. Ça faisait maintenant plusieurs mois que nous étions fiancés, et même si notre entourage n’était pas pour cette union entre autres à cause de notre jeune âge, nous étions bien décidés à aller jusqu’au bout ; nous n’avions juste pas encore pris le temps de discuter de ladite date. J’hésitai à lui faire part de mes idées. Les grandes vacances nous sépareraient de nos camarades, donc pour les inviter, c’était mort. Les vacances d’Halloween ? De Noël ? Au château ? A pré-au-lard ? …

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