Calme. Le silence régnait sur le château. Les Aurors tapis dans l'ombre, attendaient à chaque angle de mur. A chaque porte. A chaque entrée. Les ruines de la volière étaient également gardées sous haute surveillance. Plus de cinquante membres de la sécurité patrouillaient et se relayaient dans l'école. Mais il était trop tard. Plus personne ne se faisait de faux espoirs. L'organisation avait gagné. Ils l'avaient clairement annoncé au Ministère quelques jours auparavant. L'atmosphère était lourde, pesante. Plus aucun élève ne dormait paisiblement. L'alarme stridente et le bruit assourdissant des imposantes portes de chêne raisonnaient dans tous les esprits comme un vieux souvenir qu'on essaye d'oublier.

Mais plus personne ne dormirait paisiblement. Cette époque était révolue. En ce premier avril deux mille cinquante-six, plus rien ne se passerait comme avant.

Minuit. Une explosion. L'alarme. Les lumières. La panique. Le même schéma, qui se répète. Une nouvelle fois. Et pourtant cette fois-ci, tout est différent. On entend des cris. Des éclats de lumière. Des résistants tombés au combat. Les murs de Poudlard sont les témoins d'une incroyable violence, une nouvelle fois. La dernière, c'était il y a plus de cinquante ans.

Du feu. Des hommes masqués. D'autres démasqués. Un feudeymon encercle le parc de Poudlard et condamne ses habitants. Par les fenêtres, les sorciers assistent impuissants à l'horreur qui se joue devant eux. La fatalité s'immisce dans les esprits, tandis que d'ignobles créatures traversent les flammes contrôlées et investissent les jardins de Poudlard. La panique laisse place à l'horreur et la détresse. Rapidement, on tente le réseau de cheminées. Mais il est trop tard. Les plus intrépides essayent de transplaner.

Trois étudiants perdirent la vie en se désartibulant mortellement ce soir-là. Huit en traversant le feudeymon. Quatre autres défenestrés.

Et pendant que certains tentent de fuir par tous les moyens à ce qui s'apparente le plus à l'apocalypse, d'autres jubilent. L'organisation a préparé son coup depuis des mois. Un à un, ils franchissent le mur de feu avec la même aisance que les Inferis qu'ils dirigent à leur guise. Ils investissent le château en file indienne, essuyant les derniers assauts des Aurors. Trop nombreux. Trop puissants. Trop tout. Les Inferis se chargent des résistants tandis que la plupart se laissent ligoter et emmener dans la Grande Salle. Les membres de l'organisation ne se préoccupent pas des combattants. Ils ont une dernière tâche à effectuer avant de s'imprégner complètement des lieux. Éliminer les derniers opposants de taille qui pourraient leur causer du tord. Mais leurs visages sont détendus. Déterminés à en finir. Les esprits des fondateurs ne tardent pas à se manifester dans le hall. Démunis face à l'arme que brandit l'un des malfaiteurs. La fatalité est d'autant plus présente car il ne fait aucun doute que Beauxbâtons est dans le même état.

Ils ont retrouvé la Tiare aux Joyaux. Ils possèdent l'artefact magique le plus puissant du monde. Alors la terreur envahit les derniers résistants. Non pas en constatant la Tiare dont ils ne connaissaient pas l'existence. Mais en voyant la lueur blafarde des fantômes. Une incantation incompréhensible. Pas de baguette magique. Un éclair violet traverse la salle. Et les esprits des fondateurs disparaissent.


« Bonsoir à tous. Vous vous demandez ce qu'il se passe ce soir. Il ne s'agit malheureusement pas d'une farce. En ce premier avril deux mille cinquante-six, le collège Poudlard, au même titre que l'académie de magie Beauxbâtons et l'institut Durmstrang, viennent d'échapper aux mains du Ministère. Mais n'ayez crainte. L'organisation vous protègera. Car nous sommes là pour vous sauver. »

S'en suivit un long discours d'un des nouveaux Maitres de la Mort. Un à un, les élèves avaient été conduits vers la grande salle. Chaque salle commune, chaque lit avait été fouillé. Certains ricanèrent en découvrant une flaque nauséabonde sur un matelas. D'autres se contentèrent de faire transporter les corps par des amis des victimes. Entassés dans les cachots. Comme de la vulgaire vermine.

La pierre de résurrection. Ils s'en étaient servis pour invoquer les centaines d'Inferis qui terrorisaient les élèves. Tout comme les détraqueurs cinquante ans auparavant, les cadavres ensorcelés maintenaient la peur dans les esprits de tous. Car le château était devenu glacial. Vide. Comme si on avait ôté son âme. Comme si la relique en avait fait un esprit revenu d'entre les morts.

Le collège d'Albus Dumbledore avait bien changé. Les professeurs avaient bien tenté de se rebeller, et un membre de l'organisation fut tué. Les organisateurs regrettèrent amèrement leur transgression. Les corps s'amoncelaient derrière la salle commune des Serpentard et plus personne n'osait se rendre dans les sombres couloirs envahis par l'odeur putride des chairs en décomposition. Au fil des jours qui suivirent, les étudiants furent coupés du monde. Aucune information ne filtrait du côté de l'organisation. Certains parlaient d'apocalypse. D'autres pleuraient leurs parents supposés morts. Certains succombaient aux bras tendus du suicide. Et une bien mince partie des survivants espérait encore. Qu'on vienne les délivrer.

Ils se battraient jusqu'au bout pour libérer leur école de cette barrière infranchissable.

Mais leur quête semblait sans issue.

♦ Ce que vous pouvez faire :
- Vous révolter : Quoi qu'il ait pu se passer dans le monde extérieur, vous vous battrez contre l'organisation jusqu'à la toute fin.
- Collaborer : que ce soit par idéologie ou par intérêt, vous pouvez choisir de défendre l'organisation en dénonçant des membres ou tout simplement en obéissant aux ordres qui vous sont donnés.
- Rejoindre l'organisation : les recrutements seront différents désormais ; il vous faudra accomplir une mission par RP pour l'organisation pour montrer que vous êtes digne de confiance.
- Vous dévoiler... ou pas : pour les membres de l'organisation, vous pouvez choisir de vous afficher au grand jour ou de rester dans l'ombre grâce aux comptes matricules.

♦ Ce que vous ne pouvez pas faire :
- Tuer : Quel que soit votre côté, vous ne pourrez tuer ou faire mourir un personnage, sauf si c'est sa volonté. Vous pouvez par contre jouer la mort d'un personnage non existant.
- Arrêter l'organisation : Personne ne peut arrêter l'organisation aussi simplement maintenant qu'elle est aussi puissante... il fallait participer aux recherches pour cela.