Muzicons.com

Katherine and Desmond« il y a des mots d'amours qu'on cachent au fond de soi comme des larmes. »

Que faire quand on a un peu de temps libre devant soit ? Je ne le sais pas vraiment. Une part de moi voulait rester ici, au coin du feu de notre salle, confortablement installée dans le fauteuil en lisant un livre passionnant et l'autre, cette partie qui rêvait d'aventure voulait sortir et découvrir ce monde qui était le mien, le monde de la magie, le monde des sorciers. En attendant j'étais toujours assise dans ce fauteuil, le livre clos posé sur mes jambes et mon regard sur le feu qui crépitait doucement. Je souris et décida alors de me lever en faisant tomber le livre par terre. Je me baissa en jurant. Une fois ramassé, je pris le livre et me dirigea dans ma chambre. Une fois dans celle ci, je le posa sur ma table de chevet, pris ma veste en jeans et partit en direction d'un endroit peu visité. La volière, je n'y avais pas mis les pieds depuis longtemps. Je n'avais rien à poster et c'est vrai que rester dans un endroit grouillant de hiboux c'est pas tip top mais ça allait le faire surtout pour rester tranquille et ne pas entendre les commérages. Je mis ma veste sur le dos tout en marchant la tête baissé.

Un quart d'heures plus tard je me retrouvais dans le nid douillé ? de tout ces hiboux voyageurs. D'un côté je les enviaient un peu, ils pouvaient voler eux, et même si c'est pour apporter une lettre à quelqu'un, il voyait du pays, du monde, l'autre monde. Je savais qu'il y avait un autre monde, différend du notre mais je n'en parlais pas. Une fois à l'intérieur, je fis attention à ne pas marcher n'importe où, cet endroit était un véritable champs de mines et j'étais sûre qu'avec ma maladresse je réussirais à tomber et me casser quelque chose et me retrouver ensuite à l'infirmerie non merci, très peu pour moi !

Puis je me trouva un petit coin, propre et m'assit par terre, je m'adossa au mur et regarda en face de moi, je voyais Poudlard dans son ensemble, le bâtiment était vraiment splendide, majestueux. C'était à coupé le souffle. Je sursauta quand j'entendis un bruit derrière moi, je me retournais alors vivement pour voir ce qui m'avait fais peur et mon coeur fit un bon dans ma poitrine que j'en eu mal. C'était lui. Je baissa mon regard quand je sentis le rouge me monté aux joues et détourna mon regard en direction du château. Comment pouvez-t-on faire souffrir une personne simplement en la regardant ? Cette sensation était douloureuse. J'essayais de respirer normalement mais impossible avec ma respiration qui augmentait.

Katherine and Desmond« J'ai peur pour toi, pour nous, pour elle...»

Je marchais dans les rues de Pré-au-Lard, j'avais besoin d'envoyer une lettre à Hermine ainsi cas mes parents, je voulais avoir des nouvelles de mon petit entourage. Puis, ma mère avait la responsabilité de préparer la chambre de Cassidy pour les vacances de noël, oui, c'était les premières vacances que je passerais avec ma fille. Katherine était revenue à Poudlard, malheureusement, je n'avais pas encore eu beaucoup de temps à lui consacrer. Étant fort occupé entre Hermine, Stefan, Kyle et mes études, je ne savais plus ou donner de la tête. Une veste en jeans sur les épaules, une écharpe noir autour du cou, je me dirigeais vers la poste du petit village. Observant parfois les gens, en saluant d'autre de temps en temps, des amis ou encore des connaissances. Je pensais à tout et à rien quand je pénètre dans la poste, je ne remarque pas tout de suite la jeune fille assise à terre, trop plongé dans mes idées parfois sinistres, parfois tristes. Alors que j'allais donner mes lettres aux hiboux, j'entendis un bruit, comme un frottement sur le sol. Tournant la tête, je vis Katherine assise à terre, quand mon regard croisa le sien elle détourna les yeux et observa de nouveau devant elle. Je sentis mon cœur se serrer devant un tel comportement, je l'avais mérité, j'avais été un con avec elle.



Je me mord légèrement la lèvre, signe de stresse évident. Me voilà devant une situation que j'avais secrètement évité, mais me voilà les deux pieds dans le plat. Je passe une main dans mes cheveux et approche d'elle silencieusement, me posant à ses côtés, je fixe également notre école, lieu qui a vu naître notre amour. Je soupire légèrement, ne sachant par ou commencer. Je l'aimais toujours, même si il était évident que je ne voulais l'admettre, ma vie sentimental était tellement compliquée. Entre elle et Hermine, je ne savais plus ou donner de la tête. Je laisse passer quelques minutes, puis, je tourne la tête vers elle. Elle était toujours aussi magnifique, d'une grande beauté je dois bien l'avouer. Son visage laissait voir toute la douceur qu'elle portait en elle, ses cheveux blonds sentaient tellement bon. J'ouvre la bouche mais la referme, mon cœur battait fébrilement dans ma poitrine, je n'arrivais pas à reprendre le contrôle de mon être. « Katherine, je suis vraiment désolé...je ne te le dirais jamais assez, j'ai été con, crois-moi je le regrette. »

Regretter était un bien faible mot, j'avais tellement mal réagis. Elle m'avait annoncé qu'elle était enceinte, j'avais cru qu'elle rigolait et bien sûr j'avais rigolé devant elle. Malheureusement, elle ne rigolait pas du tout, chose que je regrettais fortement d'avoir fait. Depuis, je m'en voulais énormément, j'avais d'ailleurs accepté de prendre ma fille durant les vacances de noël et les grandes vacances. Je ne regrettais pas d'avoir une fille, elle était la plus belle chose au monde à mes yeux, elle était aussi belle que sa mère. Soit, je regardais Katherine doucement avec ce regard triste et doux en même temps, j'étais blessé et tourmenté par cet évènement qui c'était passé un an auparavant. J'aurais voulu tout effacer et revenir en arrière, recommencer notre histoire, car oui j'en était toujours amoureux. Après tout, nous avions une fille ensemble, elle ferait toujours partie de ma vie et c'était ça qui me faisais terriblement peur. « Sinon, tu vas bien? Cassidy va comment elle aussi? Hum, je voulais te dire, pour noël, j'aimerais bien que tu le passe avec moi et Cassidy...Tu ne devrais pas être séparé d'elle pour son premier noël. »

J'essayais de contrôler ma respiration qui était haletante. Me concentrer sur le château loin devant moi mais que je voyais bien distinctement. Ne pas penser à lui alors qu'il était derrière moi c'était dure, même très dure. Je redoutais la future conversation, est ce qu'il allait me parler ou bien est ce qu'il allait partir loin de moi encore une fois ou bien pire, me rigoler au nez, encore. Je baissa le regard. Et puis sa voix résonna dans ma tête. « Katherine, je suis vraiment désolé...je ne te le dirais jamais assez, j'ai été con, crois-moi je le regrette. » Je baissa la tête doucement et lentement. Oh ça, Desmond tu peux le dire, me rigoler au nez alors que je t'annoncer que j'étais enceinte de toi, que tu allais être papa. J'ouvris ma bouche pour dire quelque chose mais aucun son n'en sortit comme si tout mon corps m'empêchait de lui parler, de lui dire quelque chose ne serait-ce qu'un mot. Ma bouche était alors entrouverte et tremblait, pourquoi ? je ne le savais pas. Un violent mal de ventre me pris, comme si on m'enfonçait un couteau dans le ventre et qu'on le tournait dans tout les sens, je ne savais pas quelle était la vrai sensation mais je me l'imagine comme ça. Un mouvement de pas, un courant d'air passait faisant régnait encore un peu plus ce long et interminable silence qui s'était installé entre nous depuis l'annonce. Mais il a fait un grand pas je dois l'avouer, il n'avait certes pas reconnue sa fille aux yeux de tous mais c'était engager à la garder pendant les vacances. Depuis sa naissance, j'étais rester chez moi à m'en occuper du mieux que j'ai pu, lui changer ces couches n'étaient pas facile et encore moins répondre à ses multiples envies. Au début, je n'avais pas beaucoup dormis, elle pleurait sans cesse, mais à mesure que les jours passaient, mon amour pour ma fille grandissait. C'était mon petit trésor. Les bijoux ne sont pas fais que d'or et d'argent, la preuve, le mien s'appelait Cassidy et elle était faite de chair et de sang.

« Sinon, tu vas bien? Cassidy va comment elle aussi? Hum, je voulais te dire, pour noël, j'aimerais bien que tu le passe avec moi et Cassidy...Tu ne devrais pas être séparé d'elle pour son premier noël. » Ces paroles effaçaient la pensée de ma fille dans ma tête. Je pus répondre cette fois ci, surprise « Je vais un peu mieux, on ne peux pas encore dire que c'est la grande forme mais je me remets doucement au rythme de vie de l'école ... » je m'arrête tout en me retournant. Je me lève pour lui faire face, son visage angélique, ses cheveux légèrement en bataille, sa façon de se tenir, tout chez lui me manquait. « Cassidy va en pleine forme, je sais pas si à ce stade là, on peut dire qu'elle parle mais elle dit Ma'. Un gazouillement je crois mais je comprends, pas des masses, mais je comprends ce qu'elle veut me dire. » Je lui souris, première fois que je lui adresse un sourire. ça faisait bizarre de parler de Cassidy avec lui. Mais j'étais contente, je pouvais en parler avec son père. « Je trouve que c'est une bonne idée, ce premier noël ... » Je fis un signe de tête en souriant sur le côté tout en pinçant mes lèvres. « Comme ça, elle sera au moins avec ses parents et même si cela est faux, au moins paraître une famille heureuse sur les photos » Ma voix avait baissé de volume sur la dernière phrase. Je passais ma main dans mes cheveux.

Katherine and Desmond« J'ai peur pour toi, pour nous, pour elle...»

J'avais besoin d'elle, c'était une évidence. Son être rempli de douceur me manquait, elle m'avait privé de toute emprise sur les autres. Quand nous étions ensemble je ne voyais qu'elle, elle était la plus belle des filles, la plus douce mais aussi la plus fragile. Au fond de moi plus rien n'allait, j'étais tellement perdu, tellement troublé dans mes sentiments. Je l'aimais, c'était une évidence, malheureusement j'étais l'un de ses garçons qui redoutaient d'être enchaîné à une fille pour toujours. Cassidy était une erreur de jeunesse, mais une tellement belle erreur. Elle me donnait un but pour avancer, un but pour continuer à rire à espérer qu'un jour je sois assez mature pour vivre une vie digne de ce nom. J'avais étrangement besoin de me sentir aimer, de me sentir utile également, cette sensation était souvent très désagréable moi qui paraissait si fort. Seule Katherine savait qui j'étais réellement, elle m'avait vu pleurer, elle m'avait vu m'énerver et hurler sur elle par jalousie. Oui, plus jaloux que moi c'était impossible, j'en étais même malade de la voir avec un autre. Je passe une main dans ma nuque, nerveux, je ne savais plus comment réagir face à ses sentiments qui arrivaient comme une vague déchaînée.



« Je vais un peu mieux, on ne peux pas encore dire que c'est la grande forme mais je me remets doucement au rythme de vie de l'école ... » Je lui souris calmement, je comprenais parfaitement sa difficulté de reprendre un cycle normale. Dire que je n'avais pas été là pour la soutenir durant sa grossesse, son accouchement, tenir ma fille dans mes bras. Toutes ses pensées me donnèrent mal au cœur, j'avais une envie soudaine d'hurler, de partir en courant. Tous ses moments étaient pourtant si précieux pour un père, enfin, un père digne de ce nom. Moi, je n'étais qu'un ado, un crétin qui n'avait pas pensé à se protéger lors d'une relation sexuelle. Enfin, je pensais que Katherine prenait la pilule, ce qui était le cas mais celle-ci n'avait pas marché ce jour-là. Bon, ce qui est fait est fait, maintenant Cassidy était entrée dans ma vie et elle comptait bien y rester. « Cassidy va en pleine forme, je sais pas si à ce stade là, on peut dire qu'elle parle mais elle dit Ma'. Un gazouillement je crois mais je comprends, pas des masses, mais je comprends ce qu'elle veut me dire.» Je comprenais parfaitement ce phénomène, je l'avais vécu avec ma petite sœur et mon petit frère. Les bébés avaient souvent de quoi nous faire rires, ils gazouillaient et faisaient des petites bulles avec leurs lèvres, chose qui m'amusais radicalement. Je rigole légèrement, dire que ma fille allait sur ses un an, le temps passait vite, je m'en rendais compte à présent.

« Comme ça, elle sera au moins avec ses parents et même si cela est faux, au moins paraître une famille heureuse sur les photos » Cette réponse me fis extrêmement mal au cœur, comme un coup de poignard planté en plein milieu. Une famille heureuse...C'est vrai que le mot famille me faisais peur, mais de là à dire que nous n'étions pas heureux me fis étrangement mal. Elle n'avait pas tore dans un sens, mais ne pouvions nous pas être heureux quand même? Il est vrai que je ne savais pas ce que je voulais, tous ses bouleversements me chamboulais, me rendais assez incompris. «Ne dis pas ça Katherine, je ne veux pas que tu penses cela. »J'étais totalement indécis sur mes sentiments, je ne savais plus ou donner de la tête. Je ne dormais plus la nuit, je rêvais sans celle d'elle et de ma fille, de mon univers qui effondrais, de mon avenir avec elle. J'avais tellement peur, peur de ne pas être à la hauteur, de l'aimer sans pouvoir la combler. J'étais toujours aux études, certes j'étais promis à un grand avenir, mais je ne voulais pas faire comme mes parents ou comme les siens...Je ne voulais pas être absent chaque jours, ne pas avoir du temps pour mon enfant.«Pour le moment je ne sais plus ou j'en suis, tout ses changements soudain me rende totalement indécis. Comprends moi, j'ai peur de ne pas assurer. Laisse moi le temps, s'il te plaît, laisse moi me retrouver Katherine. Tu sais a quel point je t'aime, tu ne peux pas nier les sentiments que je t'ai de nombreuses fois montré. Malheureusement, je ne suis plus le même, j'ai changé durant ton absence. »

Katherine and Desmond« il y a des mots d'amours qu'on cachent au fond de soi comme des larmes. »

Je ne savais plus quoi faire en sa présence, je ne savais pas comment le regarder, naturellement certes mais je n'y arrivais pas, quand je le voyais mon regard était emprunt d'amour, de longues blessures profondes, de l'envie et de la colère. Alors j'évitais de croiser son regard le plus possible ou je baissais le mien. Mon coeur ne cessait de battre à la chamade enfin ce qu'il en reste du moins. Quand il était je faisais attention à ce que je disais, de ne pas faire de gaffe or là, je venais de parler de Cassidy. Que sur les photos de noël on pourrait ressembler à une famille heureuse. Pendant que je parlais, il me laisser parler sans réfléchir. Et puis quand j'abordais ce sujet de pseudo famille heureuse, mon coeur avait fait un bond et lui me coupa « Ne dis pas ça Katherine, je ne veux pas que tu penses cela. » Debout en face de lui, je baissais la tête la secouait de droite à gauche. C'était trop tard, j'y pensais depuis pas mal de temps déjà. Une larme coula sur ma joue gauche, laissant une longue trainé humide sur ma joue, brulante et salée. Je ne l'essuya pas à quoi bon de toute façons, dans très peu de temps, d'autres larmes couleront et suivront le même chemin important avec elles quelques soucis.

«Pour le moment je ne sais plus ou j'en suis, tout ses changements soudain me rende totalement indécis. » Tu n'es pas le seul crois moi sur parole, je ne sais plus quoi faire, pour moi-même, pour ma fille, pour mes études, pour nous si il y a un nous. « Comprends moi, j'ai peur de ne pas assurer. Laisse moi le temps, s'il te plaît, laisse moi me retrouver Katherine. » Mais tu as eus tout le temps dès que tu m'as rigolé au nez. J'avais toujours la tête baissé. Je n'osais plus la relever. Les larmes coulèrent à flots sur mes joues. « Tu sais a quel point je t'aime, » je releva la tête, je ne pouvais pas en croire mes oreilles, est ce qu'elles me jouaient des tours où j'avais bien entendu «tu ne peux pas nier les sentiments que je t'ai de nombreuses fois montré. » je me mordis les lèvres, mes yeux étaient embués de larmes. « Malheureusement, je ne suis plus le même, j'ai changé durant ton absence. » Je posa ma main sur ma bouche, un son en sortit sans que je ne le veuille. « Des preuves, si si je m'en souviens bien la dernière marque ... d'affection c'était ton rire que j'ai entendu quand je t'ai sortis que tu étais papa » Je m'arrêta et m'avança vers lui avec mon doigt pointé vers lui. je voulais hurler mais ma voix était cassé. « alors s'il te plait ne me dit pas que tu m'aimes après ça, je voudrais le croire, je le voudrais vraiment mais je ne sais plus quoi penser, ni quoi faire. tu as changé je ne le sais pas, je ne t'ai plus vu depuis longtemps. mais tu n'es pas le seul à avoir changé. » Je regarda ailleurs puis mon regard se reposa sur lui. « j'ai changé ... j'ai eu un enfant, j'ai eu ta fille et maintenant je dois subir tous les regards curieux sur mon passage, j'ai l'impression d'être la bête de foire ... je ne t'accuse pas loin de là mais j'avais besoin de toi à mes côtés, de toi, de ta main quand j'ai eu mal à cause des contractions tu étais où à ce moment là, entrain de tomber amoureux d'une autre fille ? je ne sais plus quoi faire Desmond ... » je pleurais, ma voix était encore plus cassé, je venais de vider mon sac. Mes jambes se dérobèrent sous mon poids, sous le poids de ma tristesse. Le sol était propre, je me laissa tomber pour me retrouver sur les genoux, la tête baissé les mains sur le visage.

Katherine and Desmond« J'ai peur pour toi, pour nous, pour elle...»

Quand elle approcha de moi, doigt pointé vers moi, je compris que j'avais dis une parole ou un mot que je n'aurais pas dû dire. J'espérais qu'elle n'allait pas crier, je me connaissais assez pour savoir ce qui allait se passer sinon. J'allais également m'énerver, j'allais crier, avoir le dessus et être blessant dans mes paroles. La voir ainsi pleurer me rendais coupable, je me sentais mal de lui procurer un tel chagrin. Je l'observe approcher de moi, j'essaye de garder mon sang froid, de contrôler ce flot d'émotion.« Des preuves, si si je m'en souviens bien la dernière marque ... d'affection c'était ton rire que j'ai entendu quand je t'ai sortis que tu étais papa » Je pousse alors un juron, allait-elle me lâcher avec cette histoire? Combien de fois allais-je encore devoir demander pardon? Je commençais doucement, mais sûrement à sortir de mes gonds, j'essayais pourtant de rester calme mais ses derniers temps j'avais énormément de mal.

« Mais merde, je t'ai dis que j'étais désolé. Tu prenais la pilule, je pensais que tu me faisais une blague! Mais non, tu me retape encore ça dans la figure, tu crois que ca m'a amusé de te savoir mal, d'avoir réagis ainsi! C'est bon, j'ai pigé, j'ai été une ordure!» J'avais dis cela en élevant légèrement la voix, Katherine savait parfaitement de quoi j'étais capable dans mes moments de colères. Jamais je n'avais levé la main sur elle, mais par contre j'avais la main légère avec les éléments qui m'entourais dans ses moments-là. Je commençais à trembler sous la colère, je n'étais pas en colère contre elle, mais contre moi-même. « alors s'il te plait ne me dit pas que tu m'aimes après ça, je voudrais le croire, je le voudrais vraiment mais je ne sais plus quoi penser, ni quoi faire. tu as changé je ne le sais pas, je ne t'ai plus vu depuis longtemps. mais tu n'es pas le seul à avoir changé.» Ce fut la goutte qui fit déborder le vase, je me retourne et frappe brusquement contre le mûr. Une vive douleur apparue au niveau de mon poing mais je n'y fis guère attention, cette fois, la dispute allait exploser, comme au bon vieux temps. Je me souvenais de nos disputes violentes parfois, Katherine avait le don pour me pousser à bout, chose que peux de gens parvenaient à faire.« Ok, j'ai compris, tu as changé. C'est bien, bravo, tu es contente? Tu veux me faire culpabiliser? Tu as réussis, mais maintenant tu arrête c'est claire Katherine! J'ai changé, en bien comme en mal et toi aussi à ce que je vois. Maintenant, crois moi ou pas mais je t'aime!»

J'avais perdu patiente, je regrettais déjà mon geste, mes paroles peut-être trop durs. Je ne sais pas, je ne savais plus rien, aveuglé par cette haine que je portais en moi, j'essayais de la faire ressortir pour enfin m'en débarrasser pour de bon. Je m'en voulais tellement de l'avoir laissé seule, mais au fond, elle était partie tellement brusquement.« j'ai changé ... j'ai eu un enfant, j'ai eu ta fille et maintenant je dois subir tous les regards curieux sur mon passage, j'ai l'impression d'être la bête de foire ... je ne t'accuse pas loin de là mais j'avais besoin de toi à mes côtés, de toi, de ta main quand j'ai eu mal à cause des contractions tu étais où à ce moment là, entrain de tomber amoureux d'une autre fille ? je ne sais plus quoi faire Desmond ... » Ses paroles furent de trop, m'accuser d'être tombé amoureux d'une autre, de me demander ou j'étais lors de l'accouchement. J'avais envie de tout exploser, jetant des coups de pieds dans tout les objets sur mon passage, j'étais en train de ravager totalement la poste. Les hiboux et chouettes paniquaient, se demandant d'où venait cette subite colère. Elle avait raison, j'avais été absent trop longtemps, mais la colère en moi s'échappait enfin, malheureusement, c'était sûr Katherine.«J'en ai marre de tes reproches! Tu es partie comme une voleuse du château, tu n'as plus donné signe de vie, tu n'as même pas envoyé une lettre! Le fautif c'est moi mais à moitié Katherine, tu aurais vraiment voulu de moi à tes côtés tu m'aurais au moins prévenu de la date de l'accouchement! Alors, maintenant, ne fais pas ta sainte!»

J'étais en train de devenir fou, je sors alors de la poste en abandonnant Katherine sur place. J'avais besoin de prendre l'air, de me calmer surtout. Je pris quelques minutes pour respirer l'air frais, puis, je reviens brusquement avec de grands pas. Elle était toujours à genoux sur le sol, je me pose face à elle et attrape son visage entre mes mains. Malgré ce que l'on aurait pus croire, je fis cela avec une grande douceur. Plongeant mes yeux dans les siens, j'étais dans le même état qu'elle, en larme. Je pose alors mes lèvres sur les siennes, des lèvres que j'avais tans espérer gouter une nouvelle fois. Un doux et bref baiser, ni plus ni moins. Puis, la regardant de nouveau, je dis d'une voix faible et brisée par la colère et la peine.«Je suis tellement désolé Katherine »

« katherine and desmond » cause i can't stop loving you

Je n'étais pas du genre à m'énerver comme ça, encore moins la fille qui balançait à la figure des choses blessantes. Pourtant c'était ce que j'étais entrain de faire à Desmond. On en avait déjà parlé mais c'était tellement dure, cette situation était dure. Aimer une personne sans pouvoir lui montrer, sans pouvoir avec peur des reproches des autres personnes. Je n'avais que dix-sept ans pourtant j'étais maman d'une petite fille dénomée Cassidy et qui allait sur ces un an. Au lieu de penser aux cadeaux de noël que j'allais lui offrir non je trouvais encore le moyen de lui balançais à la figure tout ce que je lui avais déjà dis il y a bien longtemps. Je tremblais de partout, je n'arrivais plus à me contrôler cette sensation d'être totalement hors contrôle de soi-même était désagréable mais libérateur.

En face de lui. « Mais merde, je t'ai dis que j'étais désolé. Tu prenais la pilule, je pensais que tu me faisais une blague! Mais non, tu me retape encore ça dans la figure, tu crois que ca m'a amusé de te savoir mal, d'avoir réagis ainsi! C'est bon, j'ai pigé, j'ai été une ordure!» Je me mordis les lèvres. Pourquoi j'avais encore sortit ça. On était entrain de s'engueuler et je risquais de le regretté amèrement. Mais c'était partit et quand on se disputaient tout les deux, ça partait très mal et les mots blessants étaient au rendez-vous. Et puis il se retourna, je continuais de parler, quand je le vis taper dans le mur avec son point je sursauta. J'étais entrain de le mettre à bout mais mes nerfs lâchaient prise. « Ok, j'ai compris, tu as changé. C'est bien, bravo, tu es contente? Tu veux me faire culpabiliser? Tu as réussis, mais maintenant tu arrête c'est claire Katherine! J'ai changé, en bien comme en mal et toi aussi à ce que je vois. Maintenant, crois moi ou pas mais je t'aime! » Nouveau hochement de tête négatif. Mais tais-toi bon sang Katherine arrête de parler. Ce vacarme effrayaient les hiboux et les chouettes qui essayaient de se cacher ou de se défendre contre cette dispute auquel ils étaient melées. « J'en ai marre de tes reproches! Tu es partie comme une voleuse du château, tu n'as plus donné signe de vie, tu n'as même pas envoyé une lettre! Le fautif c'est moi mais à moitié Katherine, tu aurais vraiment voulu de moi à tes côtés tu m'aurais au moins prévenu de la date de l'accouchement! Alors, maintenant, ne fais pas ta sainte! » je tomba à genoux, mes jambes ne me supporter plus. A ce moment là, je ne me supportais plus moi-même et me maudissait intérieurement d'avoir remis cette conversation sur le tapis. Je n'aurais pas pu demander comment il allait ce qu'il avait fait depuis ... mon absence. Je pleurais.

Il revint alors vers moi après être partis prendre l'air. Il me remonta le menton, mes yeux étaient embués mais je le voyais clairement. Je plongea mon regard dans le sien et il fit quelque chose d'étrange, il m'embrassa. Un simple baiser mais qui me frissonnait de partout. Mon coeur s'arrêta, mon sang ne circula plus. Une seule seconde, le contact avec ses lèvres m'avaient terriblement manqué. « Je suis tellement désolé Katherine » Je le regarda et le prit dans mes bras. Je place alors ma tête dans le creux de son cou, mes bras autour de celui ci aussi. Je pouvais respirer son odeur, celle qui me mettait dans tous mes états. Je murmura alors un truc innodible. Un je t'aime. et puis un « Je suis désolée moi aussi, je ne devrais pas remettre ça sur le tapis, mais c'est tellement difficile, à chaque fois que je la vois je te vois toi, elle te ressemble beaucoup, l'expression de tes yeux surtout. Je suis désolée ... » Je leva ma tête, mon menton posait contre son épaule. « Mais je ne pouvais pas te contacter, mes parents me l'empêchaient, je ne pouvais plus rien faire chez moi. Ô combien de fois j'ai voulu te parler mais les servantes étaient toujours là ... »

Je déballais toujours mon sac, cette fois çi dans ses bras. Je me sentais légèrement mieux mais pourtant je savais que même avec ce baiser et ce calin, on ne ressortirais pas de cet endroit main dans la mains et baisers langoureux comme il y a longtemps. Je savais que cette fois çi cela ne se passerait pas comme ça alors que je le voulais. Tout ce que je voulais c'était que tout redevienne comme avant avec notre fille. Ne pas avoir peur des jugements des autres et de leurs regards curieux. Même si on pourrait croire que pendant neuf mois j'avais pris des vacances or ce n'était pas le cas, non j'étais simplement enceinte mais un an après l'accouchement mon corps avait retrouvé sa taille d'avant, on ne voyait pas une très grande différence, physiquement j'avais repris du poil de la bête mais mentalement pas vraiment à vrai dire.

« Je sais, ce n'est pas grave mon cœur, ce n'est pas grave. » Décidément je n'arrivais plus à m'habituer à tous ces surnoms. C'était bizarre, il me les disait souvent quand on était ensemble, or là on ne l'était plus enfin je crois et il m'appelle comme ça, c'était joué un peu plus avec mon coeur. Puis je lui parla de l'interdiction de mes parents. Ma mère m'avait déconseillé de l'appeler étant donné ce qu'il m'avait fait. Elle m'avait monté le crâne d'histoires fausses à son sujet et moi j'y ai crus, je n'étais pas vraiment dans l'état d'assimiler tout ce qu'on me disait. Mais quelle idiote quand j'y repense d'avoir crus tout ce que mère m'avait dit. « Je vais avoir une grosse discution avec tes parents moi! » Je souris tout de même quand il me dit ça. J'aimerais bien voir la tête de ma mère si ça arrivait.

« Écoute Katherine, il va nous falloir du temps pour nous retrouver, il va falloir y aller doucement. Il y a beaucoup de choses nouvelles dans ma vie qui sont arrivées durant ton absence. Je t'aime, tu le sais, je le sais mais il va falloir que je refasse le point sur nous. » Je comprenais parfaitement. Je me décolla de lui avec un très grand regret. Je me mis en face de lui et posa ma main sur sa joue et la caressa doucement et surtout très lentement comme si je voulais imprimer la douceur de sa peau dans ma main, dans ma peau. Je souris, pourquoi je ne le savais pas mais je souriais. « D'accord. Mais sache tout de même que je t'attendrais quoi que tu fasses, le temps que tu prendras, je t'attendrais. je t'aime beaucoup trop pour me dire que complètement fini entre nous deux. J'espère juste que je crois en une bonne chose. Je t'aime vraiment trop Desmond, ne pas te voir pendant tout ces jours était dure et ma mère qui me disait que tu ne m'avais jamais aimé et tout ça ... » Cette fois ci c'est moi qui fis un pas en avant. Je posa mes lèvres délicatement sur les siennes et ferma les yeux. Ce geste m'avait tellement manqué que je ne voulais pas qu'il coupe ce geste.

« katherine and desmond » cause i can't stop loving you

Les choses avaient tellement changés pourtant mes sentiments envers le jeune gryffondor étaient intactes et ce malgré la souffrance que j'endurais peu à peu et tout ça à cause de cette histoire qui n'aurait jamais du avoir lieu. Tout ça à cause d'une de mes pillules qui avait décidé de prendre son congé. Il a fallut d'une fois pour que neuf mois plus tard je sois prise de plusieurs et toutes aussi douloureuses contractions les unes que les autres. J'étais seule, face à moi-même et mes douleurs. J'avais tellement mal que j'aurais aimé prendre un couteau et me le planter pour ne plus avoir à souffrir mais si je l'avais fais, je n'aurais probablement pas connue le petit bout de chou qui est Cassidy, ma fille celle pour qui je suis revenue dans cette école, devant les regards accusateurs de tout ceux que je croise sur mon passage. Ma fille était maintenant toute ma vie et j'avais bien l'intention de faire partit intégrante de la sienne et ne pas la laisser seule face à ce monde de brutes et à ses dépends.

J'avais reposé mes lèvres sur les siennes. Il dura longtemps, mon corps en demander encore. Puis il coupa ce baiser, j'en fus triste mais pourtant je ne lui en voulait pas. « Je suis désolé pour cette souffrance que je t'inflige. » Je lui souris désolée aussi de devoir faire interruption comme ça dans sa vie. Je n'avais pas le droit de venir et de tout chamboulé, je ne parla pas, je ne voulais pas le faire souffrir encore plus. Il était déjà assez mal à l'aise comme ça, même si il ne voulait pas me le montrer je le connaissais mieux que qui-quonque ici. Il posa son front contre le mien. Je ne bougea pas et me laissa faire sans broncher. « J'espère que tu me pardonneras un jour. » Puis il posa un baiser sur mon front puis vite fait mais délicatement sur mes lèvres. Je lui pardonnerais, un jour mais je lui pardonnerais, je ne pouvais pas me faire à l'idée de ne pas lui pardonner même si il m'a fait beaucoup souffrir, je l'aimais tellement que de le savoir avec quelqu'un d'autre me tuait de l'intérieur. Puis ce lien se coupa net quand il se leva pour me dire « Tu passeras donc noël chez moi avec Cassidy? On en reparlera bientôt, mais là je dois y aller j'ai cour de potion...On se voit dans la salle commune ok. »

Je ne sus répondre, aucun son ne voulait sortir de ma bouche. Il partit en direction de son cour de potion. Je soupira, une fois loin de moi, je mis ma tête entre les mains et recommença à pleurer, pourquoi ? je ne le savais pas vraiment en faite. Parce qu'il était partit et que la peur de ne plus le revoir me prenait ou parce que j'avais peur de cet amour que je lui portais et qui pouvait me torturé encore plus longtemps. J'avais peur, oui j'avais peur parce que je l'aimais encore et que ces sentiments ne partiraient jamais.