VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
Merci à tous pour avoir pris part à cette formidable aventure.

en savoir plus
Le Deal du moment : -10%
PC Portable Gamer ASUS TUF Gaming F15 | 15,6″ ...
Voir le deal
599.99 €

[PM] never cry for something like this + destiny
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



[PM] never cry for something like this + destiny Empty
Message Posté Mer 5 Mar - 12:46.
never cry for something like this
i'm gonna show you the real life


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ Destiny McGregor & Maïa Valentin.
ϟ  étiologie du statut subjectif ▬  Privé.
ϟ  datation approximative du moment exact ▬ 5 mars 2057
ϟ  cadran lunaire appréciable ▬ dans l'après midi
ϟ  météorologie sorcièrement acceptable ▬  temps clair sans pluie, mais avec beaucoup de nuages
ϟ  saison saisissante et palpitante ▬  saison 3
ϟ  intrigue globalement intriguante ▬  prologue
ϟ chatiment divin exigible ▬  non
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



[PM] never cry for something like this + destiny Empty
Message Posté Ven 7 Mar - 22:21.
Ce n'est pas dans l'habitude de l'ancienne Serpentard de fêter son anniversaire. Cela lui rappelle bon nombre de mauvais souvenirs qu'elle souhaitait enfouir sous une couche de sarcasme et de méchanceté pure. Le cinq mars, le jour de sa naissance, mais aussi le jour de la mort de son père. Maïa était secrète, peut-être trop mais surement pas pas assez. Elle gardait pour elle ses envies et ses mensonges, ses désillusions et ses rêves, ce qu'elle allait faire plus tard et le jour d'après. Il ne fallait pas s'étonner si la jeune fille restait mutique pendant des heures. Elle se renfermait dans son monde, seulement elle et personne d'autres. Elle gardait tout pour elle de peur d'être faible. Si l'on savait que sa famille était tout ce qui comptait pour elle, on s'en prendrait à elle pour la faire changer d'avis sur telle ou telle chose, si l'on savait comment son père était mort, on s'en servirait pour la faire souffrir. Il fallait être forte dans ce monde de brute, dans ce monde où la guerre était omniprésente. Elle se souvenait des JO à Beauxbâton, du tournois des trois sorciers, de la prise de Poudlard, tous ces événements furent succédé par une prise infernale de l'infirmerie, par des parents inquiets qui demandaient à leur chérubin adoré de rentrer au bercail afin de les savoir avec eux pour les probables dernières heures du monde magique. Mais tout rentra dans l'ordre ou presque après la destruction de la maudite boite. La République commença annonçant une ère nouvelle et de nouveaux classes sociales.

Allongée dans le magnifique lit dont disposait les classes une, Maïa se remémorait le jour de son départ pour Poudlard. Sa mère l'appelant, ses grands parents marmonnant dans leur tasse de thé de manière si peu discrète, le martèlement des pieds de ses petits frères à l'étage au dessus, le plafond en bois d'acajou qu'elle avait fixé pendant des heures ayant une conversation avec son père à travers l'au-delà. C’était étrange et complètement surréaliste, mais c’était la seule manière qu’elle avait de se calmer et cette pratique était encore de mise aujourd’hui. Ses cheveux bruns ondulés étaient disposés en éventail sur son oreiller, ses paupières bleutés par la fatigue cachaient ses yeux bleus et gris, seul sa bouche de poupée était en mouvement, demandant une aide qu’elle seule pourrait trouver. Mais la petite fille qu’elle était avait disparue depuis bien longtemps, elle n’était plus aussi innocente qu’avant et bien qu’elle continue à parler à un père disparu, elle était aussi plus colérique que jamais. Elle s’en voulait à elle, qui était présent le jour de la mort de son père et n’avait rien pu faire pour l’aider. Ne voulant pas avoir une migraine, Maïa sortit de son lit, toute habillée, en quête d’une personne à torturer. Depuis la mise en place des classes à Poudlard, elle se faisait un malin plaisir de tourmenter ceux qu’elle voulait. En général, c’était Ludwig et Destiny. Son ex et son ancienne coloc de chambre chez les Serpentard. Elle aimait les torturer comme elle aimait les détester. Maïa ne prendrait pas la peine de se quereller avec quelqu’un si elle ne l’estimait pas un minimum, si elle ne voulait pas qu’on pense à elle pour un souvenir bien précis. Elle était étrange et parfois sadique, souvent méchante et surement cruelle mais elle n’était qu’une adolescente avec des pouvoirs qui étaient bien affirmé. Mettez entre les mains de n’importe quel adolescent ayant subit une tragédie dans sa vie un pouvoir comme la magie, et cette personne deviendra cruelle avec les autres et envers elle même.

Le lac était généralement désert, les classes deux ne venaient plus tellement ne voulant surtout pas être en retard quand l'heure du couvre feu allait sonner. Bien entendu, les classes un avait une "sorte" de couvre feu aussi mais pas aussi stricte que les autres. Maïa avait revêtu sa robe préféré, totalement noire mais extrêmement courte. Avec des collants effilés et une paire de bottines plates. On dit qu'il ne faut pas trop en montrer pour laisser l'imagination fantasmer, mais ce n'était pas la devise de la jeune fille. Et dire que plus de la moitié du château pensait qu'elle était la catin de service alors qu'elle était toujours aussi pire que l'eau claire du lac. Elle s'amusait des rumeurs et de bruits qui couraient sur elle, elle s'amusait de voir combien l'esprit de simplets comme eux pouvait imaginer. Elle savait bien qu'un jour elle devrait annoncer publiquement un camp mais elle voyait tellement d'idiots et d'idiotes dans chacun des camps qu'elle ne savait pas comment faire un choix net et tranchés sans risquer d'être contaminé par leur stupidité. Destiny était une des seules personnes avec un fort caractère et une certaine conscience qui était dans la Résistance, mais dommage pour elle, Maïa voulait jouer aujourd'hui. Avançant dans le petit jardin qui bordait le lac, la petite Valentin aperçut son ancienne compagne de chambre. Les genoux repliés, la tête baissés, les cheveux créant une barrière entre elle et le monde extérieur. Maïa plissa des yeux, voulant affuter sa vue. Elle sourit faiblement, son sourire moqueur et sadique qu'elle n'arborait que lorsqu'une occasion rêver de faire un peu de grabuge était à porté de main. Elle se planta devant la jeune fille, lui cachant les maigres rayons du soleil qu'elle pouvait recueillir. Destiny leva la tête, et Maïa put voir dans quel piteux état elle était. Les joues striés de larmes, les yeux de pandas et les lèvres gercés, le parfait visage de la tristesse. Rien à faire, Maïa ne se laissa pas intimider, elle voulait une partie de plaisir. Alors chère McGregor ! En train de pleurer pour un garçon qui t'a brisé le coeur ? Maïa regarda la brune dans les yeux, cherchant le combat, cherchant la faille qui ferait son adversaire tomber. Elle la cherchait bien avant de commencer le combat. Tactique de sadique.
Destiny H. McGregor
Destiny H. McGregor
this is the wizzarding world of
J'aime les étudiants
informations
J'aime les étudiants
[PM] never cry for something like this + destiny Tumblr_mace74UGWn1r7dslf
ϟ messages : 688
ϟ entrée : 26/01/2013
ϟ maison : Anciennement serpentard, satut qui a fait sa fierté puis sa honte tout au long de sa scolarité.

♦ Nota Bene
: À voir.
: Pas encore.
: Rien du tout.



[PM] never cry for something like this + destiny Empty
Message Posté Ven 7 Mar - 23:50.
You can not suffer like me
Ignorance is the worst of evils. 



Et yeux remplis de larmes, elle s'allonge sur le sol froid et humide qui borde le lac. Elle ferme les paupières en repoussant le sanglot qui menace d'éclater. Et le monde change tout autour d'elle. Ça fait tellement mal. Ça lui ouvre le cœur, ça le fait saigner, ça le fait pleurer. C'est un poids au ventre qui demeure depuis qu'elle a quitté le sixième étage. Les yeux ne veulent plus se fermer car les images lui torturent l'esprit. Il y a ce sang caillé le long de ses cheveux, la respiration saccadée d'Emma qu'elle entend dans le noir, la main moite de Daisy qu'elle tient fermement dans la sienne. L'odeur de la crasse et de l'humidité. Elle les aurait tous bouffés, si elle avait pu. C'était fou comme la guerre avait eu des effets sur elle. Elle, la petite enfant auparavant détruite par le décès de sa mère. La petite fille qui n'avait jamais su sortir la tête de l'eau menait depuis quelques mois une guerre incontestée contre la République. Et à chaque fois qu'elle pouvait faire quelque chose contre eux, elle le faisait. Elle ne se cachait plus derrière son masque d'élève-modèle. Ce temps-là était révolu. Elle avait appris à grandir plus vite que les autres, parce qu'elle a toujours été jeté dans la cage aux lions. Elle a toujours été au mauvais endroit au mauvais moment et ça lui avait appris à se forger une ambition qui ne faisait que s’accroître au fil des jours. Et ses bleus partout sur le corps en étaient la preuve. Ce sang sur sa chemise, ses cicatrices sur le front et ses larmes en étaient la preuve. Elle ne pensait plus qu'au mal qu'ils lui avaient fait et à ce qu'elle rêvait de leur faire. De lui faire. Mort à Pritchard. Ce salaud. Elle lui devait toute cette haine débordante qu'elle voulait cracher sur le monde entier. Rien n'était plus comme avant depuis qu'il avait pris place en tant que Ministre. « J'ai peur Destiny... J'ai pas envie de mourir... » Un sanglot brise le silence qui règne au bord du lac. Ça fait trop mal de voir les gens souffrir. Ça fait trop mal de souffrir pour les autres. Elles n'ont que 17 ans. À 17 ans, on ne pense pas à se battre, généralement. On pense aux fêtes, aux études, aux garçons. Les garçons... Ce garçon. Il est parti il y a bien longtemps et à laisser un trou béant dans sa poitrine. Elle se relève en position assise. Elle ne peut plus tenir, la douleur est trop forte. C'est pour cette raison qu'elle a quitté son dortoir bien tôt ce matin, pour cette raison qu'elle n'a pas dormi de la nuit et qu'elle s'est rendu au lac avant que le soleil ne dépasse la cime des arbres. Son cœur bat si fort. Il menace d'exploser dans sa poitrine. Les sanglots lui coupent la respiration et lui brouille la vue. L'odeur d'une peau suave doit lui avoir manqué et il doit se délecter de chaque caresse procurer par la nouvelle fille qu'il a emballé pour mettre dans son lit. Elle en a cauchemardé pendant des nuits entières et les images déchirantes reviennent s'imprimer dans sa rétine. Elle fixe le lac, elle aimerait y plonger et se laisser aspirer dans un gouffre sans fond. Oublier. Juste oublier et tout recommencer. Elle a l'impression qu'à chaque instant, quelque chose de plus douloureux lui tombe dessus. C'est sans fin. C'est un malheur sans fin. Elle se souvient de toutes les fois où il l'a encerclé de ses bras. Où il a posé un chaste baisé sur sa joue sans jamais aller plus loin, où il l'a embrassé en prenant son visage entre ses mains, où il a reniflé son odeur et lui a clissé quelques mots à l'oreille. Et la douleur est plus forte encore. Mais les mauvais moments étaient là. Elle se souvient de ce jour et de ses paroles. Des fois où il l'a laissé sans rien dire et où elle a pleuré seule dans son coin. Et maintenant il était parti et la réalité l'avait rattrapé bien trop tôt. Les choses sérieuses lui étaient tombés dessus sans qu'elle ne s'en rende compte. Il n'y avait pas que les chagrins d'amour dans la vie. Il y avait quelque chose de bien plus dur que ça. Et se battre contre cette force invisible avait été une sorte de thérapie pour elle. Elle parvenait à l'oublier parfois. Mais jamais elle n'oubliait les paroles et les mots cruels qu'ils lui avaient crachés à la gueule quand elle était enfermée dans ces cachots puants. En se révoltant, elle avait provoqué sa propre souffrance. Son auto-destruction. Mais tout ça, ce n'était pas seulement pour elle. C'était pour tous les autres. Pour que tout s'arrête. Le directeur. Leur directeur. Il était mort sous son nez et jamais elle ne pourrait oublier cette nuit qui avait tout changé en elle. Elle ne pourrait jamais oublier la lumière verte qu'elle avait que trop vue. Celle qui avait tué la fille, le soir du 31 décembre. Celle qui avait achevé le directeur dans sa Grande salle de Poudlard. Et tous ces moments qui l'avaient écorchés ne lui avaient pas fait aussi mal que les doloris qui l'avaient fait hurler.

Des bruits de pas se font entendre et elle ne veut pas lever les yeux car la seule chose qui lui reste, c'est sa fierté. C'est la seule chose qu'elle peut encore arborer. Mais quand les choses sont trop dures, plus rien ne peut retenir les larmes de couler. Mais elle lève la tête car le soleil est gâché par une silhouette féminine qu'elle n'a vu que trop. Maïa. Cette petite garce qu'elle apprécie tant parfois. Ça a toujours été électrique, entre elles. Un jour, l'amour fou. L'autre, la haine démente. Et aujourd'hui, ce n'était pas le moment pour l'amour. Elle n'a pas le temps pour ça. « Alors chère McGregor ! En train de pleurer pour un garçon qui t'a brisé le coeur ? » Elle rit. Franchement, légèrement, elle rit. Elle éclate toute la méprise qu'elle ressent pour elle en cet instant. Elle rit. « Franchement, on n'est pas toutes comme toi, Valentin. Saches qu'il y a autre chose dans la vie que les garçons et ceux qu'ils peuvent te procurer. Tu ne sais même pas ce que c'est de souffrir. Tu ne te soucies que de ta petite personne et tu n'ouvres jamais les yeux sur le reste du monde. Mais regarde, putain. Regarde, c'est la guerre. Merde. Va falloir que tu comprennes ça, un jour. Mais tu comprendras jamais, parce que seule la pureté de ton sang et le rang qui t'est attribué occupe tes esprits. T'es juste une putain d'égoïste, ma vieille et si tu es venue me torturer l'esprit, tu n'as qu'à dégager tout de suite parce que je n'ai pas besoin de toi pour ça. »
Contenu sponsorisé
this is the wizzarding world of
informations



[PM] never cry for something like this + destiny Empty
Message Posté .

[PM] never cry for something like this + destiny

T H E . F E A T H E R . O F . A . P H O E N I X :: Saison 2

Sujets similaires

-
» She is just like her. ♠ ANNALEIGH & DESTINY [PM]
» un cri - destiny&emma
» un cri - destiny&emma
» quête ♦ l'attentat {Faith&Destiny}
» Ludwig&Destiny ♣ i'm miss nothing.

Réponse rapide

pour répondre plus vite que le vent, t'as vu !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: