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«I'll love you till the end» - pm Clarke
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Mer 11 Déc - 15:36.
I'll love you till the end
la mort n'est qu'un nouveau commencement


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ Thilda Roslyn Peverus & J. Clarke Rediston
ϟ  étiologie du statut subjectif ▬  privé
ϟ  datation approximative du moment exact ▬ 12 mars 2057.
ϟ  cadran lunaire appréciable ▬ l'aube.
ϟ  météorologie sorcièrement acceptable ▬ le ciel est particulièrement dégagé et d'une couleur orangée. Cependant, l'air est glacial, et une cape n'est pas de trop.
ϟ  saison saisissante et palpitante ▬  saison 3
ϟ  intrigue globalement intriguante ▬  3x01
ϟ chatiment divin exigible ▬  non merci !
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Message Posté Mer 11 Déc - 16:09.

right things, right place
thilda feat clarke.

 



Elle tombait. Son corps s’enfonçait dans le néant, ses lèvres étaient ouvertes dans un cri muet tandis que les ténèbres s’emparaient lentement de son corps, comme au ralenti. Comme si elle chutait, non pas dans l’air, mais dans une substance molle, ralentissant sa chute. Puis dans un sursaut, elle se réveilla. Thilda ne tombait plus, mais les ténèbres étaient toujours là. Elle avait pourtant l’impression d’être éveillée, et elle se dit que le jour ne devait pas encore être levé. Elle dormait sur la couchette du bas d’un lit superposé, et sa charmante colocataire ronflait doucement, bercée par des rêves qui semblaient plus beaux que les siens. La jeune femme battit des paupières. Oui, il était clair qu’elle était réveillée. Mais qui l’avait tirée du sommeil ? Elle sursauta encore une fois lorsqu’elle sentit une main se plaquer sur sa bouche. Ses yeux s’écarquillèrent tandis qu’elle tentait en vain de discerner la personne qui se tenait à côté d’elle dans l’obscurité. Certaine qu’on ne la lâcherait pas tant qu’elle ne ferait pas mine d’être calme, elle détendit ses muscles. La main s’écarta de sa bouche et elle entendit un murmure dans la pénombre. « Habillez-vous, professeur. C’est urgent. Je vous attends dans le couloir. » Des pas s’éloignèrent. Elle n’avait pas reconnu la voix, mais elle avait beaucoup d’étudiants : cela pouvait être n’importe qui.
Elle enfila sa robe de sorcière dans la hâte, devant s’y prendre à plusieurs fois pour enfiler chaussettes et chaussures et filer dans la nuit. Arrivée à la porte, elle sentit un courant d’air glacé. Se rappelant qu’elle n’était plus dans le cottage douillet mais au château de pierre, elle décida d’emporter sa cape. Après tout, elle n’avait pas la moindre idée de l’endroit où elle allait atterrir dans les minutes qui suivraient.
Dehors, elle vit une étudiante. Elle ne l’avait jamais vue, mais elle paraissait jeune. Elle avait les cheveux blonds et bouclés, un visage poupin mais terrifié. Elle ne semblait pas avoir plus de treize ans. Elle tenait dans sa main une enveloppe froissée. Le badge qui brillait sur sa poitrine indiquait qu’elle était de classe 1. Pourquoi diable l’avait-elle tirée du lit à une heure si matinale ? Maintenant qu’elle était sortie du dortoir, Thilda pouvait voir par la fenêtre les premières lueurs de l’aube qui approchaient. « Par Merlin, que se passe-t-il ? » La fillette paraissait partagée. Pour qu’une jeune élève de classe 1 vienne la tirer elle de son lit, c’était que quelque chose de grave s’était produit. Sans tergiverser, Thilda ajouta : « Si tu ne veux rien me dire, montre-moi. »
Alors elle partit en courant, obligeant Thilda à la suivre au même rythme. Elles montèrent des escaliers quatre à quatre, empruntèrent des passages étroits pour ne pas se faire repérer dans les couloirs en dehors des heures autorisées et arrivèrent dans la volière. Là, Thilda se félicita d’avoir emporté sa cape : l’air était glacial à cause de toutes les ouvertures dans la tour. Mais ce détail lui échappa presqu’aussitôt. Devant elle, le cou passé dans une corde accrochée à l’un des perchoirs les plus bas, il y avait un homme. Il tournait lentement sur lui-même, comme si l’élan de sa chute l’entraînait toujours. Thilda eut un haut-le-cœur, mais l’homme n’avait pas encore pivoté face à elle. Lorsqu’elle put enfin voir son visage, ses jambes se dérobèrent sous elle. Elle tomba dans la paille, une main sur le cœur et les idées confuses. Cet homme mort, elle le connaissait. Elle le connaissait même très bien. C’était Dorian.


« Julia ! Julia ! Réveillez-vous ! » La jeune femme était plongée dans un sommeil agité. Thilda tentait vainement de l’en sortir en la secouant doucement. Parvenir jusqu’à sa chambre n’avait déjà pas été une mince affaire, alors autant ne pas réveiller tout le château. Cette dernière ouvrit finalement les yeux et sembla ne pas comprendre. Le sommeil imbibait toujours ses pensées.
« Julia, il faut que vous veniez avec moi. Il faut que nous allions dans la volière. Quelque chose de très grave vient de se produire. » Lorsqu’elle sembla comprendre, l’infirmière se leva et Thilda sortit pour l’attendre. Elle guettait les deux extrémités du couloir quand Clarke sortit de sa chambre. Elle semblait beaucoup plus alerte à présent. Elles s’engagèrent toutes les deux dans les couloirs du château et Thilda en profita pour la mettre au courant. La petite fille, qui était venue envoyer un courrier à ses parents, qui avait trouvé Dorian comme ça, qui avait trouvé la lettre, et qui était venue la chercher. A présent, elles devaient convenir de ce qu’il fallait faire.


J. Clarke Rediston
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ϟ entrée : 22/03/2013

♦ Nota Bene
: recherches de liens en tout genre.
: vos relations principales ici
: ce que vous avez sur vous en ce moment même.



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Message Posté Lun 16 Déc - 1:00.
Il y a des jours comme ça. Des jours qu'on se rappellera toute notre vie. On a beau penser que les meilleurs souvenirs sont ceux qu'on gardera le plus longtemps mais est-ce la réalité ? On se rappelle des bons moments, bien sur, on se rappelle des gens, des conversations, des sourires et des rires. Des réalités devenues des rêves. On s'en rappelle sans s'en rappeler comme un gâteau qu'on aurait adoré mais dont il serait impossible de se souvenir de la recette. On ne se rappelle que des visages.
Mais, quand est-ce qu'on se rappelle du temps qu'il faisait, de la chanson qui passait à la radio à ce moment-là, des habits ? Ces moments où le poids du monde nous tombe sur la tête. Ces moments où le temps semble s'arrêter et passer en même temps à une vitesse affolante. Ces moments où plus rien ne semble avoir de l'importance, ces moments où plus rien ne semble avoir de sens. Ces moments d'incompréhension et de solitude...
Certaines personnes semblent dire que tout n'est qu'une question de temps, qu'à priori la douleur s’apaiserait, disparaîtrait... Qu'à un moment ou à un autre on commencerait à ne plus sentir la peine nous ronger le cœur, que tout commencerait enfin à prendre un sens ou du moins qu'on poserait un regard nouveau sur ce qui nous avait brisé ou plutôt, sur ce qui les avait brisé.
La mort.

Le regard vide, Julia avançait en traînant des pieds. Est-ce qu'elle savait vers quoi elle se rendait ? Elle en avait une petite idée... Elle voulait faire demi tour, elle voulait passer encore ne serait-ce qu'une minute avec l'espoir de le retrouver, de le serrer dans ses bras. Elle avait passé tellement de temps à essayer de l'oublier sans y parvenir une seconde que la chute de la Confrérie lui avait laisser croire qu'elle arrivait au bout du tunnel. Elle avait passé plus d'un an sur ce long chemin sombre et froid et maintenant elle voyait enfin la sortie, elle voyait enfin son ami, son amour. Il l'avait attendu, il n'avait pas tourné la page. Un douce utopie.
Julia continuait de marcher sans comprendre pourquoi elle était là. Aucune larme ne coulait sur ses joues, elle avait déjà trop pleurer. Elle était déjà morte, plus d'un an auparavant. Elle était morte quand elle avait du tout laisser, quand elle avait du laisser derrière elle son métier, son mari, son enfant... Son identité. Elle avait dû se voir mourir, voir les gens qu'elle connaissait la pleurer, voir son Dorian, tous les jours, l'alliance autour du cou. Elle ne l'avait jamais vu sans. Plus le temps passait, plus elle avait commencer à accepter qu'il ne serait plus jamais à elle. Qu'elle ne serait plus celle vers qui il se tournerait, à qui il pourrait confier ses secrets... C'était trop dangereux.
Certes elle avait voulu qu'il rencontre quelqu'un, qu'il la remplace, c'est ce que toute personne souhaiterait à son compagnon après sa mort... Mais elle n'était pas morte. Et aussi égoïste que ça puisse paraître elle ne voulait pas le voir avec une autre femme. Elle ne voulait pas le voir heureux, c'était trop difficile.
Le regard sur son poignet, son tatouage, la date de leur mariage... Julia n'écoutait Thilda que d'une oreille. Elle ne voulait pas faire face à la vérité. Il était mort. Il s'était suicidé, pendu. Et par ce geste ce n'était pas seulement son âme sœur qui était parti, son âme sœur qu'elle ne pourrait plus jamais embrasser tendrement sur les lèvres, sur le front, c'était tout son passé, toute son ancienne vie qui était partie en fumée. Il ne restait plus rien. Plus rien sur quoi se raccrocher. Elle avait définitivement perdu tout ce qui la définissait comme personne. Maintenant elle n'avait plus d'histoire, plus de famille, plus rien. Toute son âme semblait s'être envolée dans les bras de son mari. Il ne restait plus qu'une coquille vide. Une coquille vide qui avait maintenant les yeux rivés sur un cadavre. Un corps sans vie suspendu dans la volière.

Thilda lui avait remis la lettre en essayant de lui en toucher deux mots mais Julia était dans un autre monde. Elle l'avait ouverte et refermée aussitôt. Son écriture, elle ne pouvait pas la lire maintenant. Elle ne voulait pas craquer, elle ne pouvait pas craquer ici et encore moins devant Thilda.

J u l i a – « C'est votre faute. »

Les mots étaient sortis tous seuls, assassins. Un ton accusateur et las. Ce qu'il fallait faire Julia n'en avait pas la moindre idée et elle savait qu'elle n'avait aucune légitimité auprès de lui. Elle n'était personne pour lui. Elle était Clarke. L'infirmière de Poudlard. La gentille infirmière aux cheveux blonds qui ne le regardait jamais dans les yeux mais dont il sentait le regard l'observer dans son dos. Elle n'était personne. Elle n'était plus personne.
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Message Posté Jeu 26 Déc - 12:11.
Ses paroles avaient tranché l’air, comme un poison mortel. Les sons étaient comme des lames aiguisées pour tuer. Elle n’avait pas bronché depuis sa chambre, jusqu’à prononcer ces mots assassins. Qui font si mal. Thilda la regarde sans ciller. Elle ne sait pas quoi répondre, car elle ne s’attendait pas à une telle réplique. A vrai dire, elle ne s’attendait à rien sauf à des larmes de chagrin. Mais rien ne coule sur les joues de l’infirmière. Elle reste impassible, fixant tout plutôt que le cadavre de son défunt mari qui continue de tourner sur son axe, les pieds dans le vide. Elle paraît en état de choc, ce que Thilda ne peut lui reprocher. Elle-même se trouve dans la même situation. Seulement, elle, il savait qu’elle était en vie. Il savait qu’elle était là, et pourtant il a préféré rejoindre sa femme défunte dans l’au-delà.

    « Je ne pense pas lui avoir suggéré de se pendre. »


Elle la regarde, sans que son regard ne lui soit renvoyé. Elle la fixe jusqu’à ce qu’elle sente le poids des reproches dans ses yeux. Mais Julia ne tourne pas la tête. Alors Thilda s’approche de la lucarne la plus proche. Le froid qui s’engouffre dans la volière remet ses idées en place, les organise tant bien que mal. Mais elle ne peut se résoudre à se retourner, à regarder Dorian. Ses pupilles glissent à la surface du parc, plongent dans la Forêt. Elle voit un Sombral s’échapper de la cime des arbres dans un long vol plané. Elle les voit depuis la grande bataille. Depuis qu’elle a vu des gens mourir tout autour d’elle. Depuis la crue, aussi, à Londres. Lorsqu’elle voyait des gens se noyer dans les eaux trop hautes du fleuve.

    « Il s’est tué pour vous. Pas pour moi. »


Ces mots coupent ses lèvres au passage. Elle ne supporte pas cette idée. Car à présent qu’il est parti, elle se rend compte de tout ce qu’il représentait à ses yeux. Bien plus qu’un ami. Elle pouvait tout partager avec lui : ses peurs, son passé, ses espoirs, sa vie. Elle aimait leurs conversations presqu’autant qu’elle l’aimait lui. Oui, elle l’aimait. A présent qu’elle s’en rendait compte, il était trop tard. Trop tard pour le lui avouer, et trop tard pour revenir en arrière. Même si la magie est puissante, elle ne permet pas de changer le passé.

Spoiler:
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«I'll love you till the end» - pm Clarke

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