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Heartbeat. || Daisy
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Lun 29 Juil - 23:04.



i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..


★ noms des participants: Daisy McBerry & Ezekiel Balthazar.
★ statut du sujet: Privé.
★ date: Fin Janvier.
★ heure: Début de journée, entre huit heures et neuf heures.
★ météo: Le ciel est clair mais l'air, froid et sec.
★ saison: Saison 2.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Intrigue 005.
★ numéro et titre de l'intrigue en cours:   Intrigue 005.
★ intervention de dominus:   Non, merci Heartbeat. || Daisy 2204776357
★ récompenses:   Aucune.  


Anonymous
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Message Posté Lun 29 Juil - 23:14.

« Vous croyez que je suis capable d’aimer ? » Ezekiel contempla son reflet dans le miroir, ses doigts emmêlés dans un nœud de cravate maladroit. Fronçant les sourcils, il détaillait avec attention les entrelacs du tissu moiré avant de grogner et de défaire sa maigre œuvre. « Ta sociopathie a reculé et ta psychopathie est latente, alors je suppose que c’est une chose possible en l’état de nos séances. » Il détestait le port obligatoire de la cravate dans leur uniforme, incapable de se rappeler comment exécuter un nœud parfait qui lui éviterait une nouvelle réprimande, si ce n’était pas une heure de retenue. La discipline était devenue telle qu’elle s’accrochait même au moindre accroc dans la tenue vestimentaire des élèves, et Ezekiel avait dû se résoudre à abandonner le col ouvert de sa chemise. « Tu as quelque chose à me dire ? » D’un geste sec, il fit glisser la cravate sur ses épaules, l’enroula autour de son poignet et attrapa le peigne sur le rebord du lavabo. La porte ouverte de la salle de bain donnant sur le dortoir des sixième année lui enseignait qu’il était presque en retard. « Je n’en suis pas sûr. » Les autres s’agitaient fébrilement. Les Poufsouffle n’étaient pas réputés pour leurs valeurs chevaleresques, et la tension palpable dans cette chambrée trop silencieuse trahissait leur impuissante sagesse qui les poussait à préférer le dialogue plutôt que la force. Or, la diplomatie n’était plus à l’ordre du jour depuis que la Garde ne s’était pas encombrée d’explications ; œil pour œil, dent pour dent, rien ne prévalait plus que le juste retour d’un acte purement objectivisé. Marche ou crève. Alors oui, les Poufsouffle n’étaient pas réputés pour leurs valeurs chevaleresques, et leur langue coupée leur faisait plier l’échine sans mot dire.

« Tu as peur ? » Il était le seul qui ne tremblait pas. Il n’avait jamais eu beaucoup d’amis, et sa nouvelle réputation de chevalier sans peur depuis que la Garde s’était installée, se superposant à celle du garçon idéal, l’avait davantage éloigné. S’ils le voulaient, il prenait l’allure d’un modèle, le courage en étendard ; dans la majorité des cas pourtant, on l’observait comme s’il ne vivait pas dans la même dimension. Ce n’était pas normal de ne pas détourner le regard face à la cruauté affichée de la nouvelle gouvernance. Ce n’était pas normal de ne pas réagir quand un hurlement déchirait le silence de plomb de la Grande salle, où personne n’osait plus prononcer le moindre mot innocent, cloué par l’atrocité d’une telle situation ; la discipline demandait-elle tant de sacrifices ? Ce n’était pas normal. Ce n’était pas normal de rester égal à soi-même et de n’avoir pour seul souci le nœud de sa cravate. Ce n’était pas normal. « Je ne crois pas. » Parfois, l’idée qu’ils pourraient découvrir sa véritable nature lui traversait l’esprit, mais de même que les hurlements désincarnés ne le faisait pas tressaillir, Ezekiel demeurait de marbre. De manière générale, du moins. « De la crainte. Je crois. » C’était différent quand il pensait à ses amis, justement.

« Tu crains de ne pas te contrôler ? » Ezekiel, descendant les marches de pierre, contempla les élèves de sa maison massés dans la Salle commune. Ils murmuraient ; il ne se rappelait plus du jour du dernier vacarme provoqué par les conversations enjouées s’entrechoquant avec joyeuseté. « Oui. » Il ne vit Annaleigh près de lui que lorsqu’elle toucha son col ouvert pour refermer le dernier bouton.


    « Ezra… », soupira-t-elle en tendant la main.


Sans mot dire, il lui remit sa cravate, froissée, toujours enroulée autour de son poignet, et attendit patiemment que son amie la lui noue autour du cou ; il toucha la cicatrice encore boursoufflée soulignant son œil, seul vestige visible de son passage entre les mains de la Garde, le reste demeurant dissimulé sous sa chemise blanche. Avec elle, c’était facile. Avec elle, il se sentait en sécurité ; pourtant, ça n’avait pas été une partie gagnée entre eux, au début. Il s’était longtemps demandé ce qu’elle pouvait bien lui vouloir, et son exaspération devant son entêtement avait bien failli la blesser, elle aussi, au moins émotionnellement. C’était bien l’inconvénient de manquer d’empathie : Ezekiel était incapable de prévoir quand ses mots prenaient l’allure d’une lame trop bien aiguisée. Avec le temps, il avait appris à maîtriser une partie du kaléidoscope des émotions et du miel venimeux de certains mots. Ce n’était pas parfait, mais Annaleigh lui avait appris, mettant cela sur le dos d’une franchise trop libre. Annaleigh était un ange, et Ezekiel, s’il se refusait de lui couper les ailes, ne craignait pas, étrangement, son propre danger. Il savait que ça n’arriverait pas.

Ce n’était pas le cas avec elle.

« Tu connais Vivants ? C’est paru également sous le titre de Warm Bodies. » Le petit-déjeuner se fit dans un silence pesant, et s’il mangea normalement, ce ne fut pas le cas de tout le monde. Beaucoup perdait de leur appétit depuis que la gouvernance de Poudlard avait changé ; encore quelque chose qui le faisait passer pour un animal curieux dont il ne valait mieux pas s’approcher. Avec circonspection, Ezekiel inspecta la Grande salle ; il croisa son regard. Elle n’avait rien mangé, et ses prunelles assombries eurent cet effet incongru de lui serrer le cœur. « Vous me comparez à un zombie ? » Annaleigh, rêveuse à côté de lui, ne perçut pas ce léger changement. Précautionneusement, Ezekiel enveloppa dans une serviette une pomme et un pain au lait et garda les mains croisées sur son paquet, sous la table, attendant la fin du repas. « Ce qui m’étonne le plus, c’est que tu connaisses. »


    « Ezra ? En fait, je ne peux pas t’accompagner, j’ai promis… » Annaleigh hésita à finir sa phrase, mais Ezekiel ne s’en formalisa pas. Il hocha la tête, l’embrassa sur le front et sur un sourire, partit à son tour dans la direction opposée à ce lieu de rendez-vous qu’ils s’étaient fixé pour passer leurs deux premières heures, libres, à distiller le temps.


Il la retrouva à l’extérieur, assise sur les marches de pierre froide de Poudlard, à l’orée du parc immobile sous sa couche de neige intact. Les coudés posés sur ses genoux et son mention appuyé dans ses mains, elle observait l’horizon, songeuse. Avec prudence, il s’approcha d’elle et lui toucha l’épaule ; elle sursauta avant de le reconnaître. Il lui sourit, de ce sourire qu’il avait appris à maîtriser et qui était presque devenu naturel pour lui, rehaussé de cet éclat doux dans son regard. Avec le temps, son caractère avait mûri, s’était affirmé entre les mailles du filet de sa maladie, et certaines choses lui étaient devenues accessibles. Certaines émotions lui appartenaient, certains étaient entièrement à lui. Et ce sourire, ce regard, étaient à lui. Un visage paisible dans cet océan de tension, qu’on expliquait par la bravoure et la volonté farouche de ne pas se laisser abattre. Sa cicatrice remonta sous sa pommette, jurant avec l’éclat de ses yeux.

« Vous croyez que j’en suis un ? » « De quoi ? » Avec précaution, il tira de sous sa cape la serviette et son contenu, et le lui tendit. « De zombie. »


    « Tu devrais manger un peu… c’est plus agréable en dehors de la Grande salle. »

« Tu es un zombie, Ezra. » Il remonta le col de sa cape aux couleurs de Poufsouffle et enfonça ses mains dans les manches de son pull. L’Australie avait toujours été clémente en terme de température ; le froid de l’Ecosse lui cinglait le visage avec une force insoupçonnée.  « Mais un zombie très attachant. »

Heartbeat. || Daisy

T H E . F E A T H E R . O F . A . P H O E N I X :: Saison 2

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