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Il est parfois difficile de mettre des mots sur des maux [PM] & August
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Mar 16 Juil - 0:23.



i wanna live like music, rolling down the streets.
hey looking at you i wanna take you to the back of the room..


★ noms des participants: N. August Jones & O. Lucy O'Leary
★ statut du sujet: Privé
★ date: après la quête de l'aile est
★ heure: dans l'après-midi
★ météo: Il pleut
★ saison: saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2x05
★ numéro et titre de l'intrigue en cours:   2x05
★ intervention de dominus:   nope thanks
★ récompenses:   non  




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Message Posté Jeu 8 Aoû - 1:27.
il est parfois difficile de
mettre des mots sur des maux
Can you keep a secret ? Will you hold your hand among the flames? Honey you're a shipwreck with your heart of stone. Can I get a witness to the processes. The wasted tears if it dried a river with your heart of stone.





Parfois, on perd le contrôle des choses. Parfois, on le perd tellement qu’on ne sait pas comment réparer les dégâts que nous avons pu causer. Parfois, on blesse des personnes que l’on aime ou que l’on apprécie sans s’en rendre compte, sans vraiment comprendre pourquoi on le fait. On le fait simplement et c’est tout.et parfois, on se blesse nous-même. On se fait du mal à longueur de temps et on ne cesse de recommencer. Ce n’est pas toujours justifiable, ce n’est pas toujours compréhensible et parfois, ça vous donne l’air d’un monstre, d’un psychopathe. Ca peut-être une habitude alimentaire. Ca peut-être un geste quotidien que l’on fait. Ca peut-être des millions de choses, des mots, des gestes, des habitudes, des scénarios que l’on répète constamment. Ca pouvait se matérialiser par des gouttes de sang tombant sur une surface après le passage d’une lame ayant entaillée une peau  si fine et si fragile. Ca peut être un passage dans les toilettes après un repas jugé trop copieux et bien trop riche pour un corps qu’on avait du mal à accepter. Ca peut être une soirée bien trop alcoolisée pour oublier qui on est. Lucy avait toutes ces habitudes et son mal la rongeait un peu plus chaque jour. Ca faisait des années que ça durait et elle avait cru qu’en allant à Poudlard, tout commencerait à aller mieux. Mais non. Elle était déjà dans une spirale infernale de laquelle elle ne pouvait en sortir seule et indemne. Elle savait au fond qu’elle avait besoin d’aide, qu’elle devait avoir les soins dont elle avait besoin et c’était déjà un petit pas vers une guérison future. Elle avait juste besoin d’un moteur pour le faire, pour se soigner et jusqu’à maintenant, elle n’en avait pas réellement même si elle adorait ses amis. Elle se sentait cruelle d’ailleurs de ne pas le faire pour eux mais, elle se disait que s’il lui arrivait malheur finalement, ce ne serait pas bien grave. Ils seraient attristés et reprendraient leurs vies telles qu’elles l’étaient une fois qu’elle serait six pieds sous terre. Elle se sentait coupable.

Et la culpabilité était à nouveau intervenue aujourd’hui. Elle se sentait conne, vraiment. Elle avait mis en danger quelqu’un et tout ça pour quoi ? Pour ne pas parler des traces qui recouvrent son corps, de son mal-être. Elle n’aimait pas ça. Elle n’aimait pas l’exprimer avec des mots et encore moins à quelqu’un d’autre qu’elle-même. Elle avait vraiment du mal à se confier sur cette maladie, sur son autodestruction. Pourtant, elle avait voulu le faire des centaines de fois avec son amie Garance, ou Blake ou Alexandre. Mais, les mots restaient bloqués derrière ses lèvres et ses stigmates restaient cachés derrière des morceaux de tissus. Alors, quand August a vu tout ça, elle avait paniqué. Elle s’en voulait d’avoir laisser ça aux yeux d’un inconnu et qui plus est, d’un inconnu qu’elle commençait à apprécier même si c’était un réel petit con avec elle. En fait, il ajoutait un peu de piment et des moments où elle oubliait tout ça pendant un certain temps. Et ça lui faisait du bien d’avoir un peu de paix dans tout ce tourment qui l’habitait. Mais, elle avait peur devant son insistance. Elle savait qu’il prendrait peur devant le beau merdier qu’elle était. Il n’avait pas l’air si différent des autres alors, elle savait qu’il la fuirait après qu’elle lui ait parlé et elle se préparait psychologiquement en l’attendant. Elle s’en voulait que ce troll lui ait brisé le bras alors, elle allait lui donner ce qu’il voulait. Des explications et une image de monstre.

Ils étaient allés à l’infirmerie finalement. Au début ils avaient hésité, enfin surtout lui. C’est vrai que ce n’était peut-être pas judicieux d’y aller alors qu’ils étaient là où il ne fallait pas mais, il avait mal et elle était persuadée que la magie n’y changerait rien. Et ça faisait maintenant un petit moment qu’il était là-dedans et le stresse montait. Elle avait une boule au ventre. En plus, elle avait peur de croiser Clarke et elle était plus ou moins au courant de tout ce qui n’allait pas faciliter la tâche à Lucy. Finalement, la porte s’ouvrit sur August. Elle lui sourit tristement lorsqu’elle vit son bras dans cette attèle. « Tu dois la porter pendant combien de temps ? » Elle essayait d’engager la conversation, ne sachant pas réellement quoi dire. « Ca te donne un air d’homme vaillant. Tu pourras dire que tu t’es battu pour sauver une demoiselle en détresse. Ca sera mieux que l’histoire du troll. » Elle rit mais nerveusement. En fait, elle essayait juste de repousser cette conversation qu’elle redoutait. Alors, elle soupira. « On va quelque part ailleurs. Un endroit plus…tranquille, où il y a moins de passage et d’oreilles curieuses ? »

Il est parfois difficile de mettre des mots sur des maux [PM] & August

T H E . F E A T H E R . O F . A . P H O E N I X :: Saison 2

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