| my songs know what you did in the dark. ღ sapphire&aaren. ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor. |
| Invitéthis is the wizzarding world of
| Posté Mar 28 Mai - 13:44. | | |
| | | Invitéthis is the wizzarding world of
| Posté Mar 28 Mai - 16:01. | | Les temps sont difficiles. Les journées se raccourcissent. Aaren pense même qu'il n'a plus le droit de vivre comme il le souhaite. Après tout, depuis la nomination de Gilroy Voghan-Grubler, tout a changé. Couvre-feu à vingt-heures, tout le monde doit se diriger dans leurs salles communes respectives. Et pourtant, il n'y a rien à faire. Le jeune Poufsouffle, désireux de voir sa dulcinée, avait décidé de lui donner rendez-vous à l'orée de la forêt, vers dix-neuf heures trente. Ils n’auront que quinze minutes pour se voir. C'est peu, très peu pour le septième année. Cependant, les règles sont faites ainsi, pour priver la liberté des étudiants de Poudlard. S'il appliquait le règlement, le jeune Tourdesac n'en pensait pas moins. Cette règle de couvre-feu avait été faite dans un but obscur et point dans une finalité de protéger qui que ce soit. Conneries. Le bon Gilroy Voghan-Grubler. Protecteur et nouveau dirigeant de Poudlard. A cette pensée, le jeune homme rit. Quelle ironie. Toutes les emmerdes, Poudlard les accumulait. Et voilà que tout le monde marchait en silence. Tout le monde avait peur et Poudlard était plongé dans les ténèbres. On ajoutait à cela les rondes ministérielles dans les couloirs. Gardes aux chapardeurs qui voulaient défier l'autorité de ce bon Voghan-Grubler. Le jeune Poufsouffle regarde l'heure ; il est temps d'y aller. Enfilant ses chaussures, puis finalement son manteau et ses gants, il prit aussi son appareil photo. Son fidèle compagnon qui le suivait partout. D'ailleurs, avant de partir du dortoir des garçons, il prit une photo de son lit. Pour la première fois de l'année, il prenait une photo. En effet, après ce qui s'était passé le trente-et-un décembre, et le meurtre de la dernière Silverpyre, l'humeur n'avait pas été à la photographie ces derniers jours. Cependant, il comptait bien rattraper le temps perdu à photographier le coucher de soleil et Sapphire.
Arrivant après quelques minutes de marche Aaren prit place sur un rocher, allumant son appareil photo. Il regardait l'horizon. Qu'est-ce qu'il pouvait prendre en photo ? Tant de choses à immortaliser dans cet appareil. Et finalement, il se décide à prendre le soleil couchant, sur le lac de Poudlard. Click Clack. Et la photo fut enregistrée dans l'appareil. Il ne pouvait pas résister à l'envie d'en reprendre une autre. Cherchant partout, l’œil dans l'objectif, il trouva une personne familière. Sapphire arrivait à grands pas. Baissant son appareil et brandissant un sourire heureux, il se décidait finalement à l'éteindre.
Marchant alors pour la rejoindre, il arrive finalement face à elle et il n’hésite pas à approcher son visage du sien pour lui déposer un petit baiser amoureux. Signe qu’il est toujours éperdument amoureux d’elle. Inquiet, avec tout ce qu’il se passe, il questionne : « Tu vas bien ma princesse ? … Ta journée s’est bien passée ? » Il voulait tout savoir. Ne rien laisser échapper. Car s’il apprenait qu’on voudrait faire du mal à sa dulcinée, il se mettrait dans une colère noire. Colère qu’il n’arrive point du tout à maitriser. Colère qui vaut mieux qu’elle soit endormie pour le bien de tous. Et puis, il n’a pas envie en ce moment, de se mettre en colère. Il est inquiet, il ne sait pas vers qui se tourner. Quelque chose se trame et à qui faire confiance. Aaren voudrait en parler avec Sapphire, savoir ce qu’il en est avec elle et comment se positionne-t-elle face à tout ça. Cependant, il préfère y aller tendrement. Pas besoin de bousculer les choses. Et il propose : « Une petite balade, ça te dit ? » |
| | | Invitéthis is the wizzarding world of
| Posté Dim 27 Oct - 16:29. | |
A aren m’avait donné rendez-vous. Enfin… Nous aurions un peu de temps pour nous voir. Quinze minutes. Seulement quinze minutes. Même si ce n’était pas suffisant, nous nous en contentions. Nous avions besoin de plus temps, toujours plus de temps. Mais au final, les règles avaient bien changé, et nous n’avions pratiquement plus aucune liberté en tant qu’élève, mais en tant que couple, c’était pire. Et en tant qu’amants, impossible. C’était la raison pour laquelle nous essayions d’aménager ces quelques minutes par jour, parfois même par semaine pour se voir.
Je n’avais pas faim. L’envie de rejoindre mon autre moitié était trop forte. J’avais sauté le repas, et j’étais déjà prête, assise sur mon lit. J’attendais patiemment l’heure où je pourrais me lever et me rendre à l’orée du bois. Je tripotai nerveusement mes ongles, je mordais les peaux décollées de mes lèvres par le froid, mes yeux couraient de droite à gauche du dortoir, bref, même si j’attendais patiemment intérieurement, mon apparence extérieure en disait tout le contraire. J’avais toujours été comme ça, indécise, contraire, paradoxale. Mon cœur contredisait ma tête, alors que mes actions étaient contraires à mes pensées. J’étais juste comme ça. C’était du Sapphire tout craché. Mais les gens commençaient à me connaître. Ils savaient qu’ils ne devaient pas savoir à quoi s’attendre. Un jour j’étais blanche, l’autre noire, jamais grise.
Dix-neuf heures vingt-deux ! Allez hop ! Je me levai d’un bond, alors que le sourire gagnait mes lèvres, pour illuminer tout mon visage. J’enfilai un manteau en moins de deux, au même moment où je dévalai les escaliers du dortoir. Je passai comme une flèche dans la salle commune de Gryffondor, complètement vide, en dehors d’une petite élève de deuxième année à qui je lançai un sourire. La pauvre gamine n’a pas dû comprendre ce qu’il lui arrivait. Je terrorisai tout le monde, depuis quelques mois, alors recevoir un sourire était probablement la dernière chose qu’elle pensait obtenir de moi. Mais je m’en fichai. J’étais heureuse de retrouver mon homme à moi, heureuse d’avoir la liberté de pouvoir le serrer dans mes bras, et de toucher ses douces lèvres avec les miennes. J’oubliai que quelque chose le concernant m’occupait l’esprit. Et je voulais en discuter, c’était mon plus grand désir du moment, mais je ne pouvais pas, j’appréhendais… Il faudrait bien un jour… Il le faudrait.
Je descendais les escaliers jusqu’à arriver au rez-de-chaussée. Des voix s’élevaient depuis la Grande Salle. Tout le monde était en train de dîner. Les odeurs de nourriture m’alléchaient l’espace d’un instant, mais je les ignorai rapidement, alors que je passai les deux portes massives marquant l’entrée du château. J’étais enfin en haut du parc, et je pouvais voir une ombre assise sur un rocher au loin, près de la rive du Lac, juste à l’endroit où Aaren et moi nous étions donnés rendez-vous. Je souris à nouveau avant de m’élancer à grands pas dans cette direction. Mes doigts commençaient à se refroidir. Je venais de me rendre compte que j’avais oublié de mettre mes gants en laine. Peu importe…
Après quelques minutes de marche, j’arrivai enfin à quelques mètres de mon cher et tendre ami. Il s’avançait vers moi, lui aussi était heureux de me voir, heureux à l’idée de partager ces quelques minutes en ma compagnie. Il avança son visage vers le mien afin d’y déposer un baiser. Je dégustai ce moment pour m’en rappeler jusqu’à la prochaine fois où nous pourrions nous revoir. « Tu vas bien ma princesse ? … Ta journée s’est bien passée ? » Ma princesse… Il m’appelait toujours comme ça, et j’adorais ça… Cela aurait été vraiment trop cliché que je l’appelle mon prince. Alor j’avais mon propre surnom pour lui, il lui était réservé… « A merveille. Tout s’est bien passé. Je ne pensais qu’à venir te voir, Amour. » Une moue amoureuse envahit mon visage tout entier. Heureusement que personne ne pouvait nous voir. La Sapphire que j’étais avec Aaren était complètement différente de la Sapphire que tous mes camarades connaissaient à présent. Je le savais, j’en étais consciente : j’étais complètement gaga de lui. A un tel point que je ne me reconnaissais moi-même pas du tout.
« Une petite balade, ça te dit ? » Je hochai la tête. Bien sûr que ça me disait. J’entrelaçai mes doigts à présent glacés dans les siens, et nous commencions à marcher, main dans la main. J’attrapai par moment la joue d’Aaren avec ma main libre, afin de tourner son visage et de pouvoir l’embrasser encore et encore. A chaque fois c’était pareil… Je souhaitais que ce moment ne termine jamais… « Et toi ? Comment était ta journée ? » Pas moyen de le laisser parler. Je ne voulais que l’embrasser. Mais je me retins. Nous n’avions que peu de temps, et ce dont je voulais lui parler me revint en tête. Mon expression se durcit lentement. Je me devais de le faire, j’avais trop de questions, de doutes. Le silence s’était installé entre nous, mais il n’était pas pesant, juste naturel. Nous profitions du moment. J’avais peur de tout casser, de faire s’envoler ce moment magique de retrouvailles que nous attendions plus à chaque fois, mais tant pis. Il le fallait, j’en avais besoin, notre relation, pour rester saine et sincère, en avait besoin, alors je me lançai : « Dis, Aaren, j’ai une question. Tu me promets d’y répondre sincèrement ? Tu me promets de ne rien me cacher sur ce que je vais te demander ? C’est important. Vraiment. » Je m’étais trahie. Il devait maintenant savoir que c’était sérieux, très sérieux. Jamais, ô grand jamais, je ne l’appelais Aaren, jamais.
|
|
| | | Contenu sponsoriséthis is the wizzarding world of
| Posté . | | |
| | | | | my songs know what you did in the dark. ღ sapphire&aaren. |
Sujets similaires | |
|
Réponse rapidepour répondre plus vite que le vent, t'as vu !
|
Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
| |