Lentement, la petite salle exiguë du quatrième étage se remplissait. En une poignée de minutes, celle-ci était quasiment pleine. Pourtant, personne n'osait parler. Une tension palpable se faisait sentir : cette réunion ne respectait absolument pas les nouvelles règles imposées par Gilroy Voghan-Grubler. Les élèves présents dans cette salle prenaient un risque, celui d'être envoyé à La Garde. Pourtant, malgré la peur, ils étaient là. L'espoir de retrouver un visage familier, celui de Kenneth Dashwood, ancien directeur de Poudlard, avait été leur seule source de motivation. Depuis sa disparition, mais aussi et surtout depuis l'investiture de Gilroy Voghan-Grubler, ils avaient été livrés à eux-mêmes. De fait, comment ne pas s'accrocher à l'espoir de retrouver leur héros, celui qui avait su porter sur ses épaules le lourd fardeau de la résistance ? Au loin, des bruits de pas se firent entendre. La tension, déjà omniprésente dans la salle, s'affirma davantage. Et si c'était Dashwood ?
l était grand temps de faire cesser tous ces mensonges, tout ce cinéma, cette violence, car ce monde dans lequel nous vivions ne tournait absolument plus rond. J’avais entendu parler de cette réunion deux jours plus tôt, et j’avais décidé à la seconde même d’y aller, parce que je voulais savoir. S’il était encore en vie, je voulais le voir de mes propres yeux et ressentir cet espoir que tout n’était pas vain. J’avais pensé. Trop sûrement. Je m’étais mise en tête tous les scénarios possibles. Il pourrait être là quand nous arrivions. Il pourrait arriver après. Il pourrait tout simplement ne pas venir, parce qu’il était réellement mort. Je me demandais sans arrêt si beaucoup d’élèves, d’universitaires et autres personnes se présenteraient au rendez-vous. Il était aussi possible que personne ne vienne. Mais je serai là. J’avais un profond besoin de savoir.
Depuis que j’avais été faite détentrice de l’artefact de Poudlard, plus personne ne me regardait de la même manière. Pourtant, rien n’avait changé. Je n’avais pas changé. Du moins, pas rechangé. J’étais restée la même personne, j’avais juste trouvé cet objet magique des plus importants, rien de plus. Est-ce que tout le monde savait ? Personne n’en parlait vraiment, alors comme me rendre compte ? Personne n’était venu m’adresser la parole en entamant la conversation sur ce sujet que j’imaginais épineux pour eux. Que pouvaient-ils bien avoir à me dire de toute façon ? C’était une situation des plus étranges, voire même inconfortable par moments. Mais j’avais toujours les mêmes amis, les mêmes fréquentations, et Aaren, évidemment. Nous passions beaucoup de temps ensemble, mais je ne savais plus trop comment me comporter avec lui. Ce n’était pas nouveau, non, c’était plutôt depuis que j’avais changé du tout au tout en l’espace de si peu de temps. Je pense pouvoir affirmer qu’il ne me reconnaît pas, et que, par conséquent, se demande si notre relation est toujours intacte. Pourtant, je suis persuadée de ne pas avoir changé d’un poil avec lui. Je suis sûre d’être toujours la même Sapphire. Une chose est certaine, j’ai changé vis à vis des Maraudeurs, et j’ai perdu mes deux meilleures et plus proches amies. Mais au fond, je m’en fichais complètement. J’avais gagné le respect de beaucoup de personnes, parfois même la crainte. C’était bon. Le meilleur des sentiments de satisfaction m’envahissait lorsque je sentais une once de crainte ou d’appréhension envers moi, lorsque je passais dans un couloir. J’adorais ça, je m’en nourrissais presque.
Je tournais dans le couloir qui m’amènerait à l’endroit du rendez-vous. J’appréhendais, mais j’y allais d’un pas franc. On pouvait se faire attraper, mais la curiosité, le besoin de savoir étaient plus forts. Enfin, j’arrivais à l’entrée, et poussais la porte. Une petite dizaine de personnes étaient présentes. Je ne le saluai même pas, j’allais m’adosser à un mur, en attendant. Rien ne se passait, si ce n’était la salle qui se remplissait au fur et à mesure que les secondes défilaient. Etrange, je n’avais pourtant entendu personne derrière moi lorsque je marchais dans les couloirs. Lorsqu’elle fut pleine à craquer, la salle se fit silencieuse en une demi-seconde. J’écartai des gens sur mon passage, alors que je me frayai un chemin dans la foule. Je m’arrêtai lorsque l’on ne me laissait plus passer, mais je n’étais pas bien grande, je ne pouvais pas voir au-dessus de certaines épaules. Pourtant j’entendais. Comme tout le monde. Ces bruits de pas. Pas pressés, mais bien décidés. Mes doigts se resserraient sur le bas de ma veste. J’attendais. J’entendais.
Jeremiah Van Tassel
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Posté Lun 27 Mai - 18:02.
Jey Van Tassel avait été auror jusqu'a l'année dernière, il avait arrêté nombre de criminels, apprenait désormais au quotidien a des élèves a se défendre contre le mal, et était, depuis le 31 Décembre, habité par la flamme de la vengeance contre ceux qui avaient mentit, a commencer par Pritchard. Mais Jey Van Tassel savait aussi que son propre grand père était Antonin Dolohov, le sinistre mangemort, qu'il s'était battu contre ses anciens collègues pour le réveillon, qu'il dormait encore parfois avec une veilleuse dragon, et que la plupart de ses amis avaient fuit en Russie. Jey Van Tassel se sentait donc très seul, et en même temps déterminé, comme tous ceux qui n'ont rien a perdre mais tout a remporter.
Bien sûr, Jey était présent pour cette petite rencontre au sommet dans une pièce reculée et secrète du quatrième étage. Après tout, il était lui même assez actif dans la propagation des bruits de couloirs qui circulaient, allant même jusqu'a tenter de sensibiliser ses élèves aux mensonges qu'on leur racontait au beau milieu de son propre cours. La Défense, voila ce qu'il enseignait. Et il comptait bien apprendre a ses élèves a se défendre, et si possible contre les vraies menaces. Il avait encore mal au bras a cause de l'attaque du train, et les muscles endoloris par la bataille du 31 ... sans compter les interrogatoires oppressants et exténuants auxquels il avait été soumis par les aurors, puis par son directeur. Il était sous pression, il était inquiet, mais il avait vue la lumière, et il comptait l'allumer pour les autres.
Il scrutait les visages autour de lui, des élèves bien sur, quelques étudiants, et une poignée d'adultes. Il espérait que quelque chose bougerait, et qu'ils seraient prêts a se battre pour la vérité. Il fallait vraiment qu'ils voient la réalité en face. C'était dur, et Jey comprenaient que beaucoup veuillent croire le Ministre et sa bonne parole. Mais il ne fallait pas prendre la voie de la facilité, car au final, les conséquences seraient terribles. Jey avait commencé d'entendre les paroles a peine voilées sur ceux qui "méritaient la magie", et ça lui hérissait le poil, lui le petit fils de mangemort qui avait combattu toute sa vie ce sinistre héritage. il espérait sincèrement que cette réunion aboutirait sur une note positive, même s'il se doutait que ça serait difficile.
Des bruits de pas, et des chuchotements parmi l'audience. Serait ce lui ? Celui dont on prétend qu'il ne serait pas mort, et qu'il pourrait revenir pour les sortir de l'obscurité. Il contempla les visages, certains plein d'espoir, certains dubitatifs. Ils voulaient croire que leur ancien directeur serait de nouveau présent. Jey les regardait comme s'il voulait lire leurs âmes et savoir ce qu'ils pensaient, et si des taupes du Ministère se jetteraient sur eux dès que la vérité serait dévoilée.
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Posté Lun 27 Mai - 19:24.
Evénement_Une rébellion?
Is there still hope?
c'est bien simple, tu as l'impression d'être perdue dans ces lieux que tu connais si bien. Le mois précédent a été tellement étrange, pour toi... As-tu rêvé tout ce qu'il s'est passé? Clairement, la vision des Inferis en novembre t'a perturbée bien plus que tu n'as bien voulu l'admettre, à toi, comme à Jeremiah. Tim avait fini par revenir, comme Casey était repartie en Amérique, et Rosaleen était partie pour la Russie. La solitude ne te réussissait définitivement pas. Tu n'as pas la moindre idée du pourquoi il est revenu dans ta vie, mais tu en es heureuse car cette solitude t'a pesée. Tu ne lui as, d'ailleurs, pas posé la moindre question sur l'endroit où il est allé. Tu ne t'es même pas excusée de l'avoir envoyé bouler comme tu l'as fait puisqu'à dire vrai, tu ne te souviens même pas de l'avoir fait. Ce qui est sûr, c'est que tu relis presque tous les jours le journal intime que tu as tenu pendant deux mois et que tu ne parviens toujours pas à en revenir de la façon dont tu as perdu la tête. Mon Dieu... C'est impressionnant. Comment as-tu pu croire que tu étais encore une enfant coincée dans un hôpital psychiatrique? Tu secoues la tête à cette idée que tu rejettes définitivement, refusant cette option. Non. Tu es bel et bien une sorcière, amoureuse d'un professeur de Poudlard. Car oui, tu le sais, tu en es persuadée à présent. Ce qui a commencé pendant ta période de folie, tu es prête à l'assumer car dès que tu penses à lui, tu as le coeur qui s'enflamme. Tu esquisses un sourire à cette idée et décides de profiter d'un large trou dans ton emploi du temps pour te rendre à l'école. C'est nettement moins facile à présent que tout le monde, élèves, étudiants et même adulte est soumis à un couvre-feu. Tu ne peux plus, presque, retourner dans la petite maison que tu partageais jusqu'à il y a peu avec Casey et Rosaleen. Les deux jeunes filles reviendront-elles un jour? Tu n'en sais fichtre rien, à vrai dire et songes que tu devrias sans doute écrire au moins à Rosaleen pour savoir ce qu'il en est, sachant pertinemment que Casey ne te répondra pas.
Sur ces pensées, tu te couvres chaudement pour aller affronter le froid extérieur, tandis que Tim reste sur place. S'il est revenu, il te laisse néanmoins de plus en plus ton indépendance, surtout maintenant qu'il sait que tu n'es plus seule. En ce vendredi, tu ne sais pas encore qu'une réunion secrète est prévue le soir-même mais, dès ton arrivée au sein de l'école, les murmures qui te parviennent aux oreilles font courir sur ta peau un long frisson d'excitation. Et si? Ne serait-ce pas un signe d'espoir s'il était encore en vie? Comme beaucoup, tu décides de te rendre à cette fameuse réunion secrète, dans une salle tout aussi secrète. Pour se faire, il te faut rester discrètement dans l'école après l'heure. Tu n'as pas mangé, mais ce n'est pas grave. Tu n'as même pas encore pu voir Jeremiah, mais tu es persuadée qu'il sera à cette réunion. Ces bruits qui courent ressemblent beaucoup à ce que tu as appris à connaître de cet homme.
Enfin, tu gagnes la salle de la réunion et, effectivement, tu aperçois le professeur de défense contre les forces du mal. Un sourire nait sur ton visage alors que tu le vois scruter la foule et tu ne peux t'empêcher de t'amuser à te dissimuler derrière les autres pour pouvoir t'approcher discrètement de lui. Tu repenses alors à ce que tu as lu dans ton journal intime, au moment où tu as glissé ta main dans la sienne le soir de Thanksgiving et ton sourire s'agrandit alors que tes joues se réchauffent. Finalement, c'est dans son dos que tu arrives alors que la tension commence à monter dans la salle. Il va vraisemblablement bientôt arriver quelque chose. Quoi? Tu ne le sais pas encore, mais tu as hâte de le découvrir, tout comme tu as hâte de toucher Jeremiah. C'est au moment où des bruits de pas se font entendre que tu poses ta main sur celle de Jey, sans dire un seul mot.
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Posté Mar 28 Mai - 19:34.
Un manque. Énorme. Un trou béant. Laissé dans leur coeur. La joie de vivre. Disparu. Tout ce qui faisait de Poudlard son second foyer avait disparu, avait été anéanti, avait cessé d'exister en même temps que la vie de Kenneth Dashwood. Emportant dans la mort l'espoir, le bonheur qui s'abritait encore dans le coeur des élèves, l'ex-directeur de Poudlard avait laissé sa place à Gilroy Voghan-Grubler. Antipathique, colérique, il s'était dès les premiers jours attirer les défaveurs des professeurs et des élèves. Une colère noire saisissait Connor lorsqu'il voyait les différentes lois et sanctions mises en place par l'infâme personnage. D'une main de fer, il avait fait régner la discipline en imposant un climat de terreur sur l'école. Toutefois, alors que les élèves se plaignaient des mauvais traitements que leur faisait subir le nouveau directeur, le Gryffondor voyait juste dans le jeu que menait le ministère. Gilroy n'était qu'un pion, servant Pritchard afin que le Ministère ait main-mise sur le continent britannique.
Malgré toutes les préventions qu'avaient prises les Aurores afin de contrer toute tentative de réunion, ils étaient là. Tous. A l'attendre. Lui. Kenneth Dashwood. Le seul qui pouvait renverser le tyran. Un souffle d'espoir, auxquels tous s'accrochaient. Connor, comme tous les autres, voulaient le voir, lui dire bonjour, comme il l'avait fait les dernières années. Il se rappelait encore son sourire, son regard... Ses promesses faites d'un jour meilleur, d'une vie où tous trouverait son bonheur. Le jeune sorcier sentait son coeur battre la chamade, malgré tous ce qu'on avait insinué, il y avait encore cet espoir, celui de retrouver leur héros.
L'illégalité était un chemin obligatoire. Mais tant d'efforts étaient-ils vains ? Après tout, ce n'était que des rumeurs... Il chassa ses pensées noires. Cette réunion défiait toutes les lois mises en place par Gylroy depuis le début de son directorat. Tant bien que mal, le sorcier entreprit de se concentrer sur le trajet et d'apaiser son rythme cardiaque. Enfin, il atteignit l'endroit du rendez-vous. Le couloir était désert de monde... Voyant que personne ne semblait arriver, il décida finalement de regagner sa chambre. Alors, il se souvint des instructions du papier.
Sur le mur, après son troisième passage, une porte en bois apparut dans un grondement assourdissant. S'empressant d'entrer dans la salle, il vit alors à quel point Kenneth Dashwood avait été aimé...
Destiny H. McGregor
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ϟ maison : Anciennement serpentard, satut qui a fait sa fierté puis sa honte tout au long de sa scolarité.
♦ Nota Bene : À voir. : Pas encore. : Rien du tout.
Posté Jeu 30 Mai - 19:43.
Elle se regarde. Encore, toujours ? Elle ne sait pas. Elle ne sait plus, plus rien. Pourquoi tout a changé, d'un seul coup ? Pourquoi tous ses rêves, toute son ambition, toute sa vie s'est envolée si rapidement ? Si seulement elle en avait la réponse... C'est peut-être ça le pire, au fond. De ne pas savoir. Parce que son esprit lui lance des milliards d'idées à la minute. Et elle ne comprend rien.
Elle observe son reflet brouillé par la saleté du miroir. Elle se sent faible, elle se sent nulle. Ses lèvres tremblent légèrement alors qu'elle recouvre ses plais à l'aide de son tee-shirt. Elle n'a pas mal. Elle souffre, d'incompréhension, d'appréhension. Alors, elle pense à autre chose, elle fait brûler des papiers, les déchire, les arrache. Parchemin qui chut, bruit sourd.
Elle murmure, souvent « je suis désolée ». Mais elle en a marre, tellement. C'est fatigant, d'être désolé. Chacun le répète a tout moments. Ils cassent une assiette, ils sont désolés. Ils brisent un cœur, ils sont désolés. Ils laissent quelqu'un crever, ils sont désolés. Et elle, elle n'est pas désolée. Elle est épuisée.
Elle soupire. Elle ne sait faire que ça. Ses cheveux tombent en cascade sur ses épaules et elle ajuste sa robe de sorcier. Ses lèvres s'étirent en un léger sourire. Elle est convaincante. Sa baguette en main, elle sort de son dortoir. Quitte la salle commune des verts et montent les étages, un par un. Elle ne sait pas pourquoi elle se rend à cette réunion, sûrement car elle a envie de savoir, et qu'à présent, elle se sent en danger. Elle se sent impliquée dans cette histoire qui, à première vue, n'avait rien avec elle. Puis à présent, c'est comme si c'était gravé sur sa peau.
Elle marche rapidement, en regardant de partout. Il manquerait plus qu'elle est un contre-temps. Elle se sent si mal, mal dans sa peau. Envolé, le bel ego sur dimensionné qu'elle s'était forgé. Oubliés, les préjugés de maisons. Effacée Destiny Heyley McGregor, la fille forte. Arrachée, la petite vie tranquille qu'elle avait eu la chance d'apprécier.
Elle arrive et entre. Elle ne regarde personne et s'avance. Elle se fraye un chemin parmi l'importante foule qui lui barre le passage. Près d'elle, elle trouve une chaise et s'y assoit. Elle attend. Elle voit la pièce se remplir et ne desserre pas la bouche. Rosaleen n'est pas là, elle le sait depuis la première seconde où elle a pénétré dans cette pièce. Elle ne sait pas où elle est. Cette tête rousse lui manque et elle est tellement inquiète. Elle ferme les yeux. S'il y avait pas autant de bruit, elle s'endormirait sûrement, de fatigue.
Dernière édition par Destiny H. McGregor le Sam 1 Juin - 18:09, édité 3 fois
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Posté Jeu 30 Mai - 21:56.
Un murmure... S'amplifiant à mesure que la salle se bondait, les chuchotements se faisaient de plus en plus nombreux. Connor, s'engouffra dans la salle, où déjà, des groupes s'étaient formés. Il ne savait pas encore réellement pourquoi il avait répondu positivement à l'invitation. Les visages, encore tristes, de cela deux heures, affichaient désormais une joie contagieuse. Toutefois, malgré le sourire qu'abordait nombre d'élèves, le Gryffondor ne pouvait s'empêcher de sentir un noeud prendre place dans son estomac. Pourquoi être aussi téméraire alors qu'il aurait été si simple de tout dévoiler au directeur, de s'attirer ses faveurs et ceux du Ministère ? Toutefois, ce genre de pensées n'avait jamais effleuré l'esprit du sorcier. Lorsque ses yeux s'étaient posés sur le parchemin, il avait senti son coeur, jusqu'alors empli d'une tristesse et d'une peur qu'il ne connaissait pas, s'embrasait. Une bribe, une infime partie de cet espoir, si convoité depuis le décès de Dashwood, avait réapparu. Sortant de la léthargie qu'il avait occupé depuis cet évènement tragique, il s'était soudainement levé, avait épousseté sa cape et s'était dirigé vers les couloirs...
Après avoir chassé toute angoisse et s'être concentré sur ce qui se déroulait dans la salle, le jeune sorcier entreprit d'apercevoir des têtes connues et ainsi pouvoir découvrir la vérité avec ses amis. Il remarqua d'abord l'absence de nombre de ses amis, tous ayant fui en Russie à Dumstrang, puis, il vit enfin Destiny. Assise sur une chaise, les paupières presque closes, son regard fixant un point inexistant, elle semblait inquiète, angoissé. Son expression ne rassurait pas Connor, elle avait même l'effet contraire sur son organisme... Alors qu'il s'approchait progressivement d'elle, il se ravisa, préférant la laisser ainsi se perdre dans ses pensées. Soudain, le silence, dans la salle se fit et le martèlement si caractéristique de pas retentit. Ce bruit aurait pu facilement passer inaperçu dans ce vacarme mais toutefois, tous se turent. Était-ce lui ?
J. Clarke Rediston
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♦ Nota Bene : recherches de liens en tout genre. : vos relations principales ici : ce que vous avez sur vous en ce moment même.
Posté Mar 4 Juin - 22:48.
Julia ne savait plus quoi faire. Elle ne savait plus comment agir. Depuis trop longtemps maintenant elle était restée invisible, inexistante et elle n'en pouvait plus. La Cérémonie du 31 décembre lui avait donné comme un électrochoc. Il fallait qu'elle arrête de se renfermer sur elle-même, de compter les jours... Il fallait qu'elle commence à vivre, ou plutôt, il fallait qu'elle commence à revivre. Elle ne pouvait plus broyer des idées noires à longueur de journée, elle ne pouvait plus espérer tous les jours que son mari la reconnaîtrait, que la Confrérie de l'Oracle la relâcherait. Il n'était pas non plus question d'abdiquer mais elle ne pouvait plus perdre son temps comme elle le faisait depuis un an. Avec ses nouvelles fonctions au sein de la Confrérie, Julia ne savait plus vraiment dans quel camp elle était... D'un côté elle voulait croire en Pritchard. Elle avait l'impression qu'il était son unique chance de retrouver son ancienne vie. Il voulait que tout cela s'arrête et elle avait envie de le croire. Et pourtant elle avait été très chamboulée par les événements du 31. En tant que membre, elle devait être du côté du Ministère mais de voir tous ces enfants se battre face à des aurors... Il devait vraiment y avoir quelque chose qui clochait... Dans les couloirs du Château, l'infirmière avait eu vent d'une petite « réunion » pour discuter des événements actuelles et de la suite et elle avait envie d'y aller. Elle ne croyait pas au destin, à la Providence et pourtant ce devait être un signe et Julia se décida à s'y rendre.
Lorsqu'elle arriva dans la petite salle, elle s'installa discrètement dans un coin attendant la suite. Du coin de l’œil elle avait aperçu Jeremiah et Kathaleen, ainsi que Connor... Sapphire était là aussi... Elles ne s'étaient pas parlée depuis un certain temps et Julia ne pouvait pas s'empêcher de se faire du soucis pour elle. Quand finalement, son regard s'arrêta sur Destiny. Machinalement, comme coupable, Julia baissa les yeux. A la Cérémonie, Destiny était tombée sur Julia et bien que cette dernière ait laissé son élève partir, la jeune Serpentard avait sûrement dû entendre cet auror, membre de la Confrérie de l'Oracle, la féliciter de sa « prise ». Peut-être que la jeune fille ne s'en rappellerait pas... mais Julia en doutait... et il ne fallait pas que Destiny se méprenne. A ce moment précis, la vie de Julia avait enfin pris le tournant qu'elle attendait... ou plutôt la vie de Clarke. Elle avait enfin dû prendre une réelle décision. Elle n'avait pas pu fuir et malgré son attachement inévitable au Ministre, Clarke avait envie d'aider au changement. Finalement, des bruits de pas se firent entendre... Et apparemment, personne n'osait vraiment prononcer son nom mais c'était bien l'ancien directeur de Poudlard qu'ils attendaient tous... Dashwood.
Son visage était creusé par la fatigue. Il était pâle. Il avait maigri. Beaucoup. Mais il était là. Kenneth Dashwood, le directeur déchu de Poudlard. Et rien que de le voir en vie, c'était déjà une belle victoire. Parce que, soudainement, tout respirait l'espoir. Soudainement, il existait une carte que le nouveau directeur et ses aurors n'avaient pas encore vue. Soudainement, il était possible de se battre, parce que le leader était de retour. Soudainement, les éclats des promesses brisées s'encastraient et s'imbriquaient pour en former une nouvelle. Dashwood était de retour, rien n'était perdu. Tout était à gagner.
Il salua la foule en inclinant sa tête. Il avait devant lui les élèves, les professeurs, les membres du personnel, et même les elfes de maison les plus courageux de Poudlard. Parce qu'ils savaient tous ce qu'ils risquaient en participant à un rassemblement non déclaré. Ils savaient tous que La Garde n'aurait aucune pitié. Les marques sur le dos, les marques sur le bras, le sang sur les mains des aurors, ce n'était plus une exception à la règle, c'était devenu la règle. Alors, ils oubliaient l'espace d'un instant le danger et les risques. Ils regardaient le directeur qui avait disparu depuis si longtemps sans aucune explication. Et, déjà, les questions fusaient dans les esprits. Où était-il passé ? Pourquoi revenir, pourquoi maintenant ? Debout, devant une foule aux visages si hétérogène, il prit la parole. " Je vous remercie d'être venu ici, ce soir. Laissez-moi, tout d'abord, vous présenter mes excuses. Je vous ai abandonné. J'ai laissé Poudlard livré à lui-même alors que mon devoir était de vous protéger. Je vous ai laissé seuls. J'ai échoué. je sais que vous devez avoir des milliers de questions concernant mon départ, et j'y répondrai volontiers.Mais élèves, professeurs, membres du personnel, tout espoir n'est pas perdu. J'ai passé les derniers mois avec la résistance, et nous avons un plan. Je ne vous cache pas que ça sera difficile. Compliqué. Et que les chances de réussir seront minces. Mais c'est là, maintenant qu'il faut agir. C'est maintenant qu'il faut tuer le serpent dans l'oeuf. C'est maintenant que nous devons résister. "
Les regards s'éclairaient. Et, déjà, certains commençaient à poser des questions. Mais, en y regardant bien, son visage n'était pas seulement marqué par la fatigue et les ravages du temps. Son oeil droit ne cessait de cligner dans un mouvement de contraction exagéré. Un mouvement qui n'avait jamais habité le visage de Dashwood auparavant... Mais, après tout, peut-être qu'ils ne connaissaient pas leur directeur aussi bien qu'ils le pensaient...
Dominus Tenebrae.
Jeremiah Van Tassel
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Posté Mar 11 Juin - 16:08.
La main de Kat contre la sienne l'aida a se détendre un peu. Il tourna la tête pour lui sourire, et reprit son observation. Il plissa les yeux en direction de l'infirmière. Il ne savait toujours pas s'il devait lui faire confiance ou pas. C'était ridicule bien sur, Clarke n'avait rien fait pour mériter sa suspicion. Et pourtant ... pourtant, quelque chose dérangeait l'écossais chez elle. Il décida de ne pas s'y attarder, et laissa ses yeux dériver sur les autres participants a cette mystérieuse réunion. Il y avait de tout. Il espérait toujours que toutes ces personnes étaient bien présentes pour soutenir l'ancien directeur, et non pour semer le trouble. Il n'en était vraiment pas convaincu. Après tout, les rumeurs peuvent être entendues par n'importe qui. Il suffisait que quelqu'un la dise a une mauvaise personne, qui prévenait les pro Ministère. Il suffit toujours d'une personne, pour faire le bien comme pour faire le mal. Il l'avait souvent constaté dans son travail.
Au moment où il commençait a être a court de visages a scruter, cela se produisit, ce qu'ils étaient tous venus voir. Kenneth Dashwood. Jey en aurait presque applaudit. Mais, a y regarder de plus près, il pouvait voir l'épuisement dans les traits du directeur, impression confortée quand il prit la parole. Oui, Jey était heureux de le voir, heureux de penser qu'ils avaient enfin un leader dans leur révolte qui n'avait pour le moment pas de visage défini dans leur école. Mais, la petite voix du pessimisme lui souffla que Dashwood aurait besoin de toutes les forces possibles autour de lui, lui même ne semblant plus en avoir beaucoup a dispenser. Qu’a cela ne tienne. Ils y arriveraient. Ils n’avaient pas d’autre choix de toute façon. Jey ne se voyait pas vivre dans une dictature où l’on pointait de nouveau du doigt les nés moldus. Non, il ne pouvait pas admettre cela.
Il resserra un peu sa pression sur la main de Kat, rassuré par ce contact simple. C’est la qu’il vit le mouvement dans l’œil du directeur. Qu’est ce qu’il avait ? Jey était prêt a parier un galion que c’était pas a ça que ressemblait la dragoncelle. Il décida que, pour le moment, ce n‘était pas ça le plus important. Pour le moment, il voulait voir dans la foule qui était venu poussé par son envie de résister, et qui avait seulement voulu satisfaire sa curiosité ... ou encore, qui était venu pour jouer le jeu du camp adverse.
Spoiler:
PS : J'ai envie de faire une blague pas drôle mais ... moi ça me fait penser a Kenny dans South Park qui meurt a chaque épisode et qui ressuscite au suivant ... oui, je sors
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Posté Jeu 27 Juin - 11:02.
Evénement_Une rébellion?
Is there still hope?
Petit à petit, la salle se remplit. Il y a une grande majorité d'élèves, quelques étudiants, mais peu de membres du corps enseignant. Sans doute craignent-ils que ce soit un piège, un faux espoir? En totu cas, tu ne lâches pas la main de Jeremiah. Bien entendu, tu lui as rendu son sourire avant, toi aussi, d'observer la salle. Tu as envie d'y croire, de penser que ce n'est pas juste un jeu, que Kenneth Dashwood est bien en vie et que c'est lui qui va venir.
Tout à coup, les murmures s'intensifient et, enfin, une silhouette apparait. Tu retiens ton souffle, tout ton corps tendu comme un arc, dans l'attente. Enfin, il apparaît. Il a l'air malade, fatigué, épuisé, même, comme vidé de ses forces. Quel genre de mauvais traitement a-t-il pu subir pour être dans cet état? Mais il est en vie. Il est en vie et tu te prends à croire que les choses vont pouvoir changer, qu'il va pouvoir reprendre le contrôle de l'école, la libérer du joug de terreur qu'elle subit à l'heure actuelle. Mais en es-tu bien sûre? Finalement, il prend la parole, et tout le monde l'écoute dans un silence religieux, comme il se doit. " Je vous remercie d'être venu ici, ce soir. Laissez-moi, tout d'abord, vous présenter mes excuses. Je vous ai abandonné. J'ai laissé Poudlard livré à lui-même alors que mon devoir était de vous protéger. Je vous ai laissé seuls. J'ai échoué. je sais que vous devez avoir des milliers de questions concernant mon départ, et j'y répondrai volontiers.Mais élèves, professeurs, membres du personnel, tout espoir n'est pas perdu. J'ai passé les derniers mois avec la résistance, et nous avons un plan. Je ne vous cache pas que ça sera difficile. Compliqué. Et que les chances de réussir seront minces. Mais c'est là, maintenant qu'il faut agir. C'est maintenant qu'il faut tuer le serpent dans l'oeuf. C'est maintenant que nous devons résister. " L'autorité a parlé. Dashwood est humble. Il s'excuse de vous avoir abandonnés. Tu as envie de t'exclamer qu'il n'y pouvait rien, mais tu gardes le silence, te disant que ce n'est pas à toi, qui es à présent étudiante et plus élève à Poudlard de l'absoudre de son inaction. D'ailleurs, pour l'instant, tout le monde garde le silence, comme si personne n'osait prendre la parole.
Contrairement à Jeremiah, tu ne vois pas le mouvement de l'oeil du directeur. Toutefois, tu sens la pression de sa main s'accentuer sur la tienne, et tu lui jettes un petit regard interrogateur. Est-ce que tout va bien?
Un silence de plomb régnait dans la salle. Personne n’osait prendre la parole. Un bref instant, Kenneth Dashwood fut saisit d’un doute inexplicable : et s’ils n’étaient pas prêts à résister à ses côtés ? Pire encore, et s’il n’était pas la personne qu’ils attendaient tant ? Il fronça légèrement les sourcils, en sentant encore et toujours le frémissement de son œil et finit par s’éclaircir la voix.
"Mes chers amis… " sa voix était anormalement grave. D’une main tremblante, il saisit la fiole précautionneusement rangée dans sa veste et en but trois grandes gorgées. Un faciès de dégoût se figea sur son visage et, aussitôt, il reprit la parole. " Sachez qu’ici je ne suis plus le bienvenue. Je n’ai plus ma place à Poudlard et c’est pourquoi je suis contraint de vous laisser. Pour votre sécurité, mais aussi pour la mienne, je ne peux vous dire où je vais me rendre en attendant de faire mon grand retour. Cherchez-moi. Retrouvez-moi. Et, dès lors, la résistance à Poudlard sera fondée. Soyez prudents. . Sa voix retrouva son éclat habituel tandis que le frémissement de son œil semblait se calmer.
Sur ces quelques mots, il se leva, laissa son regard planer sur chaque visage présent dans la pièce exiguë, tourna les talons, et, enfin, quitta la salle.
La résistance allait-elle renaître de ses cendres ?
HRP
La fin de cet événement déclenche le lancement de la quatrième quête. Si vous désirez y participer, vous pouvez vous inscrire dans ce sujet.
Dominus Tenebrae.
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Posté Dim 21 Juil - 22:54.
La journée avait été longue. Très longue. Trop longue. Bertie avait, comme tous les élèves de Poudlard, peu ou presque pas mangé, elle s’était trainée jusqu’à ces cours qu’elle n’écoutait que d’une oreille, trop concentrée sur les faits et gestes des aurors autour d’elle, à préparer leur prochain coup, à concocter leur prochaine vengeance, traitrise, torture. Poudlard sentait la mort et Bertie verrait bientôt le bout du tunnel.
Sur son visage se voyaient encore les marques de la veille. De lourdes cernes pesaient sous ses yeux vert, son teint pâle n’annonçait rien de bien. Jusque là, on aurait put croire qu’elle couvait un mauvais rhume, qu’elle n’avait pas pu dormir de la nuit ou qu’elle était simplement épuisée. Mais ces traces cachaient bien pire. Sous son menton, on discernait malgré ses efforts pour dissimuler le tout, un bleu violâtre, témoin de la violence que pouvait administrer les aurors de nos jours.
Ah que l’époque était loin lorsque les aurors représentaient encore l’espoir, la justice et la bienveillance. Sur sa joue gauche, on lisait des éclats, de petits cicatrices qui peinait encore à durcir tandis que sur sa nuque se voyait encore la poigne que des aurors autour de son fin cou.
Bertie, elle qui était toute frêle et fragile d’ordinaire, semblait errer dans les couloirs, le regard éteint mais l’œil vif prête à se battre s’il le fallait puisqu’il ne lui restait plus que ça. Se battre, attendre, remarquer les étrangetés qui l’entouraient. Tout, jusqu’à cette réunion secrète, d’où elle avait entendu s’échapper le nom de Dashwood. Et comme une flèche en plein cœur, elle fut frappée par l’espoir.
La jeune Gryffondor attendit alors patiemment le soir, jusqu’à ce que les derniers aurors s’endorment, laissant derrière eux, les âmes tourmentées qu’ils venaient de tirer à leurs victimes journalières. Elle se glissa tel un spectre parmi les dalles des couloirs vides, et atteignit enfin cette petite salle ou s’entassaient les sorciers prêt tout comme elle à retrouver une vie normal, à retrouver Dashwood et son Poudlard d’entant.
Lorsqu’il apparut, faible et pâle, elle ne put s’empêcher de s’identifier à lui. Il s’était battu, il avait les marques. Et le plus important était qu’il était là, bien vivant. Bertie s’accorda à lui sourire, tandis qu’elle l’étudiait sous toutes ses coutures, s’imprégnant de sa présence comme une personne assoiffée avale de l’eau. Elle le fixait des yeux, sans entendre ce qu’il disait. D’une seule oreille elle écoutait, tandis qu’elle buvait son image.
Alors qu’il s’apprêta à partir, elle remarqua cette fiole qu’il prit d’une main tremblante. Comme s’il redoutait son breuvage. Sa grimace intrigua Bertie. Après tout, que pouvait-il y avoir dans cette fiole qui pouvait lui redonner des forces. Elle avait beau se creuser l’esprit, aucune potion ne pouvait vous redonner force, vous changer le teint. Vous changer le teint. Vous changer. Pendant un quart de seconde, la jeune Barjow se demanda si cette potion n’était pas justement, une potion lui permettant de changer d’apparence. Elle n’arrivait pas à mettre le nom dessus. Mais bien trop fatiguée par la journée, elle laissa tomber et rentra dans son dortoir, aussi rapidement et discrètement qu’un courant d’air. Elle ne voulait pas croiser Grubler, et encore moins la Garde. Alors elle se glissa dans ses draps et ne se réveilla que le lendemain matin.
Spoiler:
Je ne sais pas si j'ai le droit de poster, mais je voulais quand même réagir à cette réunion.