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ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Dim 24 Mar - 11:16.
i'll wait till kingdom come

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Vous étiez sortis sans demander la permission, et voilà que des aurors vous coursez dans les ténèbres de la nuit. Et puis vous êtes passés à côté du lac noir. Et puis l'idée n'a pas semblé si mauvaise, étant donné la situation déjà dangereuse. Vous avez lancé un sortilège têtenbulle et vous avez plongé. La nuit, le lac noir est opaque. Les eaux sont troubles. Glacées. Comme si la mort avait pris possession des eaux noires du lac de Poudlard. Jusqu'où votre voyage nocturne vous amènera ? C'est à vous de décider.

◭ La raison pour laquelle vous étiez dehors à une nuit si tardive relève de votre appréciation. Le fait est que des aurors vous ont vu et vous ont coursé. Il ne connaissent pas votre identité.
◭ A l'issue de ce RP, vous découvrirez un nouveau lieu.
◭ L'ordre de passage est le suivant : Destiny postera en première, suivie d'Hayleen et de Ludwig. Un tour de jeu équivaut à un post de chacun des joueurs. SI un des joueurs n'a pas répondu depuis une semaine, vous pouvez sauter son tour.

Au bout du deuxième tour de jeu, vos personnages, coursés par les aurors, ne voient pas d'autre alternative que de plonger dans le lac noir.
Au troisième tour, ils atteignent la cité interdite des sirènes. Les êtres de l'eau semblent flotter, en lévitation dans l'eau, immobiles, comme s'ils étaient endormis. Vous comprenez rapidement qu'ils ne le sont pas.
Au bout du cinquième tour, des sirènes, alertés par les bruissements de l'eau, viennent vers vous, elles ont l'air en colère. Effectivement, vous apprenez au bout d'une discussion âpre qu'elles tiennent les sorciers responsables pour la mort de leurs camarades. Elles ont vu le sang de la jeune fille couler dans le lac, elles ont entendu le réveil des inferi.
Au sixième tour, malgré tout ce que vous dites, les sirènes décident de vous courser dans les eaux. Elles sont furieuses.
Au bout du huitième tour, après un duel qui allia course de nage et sorcellerie, les sirènes sont éloignées, mais elles ont réveillé le Poulpe géant qui sommeille dans la grotte de Poudlard. Celui-ci décide de ne faire qu'une seule bouchée de vous. Par une tactique qui relève de votre appréciation, vous réussissez à vous échapper de ses tentacules et vous enfoncez dans sa grotte.
Au neuvième tour, après avoir vogué à travers des tunnels pendant plusieurs minutes, vous arrivez devant une porte circulaire. Vous lancez un bombarda maxima qui marche, mais qui blesse l'un d'entre vous. Vous entrez dans ce qui ressemble à une antichambre et fermez la porte.
Au dixième tour, vous ouvrez la porte qui se trouve derrière vous, et vous débloquez un nouveau lieu. La salle sous le lac. Des dizaines et des dizaines de marches mènent à une salle circulaire. Son plafond est constitué d'un dôme de verre. D'ici, vous pouvez voir tout ce qui se trame sous le lac. Mais quelque chose attire votre attention. Du sang coule sur le sol. Vous vous retournez. En lettres de sang, sur le mur : La fin vient de commencer.

◭ Ce lieu ne sera débloqué que si vous terminez votre sujet loterie ♦ underwater (hayleen&destiny&ludwig) 1440637669
◭ En bonus, Destiny devra placer les mots pintade, crabe royal et pisse de gobelin dans chacun de ses rps. Hayleen ne pourra pas utiliser sa baguette et elle devra commencer tous ses dialogues par un dicton ou un proverbe qui n'a aucun rapport. Ludwig, quant à lui, devra placer une parole d'une chanson de céline dion différente dans chacun de ses rps.

Amusez vous bien !





Dominus Tenebrae.
Destiny H. McGregor
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♦ Nota Bene
: À voir.
: Pas encore.
: Rien du tout.



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Message Posté Mer 27 Mar - 14:48.
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    Au fond, peut-être qu'elle est faite comme ça. Peut-être qu'elle aime la solitude, le bruit seul de ses pas martelant les couloirs de Poudlard. Peut-être que c'est pour cette raison qu'elle se dirige vers l'extérieur, pour semer la foule, pour pouvoir réfléchir tranquillement. La nuit est noire, impénétrable, il fait froid, encore plus froid que dans sa salle commune. Elle resserre son écharpe contre la peau nue de son cou. Elle frissonne. Prends la baguette, la pointe devant elle. Elle se sent tellement à l'aise, avec ce bout de bois magique dans les mains. Elle a l'impression qu'elle pourrait tout vaincre, qu'elle pourrait faire cesser toutes ses conneries du moment. Et pourtant, oh pourtant, elle sait qu'elle n'en a pas la force. Pas le courage, surtout. Ce n'était pas comme si elle était restée dans l'ombre, tout de même, elle avait essayé d'aider. Essayé, sans succès. Elle se souvenait des paroles de Tanja, de Rosaleen ainsi que d'Australe, tous ceux qui sont derrière elle. Tous ceux qui l'aident à avancer, qui la pousse à aller hors de ses limites. Et voilà où elle en est, avec ses conneries, elle est obligée de venir réfléchir seule la nuit, elle ne peut plus dormir. Insomnie, oh, terrible agonie.

    ― Lumos,murmure-t-elle entre ses dents.

    Sa voix est faible, éteinte. Tout comme elle. Elle pense à sa mère. À tous ceux qui sont morts, une partie pour elle. Elle se sent coupable. Elle est prisonnière d'une l'image : celle de la dernière lueur de vie dans les yeux, celle de son dernier sourire, dernier rire. Elle secoue la tête, alors qu'elle sent sa gorge se nouer. La lueur de sa baguette n'éclaire qu'un halo de lumière autour d'elle. Elle avance, doucement, sûrement. Où se rendre ? Elle n'en a aucune idée. En réalité, si elle est là, c'est simplement sur un coup de tête. Simplement car les ronflements de ses camarades de chambres lui faisaient bourdonner les oreilles. Elle soupire.
    Un bruit. Un craquement de feuilles. Un murmure. Elle fait volte-face, pointant sa baguette loin devant elle, dans le vide. Il n'y a rien, mais tout ça semble se rapprocher. Elle entend des éclats de conversation. Elle entend les mots « lumière », « pleine nuit », « permission ». Elle sent tout à coup sa tête tourner. La permission ! Bien sûr. Elle avait totalement oublié. Elle claque sa main devant sa bouche. Elle va se faire prendre. Elle éteint sa baguette. Elle n'a pas de permission, elle n'en voulait pas, de toute façon, elle n'a jamais été adepte des sorties en plein air, la nuit. Tout simplement car elle n'aime pas la nuit. Elle avance, discrètement, vers elle ne sait où. La lune est cachée derrière un nuage, rendant Poudlard totalement plongé dans la pénombre. Lui réduisant la vue, mais la cachant également de... de quoi, d'ailleurs ? Son coeur bat si fort dans sa poitrine qu'elle a l'impression qu'il va en sortir. Elle s'est mis dans de beaux draps. Ils vont faire d'elle une pintade grillée.

    ― Hey ! Toi là-bas, tu as la permission de venir ici, en pleine nuit ?

    Un petit hoquet de surprise sort de sa bouche alors qu'elle a arrêté d'avancer, prise d'un sursaut. Elle lance un regard par-dessus son épaule. Ils sont trois. Nom d'un crabe royal, ce sont trois aurors. Elle jure tout bas. Que faire ? Ils se rapprochent, la lueur de leur baguette apparaît, tout prêt. Elle court. Sans savoir où aller, désorientée par le manque cruel de lumière, elle court. Elle manque de tomber à cause d'une racine, mais se retient de justesse au sol de sa main, puis se relève en vitesse. Quelque chose coule de son pouce. Un liquide. Elle ne s'attarde pas plus que ça et continue sa course, jusqu'on ne sait où. Par réflexe, elle colle son pouce sous son nez, pour y renifler l'odeur du liquide d'auparavant. Elle ne sait pas ce que c'est, tout ce qu'elle sait, c'est que ça pue comme de la pisse de gobelin et qu'elle est en train de mourir asphyxier, tellement elle respire peu. Elle n'est pas habituée à faire du sport.
Hayleen R. Blackburn
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Message Posté Ven 5 Avr - 16:43.
    « Hey toi! Reviens ici!! »

Courir, inlassablement, pour échapper à l'autorité. Durant mes sept années passées au château, jamais je ne m'étais faite prendre à sortir après le couvre-feu. Tel un chat, j'arrivais à me faufiler dans les couloirs sans faire un bruit et sans même laisser le temps à quiconque de m'apercevoir. Mais me voilà à courir car je me suis fait prendre. Depuis l'arrivée du nouveau directeur, la sécurité fut renforcée et un tas d'auror foulait à présent les couloir de Poudlard. Je n'avais rien contre eux, ma mère étant elle même une auror, mais mes balades nocturnes étaient sacrément compromises. Jusqu'à aujourd'hui pourtant, j'avais su les éviter. Mais il fallait qu'un jour cela arrive. Alors je courais à travers le château, essayant désespérément de fuir mes chasseurs.

    « Tu n'as rien à faire dehors, reviens tout de suite!!! »

Ce qui m'amenait dehors à une heure pareille? Trop de choses me préoccupaient l'esprit et je n'arrivais pas à dormir. J'avais donc eu l'idée de me rendre dans la salle de bain des préfets pour me détendre dans l'immense baignoire qui occupait la majeure partie de l'espace, mais je n'eus même pas le temps d'atteindre l'étage correspondant, qu'au bout du deuxième couloir que je prenais un groupe d'auror m'attendait. Depuis, s'ensuivit une course folle qui m'amena à l'extérieur du château. Pour autant, je n'avais pas réussi à évincer les aurors, puisque je les entendais toujours me crier après. Je ne pouvais me fier qu'à mon ouïe, car, la lune ayant décidée de se faire la malle cette nuit, le parc était plongé dans une pénombre totale. Je sortis alors ma baguette et tentai de lancer un lumos, mais ma baguette resta éteinte, telle un vulgaire bout de bois. Avec tous ces dérèglements, je devais m'en douter. Je rangeai donc ma baguette dans ma poche. Cela m'inquiétait de ne pas pouvoir utiliser la magie, mais tant pis, même si je ne voyais rien, il était hors de question que ces aurors me mettent la main dessus. Alors je continuais à courir. Mon souffle se faisait court. Mon cœur battait la chamade. Le stress et l'effort n'aidaient pas à ralentir mon rythme cardiaque. Mais il ne fallait pas que je m'arrête.

Courir, inlassablement. Sans magie. Et mes poursuivants, eux, en avaient sans problèmes. Je pouvais voir le bout de leur baguette rayonnant s'avancer dans ma direction. Il fallait que je trouve un moyen de les semer. BOUM & PLOUF Je venais de percuter quelqu'un ou quelque chose, et perdant mon équilibre, mes fesses atterrirent tout droit dans un liquide froid, que je ne sus identifier de suite, bien plus préoccupée par ce que je venais de percuter.

    « Pierre qui roule, n'amasse pas mousse. Désolée, j'aurais du regarder devant moi! »


[H.j. : Ludwig, si t'as pas envie de te faire percuter par Leen, ca peut être Destiny ^^ Je vous laisse le choix ;)]
Ludwig Lancaster
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ϟ maison : Il a appartenu, durant neuf ans, à la maison de Gryffondor.

♦ Nota Bene
:
: Emma Gray. Aubépine de Séverac. Perpetua Plumpton. Fulmina Pletorn. Delhi Singh-Anderson. Vitali Zorotalev. Simba Farewell.
: ♠. Baguette. Paquet de cigarettes. iPod.



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Message Posté Mer 10 Avr - 21:14.
Elle s’était endormie dans ses bras.

Ses doigts s’emmêlaient dans ses mèches sombres tandis qu’il contemplait son visage paisible posé contre sa poitrine ; Emma avait sans doute mal envisagé la fatigue dont elle était tributaire pour se laisser ainsi contre lui. Quand il avait besoin de contact, elle les fuyait du mieux qu’elle pouvait, et peu importait qu’ils soient ensemble, ça ne changeait pas la donne. Pourtant, elle s’était endormie dans ses bras. Un mince sourire étira ses lèvres. Ludwig était bêtement content, juste pour ça.

Le feu mourant dans l’âtre de la cheminée peinait à éclairer de lueurs tremblotantes la Salle commune des Serdaigle. Avachi dans le canapé de velours bleu, il suivait l’aiguille des secondes d’un œil morne, pesant le pour et le contre. Retourner à la Tour de Gryffondor ? L’envie lui faisait défaut. Il enchaînait les insomnies et s’étonnait encore de ne pas s’endormir en cours. Rester chez les Serdaigle ? Inenvisageable. Emma était la stabilité dont il avait besoin, il ne parvenait à respirer que lorsqu’il pouvait la voir, lui parler, l’embrasser, mais la perspective de rencontrer son demi-frère au petit matin insinuait dans son esprit embrumé une idée de fuite plus pressante que de la serrer encore une heure de plus dans ses bras. Ludwig ne lui avait rien dit. Ils n’avaient jamais abordé le départ d’Aubépine en plein cœur de la nuit ; il ne lui avait pas annoncé que le deuxième Ludwig, le nouveau venu, l’étrange allemand fraîchement débarqué pour une raison obscure à l’école anglaise, était son demi-frère. L’enfant de sa mère biologique. Celle qui l’avait abandonné. Elle ignorait même qu’il avait été adopté, orphelin de naissance. Elle ignorait tout de son passé. Comme les autres. Comme tout le monde.

Peut-être qu’un jour, il sera capable de l’avouer. Peut-être qu’un jour, il le lui dira. Peut-être.

Avec précautions, il se dégagea, l’installant du mieux qu’il le pouvait contre les coussins. Dénichant une couverture, il l’en couvrit ; elle lui en voudrait sans doute de l’avoir abandonnée en plein milieu de la nuit, sur le canapé de la Salle commune. S’il avait eu le choix, il l’aurait installée dans son lit ; mais les escaliers des dortoirs étant ce qu’ils sont, il n’avait pas envie de connaître la douloureuse expérience de manquer une marche parce qu’elle avait soudainement disparu. Du bout des doigts, il effleura le front d’Emma une dernière fois avant de quitter la pièce ; il ne restait que des braises dans l’âtre de la cheminée.

Il n’y voyait rien, à peine quelques formes fantomatiques se découpant contre les fenêtres, le ciel, malgré l’absence de lune, étant toujours plus claire que les murs de pierre brute. Les torches étaient éteintes ; le couvre-feu était largement dépassé. Par habitude plus que par précaution, il rechigna à illuminer le couloir du bout de sa baguette et se fia à neuf ans d’expérience pour retrouver son chemin malgré l’absence de lumière, effleurant le mur le plus proche pour ne pas en perdre le fil. Il compta le nombre d’intersection, éprouva les couloirs afin de vérifier qu’il ne s’agissait pas d’escaliers – ou d’un vide – et parvint à quelques mètres du tableau de la Grosse dame.

Un éclair jaillit soudainement du couloir perpendiculaire, juste quelques secondes avant qu’il n’entende l’éclat d’une voix, bien que chuchotant, tranchant le silence de plomb qui s’était abattu sur Poudlard. D’instinct, il sut qu’il était pris au piège : même s’il avait le temps d’atteindre le tableau, il se ferait repérer, inévitablement. Et il n’avait aucune permission de traîner dans les couloirs – parce que soudainement, il se rappelait aussi qu’il devait avoir la permission pour être dans les couloirs après le couvre-feu, au-delà du règlement intérieur dont il avait pris l’habitude de contourner ces neuf dernières années. Et que ne pas avoir la permission de sortir, c’était déjà plus dangereux que de se moquer du règlement. Parce que ce n’était pas les professeurs ou les préfets qui rôdaient. Et ça, c’était tout de suite moins drôle.

L’homme l’aperçut avant qu’il ait terminé de penser – parce que Ludwig avait toujours eu une chance moqueuse, ils avaient décidé d’inspecter son couloir plutôt que de continuer celui dans lequel ils étaient en train de patrouiller, sinon c’était franchement pas marrant – et le héla avant de s’avancer résolument droit sur lui. Il était accompagné d’un autre homme qui le suivait légèrement en retrait. Le type le héla une nouvelle fois.

Et là, il eut la réaction la plus con du monde.

Il s’enfuit.

Il manqua à plusieurs reprises de trébucher, évita de justesse une armure et passa au travers d’un fantôme, poursuivi comme un cerf par des chasseurs. Les autres s’égosillaient derrière lui, lui intimant de s’arrêter docilement, parfois lui demandant s’il avait une permission pour être dehors, des fois qu’il tentait de leur échapper juste pour le plaisir de courir – on ne sait jamais. Ludwig bifurqua à l’aveuglette, se retrouva dans un autre couloir sombre et se demanda dans quelle partie du Château il se trouvait, ou encore si ça s’arrêterait un jour – probablement quand ils m’auront mis la main dessus. Ludwig n’aimait pas beaucoup les Aurors, surtout lorsqu’ils étaient dépêchés pour surveiller une école dont le nouveau directeur venait à peine de prendre ses fonctions. Peut-être que cela partait d’une bonne intention, comme par exemple la volonté de protéger les jeunes élèves sans défense qu’ils étaient, mais c’était une réaction allergique. Aux yeux dépareillés du Gryffondor, ils faisaient figure de corbeaux et étaient fondamentalement de mauvaise foi. Qui savait les ordres qu’ils avaient reçus en arrivant, et s’ils pensaient qu’il était dangereux, une sorte d’ennemi d’Etat comme beaucoup ont été décrétés ces derniers ? Le meneur, peut-être de la résistance, soyons fous ! Après tout, c’était bien arrivé une fois, ça pouvait bien recommencer.

En désespoir de cause, il se dissimula dans un renfoncement en retrait d’une statue, dans un couloir, tentant vainement de rendre discret son souffle précipité. Un vieil instinct de survie l’empêchait de se rendre docilement aux Aurors, de vieux souvenirs moribonds l’enchaînaient à une liberté farouche qu’il défendrait bec et ongles. Sa méfiance exacerbée le muselait ; il aurait pu avoir confiance en eux, puisqu’après tout, le Ministre avait bien trouvé une solution aux catastrophes qui s’étaient abattues sur l’Europe. C’était viscéral, pourtant. Alors, il se cachait. Mal. Dans ce petit coin qui serait bientôt illuminé par la baguette de ses poursuivants qu’il voyait tressauter au loin. Il les entendait maugréer, parce qu’ils avaient été trop loin pour savoir dans quel couloir maintenant il se trouvait. Et puis, de nouveau, ils hurlèrent. Cette fois, pas contre lui ; demandant avec une gentillesse toute caractérisée à un autre contrevenant s’il avait une permission. Décidément, songea Ludwig. Les lueurs s’éloignèrent, il arqua un sourcil. Si facile ? Ils l’avaient poursuivi avec tant d’acharnement qu’il s’était imaginé qu’ils n’abandonneraient pas la partie simplement parce qu’ils avaient repéré quelqu’un d’autre. Au moins, il parviendrait peut-être à rentrer.

Du moins, c’était son projet, lorsqu’un faisceau de lumière balaya le couloir dans lequel il se cachait. Il distingua, plissant les yeux, un homme observant les alentours, attentif ; effectivement, ils n’avaient pas abandonné. La bonne nouvelle était encore qu’il n’y en avait désormais plus qu’un. La lumière revint, et Ludwig reconnu alors le couloir où il se trouvait. Il savait, pour avoir arpenté le Château dans des moments de désœuvrement, qu’une bouche d’aération menant dans le parc se trouvait tout près. Attendant, avec autant de patience que la nervosité et l’adrénaline provoquée par la poursuite le lui permettaient, que l’homme rabatte la lumière ailleurs, il finit par se faufiler discrètement vers le passage, l’ouvrit, et s’y glissa. Il ne vit plus du tout de lumière.

Tâtonnant, il suivit le couloir et sentit un courant d’air frais lui balayer le visage alors qu’il approchait de la sortie. Il accéléra le pas ; il n’aimait pas beaucoup rester longtemps dans les passages étroits des sorties dissimulées. Une fois dehors, il inspira profondément ; l’air était glacé mais c’était tout ce pour quoi il avait été prêt à payer durant ce dernier quart d’heure. Le froid lui mordit douloureusement la peau ; il n’avait pas de cape sur lui. Il n’avait pas franchement pensé mettre le nez dehors, après tout, et son pull, bien qu’en laine, n’était pas suffisant pour le protéger de la gelée. Il remonta les manches sur ses mains, serra les bras autour de lui et s’avança lentement ; il distingua les faibles remous scintillants du lac noir. C’était vrai que ce passage déboulait juste à côté de sa rive.

Ludwig se retourna et leva les yeux vers le Château sombre ; parfois, l’éclat d’une baguette perçait l’obscurité avant de disparaître aussi subitement qu’elle était venue. Il ne savait pas encore comment il allait bien pouvoir rentrer, mais estimait qu’avant toute chose, il valait mieux qu’il se fasse oublier. Et puis, le parc n’était pas une mauvaise option – s’il ne se faisait pas prendre. Il n’allait pas se tourner et se retourner toute la nuit dans son lit et ne risquait pas de croiser Ludwig au petit matin. C’était un compromis pas si mal que ça. Lentement, il se mit à longer la rive en observant les alentours, l’œil et l’oreille en alerte. Avec la chance qu’il avait…

Un bruissement proche l’immobilisa, prêt à bondir si de nouveau il devait jouer le cerf effarouché devant le méchant chasseur, bien que nourrissant le maigre espoir que ce soit un autre fugueur – au mieux. Il s’étonna de ce que ce fut le cas – en tout cas le supposa-t-il. L’autre semblait désorienté, courant sa savoir où aller et mieux encore, sans lumière ; autant d’indices qui lui prouvait qu’il – ou elle – n’était pas un prédateur d’un soir. A son tour, l’autre s’immobilisa quand enfin il – ou elle – l’aperçut ; Ludwig plissa les yeux pour tenter de distinguer l’autre planté en face de lui. Il n’eut pas le temps de faire des recherches plus approfondies qu’un choc lui coupa le souffle ainsi que l’équilibre ; le nez dans la poussière, il roula sur le dos en grimaçant. Ses paumes le brûlaient de s’être rattrapé sur elle ; de l’identité de cette personne, il ne douta pas une seconde.

    « Désolée, j’aurais dû regarder devant moi ! »
    « J’avais cru que c’était une habitude de me rentrer dedans, Blackburn », grinça-t-il en se relevant.

Frottant ses mains l’une contre l’autre, il lui en tendit une pour l’aider à se relever ; une hostilité factice contre une amitié d’évidence. C’était presque devenu un jeu pour lui, mais il savait que cela l’énervait plus qu’autre chose : en apparence, ils se haïssaient, parce que c’était comme ça, Gryffondor et Serpentard, la vieille rengaine, et parce qu’entre lui qui jouait au con et elle qui préférait les coups bas, ce n’était pas censé être compatible. Au-delà de ça, elle était amie avec Simba ; rédhibitoire. Et pourtant. Ce n’était pas simple, entre eux, parce qu’il l’appréciait, et qu’il savait que c’était réciproque, et que ça l’énervait elle, et que c’était bizarre pour lui. Mais après tout, s’il suffisait d’aimer, l’histoire serait moins drôle.

    « Tu comptes prendre un bain de minuit ou… »

Il s’interrompit brusquement lorsque de nouveaux éclairs balayèrent le parc dans leur direction. Tout d’un coup, il se sentit non seulement pris au piège, mais mieux : encerclé. Les loupiotes des poursuivants de l’autre – dont il ne connaissait toujours pas l’identité puisqu’il – ou elle – n’avait ni décroché un mot, ni approché suffisamment pour qu’il le distingue – crevaient l’orée de la forêt. Ludwig jeta un œil en direction de là où il était arrivé : à moins d’avoir la puissance de saut d’un kangourou, il était impossible de l’atteindre de l’extérieur, et il n’était pas particulièrement tenté de vérifier si les dérèglements magiques avaient disparu avec un levicorpus. Il ne restait plus qu’une solution.

    « Tout compte fait, j’en prendrais bien un moi aussi. Vous venez ? »


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: À voir.
: Pas encore.
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Message Posté Sam 13 Avr - 15:35.
    Elle est près du lac. Elle le sait, le sent. Elle sent la peur devenir plus proche encore. Elle sent l'air frais lui caresser le bas du dos, telle une vieille amie. Elle s'est arrêtée. Elle a l'impression d'être seule au monde, en cet instant. Elle ne peut s'empêcher de s'en vouloir, elle aurait dû rester calmement dans son dortoir. Foutue pulsion à la con. Pintade de merde. Un long soupire s'échappe de ses lèvres. Elle les a semé. Elle s'apprête à s'asseoir contre le tronc d'un arbre et attendre une solution, attendre sûrement le matin et disparaître dans le lever de soleil. Mais quelque chose l'en empêche. En effet, elle entend des bruits, des bruits de pas, elle se plaque directement contre un arbre. Retient sa respiration un instant. Resserre sa poigne sur sa baguette. Ses bras sont le long de son corps. Elle prie Merlin pour que la couverture de la nuit les empêcher de la voir. Puis d'autres pas lui parvint aux oreilles. Son coeur s'accélère. Bam. Un bruit de frottement de vêtement, de chute. Elle se mord la lèvre inférieure pour retenir un léger cri de surprise. Elle agrippe le tronc encore plus, comme si elle pouvait entrer à l'intérieur.

    « Désolée, j'aurais dû regarder devant moi ! »

    Elle soupire, de soulagement, surtout. Ce n'est que la voix d'une femme. Ou plutôt d'une jeune femme. Elle lui semble étrangement familière. Elle ne dit rien, se contente de fouiller dans ses souvenirs. En vain. Une deuxième voix la coupe dans ses recherches.

    « J'avais cru que c'était une habitude de me rentrer dedans, Blackburn »

    Blackburn. Elle a déjà entendu ça quelque part. Elle est presque persuadée que cette fille est dans sa maison, elle le sait. Cette voix d'homme, contrairement, ne lui dit rien. Elle ne semble jamais l'avoir entendu. Elle ne s'en occupe pas. Elle lance des regards à droite, à gauche, il semble que personne ne s'avance ici. Ils semblent être seuls.

    « Tu comptes prendre un bain de minuit ou... »

    Un bruissement. Des nouveaux éclairs apparaissent. Elle se crispe. Avance vers les deux jeunes. Elle se fout de savoir qui ils sont, mais avec leurs conneries, ils vont se faire repérer. De sa baguette, pointé en avant, elle touche les deux formes peu distinctives. Elle soupire.

    « Je n'ai pas envie d'être méchante, hein, mais si vous continuez votre petite conversation totalement inintéressante pour le moment, on va se faire repérer. » les bruits semblent se rapprocher, elle grogne. « J'aurais dû m'en douter. Nom d'un crabe royal ! J'essaie par tous les moyens de fuir, j'avais réussi et vous me faite repéré en un coup de baguette ! Merci. »

    Elle recule légèrement. Manque de tomber une nouvelle fois, se rattrape à elle ne sait quoi.

    « Un plan ? »

    Lance-t-elle d'un coup, alors que la panique la reprend peu à peu. Elle sent son coeur battre dans ses tempes bruyamment. Sa respiration est haletante. Elle flippe, c'est le cas de le dire. Elle pourrait se pisser dessus, mais l'odeur de la pisse de gobelin sur sa main l'en dissuade.

    « Tout compte fait, j'en prendrais bien un moi aussi. Vous venez ? »

    Cette idée la rebute, la dégoutte et pourtant, elle n'a plus aucun choix. Elle regarde les deux autres, du moins, du mieux qu'elle le peut les apercevoir. Et se met à courir, sans aucun mot. D'ailleurs, elle ne peut rien dire. Que dire ? Absolument rien. Nothing. Nada. De fureur, elle saute. Haut. Bien plus haut qu'elle aurait cru en être capable. Le sol paraît loin sous ses yeux. Mais c'est seulement sa peur qui lui monte à la tête.
    Elle touche l'eau. Froide. Elle lui glace le sang jusqu'à la moelle. Ses poils s'irisent. Sa tête s'immerge. Elle est totalement dans l'eau. Elle n'ose pas ouvrir les yeux, de peur, sûrement. Ses doigts tiennent toujours fermement sa baguette. Elle entend les deux autres plongés, son corps se tourne vers eux. Elle a du mal à respirer. Elle remonte à la surface, emplit ses poumons d'air. Ouvre les yeux. Les éclairs sont toujours là. Elle s'immerge de nouveau.
Hayleen R. Blackburn
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Message Posté Jeu 18 Avr - 17:53.
    « J’avais cru que c’était une habitude de me rentrer dedans, Blackburn »

Ludwig Lancaster. Pas besoin de davantage de lumière pour reconnaître son sarcasme. Tout était fait pour que nous nous détestions. Serpentard et Gryffondor, des caractères opposés et une meilleure amie qui le déteste. Nous étions destinés à nous haïr. Et pourtant. Pourquoi faire les choses simples quand elles peuvent être compliquées? Car au final, nous nous appréciions bien plus que nous ne l'aurions voulu. Et je détestais ça, ce sentiment partagé.

    « Tu comptes prendre un bain de minuit ou... »

Bain de minuit? La main tendue vers moi, le Gryffondor attendait que je l'attrape pour m'aider à me relever. Je n'avais même pas fait attention à l'endroit où j'avais atterri en tombant. Mais "bain de minuit" ne donnait pas énormément de possibilité de réponse. Aussitôt, je pris la main du garçon lorsque je compris que mes fesses étaient dans le Lac Noir. Aquaphobe depuis mon enfance, je faisais toujours en sorte de rester bien éloignée de ce point d'eau. Mais trop préoccupée par ma course, je n'avais même pas remarqué que j'y avais mis les pieds.
Soudain, de nouveaux éclairs fendirent l'air. Je n'avais pas réussi à les semer! Je restai statique à côté de Ludwig, cherchant désespérément un plan, sachant que ma baguette ne me serait d'aucune utilité. C'est alors que je remarquai la présence d'une troisième personne à nos côtés, qui daigna enfin prendre la parole.

    « Je n'ai pas envie d'être méchante, hein, mais si vous continuez votre petite conversation totalement inintéressante pour le moment, on va se faire repérer. Je décrochai de la conversation lorsque j'entendis nos poursuivants courir dans notre direction. J'aurais dû m'en douter. Nom d'un crabe royal ! J'essaie par tous les moyens de fuir, j'avais réussi et vous me faite repéré en un coup de baguette ! Merci. »

Trop occupée à trouver une idée pour nous sortir de ce pétrin, je ne cherchai même pas à répliquer quoi que ce soit à la jeune fille, chose que j'aurais pourtant faite dans une situation plus 'normale'. Courir, encore, aurait pu être une bonne idée. Mais j'avais peur qu'à la longue, ils nous mettent tout de même la main dessus. Après tout, ils étaient bien plus entrainés que nous pour ce genre d'affaire, et je n'étais pas du genre athlète de haut niveau - ni même athlète tout court - et cela m'étonnerait également que l'autre jeune fille le soit également, seul Ludwig aurait peut-être une chance.

    « Un plan?
    - Tout compte fait, j'en prendrais bien un moi aussi. Vous venez ?
    »

QUOI? Aller dans le lac? HORS DE QUESTION! Je me mis alors à paniquer à la première pensée de mon corps plongé entièrement dans le lac. Mais je n'eus même pas le temps de répliquer quoi que ce soit que la jeune fille plongea aussitôt dans l'eau. Alors mon cœur se mit à battre la chamade, ma respiration fut saccadée et je sentis une intense chaleur parcourir mon corps, malgré mes frissons. J'allais faire une crise d'angoisse. Il fallait que je me clame, mais impossible d'y arriver en sachant qu'il fallait que je plonge sous l'eau. Je finis par attraper le bras de Ludwig.

    « Le rire est satanique, il est donc profondément humain. Je pe... peux pas... plonger. Je... je... j'ai peur de l'eau. Je sais... pas... nager. Et ma... baguette... est morte. »

Non je ne bégayais pas, je mettais simplement du temps à sortir mes mots, à cause de ma respiration haletante. Et maintenant, j'étais devenue un boulet. Je détestais ça. Et je ne pouvais rien y faire, car j'avais bien trop peur de l'eau. Mais avais-je plus envie de me faire attraper par les aurors? Car cela n'aurait rien à voir avec un professeur qui me mettrait la main dessus après le couvre feu. Ma peur contre des aurors... Lequel des deux gagnera? Je n'en avais aucune idée et, à vrai dire, j'aurais préféré être confrontée à aucun des deux et encore moins aux deux en même temps. Mais à un moment donné il allait falloir que je choisisse. Et si je voulais vaincre ma peur, il allait déjà falloir que je réduise ma crise. Je respirais profondément, afin de calmer mon rythme cardiaque et pulmonaire, mais c'était loin d'être évident. Je savais en plus que je nous faisais perdre du temps, et plus j'y pensais, plus cela m’angoissait. Un cercle vicieux, dont j'allais devoir en sortir rapidement, ou je n'aurais bientôt plus de décision à prendre une fois que les aurors nous auront rattrapé.

[H.j. : Pour un gain de temps, je vous autorise à faire bouger Leen et à faire ce que vous voulez pour la foutre à l'eau x) Quitte à l'assomer xD]
Ludwig Lancaster
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ϟ maison : Il a appartenu, durant neuf ans, à la maison de Gryffondor.

♦ Nota Bene
:
: Emma Gray. Aubépine de Séverac. Perpetua Plumpton. Fulmina Pletorn. Delhi Singh-Anderson. Vitali Zorotalev. Simba Farewell.
: ♠. Baguette. Paquet de cigarettes. iPod.



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Message Posté Lun 8 Juil - 22:42.
Une Simba à moitié prix. Magnifique songea-t-il en serrant les dents tandis que l’autre les accusait vertement d’être la cause de tous ses malheurs. Se massant son épaule douloureuse pour avoir servi d’accroche pour empêcher la jeune fille de s’écraser face contre terre – il sentait encore ses doigts et ses ongles s’enfoncer dans son muscle –, Ludwig contempla l’autre prendre au pied de la lettre sa proposition… et s’enfoncer dans l’eau avec un bruit assourdissant qui n’avait rien à envier à une explosion dans le silence confiné du parc. En à peine quelques secondes, les éclairs de lumières se firent plus nombreux, plus longs et surtout, plus proches ; il feula entre ses dents, félicitations, tu sais t’enfuir en toute discrétion, c’est sûr, ils ne savent pas où nous sommes !. Et Hayleen s’agrippait à lui comme un noyé à une planche abandonné de son navire échoué. Ses tremblements se répercutaient dans ses muscles, dans sa chair, dans ses os ; il ressentait le moindre frisson qui dévalait l’échine de la jeune fille, sa respiration hachée, la tension dans son corps. Il avait compris avant même qu’elle ne lui avoue sa peur de l’eau.

D’instinct, il passa un bras autour de la taille d’Hayleen pour la rapprocher de lui, la forçant à se concentrer sur leur contact plutôt que sur l’idée de se retrouver immergée dans le Lac ; il s’arrêtera ensuite sur la conséquence de son geste sur leur relation mi-figue mi-raisin. Sa main s’emmêla dans ses cheveux, amenant sa tête à se poser contre sa poitrine et espérant que le mimétisme fonctionnerait : les battements de son cœur, certes précipités, pourraient peut-être amener le sien à se calmer, de même que sa respiration. A plusieurs reprises, il lui enjoignit de respirer par le ventre, lentement et profondément, gardant un œil sur les entrailles noires transpercées de lumière blanche de la forêt, observant le reste de leurs options ; mais rien, absolument rien, n’était une issue envisageable. Dégageant une de ses mains, il attrapa sa baguette dans sa poche en jean, murmura l’incantation du sortilège Têtenbulle par deux fois, souleva soudainement Hayleen et avant qu’elle n’ait pu comprendre ses intentions, la jeta dans l’eau.

L’une des lumières avait cessé de balayer les alentours ; braquée sur lui, elle avançait inéluctablement. La vivacité de l’éclair blanc lui perça le front tandis que la pupille de son œil vert ne se rétractait pas suffisamment pour contrôler la luminosité ; une ligne de douleur tracée au fer rouge s’imprima dans son crâne, lui arrachant un nouveau grognement. A ce rythme, il finirait estropié ; et le danger venait de tous les fronts, de ses poursuivants que de ses infortunées coéquipières qui, l’une après l’autre, l’avait heurté avant de tester la résistance de son épaule droite. Tout ça parce qu’il n’était pas resté dans la Tour de Serdaigle, faute d’assumer de rencontrer son demi-frère au matin. Ludwig se retint de justesse de lancer à ses poursuivants un sarcastique je ne vous oublie pas, non, jamais, se faisant la réflexion que ce serait pousser Dumbledore dans les tentacula vénéneux un peu trop loin, et plongea – le bruit n’était plus un problème depuis que l’autre avait pris soin de prendre son élan avant de transpercer la surface plane du Lac.

La morsure de l’eau gelé le transperça comme une flèche ; l’espace d’un instant, le choc thermique le laissa assommé, désorienté, manquant de lui faire lâcher sa baguette dans les profondeurs inconnues du Lac. Ses doigts, pourtant, restèrent cramponnés au manche ouvragé et parvenant à se secouer, Ludwig murmura un faible Lumos afin d’éclairer les alentours ; il repéra Hayleen se débattant pour remonter à la surface, alourdie par le poids de ses vêtements sur ses épaules. Lui-même embêté par son pull de laine gorgé d’eau, il parvint tout de même à nager vers elle et, l’attrapant par la taille, la bascula sur son dos ; l’étau étriqué de ses bras se referma immédiatement autour de sa poitrine. En fait, je vais mourir étouffé. Un nouvel éclair blanc perça les ténèbres du Lac, réveillant le Gryffondor qui se mit en œuvre de nager au plus vite et au plus loin vers l’obscurité des profondeurs, avec gravée sur la rétine l’image de calamar géant, ses yeux noirs d’encre l’observant de sa position, ses tentacules s’agitant mollement autour de lui, et Ludwig et Hayleen qui n’étaient pas plus gros que des poissons devant lui.

Son cœur rata un battement lorsque la lumière faible de sa baguette illumina une silhouette qu’il ne reconnut pas immédiatement ; la forme humaine qui finit par se dessiner le rassura, chassant de son esprit l’idée d’un tentacule s’enroulant autour d’eux pour mieux les emporter vers le font. Accélérant le rythme, Ludwig parvint à rattraper la jeune femme, Hayleen toujours agrippée sur son dos, et sans s’adresser un mot, ils continuèrent de s’enfoncer aussi loin que possible ; au-dessus d’eux, les ténèbres s’étaient refermées sur les éclairs blancs.

Rien ne bougeait alentours ; braquant le faisceau lumineux de sa baguette vers les algues dont il ne sentait même plus la caresse tant le froid l’engourdissait, Ludwig tentait de repérer les éventuels dangers, sachant pertinemment que des Strangulots étaient susceptibles de se cacher dans les forêts ondulantes, et cherchait les fondations de Poudlard pour pouvoir en longer le mur en espérant qu’une entrée secrète, que personne n’aurait découvert, se dissimulait quelque part. Un espoir qu’il savait probablement vain, un espoir dans un sursaut purement Gryffondor, mais le seul espoir qui lui permettait de continuer de nager dans l’eau glacée alors qu’il n’avait qu’une envie, remonter à la surface. Ils n’étaient pas taillés pour affronter de telles températures, et il y avait fort à parier que les Aurors en avait tout aussi pleinement conscience que lui, les attendant sagement sur la berge du Lac, sachant qu’ils n’auraient probablement pas d’autres issues. Il fallait qu’il y en ait une. Il le fallait.

Tout à sa recherche, il faillit heurter une colonne de pierre qui se dressait hors des broussailles d’algues. Ludwig leva le nez : une arche s’élevait, couverte de mousse, juste devant eux, dont le fronton était orné d’une inscription composée de signes dont il n’avait aucune idée de la signification. Cela dit, ce n’était pas la peine de savoir la déchiffrer pour savoir où ils étaient ; les légendes parlaient pour eux, notamment celle de la Deuxième épreuve du Tournoi des Trois sorciers des années 1990.

Ils étaient arrivés à la cité interdite des êtres de l’eau.
Destiny H. McGregor
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ϟ entrée : 26/01/2013
ϟ maison : Anciennement serpentard, satut qui a fait sa fierté puis sa honte tout au long de sa scolarité.

♦ Nota Bene
: À voir.
: Pas encore.
: Rien du tout.



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Message Posté Sam 20 Juil - 14:38.
La fraîcheur de l'eau la fait toujours autant frissonné, son manque d'air se fait de plus en plus pesant alors qu'elle remonte vers la surface. Du plus loin qu'elle s'en souvienne, elle n'a jamais été douée pour rester sous l'eau. Sûrement dû au nombre de cigarettes qu'elle a pu s'enfiler lorsqu'elle était plus jeune. L'euphorie des adolescents. En tout cas, à présent, elle n'a aucune apnée, aucun moyen de descendre dans les profondeurs sans s'étouffer. Et ça lui fait peur. Que faire ? Se laisser attraper par les aurors et subir leur gourou ou plonger la tête première dans le lac noir, lac remplit de créatures horribles dont elle ne connaît même pas l’existence ?

Elle n'a aucune issue, elle respire rapidement, son rythme cardiaque s'est nettement accéléré depuis ses deux dernières minutes. La voilà tachycardique, de plus. Elle a envie de pleurer, vraiment. Quelle idiote d'avoir voulu un moment de calme. Elle aurait dû réfléchir à deux fois avant de sortir de sa salle commune, ce n'était pas dans ses habitudes de prendre des décisions dans la hâte. Et cette erreur lui portait préjudice à présent. Elle avait agi comme une vulgaire pintade de gryffondor et elle en payait le prix.

N'empêche que si elle ne trouvait pas tout de suite une solution, elle finirait sûrement ses jours dans le lac. Et elle n'avait aucune envie que son corps pourrisse ici, si vite. Si seulement il existait un sort qui lui aurait permis de se déplacer sous l'eau sans respirer. De se transformer en sirène où... n'importe quoi qui aurait pu la sauver de la situation. Quand elle y réfléchissait bien, elle se souvenait de ce jour, en cours de sortilège. Cours partagé avec les poufsouffle, d'ailleurs. Sa maison tant rêver. Elle se souvenait des mots très distinctement. Elle avait écouté se cours avec attention, sa mère avait toujours aimé l'eau, la mer, les lacs.

    « Le sortilège de têteenbulle » murmura-t-elle entre ses dents.


Elle pointa donc immédiatement sa baguette vers son visage, elle l’agitât et susurra la formule, sentant les aurors s'approchaient de plus en plus du lac. Elle n'avait plus beaucoup de temps. Une bulle se forma tout autour de sa tête et elle fût étonnée de voir qu'elle pouvait respirer totalement naturellement. Elle fut donc rassurée et s’engouffra de nouveau dans le lac, sans ressortir cette fois-là.

Sa vue était parfaite, aucun trouble, aucun flou, non. Mais l'eau avait toujours l'air autant salle, comme mélangé à de la pisse de gobelin. Au moins, elle voyait très bien les profondeurs du lac. Elle n'aurait d'ailleurs jamais cru qu'il pouvait être aussi profond. Sans trop savoir que faire, elle avança vers le fond, rapidement. Elle trouva les deux autres personnes, qu'elle put enfin distinguer. Il s'agissait bien de sa camarade de maison accompagné d'un gryffondor qu'elle avait rarement vu. Elle n'y fit pas trop attention et s'avança vers eux. Elle n'aimait pas être seule et surtout pas dans ce genre de situation tout à fait inédite.

Ils s'avancèrent vers une destination qu'elle ne connaissait pas. Elle n'avait jamais eu le courage de s'aventurer dans le lac, surtout pas après avoir vu les inféris y sortir. À cette pensée, elle jeta un regard de chaque côté de son corps. Il n'y avait rien. Étrangement, le lac semblait vide. Vide de toute vie. Les herbes marines semblaient à peines bougées à leur passage. Ça lui parut suspect, mais elle n'y fit pas plus attention que ça. Elle devait se barrer. Se barrer où ? Elle n'en avait aucune idée. Rester le plus possible sous l'eau pour passer inaperçu des aurors. Et s'ils les attendaient toute la nuit près de l'arbre ? Et s'ils devaient rester dans le lac trop longtemps pour pouvoir rester en vie ?

Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir plus : ils étaient arrivés à la cité des sirènes.

Elle en avait entendu parler de nombreuses fois, mais voir ça en vrai, ça l'impressionnait réellement. Pourtant, elle ne regarda pas l'environnement, non, ses yeux étaient posés sur les êtres mi-femmes, mi-poissons, dont le corps semblait dépourvu de vie. Destiny pensa qu'elles étaient sûrement endormies. Mais c'était calme, trop calme pour être naturel. Il n'y avait pas même un crabe royal pour venir gâcher cette petite harmonie. C'était trop. Elle fronça donc les sourcils et se tourna vers ses deux camarades. Elle ignora si elle pouvait parler à travers la tête en bulle, mais elle tenta tout de même.

    « Je ne le sens pas du tout, ça cache quelque chose. »


Elle ne sut pas s'ils avaient entendu, mais du bruit la détourna de leurs regards. Ça bougeait. Elle aurait peut-être mieux fait de se faire attraper par les aurors, en fin de compte.
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