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[PM] Peut-on parvenir à une explication ? ft. Leonid Pritchard
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Dim 23 Déc - 22:54.


Peut-on parvenir à une explication ??!
parce qu'il y a longtemps, nous étions proches, non ?

★ noms des participants: Leonid N. Pritchard ; Ailis K. O'Brien
★ statut du sujet: Privé
★ date: Courant novembre
★ heure: Tard dans la soirée
★ météo: Nuit sans nuage, pluie, croissant de lune
★ saison: à éditer
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: à éditer
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: à éditer
★ intervention de dominus: Non merci.
★ récompenses: Nope.





Dernière édition par Ailis K. O'Brien le Dim 6 Jan - 12:24, édité 1 fois
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Message Posté Dim 23 Déc - 22:57.
    Elle avait beau être épuisée, elle ne pouvait pas envisager d’aller se coucher. Elle savait qu’elle ne s’endormirait pas avant plusieurs heures. La fatigue n’était plus suffisante pour que le sommeil la gagne. Son esprit était trop agité. Elle se perdait dans ses pensées, et ce qu’il y avait de moins réjouissant la hantait pendant une bonne partie de la nuit. Alors, elle préférait se blottir dans un vieux fauteuil de la Salle Commune. Assise près du feu qui peinait à chauffer les lieux, son regard se perdait à suivre les flammes qui léchaient la pierre de l’âtre. Elle avait ramené ses jambes sous son menton, les entourant de ses bras, et sa tête reposait sur ses genoux. Ses longs cheveux flamboyants tombaient en cascade sur ses épaules, et quelques mèches virevoltaient, entraînées par les appels d’air de la cheminée. Elle était seule dans l’immense salle. La plupart des élèves de la Maison étaient partis se coucher voilà bien une heure. Il y avait peut-être encore quelques Gryffondor dans le château, à une séance de rattrapage, une soirée d’un club quelconque, ou en punition… Mais ceux qui ne tarderaient plus à rejoindre la Tour ne dérangeraient pas la jeune fille.

    Aussi, elle se permit de songer à ce qu’il s’était passé voilà quelques mois… et ce qui avait changé depuis… et ce qu’il se passait aujourd’hui… Les combats, les amis, les alliances, les miracles, les secours, les dernières chances, les pertes, les déchirures, les souffrances, les échecs, les colères… Elle aurait voulu ne jamais avoir à traverser un tel déluge d’atrocités. Elle avait eu une enfance tranquille, des parents aimants, des amis fidèles. Rien n’avait jamais laissé présager qu’elle traverserait une guerre. La jeune Irlandaise n’était pas préparée… elle n’était pas prête à vivre cela… Elle n’était encore qu’une enfant. A peine entrée dans l’adolescence, et elle avait subi une série d’événements macabres… Elle n’avait pas l’étoffe d’un héros. Elle n’avait pas envie de briller dans la lutte, elle ne désirait pas que l’on se souvienne d’elle, elle ne souhaitait pas être reconnue comme une résistante courageuse. Elle n’était qu’une gamine. Pourquoi fallait-il que le sort arrache l’innocence à ceux qui l’avaient encore ?

    Injuste.

    Ailis soupira en se rappelant tout ce qui était arrivé. La jeune femme craignait que ce ne soit pas fini… que tout puisse encore arrivé… qu’ils se trouvent à nouveau confrontés à toutes les horreurs du monde… des atrocités inspirées par une poignée de personnes avides, cruelles, sans pitié. C’était révoltant, écœurant, répugnant. Que si peu de gens puissent provoquer autant de barbarie… Et que ce soient eux, jeunes sorciers, impuissants, incompétents, qui doivent se battre pour lutter contre l’Abomination. Un rire sans joie échappa à la Gryffondor. La situation était sordide. Ils avaient été bien nombreux à se défendre contre quelque chose qui les dépassait. La soif de pouvoir, de richesse, de domination. Ils n’étaient pas concernés par ces tentations-là. Ils n’auraient pas du l’être en tout cas.

    Immonde.

    La colère commençait à envahir chaque parcelle de son corps. Elle aurait voulu passer outre ces émotions qui n’avaient rien d’innocentes. Mais comme beaucoup, la rancœur l’avait gagnée. Et elle ne parvenait plus à s’en débarrasser. Etait-ce toujours ainsi, quand on perdait quelqu’un ? En voulait-on toujours à autrui pour cette perte ? Mais Ailis en voulait-elle à quelqu’un en particulier ? Au fond… ne s’en voulait-elle pas à elle-même… ? Si elle avait pu faire quelque chose… Bien sûr qu’elle aurait pu ! On peut toujours ! Si elle avait été fichue de faire quelque chose… Peut-être qu’il serait toujours là. Mais elle avait échoué. Et elle avait perdu un ami cher. Violent sentiment d’impuissance. Douloureux sentiment d’avoir abandonné trop vite.

    Le pan du mur, recouvert d’un tableau, s’ouvrit. Quelqu’un entrait dans la Salle Commune. Aussitôt, la jeune fille se constitua un masque impassible, effaçant toute trace de culpabilité, de tristesse, de rage. Même si elle pensait que personne ne viendrait la déranger dans son apparente contemplation du foyer, elle préférait prendre ses précautions. Son oreille aux aguets, elle attendit que les bruits de pas se dirigent vers un dortoir et s’éloignent… Mais, contrairement à ce qu’elle pensait, le Gryffondor qui venait d’entrer ne semblait pas vouloir se coucher. Fronçant les sourcils, elle tourna la tête vers la personne qui se tenait toujours près de l’entrée de la Salle Commune. En découvrant l’identité de l’individu, elle se força à garder une attitude impassible. Pourtant, elle eut du mal à déglutir. Pourquoi fallait-il qu’il apparaisse à ce moment précis ? Il était le seul témoin de sa souffrance, de sa culpabilité, de sa colère. Et elle lui en voulait pour ça.

    Leonid.
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Message Posté Lun 31 Déc - 14:55.
Perles de tristesse flamboyantes
Ruisselant sur tes lèvres frémissantes
Tes yeux emplis de peine, de souffrance
Déversent ce flot de larmes d'évidence
Leonid mordilla le bout de son stylo brun, en quête de vers supplémentaires. Mais son attention fut détournée lorsqu'il repensa à tout ce qui s'était passé dernièrement. Enfin la bataille contre l'Organisation terminée, il croyait que tout allait redevenir comme avant, que toutes ces souffrances, ces morts et ces blessés ne seraient plus qu'un mauvais rêve. Mais il avait tort. Pendant un certain temps, tout fut tranquille. Calme. Paisible. Bref, reposant. Ne plus entendre de bruits fracassants, de hurlements de douleurs ou de pleurs désespérés avait fait un bien fou à Leo que cette bataille avait beaucoup ébranlé, surtout lorsque des morts s'entassaient dans les couloirs ou à l'extérieur. Certains qu'il connaissait. Qui étaient ses amis. Et que, lui, n'avait pas pu protéger. Il avait honte, parfois. Il se disait que s'ils étaient morts, c'était de sa faute. Parce qu'il n'avait pas su les sauver. Il les avait abandonnés.

Tu t'es battu de toutes tes forces
Mais de tes amis les âmes sont mortes
Tu dois cependant te relever
Pour que le combat tu puisses gagner

Mais voilà que tout recommençait. Une jeune fille était morte. En y pensant, Leonid se dit que cela aurait pu être Daisy, son amie. Ou pire, Aubépine. Celle qu'il ne supporterait pas de perdre. Il frissonna à cette idée. Non, non, non. Ne pas y penser. Ne pas y penser. Il décida de rentrer à l'intérieur avant qu'un professeur ne le surprenne. En effet, il était sorti, comme à son habitude, et s'était adossé à un arbre aux ramures à peine éclairées par la lumière grise de la lune, dissimulée derrière une barrière de gouttes de pluie. Encore de la pluie. Leo n'avait pas à s'en faire, il s'était lancé un sort d'impervius. Enfin, si ce dernier ne lâchait pas, il était à l'abri. Le jeune homme se releva souplement et rentra à l'intérieur du château. Il devait être une heure passée. Ces temps-ci, il n'arrivait pas à dormir longtemps et se réveillait plusieurs fois dans la nuit avec des images de monstres horribles et terrifiants venant le tuer. Les Gryffondor étaient censés être courageux, mais là, s'en était trop pour lui. Il craquait. Mais il ne risquait pas de le dire à qui que ce soit. Pas question d'entacher son amour-propre. Arrivé devant le tableau menant à la salle commune des Gryffondor, le jeune homme s'arrêta un instant et observa autour de lui. Des bougies flottaient aux côtés de la peinture animée qui semblait un tantinet impatiente et de mauvaise humeur. Les dalles brunes du long couloir étaient faiblement éclairées par cette seule source de lumière, si bien que le fond du corridor était aussi noir que les ténèbres.

Voyant que le tableau bouchant l'entrée de la salle commune commençait à s'énerver à force d'attendre d'avoir le mot de passe, Leonid le lui donna dans un soupir presque inaudible et pénétra dans la pièce sous les injures du tableau. Et la personne qu'il vit, recroquevillée sur un fauteuil, les cheveux tels une crinière de fauve et le visage impassible pourtant allumé par deux grands yeux bleu/gris où pointait une petite lueur de tristesse le fit stopper net.

Ailis.

Il resta là, à la regarder, n'osant ni avancer ni reculer. Ailis. Cette jeune fille de trois ans sa cadette qui, avant, n'arrêtait pas de lui coller aux basques pour qu'il lui livre les secrets de Poudlard.

Avant.

Maintenant, c'était fini. Enfin, Leonid espérait toujours qu'il pourrait renouer avec la jeune fille. Il l'avait quand même rejeté assez méchamment, agacé par tant de turbulence. Il avait eu tort. Mais ne s'en était rendu compte que bien trop tard. Ailis avait déjà trouvé quelqu'un d'autre à importuner et Leo avait longtemps regretté l'espièglerie de sa camarade.

Mais, lors de la bataille contre l'Organisation, il avait découvert une facette d'Ailis qu'il ne connaissait pas. Il avait vu en elle, lorsque l'un des amis de la jeune fille était mort sous ses yeux innocents. Il avait vu la tristesse qu'elle renfermait, la douleur qu'elle supportait. Il l'avait découverte sous un nouveau jour, étonné par cette "nouvelle" Ailis qu'il ne connaissait pas. Mais elle s'était refermée, arborant de nouveau son masque de je-m'en-foutiste, faisant comme si elle ne ressentait rien pour personne. Mais Leo savait que c'était faux. Et il pensait qu'Ailis lui en voulait de le savoir. Il avait vraiment espéré qu'elle et lui puissent de nouveau être amis. Mais elle l'avait envoyé paitre. Pas directement du moins, mais Leonid avait comprit le sous-entendu.

Il se décida finalement à avancer, ses mains enfoncées dans ses poches tremblant un peu et encore plus lorsque la jeune fille leva ses yeux couleur océan vers lui. Le corps raide, il s'installa sur le fauteuil en face de celui d'Ailis et fixa son regard sur les braises enflammées de la cheminée. Il devait parler. Essayer de renouer des liens avec cette fille qu'il aimait bien finalement, malgré son côté énervant et turbulent. Il se racla la gorge et prit enfin la parole d'une voix qui sonnait comme un murmure :

- Heu, salut, Ailis. Hum, tu ne devrais pas être couchée à cette heure ?

Idiot. Idiot. Mais quel idiot ! Elle allait l'envoyer paitre, c'était sûr. Mais bon, les paroles avaient déjà étaient prononcées, alors, il ne restait plus qu'à attendre la réponse. Qui allait être cinglante, il en était convaincu.


Dernière édition par Leonid N. Pritchard le Lun 7 Jan - 2:22, édité 2 fois
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Message Posté Dim 6 Jan - 12:25.
    Elle espérait qu’il allait filer rapidement, mais il s’était arrêté d’un coup. Les deux jeunes gens se contemplèrent quelques instants, sans dire un mot. Continuant de croire qu’il allait s’éclipser, elle finit par replonger son regard vers l’âtre flamboyant. Si ses yeux étaient tournés vers les flammes qui léchaient les pierres de la cheminée, son esprit était encore dirigé vers Leonid.

    Il avait été quelqu’un d’important pour elle. Une personne qui savait tant de choses, qui pouvait lui expliquer tellement d’astuces et lui dévoiler tellement de secrets. Elle n’était qu’une enfant quand ils s’étaient rencontrés. Une véritable tornade ! Un déluge de paroles et de mouvements. Jamais elle n’avait été plus épuisante qu’à ses onze ans. Il en avait eu marre de la petite furie qu’elle était. Bien sûr, cela pouvait sembler normal qu’on soit fatigué par tant d’agitation. Mais si Ailis avait bien compris que c’était là le fond du problème, elle n’avait pas particulièrement apprécié la façon qu’il avait eu de le lui faire entendre. Oh, la jeune fille n’était pas du genre susceptible ou rancunière. C’est juste qu’elle passait facilement à autre chose. Elle ne voulait pas s’accrocher à quelqu’un qui lui signifiait sèchement qu’elle était de trop. Il y avait bien assez de personnes à découvrir pour se languir d’un individu pour qui on représentait si peu d’intérêt. Alors, elle avait vogué vers d’autres personnes, toutes si différentes les unes des autres ! Ailis était de ces gens naturellement sociables, qui côtoyaient tout le monde, saluaient tout le monde, mais s’entouraient de bien peu de personnes. La plupart des élèves de l’école la connaissaient. Et elle leur rendait bien, puisqu’elle se souvenait de chacun. Néanmoins, elle n’avait que de rares amis. Et ceux qu’elle avait, c’étaient des gens pleins de volonté, qui s’accrochaient à un lien qu’elle aurait involontairement laissé dépérir. Cette jeune fille était-elle un cœur brut, incapable de soigner une relation ? Disons qu’elle avait du mal à admettre tous les bons sentiments qu’elle portait aux gens. Si elle était pleine de gentillesses et de douceurs, elle était surtout très réservée quand il s’agissait de se dévoiler. Il y avait sans doute derrière cette pudeur de multiples raisons. La principale ? L’orgueil. Il était hors de question de s’avouer une pareille faiblesse. Les gens qui aiment, ils finissent par souffrir. Et l’unique fois où Ailis s’était laissée aller à ses émotions, sans aucun contrôle… il avait fallu que Leonid soit présent.

    Des bruits de pas feutrés se firent alors entendre. La Gryffondor leva les yeux vers l’intrus, pensant qu’il allait quitter la pièce. Elle se retint de gémir quand elle s’aperçut que, bien loin de la laisser tranquille, il se dirigeait vers un fauteuil non loin d’elle. Trop perturbée par cette présence imposée, elle ne remarqua pas qu’il tremblait. Peut-être était-ce égoïste, de croire qu’elle était la seule à redouter cette rencontre. Elle ne se préoccupait pas des raisons qui le poussaient à s’installer en sa compagnie. Car, en cet instant, elle n’avait qu’une envie : qu’il disparaisse. Elle le fixait, espérant qu’il allait rebrousser chemin. Ou s’évaporer ? Pensait-elle vraiment avoir une telle puissance magique ? Croyait-elle vraiment pouvoir neutraliser un individu d’un simple regard ? Non, bien sûr. Mais on peut toujours rêver, n’est-ce pas ?! Alors que ses yeux ne lâchaient pas le garçon, elle ne notait rien de son attitude. Elle ne voyait qu’une personne entière, sans s’attacher aux détails qui lui auraient révélé bien des choses sur la personne en question. Elle qui d’ordinaire était très observatrice se laissait complètement dominer par son amertume et son inquiétude. C’est sans doute parce qu’elle ne faisait pas vraiment attention à lui qu’elle sursauta quand il se racla la gorge. Idiote.

    « Heu, salut, Ailis. »

    Elle ne répondit pas. Ou plutôt, elle se contenta de répondre intérieurement un bref salut, froid et tendu. En réalité, elle redoutait la suite…

    « Hum, tu ne devrais pas être couchée à cette heure ? »

    La jeune fille écarquilla les yeux, puis fronça un sourcil. Elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’il joue les paternalistes… D’ailleurs, qui était-il pour jouer le rôle du grand désormais ? Plus personne, non ? Plutôt que de se montrer froissée, bien qu’elle le fut, Ailis préféra opter pour une attitude plus neutre… Mieux valait être presque aimable, puisqu’il n’avait pas orienté ce semblant de conversation là où elle le craignait. C’était peut-être encourageant. Oui ! Peut-être même qu’il irait bientôt se coucher, si elle répondait gentiment… Sauf qu’elle mettait un peu de temps à répondre, et ses mots risquaient de révéler l’effort qu’elle voulait faire en ne lui balançant pas une réplique cinglante… Et puis… Il avait quand même été jusqu’à s’asseoir sur le fauteuil d’en face. Qu’espérait-elle au juste ? Qu’il ignore sa présence, et qu’il aille dans son lit ? Eh bien oui, justement… c’était à peu près ça qu’elle espérait. Mais peut-être n’était-ce pas le moment de rêver. Qui était le crétin qui avait osé dire en cours de Défense Contre les Forces du Mal le matin même « on ne peut pas fuir constamment » ?! Quelle poisse ! Une vraie vie de Troll…

    Bref. Et si elle parlait ? Il semblait attendre sa réponse… Et peut-être n’était-elle pas la seule à se sentir particulièrement mal à l’aise en cet instant.

    « Le sommeil n’est pas mon meilleur ami ces derniers temps… »

    Tout ça sans le ton désagréable qui aurait pu aller avec. Quel effort titanesque ! Et tandis qu’elle se disait que ça suffirait sûrement au jeune homme, elle lança malgré elle.

    « Tu ne descends pas du dortoir il me semble… les septièmes années ont un couvre-feu plus avantageux que les autres ? »

    Pourquoi diable relançait-elle la conversation ?! Croyait-elle vraiment le faire partir en lui adressant la parole ?! Et elle n’avait même pas dit ça méchamment… C’était presque… espiègle…



[HJ: date éditée ! [PM] Peut-on parvenir à une explication ? ft. Leonid Pritchard 3484979881 ]
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Message Posté Mer 16 Jan - 13:55.
En ce monde, il y a deux catégories de sentiments.

Tout d'abord, les bons. La joie, que tu peux ressentir lorsque quelque chose d'heureux t'arrive par exemple, la satisfaction, que tu éprouves quand tu as réussi quelque chose. L'amour aussi. L'amitié.

Ensuite viennent les mauvais, ceux qui nous transforment. La vengeance. Tu veux faire payer celui qui t'a offensé, sans penser aux conséquences. La tristesse. La culpabilité. La méchanceté.

C'est aussi simple que ça. Pourtant, en ce moment, Leonid n'avait aucune idée de ce que qu'il ressentait. Peut-être un mélange de culpabilité, de tristesse et d'amitié le tout saupoudré d'une pincée de nostalgie ? Décidément, il ne savait pas. Il se contenta donc d'observer sa camarade du coin de l’œil. Il devrait plutôt dire son amie, non ? Il n'en était plus du tout sûr. Avec la façon dont il avait traité Ailis, mais en tenant compte également de tout ce qui s'était passé après, il ne savait plus que penser. Il avait rejeté cette jeune fille, l'avait ridiculisé devant tous les élèves présents dans la grande salle lorsqu'il lui avait dit de lui ficher la paix et d'autres trucs pas très sympa. Ce n'était pourtant pas son genre de se comporter de la sorte. Lui, il aidait plutôt ceux dans le besoin, surtout les plus jeunes. Mais il devait avouer que l'énergie inépuisable de cette pile électrique d'Ailis l'avait fatiguée au plus haut point. Pourtant, ce n'était pas une raison pour réagir comme ça, surtout devant une assemblée aussi douée pour propager des rumeurs que pour parler. Puis, tout avait changé dans leur relation lors de la bataille contre l'Organisation, quand Leo avait découvert ce que cachait la jeune Gryffondor. De la douleur. Beaucoup. Ainsi que de la tristesse, de la souffrance. Derrière cette façade qu'elle s'était créée, il y avait donc de si mauvais sentiments. Des sentiments détruisant plus d'une personne en les rongeant de l'intérieur, creusant un peu plus le gouffre qui les séparait des autres.

Leonid ne voulait pas que cela arrive à Ailis. Il avait bien vu qu'elle allait à droite à gauche, parlait avec beaucoup de personnes mais, qu'au fond, ses vrais amis étaient rares. Le jeune homme posa son coude sur le bras rouge du fauteuil, appuyant son menton sur la paume de sa main et tentant ainsi de prendre un air indifférent, même s'il n'était vraiment pas à l'aise. Il sortit sa baguette magique, dissimulée comme toujours dans la manche de son sweat-shirt.

- Flambios, murmura-t-il, faisant jaillir une ligne de flammes au bout de sa baguette levée en l'air.

Faisant tournoyer cette dernière, Leonid traça des mots devant lui, plus par instinct que par réel vouloir.

Enflammée par ces sentiments contradictoires
Tu t'enfermes dans un monde de souffrances
Chevelure de feu flottant au vent dérisoire
Tu refuses l'échappatoire que la vie te lance
Quand, enfin, le jeune homme se rendit compte de ce qu'il faisait. Il tenta de faire discrètement disparaitre les mots qu'il avait écrit sans même y penser avant qu'Ailis ne le remarque. Bon, battre des mains dans tous les sens ce n'était pas discret discret mais bon, il ne voulait pas qu'Ailis sache qu'il écrivait des poèmes. Seul Daisy le savait et seulement elle pouvait le comprendre à ce propos. Il n'en avait pas encore parlé à Aubépine et n'en avait pas l'intention pour l'instant. Mais, qui sait, peut-être un jour lui avouerait-il sa passion pour les poèmes et les chansons.
Ses gigotements terminés et les mots enfin effacés, Leonid soupira discrètement de soulagement et faillit rater la phrase d'Ailis.

- Le sommeil n'est pas mon meilleur ami ces derniers temps...

Il la comprenait parfaitement. Lui-même sortait souvent la nuit ces derniers temps, fuyant les cauchemars terrifiants qui le hantaient quasiment toutes les nuits. C'était évidemment l'un de ces cauchemars qui l'avaient poussé dehors, à une heure aussi tardive. Il releva brusquement la tête lorsqu'il réalisa que le ton d'Ailis n'était empreint d'aucune agressivité ou d'une quelconque animosité. La commissure des lèvres de Leo se releva très légèrement. Hum, très fin. Jamais Ailis ne lui avait parlé sans une pointe de ressentiment. Elle croyait qu'en lui parlant gentiment, il allait s'en aller. Eh bien non. Elle se trompait totalement. Il faillit sursauter lorsque la jeune fille reprit la parole, relançant ainsi la conversation.

- Tu ne descends pas du dortoir il me semble... les septièmes années ont un couvre-feu plus avantageux que les autres ?

Hein, il rêvait où il avait perçut une sorte de . . . malice dans ce qu'elle avait dit. Cette fois, Leonid sourit franchement. Peut-être que tout n'était pas perdu finalement.

- Absolument pas. Mais j'avais envie de sortir prendre l'air. Tu ne diras rien aux profs, hein ? rétorqua-t-il.

Il avait lui-même été assez narquois dans ce qu'il venait de dire. Qu'elle le dise aux professeurs était le cadet de ses soucis. Il s'en fichait comme de son premier sortilège. Le jeune homme reprit cependant son sérieux quelques instants plus tard, pour aborder la question fatidique.

- Ailis, reprit-il d'une voix douce et ferme à la fois, il faut qu'on parle.

Voilà, il l'avait dit. Il ne pouvait plus s'arrêter désormais. Il s'était engagé sur ce chemin tortueux, impossible de faire demi-tour. Il inspira profondément et se lança :

- Je ne sais pas par où commencer. Notre amitié dissipée, le fait que je sois désolé ou la bataille contre l'Organisation. Je vais commencer par te demander pardon pour ce que je t'ai fait. Je ne sais pas ce qui m'a pris de te dire devant tout le monde que tu était soulante. J'avoue que tu m'énervait souvent, avec ton tempérament assez hyperactif, mais je me suis rendu compte que je t'appréciais. Je ne cherche pas à me justifier et je comprendrais tout à fait que tu ne veuilles pas me pardonner. Mais j'aimerais que l'on redevienne ce que l'on étaient avant. Des amis.
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