i wanna live like music, rolling down the streets. hey looking at you i wanna take you to the back of the room.. ★ noms des participants: Ezra S. Finnigan et Simba M. Farewell. ★ statut du sujet: Fashback. ★ date: Fin mai 2056. ★ heure: Vers 20h du soir. ★ météo: Sombre et chaud. ★ saison: Saison 1. ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: La revanche. ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Saison 1 (Finale) - Episode 10. ★ intervention de dominus: Nop. ★ récompenses: Ce sujet a-t-il été cité au marathon ? A-t-il gagné un golden globe ?

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So you don't know where you're going and you wanna talk
And you feel like you're going where you've been before
You'll tell anyone who'll listen but you feel ignored
Nothing's really making any sense at all

Tout allait mal. Elle ne reconnaissait plus le monde dans le quel elle vivait, tout partait en poussière, c'était devenu une vraie torture pour la sorcière. Son état physique était en chute libre et elle ne savait même plus comment gérer son temps entre la bataille et ses tâches pour ramener les survivants à l'infirmerie. L’absence d'Ezra et d'autres de ses amis se faisait ressentir. La serpentard avait apprit à s’organiser en fonction des dégâts et maintenant que personne n’était à ses côtés, qu’elle était privée de tous ses repères, elle ne savait plus comment s’y prendre. Chaque jour lui semblait être plus long et elle ne dormait plus suffisamment, les souvenirs de cette nuit où tout avait commencé la hantait dès qu’elle fermait les yeux. Aussitôt qu’elle entendait un bruit de pas, Simba rassemblait ses forces et faisait face à la menace. Parfois ce n'était rien mais à d'autres moments, c'était un mangemort. Simba n'en pouvait plus, elle prit son courage à deux main et elle traversait la foule qui s’était réunie devant la porte de la grande salle pour un dernier briefing. Simba entamait sa route vers la forêt interdite, elle devait s'éloigner quelques instants, prendre l'air. Peu importe le danger, elle n'en pouvait plus. Une fois dans cette forêt, elle continuait à marcher dans cette profondeur jusqu'à ce qu'elle arrivait à un gros chêne. Elle savait que malgré ce qu'ils ressentaient, lui et ses semblables, il serait là en sentant l'odeur de la blonde. Elle s’asseyait contre l'arbre et attendait. Quelques minutes plus tard, elle entendait des bruits, ceux qu'on entendait quand on écrasait des branches par terre. Elle releva la tête et le vit tout prêt d'elle, posant sa tête dans ses mains. On prenait ces créatures comme les anges de la mort, beaucoup les craignaient sans jamais essayer de les comprendre. Pourtant, les Sombrals ne sont pas des créatures dangereuses, bien au contraire. Distantes mais loin d'être agressives. Celui-là, Simba l'avait prénommé Angel, son ange gardien à elle. Elle se souvenait de la première fois qu'elle l'avait croisé, c'était lors d'un cour de soins aux créatures magiques et c'était la seule à l'avoir vu. Personne d'autre ne le pouvait de toute façon. Il s'était approché d'elle pour la sentir et depuis, un lien s'est créer. Elle pouvait rester des heures et des heures avec lui, sans jamais se soucier d'autres chose. Ils sentaient que chacun avaient peur et se rassuraient en quelque sorte. Il était là, sa tête contre son corps et Simba avait déposer la sienne entre ses deux oreilles, quand ses larmes commençaient à couler. Elle était à bout, tremblait de tout son corps. personne à présent pouvait la rassurée, lui dire que tout allait bien se terminer. Elle aimerait le croire mais la vue de tous ces morts au tour d'elle... et si il allait lui arrivé la même chose ? Elle ne pouvait pas y penser. Elle sentait son corps flancher contre le Sombral sans pouvoir faire quelque chose, elle voulait juste se laisser aller et s’étaler contre le sol. Fermer les yeux et enfin dormir. A bout de force, elle n'entendait pas les bruits de pas arrivaient vers elle, elle se rendait non plus compte que le Sombral avait prit la fuite à contre cœur face à lui...

La mort, la peur, le froid, la terreur. Et autour, le chaos. Lui, l'indifférence. Il tremblotait entre l'indifférence et l'ahurissement. Il était prêt, son père lui avait si souvent répété que le monde n'était qu'instabilité et qu'un jour où l'autre il finirait par partir en morceaux. L'ordre était brisé, l'harmonie perdue. Définitivement ? Ezra n'en avait aucune idée. Il n'avait plus aucune certitude. Il voyait les jours s'écouler autour de lui sans jamais l'effleurer et il s'absorbait dans son quotidien bien rempli. En tant qu'élève parmi les plus âgés, il avait un nombre incalculable de tâches quotidiennes et était de ceux dont on ne s'occupait pas, pour qui il ne fallait pas s'inquiéter.

Dans sa bulle d'indifférence, une seule chose le touchait et venait régulièrement briser sa quiétude ; Simba. Où était-elle, que faisait-elle ? Allait-elle bien, ou venait-elle de se faire attaquer et était-elle en train de mourir, sans même qu'il puisse lui dire au revoir ? Il ressentait cette angoisse comme une longue épine plantée dans son échine, comme la certitude qu'elle n'était pas en sécurité et que c'était sa faute, qu'il n'était pas sensé rester loin d'elle aussi longtemps ; que si quoi que ce soit arrivait, il n'aurait plus rien à faire que de vivre dans la culpabilité, persuadé que lui seul aurait sut la préserver.

Il finit par trouver une solution. Dès qu'il le pouvait, il partait à sa recherche, vérifiait qu'elle allait bien et gardait en lui cette image jusqu'à la fois suivante. Piètre procédé, certes, mais qui lui procurait une certaine paix. Il lui arrivait parfois même de la suivre quelques minutes sans qu'elle ne s'en aperçoive, et cela même lui faisait réaliser que quelque chose n'allait pas ; en temps normal, elle se serait retournée d'un bloc vers lui et l'aurait fixé avec franchise, les poings sur les hanches et avec son expression habituelle qui signifiait : « Quoi, tu veux ma photo ? »

C'est ainsi qu'un soir, il la suivit tandis qu'elle quittait le château et traversait le parc. C'était en soit assez dangereux, mais il ne voulait pas qu'elle sache qu'il la traçait ainsi et n'essaya pas de la retenir. Quand il comprit qu'elle allait dans la forêt interdite, il dut user de toute sa retenue pour ne pas lui sauter dessus et la ramener en vitesse au château. C'était de la folie ! Voilà que la nuit tombait, encore profonde à cette période de l'année. Il ne la voyait plus. Pris d'une soudaine panique, il leva sa baguette devant lui et chercha hâtivement ses traces.

Ce fut le bruit de ses sanglots qui le dirigea à elle. À la fois soulagé et peiné, il rangea sa baguette et l'observa quelques instants alors qu'elle ne l'avait pas encore vu. Un jeune Sombral s'éloignait, et il supposa qu'elle avait de la sympathie pour ces bêtes mystérieuses. Lui-même avait toujours un frisson glacé à leur vision, se remémorant le jour où son père avait tué un homme devant lui. Il repoussa ces sombres pensées et fléchit les genoux pour se mettre à la hauteur de sa meilleure amie, ou de celle qui l'avait été. « Simba ? » appela-t-il dans un souffle. Il avait peur qu'elle le rejette, comme c'était si souvent arrivé dans d'autres circonstances. Voyant qu'elle tremblait, il abandonna ses inquiétudes et entoura ses frêles épaules pour la tirer contre lui.

Simba sentait qu'on l'attirait vers un corps qu'elle connaissait trop bien, « Simba ? » elle se laissait faire et se blottit instinctivement dans les bras de son meilleur ami. Elle le considérait toujours comme tel malgré les évènement passé -ou présent-. Au fond, ils n'étaient pas si différents l'un de l'autre mais Simba avait prit un peu de recule face à lui. Elle se disait que si elle prenait ses distances, cela allait le faire réagir et se poser des questions sur sa propre personnalité. Elle savait que si il était devenu comme ça, c'était entièrement la faute de ses parents et c'est pour cela qu'elle lui pardonnait tous à chaque fois. Elle ne voulait pas le perdre, il était bien trop important pour sa propre existence à elle. Il fréquentait qui il voulait mais elle avait toujours œil sur ses relations de peur qu'il s’éloigne d'elle. C'est égoïste de sa part car elle se permettait de faire ce que Ezra ne pouvait pas faire mais que voulez vous ? D'un coté, il faisait parti de son passé, son présent et peut-être même son futur. Elle levait la tête vers lui et projetait son regard dans celui du jeune homme, elle était rassurée qu'il soit près d'elle. A l'heure d'aujourd'hui, elle n'avait besoin que de lui et personne d'autre. « J'ai cru que tu ne viendrais jamais » lançait-elle d'une vois faible. Les évènements récents l'ont complètement changée, perturbée, elle savait qu'elle n'allait plus jamais être la même et ce même si elle garderait son caractère, sa carapace face aux autres. « Je suis contente que tu sois là, ne pense surtout pas le contraire ».

Le contacte d'Ezra lui faisait reprendre des forces et se relevait prenant sa main. « Qu'est-ce que tu fais là ? C'est dangereux d'être ici. » Elle n'était pas sûre d'avoir repéré les larmes descendant ses joues. Elle ne pouvait pas les voir, mais elle les devinait. Ne pas savoir où elle en était avait toujours été une fatalité pour Simba. Très jeune, elle s'était retrouvée entre deux rives, bien conscientes des deux façons d'agir. Elle avait toujours su les éviter, l'une comme l'autre, tentant de ne jamais prendre le partie et de rester sur le chemin qu'elle s'était tracée elle même, sans jamais se rendre compte qu'elle s'était toujours voilée la face. Elle n'avait en réalité aucun chemin, aucune direction, elle avait tellement déployé de force pour faire en sorte de ne pas trop s'affirmer qu'elle avait finit par s'y perdre. Elle était tantôt la fille froide, prête à piétiner ses amis, à renier tout le monde, repousser les gens et s'enfermer dans son propre petit monde, tantôt la fille calme et posée qui était une bonne amie, douce, attentionnée et reniait parfaitement les pensées de son père et de sa famille. Il était évident qu'elle ne savait plus du tout où elle en était. « Tu crois que cette guerre se terminera un jour ? » Elle espérait au plus profond d'elle-même car elle ne tiendrait plus longtemps.