« Truth or dare. There's no point of telling the truth. » AL,MELO&IVY
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Posté Mer 3 Oct - 23:06.
are you afraid of the dark ?
i'm just afraid of loosing you..
★ noms des participants: Alistair, Melody & Ivy Silverpyre (ou Jordan MacNeil, comme vous préférez). ★ statut du sujet: Privé. ★ date: 15 septembre 2056. ★ heure: 18h. ★ météo: L'air est frais, le soleil se couche. ★ saison: Saison 2. ★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Intrigue 2 ... ou 1, je m'en fous, t'façons ça intéresse personne xD c'était celle d'avant celle la quoi ! ★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Lisez au dessus. ★ intervention de dominus: Non. ★ récompenses: Non plus.
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Posté Jeu 4 Oct - 0:21.
Come away little loss,
away from the life that you always knew.
T'es-tu déjà demandé ce que serait ta vie si tu devais tout recommencer ? Quitter ta maison, ta ville, tes amis, ta famille. Pour une endroit où personne ne saurait qui tu es. Pour une autre vie. Pour te faire passer pour quelqu'un d'autre. Etre morte. Je n'avais jamais pensé à cette éventualité. Je n'aurais jamais cru devoir y penser à vrai dire. J'avais tout ce dont bien des gens rêvait d'avoir. Je ne manquais de rien. Il y avait des ombres au tableau, mais de là à penser que ma vie deviendrait ce qu'elle est devenue. Tout est partie d'une nuit en fin de compte. Une nuit où j'ai vu et fait ce qui ne devait pas se faire. Ma soeur avait tué la sienne. Et le premier réflexe que j'avais eu était de lui faire oublier ce geste impardonnable. Comment je connaissais ce sort, je n'en sais strictement rien, mais il m'avait semblé être la meilleure solution possible. Andy ne devait pas se rappeler. Elle devait rester innocente. Aux yeux de tous. Sauf que cette pensée me rongeait. M'a rongé. Et j'ai bien vu les dégâts que ce sort a fait sur elle. Je m'en suis toujours voulu. Je m'en veux encore. Pourquoi a-t-il fallut qu'un être si jeune commette un acte aussi violent ? Et pourquoi avait-il fallut que je me lève à ce moment là pour en être témoin. La vie et le hasard fait parfois les choses bien étrangement. Puis il y a eut les disputes, les incompréhensions, le viol, le départ, les disputes, les meurtres, l'alcool, l'organisation secrète, la drogue, Alistair, la mafia ... puis la mort. Ivy Silverpyre était morte le trente-et-un aout. Dans la nuit. D'une overdose. Et Jordan MacNeil était née. Toute cette histoire était bien plus que tout ce que j'aurais pu imaginer. Mais je devais me rendre à l'évidence. Aujourd'hui, il n'y avait plus aucun retour en arrière possible, à moins de vouloir mourir réellement. Il n'y avait plus aucune chance que je retrouve une vie normale un jour, puisque je n'étais plus normale. J'aurais pu me livrer, avouer mes fautes et subir ma peine. J'aurais pu. Mais je ne l'ai pas fait. Tout simplement parce que chez les Silverpyre, ça ne se passe pas comme ça. Tout est caché, mensongé. La seule chose véritable qui subsiste est l'attachement que nous avons les uns envers les autres malgré tout. Le clan se réduisait petit à petit, mais nous étions sûrs, que jamais nous n'abandonnerions. Que nous prendrions toujours la main qui se tend en demandant de l'aide.
J'avais beau détester Victoria. J'avais beau penser qu'elle ferait tout pour me laisser pourrir au fin fond des égouts de Londres. Je peux aujourd'hui dire que je m'étais trompée. Victoria était peut-être une belle garce pour le monde entier, mais elle serait toujours là pour ses enfants. Tous. Y compris ceux qui l'ont traité comme une moins que rien. J'en suis la preuve vivante, ou presque. Quand à mon père, Grayson. Je ne sais plus quoi penser. Il représentait un modèle pour moi. Je ne supportais pas qu'il reste là, sans broncher, lorsque Victoria montait ses plans absurdes à mon sens. Mais maintenant que la vérité a éclaté. Que ses histoires avec la mafia ... Au fond ... Je me dis que je lui ressemble bien plus que je ne l'aurais cru. Tel père telle fille si on peut dire. Mais dans toutes ces déconvenues, le seul à n'avoir jamais changé face à moi. Le seul à ne pas m'avoir déçu malgré tout ce que j'ai pu lui faire subir. C'est lui. Alistair.
J'étais appuyée contre le mur de la volière de Poudlard. Je l'attendais. Mon frère. En regardant le couché de soleil sur le château. J'avais oublié, durant mes années passées à Londres, à quel point Poudlard pouvait être beau. Chaleureux et accueillant. Je me sentais étrangement en sécurité ici. Comme je l'avais ressentie lors de ma scolarité. Un sentiment inexplicable. Comme celui de protection que je ressentais envers Al. Il était tout pour moi. Tout ce que j'avais de plus cher. Et le voilà qui arrivait, toujours impeccablement habillé et peigné. « A real Silverpyre ! » lançais-je en souriant et m'avançant à sa rencontre. Presque instinctivement, je lui prenait la main pour l'emmener à l'intérieur de la volière. Les rayons du soleil transperçaient les vitres de l'édifice. Je lâchais la main d'Alistair pour récupérer un objet dans ma poche. Une sorte de kaléidoscope en forme de diamant. Je le positionnais au centre de la volière puis me reculais pour m'assoir contre un mur. « Sit down ! » dis-je à mon frère en lui agrippant le bras pour le faire descendre. Je sortais enfin ma baguette et lançais un simple Windgardium Leviosa. Le petit objet s'éleva dans les airs et, à l'aide du soleil, projetait des dessins de toutes formes et de toutes les couleurs. « I really wanted you see this ! » Je ne faisais plus attention à grand chose en dehors des dessins projetés. J'étais comme transportée. Plus rien n'avait d'importance. A vrai dire, depuis la mort d'Ivy, j'avais tendance à prendre les choses à la légère. A voir le monde d'une autre façon. J'avais parfois du mal à me lever le matin, ou à simplement me regarder dans le miroir. C'est certainement ce sentiment de culpabilité dont tout le monde parle pour les grands meurtriers ou autres êtres infâmes. Mais j'essayais toujours de me convaincre que Jordan était là pour une bonne chose. « I wish Andy was there. With us ... »
Spoiler:
COULEUR : #543135
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Posté Dim 7 Oct - 19:49.
see my dreams all die
this house no longer feels like home
Oh,you can hear me cry See my dreams all die From where you're standing On your own. It's so quiet here And I feel so cold This house no longer Feels like home. Oh,when you told me you'd leave I felt like I couldn't breath My aching body fell to the floor Then I called you at home You said that you weren't alone I should've known better Now it hurts much more.You caused my heart to bleed and You still owe me a reason I can't figure out why... Why I'm alone and freezing While you're in the bed that she's in
Garder un secret, c’est quelque chose d’étrange. Parce qu’on ment au reste du monde. On crée une illusion, un mirage, dont nous seuls connaissons l’existence. C’est presque plaisant, au début, de savoir quelque chose que personne d’autre ne sait. On a l’impression d’avoir une longueur d’avance. Alors on sourit. On ment. On fabrique une histoire qui tient debout. On n’omet aucun détail. Mais plus le temps passe, plus on y croit. Et c’est là le chemin le plus dangereux du monde des secrets. De croire à son propre mensonge. De rentrer dans l’illusion. Dans une réalité virtuelle dans laquelle tout ce qui est faux devient vrai. On croit avoir des principes. On croit avoir des valeurs. On croit au bien, au mal, à tout ce qui s’en suit. Mais ça, c’est la théorie. Dans la vraie vie, le bien fait souvent du mal. Trop de mal pour être respecté. Alors on passe de l’autre côté. On triche. On se dit que c’est pour le mieux. Jusqu’à ce que ça nous retombe dessus.
Je ne savais pas combien de temps cette histoire allait durer. Un mois ? Deux ans ? Toute une vie ? Avant, j’étais persuadée qu’on ne pouvait pas vivre dans le mensonge. Mais aujourd’hui, je n’étais plus sûr de rien. J’avais rendez-vous avec Ivy, ou Jordan, à la volière. Elle était à l’université, à présent. C’était, soit-disant, pour me surveiller. Mais je connaissais ma mère plus que quiconque. Je savais la peine qu’elle endurait à chaque fois qu’elle voyait sa fille, morte. Je savais qu’elle ne pouvait plus se regarder dans un miroir sans avoir envie de vomir. Ivy, elle, vivait dans le déni. Mais c’était plus facile pour elle de croire que notre mère ne l’aimait pas. Ainsi, elle ne regrettait rien.
A mesure que l’hiver approchait, le soleil se couchait de plus en plus tôt. Une brise fraîche me fit frissonner. Je détestais le froid. C’était pour ça que je me rendais si souvent à Beauxbâtons. Au moins, là-bas, il faisait toujours chaud. Et accessoirement, Mélody s’y trouvait. Un soupir. La flemme s’empara de moi lorsque je découvrais l’ampleur du chemin qui me séparait de la volière. Mais c’était ma sœur. Et, depuis la rentrée, je ne l’avais pas vue. Je devais bien avouer que c’était volontaire. La voir morte, même si c’était pour de faux, ça n’avait pas fini de me traumatiser. Après avoir connu la guerre, la mort véritable, après avoir échappé aux sorts verts et rouges, après avoir écouté les cris d’agonie, voir ma sœur mourir sous mes yeux et être incapable de l’arrêter, c’était bien la dernière des choses que j’avais prévues pour mes vacances. Mais c’était la seule solution. La mort. Pour de nombreuses personnes, elle était synonyme de fin. Pour Ivy, elle signifiait renouveau. Une nouvelle vie. Une nouvelle chance. J’avais mis du temps à le comprendre. Et je lui en avais voulu, au départ. A vrai dire, je crois bien que je lui en veux encore.
Lorsque je l’aperçus , appuyée contre le mur de la volière qui venait d’être reconstruite, je ne pus m’empêcher de sourire. On vivait un mensonge. On hurlait notre amour en silence. Et pourtant, nos émotions étaient bien réelles. Elle restait ma sœur alors que pour le monde entier elle était ma cousine éloignée. Elle restait ma famille, malgré tout ce qu’elle avait pu faire, ou dire. Le jour où elle a fait tomber le masque. Le jour où elle m’a abandonné. Le jour où elle est revenue. Le jour où elle est morte. Il n’y a rien de plus sacré que la famille. Que le sang qui coule dans nos veines à tous et qui nous unit. Il n’y a rien de plus fort que les liens de sang et de feu. A une époque, j’aurais tout donné pour les voir disparaître. Mais aujourd’hui, ils étaient la seule chose que j’avais . La seule chose qui me permettait d’exister, encore.
« A real Silverpyre… »
Un sourire.
«Always. »
J’avais beau rire, j’étais toujours gêné. Elle me demanda de m’asseoir, et, même si ce qu’elle faisait était fascinant, captivant, tout ce que je fixais, c’était son visage. Ses yeux. Son nez. Ses lèvres. Ses cheveux. Les modifications avaient été mineures, et pourtant, pour moi, tout avait changé. Je savais que c’était ma sœur. Je savais que derrière tout ça, elle se cachait. Elle était toujours là. Mais je commençais à croire aux mensonges. Je commençais à croire à sa mort. Je commençais à croire qu’elle était partie. Qu’elle s’échappait. Et que personne ne pouvait la retenir. Pas même moi.
« Is this what you learn at University ? I’m not impressed. »
Comme d’habitude, je ne pouvais pas m’empêcher de la taquiner. Mais je continuais à fixer chaque traits de son visage. Je voulais masquer ma peur. Je voulais masquer mon inquiétude. Je voulais lui demander si elle tenait le coup. Je voulais lui demander si elle regrettait. Je voulais lui demander si elle m’en voulait. Parce que c’était ça, au fond. Elle avait abandonné sa vie pour moi. Elle avait laissé tomber son identité pour son frère. Et plus les jours passaient, plus la culpabilité grandissait. J’ai tué ma sœur. J’ai tué ma sœur.
Les gens partent. Ils naissent. Ils vivent. Ils meurent. Dans le cas d’Ivy, je ne savais pas si elle était toujours là, où si elle nous avait quitté depuis longtemps. Tout ce que je savais, c’était que je devais faire semblant. Au fond, la question, ce n’était pas de savoir combien de temps elle allait tenir, parce qu’elle était assez forte pour garder un secret. Mais moi, je n’y arrivais pas. Je butais sur son nom. Je ne pouvais pas l’appeler Jordan. Je n’arrivais pas à accepter ces changements. Et même si c’était ça, sa nouvelle vie, notre nouvelle vie, m’y ajuster me paraissait impossible.
« I wish Andy was there. With us ... »
Je lui souris. M’emparant de ma baguette, je dis, en riant.
« Accio Andy ! »
Mon regard se figea dans le vide. Dans le silence. L’odeur de pourriture n’atteignait pas la volière, mais le lac s’étendait devant nous, dans un vide immense. C’était comme si nous étions seuls au monde. Seuls face à nos mensonges et à nos vérités.
« Iv…Joe… I’ve been meaning to ask you for a while but I never got the chance. I just… »
Un craquement à ma droite. Je me retourne. Andy était là. Pendant un instant, je me suis demandé si elle ne m’avait pas suivi avant de voir qu’elle tenait une lettre dans sa main.
« Bloody Hell, Andy, you scared me. »
Un silence s’installa. J’avais Presque oubliée qu’elles n’étaient pas censées se connaître. Alors je fis les présentations les plus bizarres qu’on m’ait données à faire. J’allais présenter mes deux sœurs. J’allais perpétrer le mensonge. Le crime. Le meurtre. Le secret le mieux gardé.
« Andy, this is Jordan, our cousin. You might not remember her, but we met her a long time ago for Christmas. Jordan, this is Andy, my sister… »
Mais ça, elle le savait déjà.
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« Truth or dare. There's no point of telling the truth. » AL,MELO&IVY
