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« Hate worth fighting for » ~ PV Héléonor
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
B. Solomonia Marcovic
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Je viens de Durmstrang
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« Hate worth fighting for » ~ PV Héléonor 2i92gxt
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Message Posté Sam 31 Juil - 4:13.
« Hate worth fighting for » ~ PV Héléonor Nm49 « Hate worth fighting for » ~ PV Héléonor Vy5um1 « Hate worth fighting for » ~ PV Héléonor S4uk4l

‘‘ YOU WERE ONE A FRIEND TO ME
NOW YOU ARE MY ENEMY
PASSION TURNS TO HATE AND YOU MAKE
HATE WORTH FIGHTING FOR ’’



Quand on est jeune, on croit que tout est éternel. On croit que chacune des choses que l'on vit, chacune des personnes des personnes que l'on connait, resteront à tout jamais ainsi, et que rien, même un ouragan ne pourrait détruire ça. Les choses ne sont malheureusement pas éternelle, les amis que l'on a disparaisse, nous abandonne, change tant. On est naïf, on est stupide, on ignore qu'un rien peut tout balayer, des années d'amitié, des années de bonheur et de joie de vivre pure. Dans ce cas-là, la seule solution que l'on aimerait prendre, c'est oublier et prétendre, juste oublier la douleur et la peine qu'on a pu endurer, même si ça fait mal, même si on sait qu'on ne se relèvera pas après ça. C'est toujours mieux que de rester seul. J'ai été seule, j'ai ressenti cette douleur et j'espérais tant ne plus jamais la ressentir, mais ce n'est pas comme ça que ça marche. La peine est toujours là, on essaye de recouvrir les blessures de bandages mais les cicatrices restent toujours là, pour nous rappeler ce passé si dur. Alors on change, on prétends que tout va bien on dit "Oui, je vais bien. Tout va bien" même si ce n'est pas la vérité. Et rapidement, tout les mensonges qu'on a inventé devienne plus gros que nous et on se noie dans les faux semblants. J'aurais aimé que ce soit plus simple. J'aurais aimé que les choses ne changent jamais et que les différences entre Héléanor et moi ne fussent jamais un problème. Mais au contraire, tout changea depuis le jour où on rentra à l'école, à Poudlard, elle devint une personne peu sociable, méchante, subtile. Tout le contraire de qu'elle était auparavant, ou peut être pas, en tout cas, elle n'était pas ainsi avec moi, aujourd'hui elle l'était. Je savais qu'elle aussi elle se rappelait, elle aussi elle se rappelait ces souvenirs si heureux, seulement, on se cachait toutes les deux derrière des insultes, des coups bas. Le pire c'est que je n'osais rien lui dire, par crainte d'être moquée, par crainte de lui paraître trop mielleuse, par crainte de me paraître trop mielleuse aussi. Des fois, il m'arrivait de penser qu'elle et moi, on était encore amie, en quelques sortes, car la haine est une sorte d'affection, si j'avais droit à son indifférence, ce serait différent. Ce serait exactement comme avec ma famille. Cette dernière était toujours froide, amer avec moi, n'hésitant pas à me lancer des petits commentaires à mon encontre, pour me rabaisser.

Tant m'avait dit de ne pas m'en soucier, que ma famille restait ma famille et qu'ils m'aimaient, malgré tout. J'avais du mal à y croire. Une mère ou un père n'est-il pas censé accepter son enfant tel qu'il l'est ? Probablement. Sauf que je n'avais pas eu cette chance, en étant différente, je les avais trahi selon eux, et ils n'arrivaient pas à me le pardonner. Et peut être bien qu'ils n'y arriveraient jamais après tout. L'une des rares choses que j'ai hérité d'eux était leur don pour ne pas changer d'avis à cause de la première larme venue. Qui sait, peut être que lorsque j'irais à Londres, pour y faire mes études, ils ne s'intéresseront plus à moi. Mais je m'en fichais, je m'étais reconstruite une famille, peut être que je n'étais pas liée par le sang avec ces personnes, mais Olimpia, Ibrahim, Léopoline et les autres ont tous été là dans les moments importants. Tiens, en parlant d'Olimpia, je l'avais vu, aujourd'hui près d'un arbre, un livre à la main, comme toujours, seule, comme toujours, un air triste collé sur son visage. Comme toujours. Je voulais plus que tout l'aider, mais je savais que ce n'était pas en mon pouvoir, je ne pouvais pas lui retirer la lourde peine de la mort de ses parents. Elle ne voulait pas les tuer, c'était des parents aimant, ouvert -pas comme certaines personnes- et elle avait juste... Elle était juste rentrée chez elle au mauvais moment, elle me disait souvent qu'elle ferait tout pour n'arriver ne serait-ce que dix minutes plus tôt. Peut être que sa vie, aurait été complétement différente. Mais on ne change pas le passé, même si on le souhaite de toutes ses forces, rien ne peut être changé, les choses arrivent et on doit juste... Encaisser les coups.

Je soupirai. Impatiente et las de penser à des choses aussi dramatique, je marchai d'un pas lent et calme dans la forêt aux mille couleurs. Cherchant des yeux si quiconque avait eu la même stupide idée de venir près du lac noir. De loin, je ne vis personne, ce qui me fit sourire, un peu de solitude serait la bienvenue. Bien que je me considérais comme une personne plutôt bavarde, il était assez relaxant de se retrouver sans personne autour de moi de temps en temps. Marchant précautionneusement parmi les herbes hautes qui brillaient d'un vert éclatant, j'arrivai bientôt près de la rive, le sol était légèrement en pente, et la boue était inexistante à cette période de l'année. Je m'assis délicatement sur le sol dur et plat, me redressant, je dégageais les cheveux que j'avais mis sagement derrière mon oreille, laissant les boucles tomber doucement sur le reste de ma chevelure. Admirant le ciel couvert par quelques nuages blanc, je n'entendis personne arriver, et pourtant, comme par réflexe -ou par habitude d'être surprise dans ces instants là- je me retournai. Vers un visage que je ne connaissais que trop bien. « Héléonor. » soupirais-je. Ses longs cheveux blonds tombaient sur ses épaules, le temps grisâtre faisant ressortir sa peau pâle. Les sentiments étaient probablement mêlés dans son esprit, et son visage n'en laissait ressortir qu'un seul : la haine. « Que fais-tu ici ? Tu n'as pas d'autres personnes à torturer ? » ajoutais-je, une pointe de sarcasme dans la voix. Ses yeux verts, qui avaient perdus de leur éclat, me percèrent avec la même amertume que lors de notre dernière dispute. « Tu sais, je vais finir par penser que tu ne veux pas m'oublier. » Provoquer Héléonor Cunningham était une mauvaise idée, et tout le monde à Poudlard le savait, dans toute maison confondue. J'étais une des rares à pouvoir être ainsi avec elle, et ne recevoir que des menaces, il était parfois fort amusant de nous voir nous disputer ainsi.

Dire qu'à une époque nous étions les meilleures amies du monde, rien ne pouvait nous séparer, on était si semblable, si ... Jamais Ô grand jamais je n'aurais un jour imaginé dire de telles paroles à Hélonor. Je pense -j'espérais serait le terme plus exact- qu'elle non plus, que tout ça, lui faisait autant de mal qu'à moi. Tout au long de notre premier échange, j'étais restée assise, comme si je m'attendais à ce qu'elle parte rapidement. J'étais idiote de penser ça, nous avions toujours été semblable sur un point, notre détermination, elle n'allait pas repartir si vite, pas avant que l'on se soit mutuellement humilié encore un peu plus. Elle me regardait d'un air hautain, indifférent, nostalgique ? J'avais envie de lui sourire, comme avant, mais je me retins, détournant la tête vers le lac. Aucun signe de faiblesse avec Héléonor, aucun, il ne fallait pas, ce n'était plus comme avant, et combien même j'aimerai que ça le redevienne, je sais que cette tête de mule à côté de moi ne me ferait pas la vie facile. Elle n'est pas Héléonor pour rien. Me retournant finalement vers elle, affrontant son regard glacial de mes yeux marrons, j'ouvris la bouche pour parler, mais je me retins, si elle voulait rester là, eh bien qu'elle reste, tant qu'elle ne me parlait pas... Je stoppai mes pensées pour regarder vers le ciel, les nuages s'étaient noircis.


Dernière édition par Pandore E. Kendall le Dim 15 Aoû - 17:13, édité 3 fois
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Message Posté Lun 9 Aoû - 3:49.
« oublier. »

« Hate worth fighting for » ~ PV Héléonor Wttrmalloryi07110102 « Hate worth fighting for » ~ PV Héléonor Wttrmalloryi07110101
© thanks to Mymz to bazzart

S’isoler. Se perdre dans la solitude. J’avais réussi à ma dépêtrer de ma nounou-envoyée-par-des-parents-pseudo-protecteur. J’avais besoin de respirer, et en cette journée lourde et longuement ennuyeuse, je lui avais craché qu’elle ferait mieux de déguerpir avant que je ne lui fasse subir tout sorte de tortures. La pauvre avait prise ses jambes à son cou pour disparaitre. Et moi c’est ce que je désirais faire : disparaitre. De la surface de la Terre. De l’univers. Qu’on m’oublie pour ce que j’étais… ou plutôt pour ce que je n’étais pas. Je soupirais une énième fois en admirant le paysage en face de moi. Le ciel était découvert, seul quelques nuages venaient s’éparpiller, ici et là.

Ma vie était une succession d’erreurs. J’avais l’impression de ne pas savoir sur quel pied danser. Chaque pas en avant, me forçait à en faire deux en arrière. Ma condition, beaucoup de gens désiraient l’avoir. J’appartenais à une grande famille, je n’étais pas dans le besoin, je ne connaissais ni la faim ni la soif, et j’avais la magie dans le sang. J’étais faite pour ça. Ou du moins, on s’attelait à me le rentrer dans le crâne depuis ma plus tendre enfance. Et ce n’était pas mes parents qui s’y collaient. Je me souviens très peu des moments que j’ai pu passer avec ma mère ou mon père, peut être parce qu’il n’y a jamais rien eu.

Dans mon malheur, j’ai eu néanmoins de la joie. Dans mes souvenirs, les plus anciens, je pouvais son visage, toujours gravé dans ma mémoire. Ses joues dodues de petite fille, son magnifique regard marron, sa jolie frimousse… Pandore. Pandore était une des mes seules amies. Voir LA seule. MA meilleure amie, comme une sœur pour moi qui est toujours été fille unique. Nous avions toutes deux grandies dans de bons foyers, c’était d’ailleurs grâce à cela que nous nous connaissions. Sans ça, je ne l’aurais jamais connue et je n’aurais jamais eu ces belles années de mon enfance précieusement gardée dans mon coffre à souvenirs.

Tout a dérapé quand nous avons intégrer Poudlard. Dans des maisons différentes, notre amitié fusionnelle s’était brisée lorsqu’elle fut assignée à Gryffondor et moi à Serpentard. Depuis, lors de nos brèves rencontres, nous nous rabaissons, nous nous envoyons des piques. Nous nous détestons. Comment une chose pareille avait-elle pu arriver à deux filles qui s’adoraient littéralement ? La nature humaine est intrigante parfois.

Bientôt, tout ça appartiendra au passé.

Je marchais pensivement dans la contrée, sans trop savoir où j’allais atterrir lorsque mon regard qui divaguait se posa sur la silhouette svelte d’une jeune femme. Elle avait de magnifiques cheveux bruns, qui volaient mèche à mèche, au gré de la légère brise. J’haussais les épaules pour moi-même en continuant ma balade. Cependant, je reconnus alors Pandore. LA Pandore à qui je pensais il y a peine quelques minutes. Je pris mon courage à deux mains – allez savoir pourquoi ? – et m’approchais d’elle doucement. Elle se tourna brièvement et en me reconnaissant, elle sortit deux, trois phrases typiques lors de nos croisements.

« Ce n’est pas que je ne veux pas, c’est juste ton souvenir qui ne veut pas débarrasser le plancher. » maugréais-je en admirant le lac, pour ne pas la toiser. La regarder m’était difficile. Comme me comporter ainsi.

Savoir que j’allais devoir vivre ça une dernière année me réconforta et m’angoissa aussi.
B. Solomonia Marcovic
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Message Posté Dim 15 Aoû - 17:52.
« Hate worth fighting for » ~ PV Héléonor 03558888 « Hate worth fighting for » ~ PV Héléonor Oa9aw0 « Hate worth fighting for » ~ PV Héléonor Fu8c1w

‘‘ OH IT'S SUCH A SHAME FOR US TO PART
NOBODY SAID IT WAS EASY
NO ONE EVER SAID IT WOULD BE SO HARD
I'M GOING BACK TO THE START ’’



Parfois, je pensais que si j'arrivais à fermer les yeux assez fort, si j'arrivais à sourire assez longtemps, si j'arrivais à marcher assez rapidement, peut être que les larmes ne couleraient plus, et que peut être ma vie serait un tant soit peu normale. Et qu'elle n'aurait pas l'air du champ de ruine qu'elle est aujourd'hui. Peut être que ma famille tiendrait à moi et ne m'ignorerait pas ainsi? Peut être que Olimpia ne souffrirait pas autant, et ça ne me ferait pas autant de mal de la voir comme ça. Peut être qu'Héléonor et moi serions toujours amie. Peut être que la jalousie maladive de Rhoan n'aurait pas détruit ce que nous avions de plus précieux. Peut être que la peine et les regrets n'habiterait pas mon existence, et que tout irait bien dans le meilleur des monde mais jamais rien ne se passe comme ça hein ? On a beau essayer, on a beau faire tout pour que tout marche comme il faut, il y a toujours quelque chose qui se met sur notre chemin. Des voix dans notre tête qui nous torturent en nous rappelant les erreurs, les blessures, ce qu'on a gagné et perdu et qui nous empêche d'avancer, de tourner la page comme on aimerait le faire. Et c'est là qu'on se rends compte de tout ce qui nous retient, de toutes les sottises qu'on a pu faire dans notre vie, aussi courte soit-elle pour le moment. C'est là qu'on se dit "Tout ça pour ça ?", et qu'on commence à penser qu'en fait, la vie n'est qu'une succession de ces foutus choses qui nous tombent dessus sans crier gare. Je me plaisais à croire que des fois, les moments unique qu'on passe avec des êtres chères pouvaient nous faire oublier ça pendant quelques instants du moins. Et que si on restait avec ses personnes, le poids de cette douleur paraîtrait plus léger. Mais il n'est que caché, au fond de nous. Rien ne disparaît, jamais. Si chacun ferait un effort, si tout le monde tenait à ses amis comme à la prunelle de leur yeux, si tout le monde arrêtait de mentir, de haïr. C'était idéaliste de dire ça, et ça ne me ressemblait pas vraiment, j'étais plus pessimiste d'habitude. Un défaut que beaucoup me reprochait. Pourquoi tout voir en noir ? Parce que. C'est ce que je répondais à chaque fois, ne sachant que dire, ne trouvant pas la raison qui pourrait expliquer cela. Le silence est la meilleur des réponses non ?
J'admirai la grande étendue bleu face à moi, respirant l'air du vent frais qui soufflait dans notre direction. Le regard éteint, la respiration régulière, les joues rosies par le froid, je n'arrivais pas à me détourner du lac. Je savais que si je le faisais, j'aurais encore à mentir, encore à dire des mots que je ne pensais pas. Le regard qu'elle me lançait me rappelait que ça continuerait encore longtemps, donc je préférais les garder fermés, et éloignés des siens. Elle devait bien rire, elle devait penser que je fermais les yeux pour me protéger. Ce qui n'était pas si faux. Mais avant tout, si je voulais protéger quelqu'un, c'était elle. Je voulais la protéger, la protéger de moi. La protéger de mon influence néfaste et de mon pessimisme permanent. La protéger du fait que j'étais quelqu'un de mauvais, quelqu'un qui n'attirait que les mauvaises choses et que je ne serais pas là éternellement pour elle. Parce que, quoi qu'elle en dise, elle était quelqu'un qui avait besoin d'attention, ce que ses parents n'ont jamais su lui donner. Ce n'était pas bien différent pour moi. Ils se sont bien occupés de moi, jusqu'à ce que je rentre à Poudlard. Mais j'ai toujours eu cette sensation d'avoir été placée dans la mauvaise famille. Comment j'ai pu en arriver là avec Héléonor ? Ma meilleure amie ? Celle à qui je disais absolument tout ? Comment est-ce qu'on a pu passer des soirées à discuter de nos problèmes, au néant le plus total, parfois éclairé par quelques disputes ? « Ce n’est pas que je ne veux pas, c’est juste ton souvenir qui ne veut pas débarrasser le plancher. » maugréa t-elle, me réveillant de mes pensées. Je relevai la tête, ouvris les yeux, et regardai vers elle, pleine d'espoir. Elle avait beau dire cela, ça voulait dire qu'elle ne m'avait pas oubliée. « Ordonnes-lui de partir. Tu sais très bien ordonner des choses. Peut être que ça marchera plus que ma méthode. » soupirais-je, en reprenant mes esprits, et en regardant à nouveau le lac.
J'ai cru pendant un moment que l'on resterait ainsi pendant des heures, en ne prononçant que quelques paroles futiles et peu importante à nos yeux. Rien ne pouvait plus nous atteindre. On s'était déjà insulté de toutes les façons possible et imaginable. On s'était haï à un tel point que l'on pouvait déceler que l'amitié qui nous avait uni ne s'était jamais éteinte. D'ailleurs, l'amitié s'éteint-elle un jour vraiment ? Probablement pas. J'espérais qu'Héléonor soit de mon avis, même si elle ne disait rien. « Comment on en est arrivée là ? J'veux dire, t'as pas changé, et moi non plus, alors pourquoi ? » lui demandais-je, indifférente, presque comme si cela n'avait absolument aucun intérêt pour moi, alors que c'était tout le contraire. Mais avec elle, j'avais appris l'art de mentir, bien que je le faisais déjà plus ou moins avant ça. Mentir tirait parfois de situations embarrassante, ou gênante. Je ne savais pas ce qu'elle allait répondre, et j'espérais qu'elle soit sincère dans un des rares moments où on n'étaient pas encore en train de s'insulter à n'en plus pouvoir. J'ai été mal et j'ai été au fond du gouffre à cause d'elle, j'avais au moins le droit de savoir pourquoi. Ça avait commencé par des petites moqueries stupide, minime et voilà où est-ce que on était aujourd'hui. Peut être que ça changerait quand elle partirait, ou pas. Car j'aurais toujours des remords vis à vis d'elle, et je supposais qu'elle aussi. Et au fond, je savais qu'on continuait à se chamailler car ça nous permettait d'être ensemble. C'était quelque chose que personne à part nous deux ne pouvait comprendre, personne n'avait ce genre d'amitié avec qui que ce soit. Car personne n'avait vécu autant de choses qu'Héléonor et moi. Personne ne pouvait être aussi semblable que nous l'étions, depuis notre enfance.
Elle s'appelait Hélonor et c'était elle qui avait été là depuis le tout début. Elle s'appelait Héléonor et c'était la seule qui puisse comprendre vraiment comment, pourquoi et qui était la cause de mon caractère. Notre ressemblance a fini par nous causer et nous mener à notre perte. Espérons juste qu'on ne serait pas assez bornée pour continuer ça toute notre vie, espérons que nous n'étions pas aussi idiote que nous le laissions paraître en nous éloignant à cause de bêtises pareille. J'étais bornée, elle était bornée, on l'était toute les deux. J'étais coupable, elle l'était également. Pourquoi nous associer alors qu'on essayait par tout les moyens de nous oublier aussi difficile soit-il de devoir le faire ? Si on voulait se réconcilier, enfin, si on avouait que l'on voulait se réconcilier, un simple "désolé" ne suffirait pas. Il faudrait bien plus que ça, car ce qui me dévorait, aujourd'hui, ce qui me rendait vulnérable, face à elle, c'était de sa faute si je l'avais acquis. Et je supposai que certaines de ses faiblesses étaient de ma faute. Et toutes les petites excuses du monde ne suffirait pas, il fallait bien plus que ça. Beaucoup plus. Et je savais aussi que ces fameuses excuses n'arriveraient pas maintenant, pas là, pas aujourd'hui. Je n'étais pas prête, et je crois qu'elle non plus. Notre haine était tout ce qui nous restait.
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