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Are you having your period or something ? { PM FULMINA }
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Jeu 29 Déc - 2:41.
Are you having your period or something ?




STATUT DU SUJET : privé.
NOM DES PARTICIPANTS : Fulmina Pletorn & Dakota de Ravin
DATE : Mi-Avril.
HEURE : Début de l'après-midi, vers 14hOO.
METEO : Il fait plutôt chaud dans l'enceinte de l'école, en tout cas.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : OO8
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : OO7
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Pas besoin, merci.

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Message Posté Jeu 29 Déc - 3:30.
    Tu cours en essuyant tes larmes. Tu tentes de ne pas regarder autours de toi par peur du regard que les autres pourraient porter sur toi. Les super-héros ça ne pleure pas et tu le sais très bien, alors tu as honte. Tu continues néanmoins à pleurer, inconsolable, repensant aux horreurs que l'on vient de te dire. Tu souffles de soulagement lorsque tu atteints enfin les toilettes, tu appuies tes mains contre l'évier et tu baisses la tête, prenant lentement ta respiration, histoire de pouvoir ressortir d'ici totalement calmé. Tu entends des rires, stridents, moqueurs. Tu tournes doucement ta tête vers la gauche, puis vers la droite. FILLES ! Tu hurles à nouveau. Mais que fais-tu ici ? Tu sors précipitamment pour rejoindre les toilettes qui sont réservés aux personnes dotées du gène X ainsi que du gène Y. Le XX, c'est néfaste, de toute façon. Tu reprends ton petit rituel, de façon plus intense par contre. Tu dois te faire à l'idée que tu viens encore de fuir face à un gang de méchantes filles. Mais tu te réconforte en te disant qu'elles te voulaient très certainement du mal. Comme l'autre, là. Saleté. Escalope de hibou sodomite. Elle avait osé, la bougresse ! Osé te dire que tu n'étais même pas beau, que tu pouvais bien rejoindre les porcs que l'on ne verrait pas la différence. Ouais, ouais. Elle avait dis ça. Pourquoi ça ? Tu avais osé lâcher un minuscule rot aussi microscopique qu'une bactérie bien embêtante, là. N'empêche que ce rot, il avait fait fuir une table entière au repas. Tu t'étais contenter de sourire bêtement lorsqu'elle t'avait insulté, puis comme un grand, tu étais parti pleurer. Maintenant, tu étais là. Tu ne roterais certainement plus jamais ou seulement intérieurement. De toute façon, roter c'était pas bon pour la peau, tu en étais certain.

    Agrippant fermement l'évier, tu releva la tête pour observer les dégâts qu'avaient provoqué les mots de l'idiote sur ton visage. Tu passes de l'eau sur celui-ci pour enlever la moindre marque laissée par tes larmes et tu mets de l'ordre dans tes cheveux. Tu te retournes pour être dos au miroir pour te retourner à nouveau, un sourire radieux sur tes lèvres. Ça serait pas mal comme pouvoir, lorsque tu deviendras un super-héros. Transformer les moues boudeuses de tes camarades en magnifiques sourires qui égayeraient tout Poudlard. Tout le monde t'aimerait après cela ! Peut-être que l'on ne te traiterait même plus de cochon. Au pire, les cochons, c'était pas si moche que cela. C'était même presque beau, en fait. Tu rêveras certainement de cochon ce soir. Tu secoues ta mèche et tu sors fièrement des toilettes, marchant rapidement dans les couloirs pour t'asseoir on ne sait où. Tu regardes bien en face de toi pour montrer la confiance que tu as en toi (surtout pour montrer que tu ne fais pas que de pleurer, en fait).

    BAM.

    Oups. Tu viens de heurter quelque chose. Je répètes. Tu viens de heurter quelque chose. Pour la démonstration de ton assurance, on repassera. Ce que tu viens de cogner avec violence ayant fortement altéré tes plans. Bien ! Comme si tu n'avais pas assez de problèmes. Comme si les monstres XX n'étaient pas de suffisant obstacles pour t'empêcher de devenir un homme fort et courageux. Tu baisses la tête pour observer la larve que tu as renversé et... Oh elle est trop cool elle ! Tu tends ta main en apercevant le visage de Fulmina. La jolie Fulmina. Si tu n'entretenais pas une haine profonde pour toutes les personnes de sa race, elle serait certainement ton amoureuse. Ou ton amante, même si tu ne te souviens plus vraiment de la signification du mot amante. C'est certainement un fruit, ou quelque chose dans le genre. Avant même qu'elle n'ait le temps de prendre ta main, tu la retires pour remettre de l'ordre dans tes cheveux, comme d'habitude. Puis tu oublies qu'elle est par terre. Puis elle n'avait qu'à pas être une fille, hein.

      « Désolé de t'avoir fait tomber. Vraiment. Je ne voulais pas. Je t'explique. Imagine un plat de pâtes en face de moi, sauf que l'on vient de mettre une sauce étrange avec des ingrédients que nous qualifierons d'inconnus. Tu vois le genre ? Tu sais, les trucs genre que quelqu'un vient de ramasser par terre. Bref. On me donne cela. Tu crois vraiment que je vais manger ? Non. Alors voilà, c'est pareil. Je ne voulais pas te faire tomber. Tu as compris ?»


    Tu lui lances un énorme sourire et tu commences à repartir en quête d'un joli coin de couloir où tu pourrais t'asseoir, oubliant carrément que tu viens de parler à quelqu'un. Oubliant même que tu viens de la laisser par terre. Mince.
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Message Posté Jeu 29 Déc - 4:19.
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FULMINA & DAKOTA
« Are you having your period or something? »


Assise dans un coin, la plume de Fulmina grattait son parchemin à une vitesse folle. Elle devait absolument rendre ce devoir, et elle avait encore passé la soirée à courir après Rimbaud. Cher petit Chartier sympathique courant partout et vociférant à qui mieux mieux. Elle ne s’en voulait pas de l’avoir avec elle. Bien qu’on rie encore plus d’elle à cause de sa bestiole, elle adorait son gros furet mangeur de gnomes. Elle ne savait pas du tout pourquoi, d’ailleurs. Pourquoi apprécierait-elle un Chartier insultant tout le monde sur son passage qui fuyait tout le temps et lui faisait rater ses soirées consacrées aux devoirs? Peut-être tout simplement parce que c’était Fulmina et qu’elle n’arrivait tout simplement pas à détester quelqu’un. Surtout que Rimbaud ne lui avait rien fait à elle. Il ne se moquait jamais de ses mains qui tremblaient. Tout ce qu’il voulait, c’était être nourri et apprécié, et ça lui convenait tout à fait. Il dormait d’ailleurs sur ses genoux, pendant qu’elle tentait désespérément de terminer son parchemin sans le réveiller. C’était une opération bien délicate, vu que son furet avait le sommeil léger. Il se réveillerait sans doute bien rapidement, histoire de quémander son repas. Fulmina réussit néanmoins à mettre le point final à son devoir, qu’elle roula très délicatement. Elle le rangea dans ses affaires qu’elle logea dans ses bras. Elle prit ensuite Rimbaud très délicatement et le coucha par-dessus ses affaires. Elle préférait encore qu’on la regarde étrangement pour promener ainsi sa bestiole que de la réveiller.

Quelques pas plus tard, elle dût s’arrêter. Mais où allait-elle, déjà? Avait-elle un cours? Et il était où? Il parlait de quoi? Elle cligna des yeux plusieurs fois. Elle prit de grandes inspirations. Non, elle ne voulait pas penser à cette vague de panique qui s’insinuait en elle. Elle ne voulait surtout pas penser à ses mains qui s’étaient mises à trembler légèrement à l’idée d’arriver en retard à quelque part. Pourquoi oubliait-elle tout? Et pourquoi ce fichu Rimbaud ne pouvait-il pas l’aider à se rappeler de ce qu’elle oubliait au lieu d’insulter tout le monde? Ça l’aiderait bien. Malheureusement, on était encore loin de ce rêve utopique. Soupirant, elle prit son courage à deux mains et se dirigea courageusement vers les escaliers. Elle n’était pas encore certaine de l’endroit où elle se dirigeait. Tout ce qu’elle espérait, c’était qu’on allait lui pardonner d’être en retard. Encore une fois. Mais surtout, elle ne voulait pas entendre rire. Elle détestait les rires, car elle savait qu’ils lui étaient tous destinés la plupart du temps. Et puis, les messieurs masqués dans ses cauchemars riaient toujours. Elle détestait vraiment ça. Pourquoi le rire ne pouvait-il pas être marque de joie, juste de joie? Pourquoi servait-il aussi à rabaisser les autres, à se moquer d’eux? Tentant d’oublier ses cauchemars récurrents, Fulmina baissa la tête et continua à marcher, plus résolument que jamais. Elle ignorait toujours sa destination.

BOUM. Paf, badaboum, HIIIIIIIIIIIIII, RAWR, aïeuuh, GRRRRRR, scratch.

FULMINA « Rimbaud, lâche le pantalon, s’il te plaît. Si tu continues à tirer dessus, il va tomber, et le monsieur sera pas content. D’ailleurs, si tu te dépêches pas à lâcher ça, tu vas probablement recevoir un coup de pied du… DAKOTA ! »

Un sourire sincère fendit son visage. Il tombait bien. D’ailleurs, c’était probablement le seul type dans tout Poudlard qui lui pardonnerait d’avoir lancé Rimbaud le furet vociférant contre lui. Elle jeta un coup d’œil désolé à son bas de pantalon qui portait désormais les traces de dents et de griffes de son furet. Mais c’était Dakota. Il oublierait probablement qu’il avait un pantalon dans quelques instants, et qu’il était déchiré. Elle alla prendra sa main, reconnaissante de l’aide pour se faire relever, mais il sembla également oublier qu’elle était là et il passa sa main dans ses cheveux à la place. Fulmina perdit de nouveau l’équilibre et elle s’effondra de nouveau sur le sol. Elle ramassa donc patiemment ses affaires, alors qu’elle tentait désespérément de comprendre la comparaison un peu louche de Dakota. De toute façon, elle avait compris l’essentiel : il était désolé, et il n’avait pas voulu la faire tomber. Ça, elle voulait bien le croire. Puis, comme ça, il partit, laissant Fulmina et son furet en plan. Rimbaud partit immédiatement à sa suite, lançant de nombreuses injures au passage. Fulmina revint à elle et elle le rattrapa également et glissa sa main dans la sienne pour ne pas qu’il oublie encore qu’elle existait.

FULMINA « J’ai oublié où j’allais. Tu vas où, toi? Je peux venir aussi? »
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Message Posté Mar 3 Jan - 23:23.
    Tu vagabondes dans les couloirs de l'école et tu as, à vrai dire, complètement oublié ce que tu venais de faire. Le visage de Fulmina avait pourtant éclairé ton visage d'un sourire franc, un sourire qui s'introduit toujours sur celui-ci lorsque tu la croise. Mais tête en l'air, tu l'avais oubliée, te contentant de lui siffler un monologue incohérent et plutôt inadapté face à la maladresse dont tu as fait preuve. Tu parlais, encore et toujours, lorsque son vieux chose qui hurle des injures avait décidé de s'attaquer à ton pantalon. Tellement aspiré par ton discours d'une importance capitale, tu ne l'avais même pas remarqué tandis qu'il déchirait le tissu. Tandis qu'il t'insultait à tout va, crachant des mots que tu n'avais jamais entendu à une vitesse fulgurante. Comment un animal pouvait-il être plus intelligent que toi dans un quelconque domaine ? Frustrant, oui ! Peu importe. Tu lâches un dernier regard compatissant en direction de la belle et tu continues ton chemin, vagabondant, comme à ton habitude, dans les couloirs de l'école. La seule chose que ton esprit arrive à assimiler parfaitement et ton emploi du temps, par conséquent, aucune appréhension agite ton cœur de battements plus rapide face à un malencontreux oubli : si tu ratais un cours, tu t'en voudrais éternellement. Retenir tes horaires est un avantage peu négligeable : étant plutôt solitaire, si l'on omettait les nombreux amis que tu t'inventais fréquemment, tu n'avais personne qui pourrait te dire d'aller en cours si jamais cet information s'échappait de ta tête, alors tu étais content, de n'être pas si bête que ça lorsqu'il était question du travail. Mais que lorsqu'il était question des travail, bien sûr. Tu continues de marcher, oubliant presque que tu étais venu ici pour t'asseoir, à cause de l'agitation qu'à provoqué ta rencontre violente avec la poufsouffle, même si tu l'as complètement virée de ton esprit, à présent. Alors tu regardes autours de toi, haussant le sourcil droit, puis le gauche. Tordant la bouche d'un côté, puis de l'autre, tentant de capter un élément qui te permettrait de te remémorer ce geste simple dont tu avais eu l'idée.

    L'antenne que tu as essayé de créer avec ta bouche, telle une vieille radio moldue ne marchant plus depuis des lustres, n'a pas réussi à capter une quelconque fréquence qui te ferait recouvrir la mémoire. Alors tu avances, sautillant au rythme des insultes se propageant dans ton dos. Tu ne comprends tout d'abord pas ce charabia qui te suis incessamment et tu le trouves presque agréable. On pourrait certainement en faire une joli chanson, si l'on ajoutait quelques instruments derrières ces paroles étranges. Peut-être étais-ce un chant religieux, qui sait ? Ou alors, le soliste souhaitait-il embellir sa voix grâce à des paroles lyriques qui transformerait chacun de ses pas en une traversée éprouvante d'un désert de sable infranchissable. Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Tu te contentes d'écouter. Dick, pussy, bitch, slut, prostitute, whore... Dick, bitch, slut, whore ! Les mots commencent à pénétrer ton esprit et tu en comprends presque la moitié. Lyrique, avais-tu dis ? Non, non. Le lyrisme, c'était la troisième porte à droite, pas celle-ci, non, non. Tu t'imagines en train de pousser des enfants hors du couloir pour ne pas infliger à leurs pauvres oreilles ce vulgaire langage. Maman t'a toujours dis de ne pas parler de la sorte, mais Jericho était toujours là pour t'inciter à dire ces mots irrespectueux à tout le monde. Parfois tu le faisais, simplement parce qu'il t'envoyait un sourire radieux auquel tu ne pouvais résister. Mais lorsque tu étais seul, hors de question ! Les super-héros ne laisseraient pas passer un tel affront de toute façon. Peut-être étais-ce une nouvelle forme d'attaque inventées par tes ennemies pour te déconcentrer dans ta quête de la paix, qui sait ? Oui, ça devait être ça !

    Bras, main, chaud, jolie, sourire.

    Tu tournes ta tête vers la droite et tu fronces les sourcils. Tu te sens dépossédé de te bras et tu es prêt à frapper jusqu'à-ce que tu aperçoive Fulmina à tes côtés. Tu l'aimais vraiment beaucoup, cette fille. Tu ne l'avais pas vu depuis un bon moment, en plus de cela, et c'était fort regrettable. Tu lui adresse un large sourire, lui dévoilant presque l'intégralité de tes dents d'un blanc éclatant et tu commences.

      « J'ai eu la vague impression d'entendre quelqu'un profaner mon âmes d'injures plutôt désagréables. Je crois que la décadence commence à me frapper et que mon esprit va vite être perverti par ces mots vulgaires qui viennent d’atterrir dans mes oreilles et ceci est fort regrettable. Je crois que mon esprit commence à tomber en lambeaux et que je vais bientôt devoir rejoindre le monde des morts pour m'assurer le pardon du messie... Peut-être, avec un peu de chance, deviendr... Oh ! Quelle mignonne petite bestiole ! »


    Tu lâches le bras de Fulmina pour te pencher en direction de ce petit furet adorable. Tu n'en as jamais vu encore et tu es émerveillé devant cette boule de poil qui est derrière vous depuis un bon moment, probablement. Tu es animé par une seule envie : le prendre dans tes bras et le câliner de toutes tes forces pour lui montrer à quel point la bête qu'elle – qu'il ? - est mérite son amour. Tu l'attrapes avec douceur et tu colles ton nez contre son museau. Fucking bastard, bitch, fuck, damn, fucking fuck, bitch ! Tu hurles et tu lâches le mignon furet au sol, plantant un regard plein d'incompréhension dans celui de ta camarade.
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Message Posté Dim 15 Jan - 5:03.
Il était plutôt marrant, son ami. Une chance qu’elle le connaissait, sinon elle aurait probablement été légèrement vexée de son comportement. Ils s’étaient foncés dedans, et elle était même tombée par terre. Il avait dû oublier qu’elle était là, car il était déjà reparti, après avoir (quand même) tendu sa main pour un court instant, histoire de l’aider à se relever. Résultat, alors qu’elle allait l’attraper, il la retira et elle tomba de nouveau, riant néanmoins. Elle n’arrivait décidément pas à lui en vouloir. Comment aurait-elle pu? Ce n’est pas comme s’il faisait exprès. Et puis, elle ne pouvait pas vraiment lui donner des leçons là-dessus. Elle était aussi lunatique, peut-être moins que lui, mais elle avait elle aussi des lacunes. Elle était différente. En tant que tel, elle ne pouvait pas se permettre de faire la morale à quiconque à propos de ça. Elle le savait, bien sûr. De toute façon, Dakota était son ami. Ce n’était pas la première fois qu’il la laissait tomber (sans mauvais jeux de mots, d’ailleurs.) Ça ne dérangeait pas la Poufsouffle, qui commençait à être habituée à ses rencontres fréquentes avec le plancher désormais bien connu de Poudlard. Et puis, ne tombons-nous pas pour mieux apprendre à se relever? C’était ce qu’on lui avait répété toute sa vie. Elle ne devait pas se laisser abattre par une chute, elle devait simplement reprendre ses esprits, se lever et continuer. Certes, les gens qui se sont tués à le lui répéter ne parlaient probablement pas de chutes comme celle-là. Ça ne l’empêchait néanmoins pas vraiment de vouloir rendre sa vie un peu plus intéressante qu’elle ne lui paraissait.

Elle ne put par contre pas s’empêcher de pouffer de rire alors que Rimbaud le chartier poursuivait son ami en lançant joyeusement les quelques insultes qu’il connaissait. La jeune Poufsouffle s’y était habitué et ne s’en occupait plus. Pas plus qu’elle ne s’occupait des regards noirs lancés par des étudiants dérangés dans leurs affaires. Ça ne l’affectait plus. Si elle avait encore un problème avec ça, elle se serait probablement débarrassée de Rimbaud bien assez vite. Simplement, elle appréciait la bruyante compagnie de ce furet géant doté de la parole. Elle s’était mise à avoir peur de la solitude et des longs couloirs silencieux de Poudlard. N’importe quelle présence lui mettait le sourire aux lèvres, et même si elle n’était pas convaincue de l’utilité de son furet vociférant contre l’Organisation Secrète, sa présence lui faisait du bien. De toute façon, elle n’en avait que faire de ce que les gens pensaient d’elle. Elle était déjà la folle Poufsouffle qui tremblait de partout et qui échappait ses livres dans le corridor. La folle qui oubliait ses cours, les jours de la semaine, ses devoirs même. Maintenant, elle était tout ça, en plus d’être la propriétaire de Rimbaud, le tristement célèbre animal qui s’amusait à insulter les élèves dans les corridors. Ce n’était pourtant pas ce qu’elle aimait le plus de sa bestiole. Non, ce qu’elle appréciait le plus chez lui, c’était son enthousiasme et son optimisme débordant. Lui au moins n’avait pas conscience de tout ce qui se passait autour d’eux. Et parfois elle avait même l’impression que Dakota ne le savait pas.

Elle n’avait jamais osé lui demander ce qu’il pensait de tout ça, de l’Organisation et du tournoi. Elle, à la base, trouvait que le tournoi était une bonne idée. Elle semblait convaincue que ça pouvait distraire le monde des sorciers de leurs autres problèmes. Simplement, elle avait un peu changé d’opinion en voyant ce que l’Organisation avait fait de cette jolie construction. Seul le survivant gagnera? Ça, c’était carrément effrayant. Et ce n’était décidément plus joli du tout. Elle s’était souvent demandé ce que ses amis en pensaient, mais en parler minait vraiment le moral de ses proches et ce n’était pas ce qu’elle voulait. Puis, ils y pensaient probablement eux aussi lorsqu’ils étaient seuls, alors elle n’avait plus aucune bonne raison pour leur demander franchement. Ça la tuerait de voir la lumière se ternir dans leurs yeux. Surtout si c’était Dakota. Elle ne savait pas s’il garderait son innocence si attachante à travers tout ça, mais elle espérait. Malheureusement, Fulmina ne pensait pas être encore là pour le voir. Elle serait probablement déjà partie quand tout ça se terminerait. Il ne lui restait plus qu’à souhaiter que tout se termine bien, que ceux qu’elle aimait ne soient pas trop tristes et qu’ils continueraient leurs vies. Qu’ils fondraient une famille, qu’ils auraient des enfants et qu’ils seraient heureux de leur vie et de comment ils l’avaient vécue.

Fulmina éclata de rire alors que Dakota faisait sa tirade. Un rire franc, sincère. Elle ne se moquait pas du tout de lui. Elle savait qu’il était probablement très sérieux. C’est juste que ça faisait du bien de voir que certaines choses ne changeaient jamais. Et puis, qui ne rirait pas? Sa façon de parler de Rimbaud était bien évoluée, surtout compte tenu du langage de la chose en question. Et puis, comme toujours, il oublia (ou n’avait jamais su) que c’était Rimbaud qui profanait son âme d’injures désagréables. Il se pencha vers la petite bestiole avec une exclamation de bonheur. Fulmina se retient difficilement de rire, sachant très bien comment tout ça allait se terminer. Elle connaissait son furet, et elle savait bien qu’il ne faisait aucune distinction entre les gentils et les méchants. De toute façon, le vocabulaire restait le même. Dakota prit donc Rimbaud dans ses bras, mais il le lâche très rapidement après avoir remarqué que les insultes venaient de lui. La Poufsouffle rit de nouveau lorsqu’elle croise le regard interrogateur de son ami.

FULMINA « C’est Rimbaud, le chartier. Il parle, mais il ne peut dire que des insultes, alors c’est rien de personnel. N’empêche, il est mignon, hein? Faut juste s’y habituer un peu. Tu aimerais ça avoir un petit animal pour te tenir compagnie, toi? »

Elle lui sourit de nouveau alors que Rimbaud s’enfuyait en l’insultant de plus belle. Moi aussi je t’aime beaucoup mon chou.
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