« Alors tu as été collé ? » Zadig se tourna vers son interlocuteur avec une petite démangeaison au niveau de sa main. De quoi il se mêlait cette tête de bouse de dragon ? Il avait un souci le petit ? Enfin petit…Le jeune Serdaigle analysa son camarade avec plus d’attention, prenant en compte que ses pensées n’étaient pas très appropriées…son camarade était loin d’être petit. Il faisait même une bonne tête de plus que lui et avait une ossature imposante. Enfaîte il était plutôt effrayant. Calculant ses chances de réussir s’il lui mettait un poing dans la tête, le petit-oui, oui comparais à l’autre- Wheelser se dit qu’il valait mieux éviter un conflit quelconque ; D’une part car sa main n’en ressortirait pas indemne. D’autre part, car il y avait peu de chance qu’il l’atteigne sans avoir recours à une chaise…ce qui était assez problématique.
« Oui j’ai été collé….
-Mais qu’est-ce qui s’est passé ?
-Rien d’important. Marvic Deré et moi nous nous sommes…un peu disputés…c’est tout…
-Mais fort ?
-Roh puis tu m’emmerdes » A défaut d’avoir pu lui démonter le nez –chose qu’il n’aurait sans doute pas pu faire, car, en plus d’être limité physiquement parlant, il détestait la vue du sang. Enfin son estomac détestait. Et la plupart du temps…son estomac extériorisait. Plus explicitement, il vomissait repeignant au passage chaussures, sols et…même avec un peu d’expérience, les murs ! Cela cependant demandé un effort considérable-, il lui avait sorti une petite phrase délicieuse à l’oreille ! Le Serdaigle s’éloigna de la bouse humaine –son précédent interlocuteur-, en mimant le « je t’emmerde » donnant un côté plus théâtrale à ses paroles. :

« Albert tu m’emmerdes ! Comment vous appelez vous ? Je m’appelle Albert. Oui…Je t’enc*** Albert ! Je te prends, je te retourne contre le mur, je te b**se par tous les trous, je te DEFONCE ! » (Le dîné de cons) Bon la scène ne s’était pas déroulée ainsi, mais il avait sorti le « Je t’emmerde ». Il était en forme dis donc, aujourd’hui ! Très en forme. Surtout depuis le cours de potion…

Retour en arrière pour une meilleure compréhension de la scène précédente :

Ce doux matin de…je ne sais plus quelle saison ni quelle date d’ailleurs, Zadig se sentait délicatement sortir de son sommeil. Il s’éloignait de ses rêves merveilleux le tout sous la douce mélodie de magnifiques oiseaux à sa fenêtre.

« ENCORE CES PUTAINS D’ENCULES DE PIAFS !!! » Peut-être la mélodie des oiseaux n’était pas si envoutante. Mais passons. Le Serdaigle se leva donc, plutôt de mauvaise humeur. Effectivement le gazouillement des oisillons n’était pas le meilleur réveil possible. Mais ce qui était encore pire, ce n’était pas tellement cela…c’était plutôt l’idée que ce matin…oui ce « beau » matin…il avait POTION ! Il n’affectionnait pas particulièrement cette matière, mais aujourd’hui, il la détestait profondément. Et il n’avait aucune explication à cette toute nouvelle haine. Juste qu’il était fatigué et qu’il avait besoin de dormir. Mais voilà…il enfila sa robe de sorcier de la veille –oui, il ne se douche pas. Disons qu’il aime son odeur corporelle naturelle ce petit. L’odeur du mâle…Grrrr…-, se recoiffant rapidement, passant sa main dans ses cheveux doux et soyeux, propres et d’une beauté éclatante, parfumés par le shampooing : « L’Oréal ». Puis après avoir attrapé sa baguette, il s’éloigna vers les…cachots. Sa démarche était convaincue. Il avait hâte d’en avoir finit avec ce cours ignoble. Enfin ignoble. Juste pour aujourd’hui. D’habitude, il aimait assez couper des petites queues –rhum rhum bande de pervers- de serpents, le jeter dans un chaudron de cuivre, sentir l’odeur âcre de la potion lui montait au nez. Mais aujourd’hui, par les glandes de Merlin, il ne se sentait absolument pas inspiré ! La cloche sonna. Les élèves arrivaient. C’était fascinant de voir combien les petits Poudlariens pouvaient avoir une tête étrange le matin…Il y avait environ 5 catégories. La première regroupait un grand nombre de filles. La plupart était maquillée comme des voitures voilées, mais appart leur gueule de p*te, elles avaient effectivement bonnes mines. Leurs cheveux étaient parfaitement coiffés et on aurait presque dit qu’elles étaient prêtes depuis hier. Il y avait aussi quelques garçons dans le groupe. Des grands gaillards, ayant la capacité intellectuel d’un poisson rouge –et encore !-, coiffés parfaitement, passant régulièrement leurs mains propres dans leurs cheveux propres, et affichant un sourire aux dents parfaitement blanches-enfin de loin, parce que de près, ça doit y aller le jaune, les trucs déguelasses et autres ! On ne me la fait pas à moi !- . La deuxième catégorie rassemblait les fausses-naturelles. On y trouvait que des filles, car les garçons faux-naturels rentraient directement dans la première catégorie. Celles-ci étaient autant maquillées que leurs conjointes de la première catégorie, mais avec subtilité ce qui les rendaient faussement naturelles –d’où le titre les autistes-. Leurs cheveux n’étaient pas impeccablement coiffés, mais on remarquait une certaine esthétique qui signifiait qu’un petit moment sous la brosse s’était imposée. Nous noterons que ces deux groupes rassemblent des personnes habillées particulièrement biens. La troisième catégorie elle…définissait une sacrée différence avec les autres. C’était la seule qui n’était pas trop dans les excès. Les gens, ici, étaient naturellement beaux et avaient naturellement une bonne mine. Ils étaient habillés simplement. Bref, ils étaient détestables. La quatrième catégorie était celle de Zadig. C’est-à-dire ceux qui semblaient avoir vus Lord Voldemort il y a seulement une heure, avoir affrontés une armée de Mangements, s’être battus contre des Trolls des montagnes et enfin avoir côtoyés de près l’haleine d’un géant. Autant vous dire que rien n’était joyeux là dedans. Mais au moins, personne ne niait contre l’évidence : ils étaient bels et biens sortis du lit il y a 5 minutes….Mais attention mes amis ! Nous avons une cinquième catégorie…elle rassemblait les marginaux…autant dire les cochons par excellence. Puants, suants, cheveux gras, odeurs de trolls, débrayés et avec le même visage qu’un elfe de maison ! Tous les défenseurs des Elfes de Maisons, on se tait. Je vous rappelle que votre association s’appelle SALE, alors niveau leçon de savoir vivre, d’hygiène et autre, on se tait. Bien.

Notre jeune Serdaigle s’éloigna donc vers sa classe. Le professeur était là, regardant d’un œil inquisiteur et un peu étrange, les élèves rentraient. Ce professeur avait véritablement un problème. Il avait un strabisme important et une façon de vous fixer –ou d’essayer de vous fixer- qui rendait parfaitement impossible tout pouvoir de concentration. Il portait, en plus de cela, une horrible robe de sorcier verte émeraude qui donnait un mal de crâne terrible. Et vous auriez vu ces dents…Argh ! Pollution visuelle mes amis ! Mais passons outre. Ce qui est véritablement important est la scène qui se déroula pendant ce cours. Nous pourrons pendant un moment narré les aventures merveilles de Zadig, découpant avec amour ses foies de rats, les sangsues, les figues et les racines de marguerite pour fabriquer la potion de ratatinage, mais le véritable point culminant de cette histoire réside…dans….l’heure de colle de notre jeune chenapan ! Il se trouvait à coté d’un camarade Poufsouffle, Marvic Deré. Celui-ci était assez paresseux et ne souhaitait pas coupé ses foies de rats. Il éprouvait une certaine répugnance à toucher un animal si…pleins de maladies, juste ignoble et qui a eu son heure de gloire dans un dessin animé pour des enfants abrutis. (Non je n’ai rien contre Ratatouille, c’est juste pour le texte, restons calme !!) Et il avait eu l’intelligente idée de demander à son camarade Serdaigle, soit notre beau gosse de Zadig de les lui couper…sauf que celui-ci en eut rapidement assez. Coupé des foies c’est sympa, mais ce n’était pas son boulot, merde !

« Bon Marvic, je te pisse à la ré !
-Euh…Marvic Deré…
-Tu vas couper vos foies seul ! Ca va là, non mais. Je m’entends même plus me concentrer putain.
-Mais je ne parle pas…
-………….Ouai bas je me sens plus me concentrer avec ses foies.
-Ah…allez est foi en toi… » Zadig contempla son camarade, interloqué. Il semblait très fier de sa blague. Il souriait bêtement, un air de profond retardé sur le visage.

« Tu es content de ta blague là ?
-Oui ! Et quand je suis conteeeennnt..euuh…je vomis hahahaha. Et là je suis hyper content !!! Hahaha » (La Cité de la peur) Le Serdaigle resta littéralement sur le cul. Il lâcha son couteau et contempla le Poufsouffle avec le même air abruti que celui-ci. C’était un cauchemar. Il était à côté du roi des cons. Et putain, quel roi ! Il envoyait du lourd. Il décida cependant de l’ignorer. Mais monsieur Deré en avait décidé autrement. Il avait décidé…de communiquer…

« Allez parle moi de toi plutôt ! » Le Serdaigle se retourna vers Marvic l’air interloqué…
« Non moi, c’est Zadig. Je m’appelle Zadig. Pluto c’est l’ami de Mickey.
-Mais non…Pluto c’est le chien de Mickey. L’ami de Mickey c’est Dinguo…
-Ah…oui, tu sais…c’est ces foies, toute cette pressions…j’en peux plus… je suis fatiguée…Tu sais…Haaaaaaaaaannnnnnnn Marvic j’en peux plus de tes foies de MERDE ! » Et le malheur arriva. Pour des raisons de violence, nous avons décidé de censurer cette scène et de la remplacer sur une explication sur les homards. (Et Fred !)
Les foies volèrent sur le visage de Marvic. Et c’est ainsi que partir la bagarre de foies entre les deux camarades. Le professeur les interrompit heureusement et s’approcha du responsable premier de la bagarre.

« Vous êtes bien Zadig J. Wheelser ?!!!!!!!!!!
-Non, non, je suis le pape et j’attends ma sœur…
-Ah d’accord…

-Bah oui, je suis Zadig !
-Ah !!! Bah vous serez en retenue. Accompagnez-moi ! Vous allez voir votre directeur de maison…
-Ok pas de soucis…
-Mais on n’attend pas votre sœur d’abord ? » Zadig leva les yeux au ciel et s’avança vers la sorti. Tout le monde chuchotait sur son passage. Il entendait des voix…on parlait derrière son dos. Zallalalazzzaaaa…Il était suivi ! Bon j’arrête. Pas de remix d’Harry qui entend des voix. Sur le chemin, le jeune élève s’ennuyait particulièrement et décida de partager quelques blagues avec son professeur :

« Monsieur vous connaissez la différence entre un pullover et une moule ?
-Euh…Non…
-Un pullover ça moule et une moule ça pue l’ovaire ! Hahahahahahahhahahaha. Bref… » Et c’est suite à ces événements tragiques que notre cher Zadig, après avoir vu son cher directeur de maison, se retrouva…à devoir….cuisiner pour les élèves de Poudlard…ce qui revenait à un véritable meutre, à une épidémie, à…la fin de Poudlard…Amen.