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Rencontre franco-anglaise (pv.)
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Message Posté Lun 11 Juil - 0:23.
Rencontre franco-anglaise




STATUT DU SUJET : Privé.
NOM DES PARTICIPANTS : Lolita & Amadeus.
DATE : Un samedi de début mars.
HEURE : Quatorze heures tapantes.
METEO : Beau soleil, ciel dégagé.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : 007 ; vengeance
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : 006
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non.


Dernière édition par Casey L. Maxfield le Lun 11 Juil - 21:39, édité 1 fois
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Message Posté Lun 11 Juil - 0:33.


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Aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres. Aujourd’hui Lolita et Amadeus allaient enfin se rencontrer après une correspondance assez longue qui d’une simple curiosité commune s‘était transformée, tout doucement, en une vraie amitié épistolaire. Contre toute attente, la belle brune s‘était réellement attachée à ce français aux manières distinguées et à l’élégance prouvée par sa plume, qui la traitait comme une femme et non comme une simple fille de dix ans. Elle aimait le lire, elle rêvait de l’entendre jouer du violon et simplement de le voir en réel. En effet, il ne faut pas oublier que Lolita aime la gente masculine et qu’avec un tel avis sur son caractère, elle n’avait pu que l’imaginer beau comme un apollon et au charisme magnétique que l’on attribuait généralement aux hommes de France.

C’était un magnifique samedi qui s‘annonçait pour une rencontre qui devrait se révéler forte intéressante. Bien qu’elle aurait adoré passer sa journée dehors à flâner près du lac, son endroit préféré dans tout le domaine de Poudlard, elle avait préférée choisir un autre endroit pour rencontrer Amadeus. Elle se doutait bien que lorsqu’on ne connaissait pas l’endroit, ni même les habitudes de Lolita, il serait difficile pour le jeune homme de retrouver l’arbre précis sous lequel Lolita avait l’habitude de s‘allonger dans l’herbe et de savourer le picotement que lui procurait l’herbe au contact de sa peau blanche et laiteuse. Par élimination dans un souci de pratique, Lolita avait simplement choisi le hall d’entrée de l’école. Par ce temps radieux, elle avait quittée son uniforme traditionnel et s‘était affublée d’une courte robe d’été bleue foncée. Légèrement maquillée, elle avait laissé ses longs cheveux bouclés détachés lui tomber en cascade dans le dos, et avait des tongs aux pieds. Bien qu’elle porte une attention particulière à son apparence, Lolita était aussi consciente qu’elle n’avait pas besoin de faire de réels efforts pour être élégante et belle aux yeux des autres, ce qui était bien pratique pour quelqu’un de superficiel comme elle. En vérité, elle ne cherchait pas réellement à séduire Amadeus, mai elle aimait sentir qu’elle était belle et qu’on pouvait la désirer, ce trait avec toujours été très caractéristique dans la personnalité de Lolita, voir le plus important. Bien évidemment, elle s‘était bien gardée de le révéler à Amadeus, il avait l’air si pur et bien élevé qu’elle n’avait pas voulu entacher leur amitié naissante par son coté perverse et manipulatrice à l’égo surdimensionné de toute évidence.

Quittant le dortoir dans lequel elle logeait, elle fit quelques signes de main à des camarades de sa maison qui se trouvaient dans la salle commune puis se faufila dans le passage pour atterrir dans les cachots. Marchant tranquillement, elle les traversa sans faire aucune rencontre. Vu le temps qu’il faisait en ce printemps frisquet ce n’était pas étonnant, tous les étudiants de Poudlard avaient du se ruer dehors pour profiter des quelques rayons de soleil que le ciel leur offrait. Arrivant dans le hall, elle alla se planter devant les sabliers. De là, elle avait une vue implacable sur l’ensemble de l’endroit. Pour qu’Amadeus puisse la reconnaître, elle avait conclue dans la dernière lettre qu’elle lui avait envoyée qu’elle porterait un foulard rouge. Celui-ci étant dans ses mains, elle le noua avec négligence autour de son cou. Plissant les yeux pour tenter de le trouver avant qu’il ne la trouve, elle finit par voir un garçon qu’elle n’avait encore jamais vu à Poudlard. Il avait de l’élégance, une façon de se tenir et de regarder qui n’était pas propre aux anglais. Aucun doute, ca ne pouvait être que lui. S‘approchant par derrière, elle lui tapota légèrement l’épaule droite.

    « Amadeus ? »

Un demi sourire s‘afficha sur les lèvres de Lolita. Il ne fallait plus qu’attendre la réaction du jeune homme en face d’elle pour s‘assurer qu’elle ne s‘était pas trompée. Mais plus les secondes passaient, plus elle le regardait, plus elle en était convaincue ; c’était lui, son français.
Amadeus Debussy
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Message Posté Lun 11 Juil - 21:30.
Un soupir s'échappa de mes lèvres blêmes, las et frustré, il témoignait de mon incapacité à me décider pour un détail que d'aucuns auraient qualifié de superflu. Pour moi, c'était un dilemme cornélien, aussi l'ambre de mes yeux fauves resta figé sur mon stradivarius posé dans son écrin, le jugeant sous toutes les coutures, et flamboyant de quelques flammes songeuses dès lors que je me posais les questions adéquates. Devais-je l'amener avec moi, ou le laisser ici ? Je craignais, dans un cas comme dans un autre, que de perdre mon bien le plus précieux : l'emmener en voyage à Poudlard résumait à le laisser vagabonder dans des lieux inconnus voire peu sûrs – car j'ignorais encore où j'allais passer mes nuits, et si ces dernières se prêteraient à la belle étoile ou sous un toit plus chaud – tandis que le laisser dormir dans son écrin dans ma chambre de Beauxbâtons, c'était tenter la perfidie de la fatalité. Depuis que les joyaux avaient disparus, l'école se trouvait être la cible d'incessants pillages qui n'avaient eu de cesse d'inquiéter les étudiants. Finalement, ma patience peu fiable s'ébranla au profit d'une irritation sèche, et j'empoignais mon instrument de musique avant de le fourrer délicatement dans mon sac de cuir, agrandi pour l'occasion par un sortilège fort pratique. Ainsi affublé d'une chemise blanche et d'un pantalon sombre, portant l'élégance et le raffinement en étendard, je sortis de ma chambre d'un pas leste, ma main ferme remontant la bandoulière sur mon épaule altière. Mes pas me menèrent vers la grande salle à manger de l'école, où l'heure du repas avait dores et déjà affamé les estomacs s'étant rués sur les assiettes reluisantes du midi ; je vins m'asseoir parmi mes camarades, posant mon sac de cuir à mes côtés d'un geste égoïste, car réservant la place à mes côtés pour son seul usage. La belle demoiselle au regard myosotis me faisant face, étira ses lèvres fines en un sourire taquin avant de me dévorer des yeux : « Tu nous ramèneras du pudding ? » « Oui, l'immonde truc anglais qui dégouline de partout. », fit la voix fluette d'un prénommé Maxence qui s'égosilla un instant avant de replonger son nez dans son assiette. Un bref sourire en coin se dessina sombrement sur mes lèvres, tandis que taciturne je m'occupais de mon propre repas. « Il paraît qu'ils mettent toujours des chaussettes avec leurs sandales, quelle faute de goût ! » « Et au fait, elle est bonne au moins, ta correspondante ? » Je plissais le nez sous les mots nauséeux de Maxence ayant daigné relever ses yeux porcins pour mieux glisser sa question perverse, avant de claquer la langue contre mon palais d'une moue dédaigneuse. « Je l'ignore. Mais beaucoup plus que ta soeur, au moins je suis sûr de ce que je t'avance. Tout le monde n'a pas la beauté d'une truie. » Ma voix suave s'éleva en un murmure vindicatif et venimeux, accueillie par des gloussements moqueurs, et le regard assassin de Maxence qui replongea sa tête blonde dans ton assiette. « Moi ce que j'en dis c'est pour toi. Il paraît qu'elles ont toutes des têtes de juments. » « Et elles ne sont même pas blondes. » « Hmm. » me contentais-je alors de répondre, ne souhaitant pas participer à l'échange stérile emprunt de clichés à la vie dure. Et certes, si j'avais toujours quelques a priori sur nos voisins anglais, je me faisais monstre de retenue pour ne pas ranger ma chère Lolita dans cette case, ayant trop d'estime pour elle et notre amitié épistolaire.

Ainsi se passa le déjeuner avant mon départ ; je n'étais donc pas peu soulagé de quitter la tablée afin de partir vers d'autres contrées. J'avais bien sûr déjà voyagé ici et là, l'Angleterre ne m'était tant pas un pays inconnu et mystérieux, néanmoins je n'étais pas une référence en matière de culture britannique. Par ailleurs si j'étais également bilingue, je conservais fortement mon accent français qui s'élevait en un timbre sensuel, se perdant parfois – souvent même, oserais-je l'avouer – sur des mots contre lesquels je venais à buter. J'avais hâte pourtant de la rencontrer, et je m'imaginais déjà sa voix aussi claire qu'une nocturne en mineure, sa peau d'opaline car à l'image d'un soleil réservé des côtes anglaises, des boucles brunes peut-être, et une bouche rappelant aux baies sauvages, de celles que je l'imaginais manger avec gourmandise au moins autant que la vie qu'elle semblait croquer à pleine dent. Chaque pas avancé en la direction de la silhouette massive du château me rapprochait d'elle, chaque enjambée scellait notre amitié impalpable par quelque chose de plus physique. Et mes yeux mordorés de se poser sur l'ombre du château anglais, dès lors que mon portoloin m'eut déposé à l'entrée de l'immense parc. Plus j'avançais sur le chemin sinueux, plus la vision s'offrant à moi me laissait à voir des tons ocres et bruns, de la verdure humide ainsi qu'un ciel grisâtre dont la percée des rayons du soleil se faisait virulente mais bien timide. Arrivé au pied du château, je levais brièvement mes rétines flamboyantes sur sa silhouette massive : l'architecture me paraissait... rudimentaire. Néanmoins elle avait le charme anglais, tout en sobriété et en subtilité. Pas aussi raffinée que nos landes écolières françaises, certes, mais d'une saveur bucolique agréable. Ignorant les regards de quelques élèves des environs dont les yeux curieux se faisaient insistants, je repris ma marche princière, remontant la lanière de mon sac sur mon épaule, avant de passer l'immense et lourde porte en bois qui en marquait l'entrée.

D'un regard assombri d'une curiosité discrète, je toisais le hall non sans m'être arrêté au préalable. Les sabliers de couleur attirèrent mon attention, et je pus les comparer aussitôt avec nos rosiers fleurissant ou fanant selon les points de nos écuries ; je vins dès lors à penser que nous étions plus poétiques que nos voisins anglais, quoique la rose me semblait tout autant refléter l'arrogance française par ses larges pétales écloses vantant sa beauté alanguie. Une main tapotant sur mon épaule massive vint me sortir de ma léthargie ; je me retournais avec désinvolture vers la silhouette ainsi annoncée, esquissant un sourire en coin charmeur dès lors que je posais mes yeux fauves sur la demoiselle. C'était elle, sans aucun doute ; ses cheveux tombant tel un manteau de soie sur ses épaules frêles, étaient d'un ébène plus pur encore que ce j'avais imaginé. Ses yeux mutins pétillaient d'une langueur mordante, telles deux braises sommeillant dans l'alcôve de ses rétines charbonneuses et ardentes. Quant à ses lèvres, elles attirèrent mes pupilles par leur velours rubis, tracés d'un contour exquis qui me rappelait effectivement la fraîcheur sauvages des baies des bois. Et sa voix, voix cristalline mais hésitante, s'éleva en un murmure peu convaincu, soufflant mon prénom avec quelque retenue. « Amadeus ? » « Je plaide coupable. » susurrais-je alors en me retournant complètement vers Lolita, lui adressant un sourire enjôleur mais un regard emprunt d'une chaleur amicale. Attrapant galamment sa main fine pour la porter à mes lèvres, j'y déposais un baise-main avant de me redresser et de contempler ma correspondante. « Je te pensais sublime, mais pas aussi éthérée. Enchanté, mademoiselle Casey, je suis ravi de pouvoir te rencontrer enfin. » Quelque taquinerie soufflée pour notre première entrevue, laissant entrevoir un Casey et non un Lolita si souvent quémandé, et mes mots à l'accent français tentèrent de trouver une consonance anglaise. Quelle étrange sensation que de se retrouver en tête-à-tête, sans la barrière outrageuse qu'imposait la distance, sans la rudesse du papier ni la finesse de la plume. Juste elle et moi, presque mis à nus. Allions-nous seulement nous entendre ? Sortant bien vite de mes pensées, je me sentis le devoir de l'informer sur la durée de ma visite, plus longue que prévu. « Je pense rester pour au moins une semaine, mais ne t'en fais pas je ne t'impose pas de baby-sitting, je suis un grand garçon. » soufflais-je, taquin et joueur, me penchant alors légèrement vers ma délicieuse et accueillante correspondante.
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Message Posté Mar 12 Juil - 15:00.
    « Je plaide coupable. »

Un immense sourire s’afficha sur les lèvres de Lolita. Elle ne s’était pas trompée, c’était bien lui. Il était tel qu’elle l’avait imaginé. Une peau blanche et délicate où aucune imperfection ne venait pointer le bout de son nez. Des cheveux ébènes qui lui donnait un petit air rebelle, en contraste avec sa tenue qui trahissait son élégance française. Il était plus grand qu’elle, si bien qu’elle dû lever les yeux pour mieux le voir. Elle avait du mal à réaliser qu’après des mois d’échange, de lettre sur lettre, d’encre déversée à flot, elle l’avait enfin en face de lui. Ce qui était certain c’était qu’elle ne regrettait pas du tout de l’avoir invitée à venir à Poudlard. Bien sûr, il n’y avait aucune certitude que sans la barrière des lettres, ils continuent à s’entendre aussi bien et à échanger leurs points de vues qui la plupart du temps étaient les exacts opposés.

    « Je te pensais sublime, mais pas aussi éthérée. Enchanté, mademoiselle Casey, je suis ravi de pouvoir te rencontrer enfin. »

Casey. Ce qu’elle pouvait détester ce prénom. Il lui venait de sa grand-mère maternelle, mais lorsqu’on savait les relations que Lolita entretenait avec cette branche de sa famille, on comprenait très vite pourquoi elle ne souhaitait pas y être associer. Pourtant, elle ne fit aucune remarque au beau français. Bien qu’elle ait en horreur d’entendre qu’on la nommait ainsi, elle n’avait pas envie de s’épancher sur sa vie familiale. La seule personne à laquelle elle s’était jamais confié c’était Noam. Son Noam. Laissant cependant une petite grimace apparaître aux coins de ses lèvres, elle passa une main dans ses cheveux avant de contempler une nouvelle fois son correspondant. Si elle était magnifique, qu’en était-il de lui ? Il avait tout pour plaire à la belle anglaise, tout sauf peut-être le fait d’habiter dans un autre pays que le sien. Nul doute que s’il avait habité en Angleterre et avait fait ses études à Poudlard avec Lolita, celle-ci aurait goûtée depuis bien longtemps au sucré de ses lèvres parfaitement dessinées. Le baise-main fut la touche finale pour faire fondre la jeune Serpentard.

    « Il est de mon devoir de te retourner le compliment. Je ne me trompais pas, tu possèdes ce charme à la française dont on parle tellement. »

S’approchant doucement de lui, elle passa une main dans les cheveux du jeune homme. Elle ne savait pas vraiment comment se comporter avec lui. Peut-être était-ce un peu trop personnel vis-à-vis d’une personne qu’elle voyait pour la première fois, mais en même temps elle ressentait cette sensation de le connaître depuis des années. La lettre aide à la confession, et la confession permet le rapprochement. Hésitante durant quelques secondes, elle décida finalement de retirer sa main, un sourire malicieux toujours accroché à ses lèvres. Alors qu’elle réfléchissait à ce qu’ils pourraient bien faire aujourd’hui, elle l’entendit de nouveau parler. Il avait un très on anglais, dès plus charmant et son accent français ne faisait qu’accentuer la chose.

    « Je pense rester pour au moins une semaine, mais ne t'en fais pas je ne t'impose pas de baby-sitting, je suis un grand garçon. »

Lorsqu’elle entendit les derniers mots lui être soufflés presque au creux de l’oreille, Lolita laissa un doux rire s’échapper de sa gorge. Elle se doutait bien que ce n’était plus un petit garçon effrayé par de nouvelles choses et se réfugiant sous les jupons de sa mère, mais Poudlard était un endroit pleins de mystère où il devenait vite difficile de s’y retrouver lorsqu’on ne connaissait pas les lieux. Se rapprochant un peu plus de son correspondant, elle plaça sa bouche à seulement un ou deux centimètres de l’oreille du jeune français. Faisant claquer sa langue contre son palais, elle reprit dans un murmure.

    « Il est évident que tu es un grand garçon, mais je compte profiter de chaque minute qui nous réunis. J’ai donc deux longues semaines devant moi pour te faire découvrir ma vie, et ma façon de voir les choses. »

Un nouveau sourire sur ses lèvres, puis elle se redressa avec délicatesse. Ayant fait une grasse matinée, elle n’avait pas encore mangé, et décida de se rendre dans la grande salle pour se remplir l’estomac. Manger était une chose essentielle pour la verte et argent et l’on s’étonnait souvent de tout ce qu’elle pouvait engloutir au vu de son apparence frêle. Prenant la main d’Amadeus, elle marcha jusque la grande salle, longea une des quatre grandes tables, puis pris place dans un coin isolé, l’invitant à s’asseoir en face d’elle. Lorsque ce fut le cas, elle commença a se servir généreusement dans son assiette : viande, frite, purée et riz, le tout accompagné d’un jus de citrouille, cette boisson tellement sucrée dont elle raffolait. Avalante une première bouchée, elle s’essuya la bouche avant de reporter son attention sur son correspondant.

    « As-tu une envie particulière pour aujourd’hui ? »

Il n’y avait pas de manière, de protocole pour la jeune anglaise. Et quand bien même il y en avait eu, elle se sentait tellement à l’aise avec Amadeus, que manger devant lui ne la gênait pas. Elle n’avait jamais compris ces filles qui avaient honte de manger devant d’autres. C’était quelque chose de naturel et cela procurait tellement de plaisir à l’estomac, que Lolita ne s’en privait jamais. Un dernier sourire à l’adresse de l’élève de BeauxBatons, et elle attaqua de nouveau son assiette aux odeurs enivrantes.
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Message Posté Mar 12 Juil - 17:48.
Un frisson agréable mais inattendu vint parcourir mon échine pour mieux mourir dans ma nuque dans un dernier frémissement délectable, dès lors qu'elle passa une main alanguie dans le sombre de mes cheveux. Etrange réaction que je ne m'expliquais pas ; peut-être était-ce parce que ce geste d'une douceur voluptueuse était sublimée par la relation que nous entretenions : la complicité sur le papier, muée en apparition physique, avait quelque chose de mystique. D'excitant même, car c'était partir à la découverte de l'autre, celui qui nous avait charmé par les mots et ses envolées lyriques, celui à qui l'on s'était confié par la plume et le langage brodée d'une encre légère. Je me sentais l'âme d'un Montesquieu rédigeant ses Lettres Persanes, encensées d'un parfum d'un monde nouveau. Certes je n'avais jamais confié à Lolita mes sombres secrets, ceux d'une mère devenue morte de honte d'avoir ainsi porté en son ventre un enfant monstrueux, différent, étrange, et se jetant du haut d'un pont pour calmer le feu instable agitant son palpitant. Néanmoins je lui avais toujours confié mes sentiments, doutes et enthousiasmes du moment : nous ne partagions pas toujours les mêmes points de vue, mais nous savions nous en accommoder. Elle était la lumière lorsque je demeurais l'ombre, pourtant la belle demoiselle conservait la beauté noble d'une ténébreuse déesse. J'en vins à penser qu'elle aurait fait une délicieuse représentante de mon écurie, quand bien même l'ébène de ses cheveux de soie, aurait fortement contrasté avec le miel flavescent de la chevelure des françaises. J'adressais donc un bref sourire à Lolita, sous le joug d'un frisson procuré par ses doigts désirables glissant dans la jungle de mes mèches brunes, quelque peu troublé par ce rapprochement physique soudain. Je n'étais pas tant pudique, ni même réservé : je n'étais simplement pas un jeune homme assez chaleureux pour m'épancher en amitié tactile. Trop froid sans doute, trop ténébreux et trop distrait... Trop arrogant aussi, sans doute, pour poser ma main sur des épaules amicales ou quelques joues familières. Néanmoins la finesse de ses doigts me procura un frémissement délicieux, et j'en vins à penser que la demoiselle aurait du être pianiste.

Ah et son rire, semblable à une sonata se dispersant dans le creux des murs, comme une partition oubliée. Qu'il était bon d'entendre la voix de sa correspondante et non plus se contenter de sa plume. J'eus alors un autre sourire plus visible, traçant une volute galbée sur mes lèvres fines, et la toisais d'une curiosité satisfaite. Lolita irradiait d'une lumière se heurtant à mon âme ténébreuse, il me semblait que jamais je n'avais vu personne aussi boute-en-train et enchanteresse, hormis ma chère Keia qui demeurait la seule à savoir m'arracher des rires véritables. Mais Lolita possédait un charme tumultueux, de ceux qui aguichent tout en sensualité et qui enflamment vos sens ; visiblement nous étions tous deux suffisamment séducteurs dans l'âme pour ne pas jouer les timides. Voilà pourquoi sa voix mutine se fit semblable à la mienne ; murmure suave soufflé au creux de mon oreille. « Il est évident que tu es un grand garçon, mais je compte profiter de chaque minute qui nous réunis. J’ai donc deux longues semaines devant moi pour te faire découvrir ma vie, et ma façon de voir les choses. » J'arquais un sourcil non sans une moue charmeuse et charmée, quand je me demandais si le double-sens potentiel, ainsi appuyé par son attitude sensuelle, était désiré. « Mais c'était un deal convenu d'avance. » acquiesçais-je enfin, en référence à nos correspondances dans lesquelles Lolita m'avait affirmé vouloir me faire connaître sa vie trépidante.

Puis ce fut sous mon regard étonné que la demoiselle attrapa ma main, m'emmenant je ne sais où d'un pas leste et confiant. Je pus sentir dans sa démarche toute sa détermination et sa légèreté enthousiaste, aussi j'accueillis sa spontanéité avec amusement. Amusement discret voire voilé d'une moue presque impassible, mais amusement tout de même. Je finis par prendre place face à ma correspondante dans l'antre de la Grande Salle, non sans darder les environs d'un regard curieux, posant enfin mes yeux sur leurs mets copieux. Et quel repas ! Certes appétissants, hormis ces étranges puddings et autres plats en sauce colorée, mais promettant des lourdeurs à l'estomac. Rien de comparable d'avec la légèreté raffinée de Beauxbâtons, bien plus adepte des viandes froides et des légumes de saison. J'observais la belle Lolita se servir copieusement, et esquissai un sourire amusé face à l'enthousiasme non feint de cette dernière. Cela était bien plaisant d'avoir enfin affaire à une jeune femme qui ne boudait pas les plaisirs de la vie. Les étudiantes de Beauxbâtons avaient un appétit d'oiseau, ou bien feintaient de n'en avoir aucun de peur que le regard des jeunes hommes ne se fassent insistants. « As-tu une envie particulière pour aujourd’hui ? » « Et bien, me faire découvrir le château, tes habitudes... Rencontrer tes amis peut-être, ou bien m'inviter à des soirées anglaises. » Je voulais dévorer sa vie comme elle semblait le faire elle-même, curieux de connaître ses habitudes, ses amis, ses lubies, ses désirs, de goûter à sa propre gourmandise et de me laisser envelopper par sa lumière le temps de quelques jours. Profiter oui, de mon court voyage à ses côtés, quitte à être trop extrême. Mes yeux fauves ne quittèrent pas son assiette pleine tandis que je continuais de parler, à moitié concentré sur mon intonation anglaise. « Peut-être me montrer les environs, j'aimerais trouver une chambre pour mon séjour... Par Merlin tu vas manger tout ça ? » fis-je alors amusé, ravi de la voir avec tant d'appétit néanmoins.
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Message Posté Mar 12 Juil - 19:58.


Tout, absolument tout dans le comportement du français donnait à Lolita l’envie de céder au plaisir qu’elle aurait de toucher chaque partie de ce corps qui paraissait si parfait, allant de sa bouche sensuelle à ses muscles saillants. Cependant, elle n’en fit rien, préférant privilégier leur amitié qui était plus importante qu’un simple flirt. Après tout, ils n’avaient évoqués leurs vies sentimentales respective dans leurs échanges, et rien ne disant à l’anglaise qu’il n’avait pas une petite amie qui l’attendait bien sagement en France. Cette imagine d’une poupée blonde en tout point parfaite attendant le retour de son bien aimé arracha un sourire moqueur à la jeune fille. Etrangement, bien qu’elle appréciait son correspondant depuis le début de leur échange, elle avait, toutefois, toujours eu un fort à priori sur les habitants de France et plus particulièrement la gente féminine. De toute façon, en règle générale, Lolita ne les aimait pas, préférant de beaucoup la compagnie masculine.

Elle traîna alors Amadeus dans la grande salle ou elle comptait bien se restaurer pour prendre des forces pour une fin de journée qui s’annonçait haute en couleurs. Elle avait deux semaines, mais qu’est ce que deux semaines pour lui faire découvrir le monde de Lolita ? Rien, ou du moins, si, mais ce n’était qu’un début. Ainsi, elle avait décidée de lui montrer un maximum de chose durant les quinze jours qui les réunissaient, quitte à sécher quelques cours ce n’était pas ça lui faisait peur. Alors qu’elle mangeait avec appétit en attendant la réponse de son correspondant, elle n’eu pas à se faire prier pour que celle-ci arrive à ses oreilles.

    « Et bien, me faire découvrir le château, tes habitudes... Rencontrer tes amis peut-être, ou bien m'inviter à des soirées anglaises. »

Ses amis ? Bien évidemment, Amadeus ne savait pas le genre d’amitié particulière qu’avait Lolita avec les membres de son école. Généralement, c’était par sa beauté qu’elle capturait l’amitié des hommes et par sa fourberie celles des femmes. Toutefois, si elle était bien sûre de quelque chose, c’est qu’il ne fallait pas qu’Amadeus croise le chemin de Noam. Au quel cas, le jeune homme risquait fort de rentrer endommagé dans son pays natal. Noam n’était pas quelqu’un de conciliant, ni de tolérant. Il ne supportait pas que l’on traîne trop près de sa Lolita, et si cela amusait fortement la dite concernée, elle ne souhaitait toutefois pas qu’il arrive quelque chose à son beau français et s’était donc abstenu de parler de l’un à l’autre et inversement. Avalant une grosse bouchée de purée, elle l’avala sans difficulté avant de boire un peu de jus de citrouille pour reprendre la parole.

    « Et bien… » Elle laissa un blanc d’une fraction de seconde s’installer, le temps qu’elle réfléchisse à ce qu’elle allait proposer à son nouvel ami. « Après avoir manger, je te propose qu’on aille se promener dehors. Il fait si beau aujourd’hui ! »

Il fallait l’admettre, la Grande-Bretagne n’était pas un pays connu pour ses vagues de chaleur et son temps propice au bronzage. De ce fait, dès qu’il y avait ne serait-ce qu’un tout petit rayon de soleil, tous les élèves se ruaient dehors pour en profiter et Lolita n’échappait pas à la règle. Tout en continuant de manger, elle sentie qu’Amadeus la regardait d’une drôle de façon. Hésitante, elle se demanda un moment si elle ne s’était pas tâche dans sa hâte de manger pour combler sa faim.

    « Peut-être me montrer les environs, j'aimerais trouver une chambre pour mon séjour... Par Merlin tu vas manger tout ça ? »

Laissant un sourire réprimé sur ses lèvres, elle avala sa dernière bouchée avec difficulté tant elle avait envie de rire. Lorsqu’elle eu de nouveau la bouche libérée, elle se laissa aller, et ria de bon cœur. Elle savait que cela étonnait parfois de la voir manger, mais pas à ce point. Peut-être qu’en France les filles ne mangent pas ? A part de la baguette… Elle se dit qu’elle ferait bien attention à cela le jour où elle se rendrait en France.

    « Bien sûr ! Comment veux-tu tenir toute une journée si tu ne prends pas des forces ? »

Terminant son assiette avec hâte, elle se servit une part de tarte aux framboises, ainsi qu’un peu de pudding, spécialité anglaise qu’Amadeus regardait avec un drôle d’air. Lorsqu’elle eu finit son repas, elle s’essuya la bouche pendant que ses couverts disparaissaient devant elle, pour laisser une table parfaitement libre et non encombrée. Posant ses mains jointes sur celle-ci, elle plongea son regard pétillant dans l’obscur du français. Elle n’avait qu’une hâte, lui transmettre sa vision des choses, lui faire faire n’importe quoi, et lui donner son goût pour les aventures et l’adrénaline que l’on peut ressentir à les vivre. Ce qu’éprouvait Lolita dans ces moments là n’avait rien de comparable, pas même un bon whisky pur feu.

    « Une chambre ? Mmh… T’en trouveras une sans difficulté à Pré-au-Lard, je pense. C’est le village entièrement sorcier qui se trouve juste à côté de Poudlard. »

Elle se hâta alors de lui conter les biens faits de ce charmant village avec ses deux endroits de prédilections ; la cabane hurlante et Honeydukes, le magasin de confiseries qui la faisait fondre. Puis lorsqu’elle eu finit ce chapitre historique et pédagogique et qu’ils eurent conclus qu’ils s’y rendraient en fin de journée, elle se pencha un peu pour se rapprocher de lui, reprenant la parole dans un souffle.

    « Viens… On va dehors, je préfère t’avoir pour moi toute seule. Je n’aime pas le partage. »

Se levant du banc sur lequel elle était assise, elle commença à s’éloigner, adressant un clin d’œil enjôleur à Amadeus pour l’inciter à la suivre.
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Message Posté Mar 12 Juil - 21:16.
J'appréciais la joie de vivre de la jolie brune, bien que je pouvais percevoir dans l'alcôve de ses yeux charbonneux, quelques éclats flamboyants dessinant les prémices d'une personnalité plus sombre. A chacun sa fourberie néanmoins, moi-même n'étais pas un ange immaculé, aussi je ne pouvais la blâmer d'avoir quelques défauts venant entacher son agréable et délicieuse lumière. Je me délectai de son rire qui éclatait en des monceaux d'étoiles, un rire qui me rappela sa plume m'évoquant son âme d'enfant. Je me surpris alors à la dévorer du regard, comme tentant de sonder son âme, partant à la recherche des moindres traits mutins se dessinant sur son visage de poupée, retraçant le galbe de ses lèvres enjouées et caressant de mes rétines fauves ses pommettes aussi rose qu'un pastel en été, son nez aquilin qui trépignait d'impatience, la courbe de ses yeux en amande à l'éclat guilleret. Nous demeurions si différents que de me savoir ici face à elle, me paraissait presqu'irréel : en d'autres circonstances, peut-être que notre amitié n'aurait jamais pu être vécue. Réunis par la curiosité d'une plume devenant affectueuse, nous comblions à présent notre soif de connaissance en nous découvrant l'un l'autre. J'eus l'impression d'être un cannibale romantique ; en proie au désir à dévorer son âme et son être, ingérer sa vie et la connaître d'avantage. C'était étrange et effrayant à la fois, de nous savoir déjà si proches alors que nous avions tout à apprendre l'un de l'autre. « Tu me rappelles l'Olympia de Manet. » Souffle suave trahissant mes pensées, d'un murmure à peine audible qui s'était échappé de mes lèvres délicieuses pour venir percuter son rire alors que je l'observais, spectateur de son intrigante personnalité. D'aucuns auraient jugé ma réplique étrange, car elle vint suivre la réponse de Lolita vantant les mérites de la bonne chair. Mais diable oui, qu'elle ressemblait à cette Olympia. Aussi mystique, sensuelle et pleine de secrets, femme-enfant et pourtant si sensuelle, avec ces ténèbres dans ce regard qui laissaient place aux envolées lyriques et autres énigmes de l'âme. Je me repris alors, esquissais un bref rire comme une auto-dérision, et posais mon regard fauve ailleurs, observant ainsi les environs, distrait. « Une chambre ? Mmh… T’en trouveras une sans difficulté à Pré-au-Lard, je pense. C’est le village entièrement sorcier qui se trouve juste à côté de Poudlard. » J'acquiesçais d'un signe de tête non sans noter les détails fournis par Lolita dans un coin de mon esprit. Et parce qu'elle me vantait les mérites de ce village charmant, je lui demandai de me servir de guide à ce fameux Pré-au-Lard pour la fin de soirée. Ainsi, je pourrais y trouver une chambre, et poser mon sac dans un endroit sûr. Non pas que Poudlard ne l'était pas, mais j'avais besoin d'un terrain quelque peu plus neutre ; subissant en effet la lourdeur des regards curieux, je ne pouvais m'empêcher de souffler de temps à autres quelques soupirs las. Soupirs bien vite avortés par la seule présence de Lolita qui égayait ma journée. Qu'il était bon, de se voir enfin. Je me demandais dès lors si nos correspondances, voire notre relation, demeureraient les mêmes après cette rencontre tant attendue.

Lorsque la belle estima avoir l'estomac bien rempli, elle se pencha à mon oreille pour me souffler quelques mots curieux, avant de se lever d'un bond et de m'adresser une oeillade pleine de charme. Je la savais spontanée, mais l'ignorais séductrice, ce qui en soit était plutôt une agréable nouvelle. Certes je n'étais pas venu dans l'espoir de passer à l'acte charnel ; jamais ma plume n'avait été prétexte à manipuler une âme pour amener un corps délicieux à moi. Néanmoins cette complicité gagnant du terrain sur le jeu de la séduction avait dès lors une saveur plus pimentée, et demeurait de ce fait plus qu'agréable. Je me levai alors taciturne, empoignant mon sac d'une main assurée avant de suivre le sillage parfumé de Lolita ; ce ne fut que lorsque j'atteignis la porte de la Grande Salle, que je comprenais mieux les dires de ma correspondante. « Salut, tu viens de Beauxbâtons ? » Je me retournais d'une prestance noble vers l'assaillante à la voix fluette, avant de me rendre compte avec déconvenue que l'intruse était accompagnée d'au moins quatre ou cinq autres demoiselles... Pourquoi fallait-il toujours que la gente féminine ne se déplace en troupe ? C'était un mystère visiblement propre à tous les pays du monde. J'acquiesçais ainsi d'un signe de tête, percevant quelques pincements de lèvres, de joues rosissantes et de regards larmoyants de curiosité, et comprenant ainsi qu'elles n'attendaient plus que la présence de ma voix. Galant, je me pliais donc aux bonnes volontés de ces dames dans une salutation cavalière de la tête. « Je suis le correspondant de Lolita, je reste ici pour quelques jours. » Et le groupe de jeunes filles de glousser d'un timbre nasillarde, quelques niais et impromptus « Oh my god your french accent. It's so cuuuuute ! » s'échappant du lot, ce qui me fit presque l'effet d'une star submergée par l'assaut de folles demoiselles. Je n'eus néanmoins pas le temps de rappliquer, que déjà la main alerte de Casey m'empoigna par l'épaule, me tirant hors de la salle avec panache. « Elles aussi étaient affamées. » J'osais un regard taquin et complice envers Lolita, avant de la suivre au dehors d'un pas noble et sûr.

L'air frais m'arracha un frisson alangui tant le soleil me semblait bien plus frileux ici qu'en Camargue. Néanmoins cette bouffée d'air pur était plus qu'agréable, en particulier pour une balade bucolique telle que la nôtre. « Je pensais que les anglais ne se baladaient qu'avec des sandales et des chaussettes dépareillées au pied. » fis-je dans une réplique taquine lorsque j'observais au loin un groupe d'élève anglais se diriger vers le lac. « Parle-moi de toi, des anglais, de tes lubies étranges... » Un sourire pour un coup d'épaule de la belle, alors que nous continuions notre chemin. Décontracté, je plongeais mes mains dans mes poches, mon regard sombre se faisant pensif et distrait. « Tu m'as toujours dit que tu aimais ton lac, ta manière de vivre, tes amis, tes soirées... Mais entre nous, ça reste un peu superficiel, n'est-ce pas ? » Fronçant légèrement le nez sous ma question un peu trop directe, j'éprouvais le besoin de creuser notre relation plus loin, à présent que notre rencontre physique s'était concrétisée.
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Message Posté Mer 13 Juil - 14:27.
Lolita savait très bien pourquoi elle ne pouvait pas rester dans un endroit aussi fréquenté que la grande salle avec Amadeus. Ici, les filles avaient bien du mal a se contenir dès qu’un séduisant garçon passait devant elles, pire si celui-ci venait de l’étranger. Avançant vers la sortie, ils y étaient presque lorsque une troupe de fille vint à leur rencontre. Fronçant le nez de mécontentement, Lolita laissa un soupir s’échapper de sa gorge et se passa une main dans les cheveux. Pendant le court échange, Lolita ne dit pas un mot, ne préférant pas prendre la parole car elle risquerait d’être désagréable, et elle avait besoin des filles en face d’elle pour diverses choses : devoirs, retenues, et j’en passe. Toutefois, lorsqu’elle estima que celui-ci avait duré assez longtemps, elle attrapa le beau français par l’épaule pour le faire sortir dehors. Un grand sourire et un signe de main envers les filles restées en plan, elle continua sa marche en le traînant jusqu’à ce qu’ils soient dehors. Lorsqu’elle eu l’air frais qui lui chatouilla les narines, elle le lâcha enfin. Relevant doucement la tête, elle ferma les yeux pour inspirer un grand coup.

    « Elles aussi étaient affamées. »
    « C’est toujours comme ça quand un étudiant étranger vient ici. »

Marchant doucement sans but précis, elle profitait des rayons de soleil qui venait la réchauffer doucement. En contraste avec la tenue de son correspondant, Lolita avait une tenue d’été. Une simple petite robe bleue avec des tongs. En se promenant, ils croisèrent beaucoup d’élèves de Poudlard qui comme eux, profitaient du soleil et de la belle journée de libre qu’ils avaient devant eux. Faisant quelques signes de mains, et accordant quelques sourires à des personnes qu’elle connaissait, elle retourna son regard sur Amadeus quand elle l’entendit de nouveau lui adresser la parole.

    « Je pensais que les anglais ne se baladaient qu'avec des sandales et des chaussettes dépareillées au pied. »

A cette remarque, Lolita ne pu s’empêcher de rire à gorge déployée. Elle savait les diverses étiquettes que possédaient l’Angleterre et ses habitants, mais elle ne s’attendait pas à les entendre de la bouche d’Amadeus avec autant de croyance. Posant un doigt sur la bouche de son correspondant pour éviter qu’il ne reprenne la parole. Elle plongea son regard mutin dans le sien, étirant ses lèvres en un sourire malicieux.

    « Et vous ? Je croyais que tout bon français portait un béret. »

Un fin sourire sur ses lèvres, elle reprit doucement sa marche. Lorsqu’ils quittèrent le petit chemin de cailloux et qu’ils arrivèrent dans l’herbe, Lolita retira ses chaussures. Les tenant dans sa main droite, elle sentie un plaisir enfantin au contact des petits picots d’herbe sur sa peau.

    « Parle-moi de toi, des anglais, de tes lubies étranges... »
    « Etranges ? Pourquoi emplois-tu ce mot tout de suite ? »

La jeune femme appréciait de plus en plus cette balade futile. Elle se sentait proche de son beau correspondant comme rarement elle ne l’avait été de quelqu’un, surtout lorsqu’on prenait en compte que c’était la première fois qu’ils se voyaient pour la première fois. C’était un sentiment étrange qui la plongeait à la fois dans une très grande satisfaction mais aussi dans une peur de se sentir mise à jour un peu trop vite. Elle ne voulait pas que le jeune français connaisse ses plus noirs défauts trop vite, craignant qu’après cela, il ne souhaite plus la voir. Une nouvelle fois elle passa une main dans ses cheveux ; un tic qu’elle avait depuis des années et dont elle n’arrivait pas à se débarrasser.

    « Tu m'as toujours dit que tu aimais ton lac, ta manière de vivre, tes amis, tes soirées... Mais entre nous, ça reste un peu superficiel, n'est-ce pas ? »
    « C’est fort probable, mais… »

Lolita laissa de nouveau un silence s’installer entre eux le temps qu’elle cherche ses mots. Arrêtant sa marche, elle se planta devant le jeune homme, plongeant son regard dans le sien. Il y avait un peu de déception dans celui de la belle Lolita. Elle n’avait pas envie de parler de choses sérieuses. Elle ne souhaitait pas lui montrer qu’au final à part profiter de sa jeunesse et de sa beauté, elle n’avait aucun plan d’avenir supérieur à celui-ci.

    « Je ne vois pas pourquoi je devrais penser à des choses sérieuses. Je n’ai que seize ans. Je suis une enfant, et pour l’instant, je n’ai pas envie de grandir. »

Reprennent sa marche, elle souhaitait mettre un terme à cette discussion, un peu trop profonde à son goût. Réfléchissant à ce que lui avait dit Amadeus juste avant, elle arrêta son esprit sur le lac. Elle se souvenait la mésaventure qu’elle avait eue la semaine dernière en compagnie d’Ibrahim. Encore une fois, la jeune femme s’était mise dans une situation impossible, mettant sa vie en danger.

    « J’aime le lac parce qu’il est si beau et mystérieux. On ne sait rien de lui et de ce qu’il contient, quoi que maintenant, j’aie une petite idée… » Un nouveau sourire, puis elle reprit. « J’ai eu une petite mésaventure la semaine dernière. Je me suis un peu trop éloignée de la bordure et quelque chose m’a attrapé le pied m’attirant vers le fond du lac. Heureusement, quelqu’un m’a sortit de là. »

Se rapprochant doucement d’Amadeus, elle sentait la distance entre les deux devenir de plus en plus petite, à chaque pas qu’elle faisait en son sens. Bientôt leurs visages n’étaient plus qu’à quelques millimètres l’un de l’autre, si bien qu’elle pouvait sentir la respiration du jeune homme sur son visage. Plongeant son regard ambre dans les iris foncés de son nouvel ami, elle se pencha encore un peu. Déposant un baiser d’une douceur infinie sur la joue droite, à quelques millimètres de la commissure de ses lèvres. Elle resta comme ça quelques secondes avant de décrocher ses lèvres pour revenir en face de lui. Dans un souffle, elle reprit.

    « Et si, pour l’instant, on faisait comme j’ai envie. On parlera sérieusement quand on sera en France. Enfin, si un jour tu m’invites. »

Gardant son sourire mutin sur ses lèvres, elle observait l’élève de Beauxbatons, espérant qu’il accepterait ce qui lui donnerait un peu plus de temps avant de lui révéler la partie sombre de sa personnalité.
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Message Posté Mer 13 Juil - 18:33.
« Touché. » soufflais-je dans la langue de Molière, comme un parjure à Shakespeare et pourtant murmuré avec volupté et complicité réciproque, lorsque ma douce amie m'évoqua les fameux bérets comme un renvoi rustre aux clichés de longue date. Nous créions notre monde par sa spontanéité naturelle et par mon sérieux trop sombre, traçant notre chemin parmi l'herbe humide, laissant ces autres à l'extérieur de notre bulle, la comblant par des mots, des regards, des parfums. Les nôtres. Entremêlés et fournis d'effluves délicieuses ; l'arôme de Lolita avait quelque chose d'ensoleillé et de sucré, fait de miel, d'amande et de vanille. Mon sillage quant à lui portait la brise parfumée d'épices, de musc et de notes cèdrées. Notre univers était un tout et son opposé, la lumière et son ombre, l'unicité et ses différences... J'aimais ainsi me trouver près d'elle, quand bien même je ne la connaissais qu'à peine : j'avais cette pleine sensation d'avoir toujours connu Lolita tout en demeurant étranger à son jardin intime. Voilà qui m'était agréable et bienvenu : j'aimais en effet l'opaque et le mystère, la transparence avait pour moi quelque chose d'effrayant et de laid. Je me plaisais ainsi à croire que derrière cette âme d'enfant, se dissimulait des traits plus meurtris et obscurs, de l'apanage de ces si belles martyrs qui portent le poids de leur souffrance, les rendant plus éthérées encore. Sans doute était-ce pour cela, que nous étions restés au domaine du superficiel pourtant échangé avec profondeur par la grâce de nos plumes. Je désirais cependant pousser les portes de son univers, sans avoir à percer les énigmes de sa personnalité ; néanmoins Lolita semblait réticente, et me laissa face à des portes closes. Au final, peut-être n'étions-nous pas aussi proches que nous le prétendions. Et à vrai dire, qui donc pouvait se vanter de connaître l'autre tant toute sa nudité de l'âme ? C'était porter la prétention à son paroxysme.

Ce fut pourtant son hésitation évasive qui arrêta mon pas, quand la demoiselle me stopa dans mon élan. Elle ne désirait pas se livrer, préférant l'artificiel à l'authenticité d'échanges certes plus sérieux, mais plus profonds également... Voilà pourquoi nous demeurions différents : j'étais, en outre, bien moins apte à m'épancher sur les plaisirs de la vie que la jolie brune. J'aimais la rigueur et la perfection, l'obscur et la fougue violente, les notes languissantes d'un violon frémissant pour lequel je dédiais ma vie entière. Seul le conservatoire primait sur mon existence, plus rien n'avait d'importance. Ni l'amour, ni l'amitié, ni la frivolité pourtant plaisante qui seyait à nos âges. J'étais ce qu'on appelait plus communément, un poète maudit : perdu dans les affres de ses propres ténèbres. Ce n'était guère pour rien que je demeurais un fier représentant du tumultueux Hadès. Mais elle... Elle si femme-enfant, elle si insouciante, elle si désinvolte. Elle, simplement à mon opposé. Je ne comprenais de ce fait pas les mots qui s'échappèrent de ses lèvres rubis, aussi mûrs que des cerises appétissantes, et pourtant amers sous mon palais. « Je ne vois pas pourquoi je devrais penser à des choses sérieuses. Je n’ai que seize ans. Je suis une enfant, et pour l’instant, je n’ai pas envie de grandir. » J'arrêtais donc le pas comme elle reprit son chemin, l'observant s'éloigner de mes yeux sombres et pénétrants, brûlant ses omoplates par la seule force ardente de mes pupilles. Je ne comprenais pas son état d'esprit, quand bien même je le respectais dans toute l'amitié que je lui offrais alors. Car déjà, je sentais que j'avais grandi bien trop vite, à l'écart d'un monde que je ne jugeais pas mien. J'aimais bien sûr le danger et l'aventure, mais mon sérieux l'emportait sur l'insouciance : je me sentais homme, bien plus que jeune adolescent... quand bien même j'avais tant à apprendre. Mais, contrairement à Lolita, la frivolité n'était pas pour moi. Aussi je me fis dubitatif quant à ses confidences, mais me retins à lui confier ma façon de penser. « Un jour ou l'autre, il faudra bien grandir, princesse. » avais-je envie de souffler, restant pourtant taciturne car respectant son choix. Je finis donc par la rejoindre, toujours muré dans un mutisme car gagné par un certain froid depuis le refus de ma correspondante aux pieds nus.

La demoiselle reporta dès lors l'ambre de son regard sur l'étendue d'eau, pensive voire nostalgique, elle s'arrêta pour mieux se perdre dans sa contemplation. Me stoppant à ses côtés, j'écoutais, j'aspirais à la comprendre, à la connaître, à inspirer son souffle qui se faisait murmure. Et la belle de s'étendre sur l'amour pour son lac, un amour peu ou proue partagé puisqu'elle relata très brièvement sa mésaventure passée. J'acquiesçais d'un signe de tête non sans hausser les sourcils d'un air entendu lorsqu'elle confia que fort heureusement, quelqu'un était venu la secourir. « On se noie toujours dans ce qu'on aime. C'en est presque pathétique. » achevais-je dans un bref haussement d'épaules, convaincu de ce que j'avançais. Mourir fauché par sa passion, voilà qui était noble et romantique... Bien que imaginer ma Lolita se noyer dans les tréfonds de ce lac si cher à son coeur, m'arracha un bref frisson amer. Mes yeux fauves se détachèrent enfin de l'étendue d'eau, lorsque planant au-dessus de nos têtes, je sentais ce silence alangui se faire plus complice encore. J'observais alors ma belle anglaise qui dores et déjà s'était rapprochée, affamée d'une proximité plus vraie et plus tactile, envieuse d'une chaleur humaine que je ne parvenais pas encore à dévoiler. Et ses lèvres, voluptueuses et désirables, vinrent me déposer un baiser languissant sur le coin des miennes, comme cherchant leur coupe sans oser s'en abreuver néanmoins. Je devais m'avouer agréablement troublé par l'approche tactile de la belle Lolita, car ses lèvres sur ma peau blanche avaient un goût savoureux d'irréel et de sybarite. Je me redressais alors, plongeant mes yeux sombres dans les siens sans même avancer un mot : combien de temps étions nous restés là à nous contempler, sans avancer un geste, sans susurrer quelconque parole, mais ne communiquant plus que par nos regards intenses. La véhémence sensuelle de ce moment s'embrasa de mille flammes dès lors que la belle parla. Ah, parle mon ange, que j'entende la mélodie acclamée de ta voix de sonate. « Et si, pour l’instant, on faisait comme j’ai envie. On parlera sérieusement quand on sera en France. Enfin, si un jour tu m’invites. » Et je restais silencieux, de nouveau. Dardant la si belle demoiselle de mes yeux flamboyants et intenses, sans savoir si elle parlait au nom de l'amitié ou de la séduction. De crainte de me méprendre et de faire vaciller de ce fait notre relation nouvelle, je préférais ne pas m'aventurer sur une pente glissante. Ne pas poser mes mains sur la grâce de ses hanches, ne pas laisser glisser mes doigts fins sur sa peau d'opaline à la recherche d'un frisson alangui à lui arracher, ne pas lui voler un baiser dans l'emportement sensuel du moment. Aussi, je fis un pas en arrière, puis deux, arborant un sourire en coin qui se faisait mutin et sombre, avant de reprendre mon chemin et de laisser ma voix se faire écho suave. « Et... De quoi a donc envie mademoiselle ? Puisque tes désirs sonnent tels des ordres. » soufflais-je non sans me retourner vers Lolita, un sourire taquin et provoquant aux lèvres. Puisque tel serait son bon plaisir, alors je m'y plierais galamment.
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Message Posté Lun 15 Aoû - 20:41.
Contemplant encore quelques secondes le lac, la belle Lolita finit par détourner son regard de cet endroit qui lui procurait à la fois bonheur et frayeur. Amadeus. Il était plus intéressant pour la jeune femme de s‘intéresser à son correspondant, surtout qu’il ne serait pas là indéfiniment. A un moment viendrait l’heure du départ, et elle sentait déjà qu’elle en serait chagrinée. C’était étrange la façon dont elle avait pu s‘attacher à lui alors que finalement c’était la première fois qu’ils se voyaient en face à face. Pourtant, elle avait l’impression de le connaitre depuis toujours, comme s‘il savait ses maux et ses défauts et qu’il la pardonnait, qu’il ne lui en voulait pas. Finalement, il était presque comme Noam, enfin presque. Lorsqu’elle reporta son regard sur le beau français, elle pu le voir lui adresser de nouveau la parole, avec son accent qui aurait pu faire fondre toutes les élèves de cette école.

    « Et... De quoi a donc envie mademoiselle ? Puisque tes désirs sonnent tels des ordres. »
    « Et bien… »

Lolita n’eu pas le temps de répondre, son regard s‘assombrissant au fil des secondes qui s‘écoulaient. Elle voyait arriver en sa direction un groupe de filles de Gryffondor, à qui elle n’avait jamais rien fait mais qui, malgré tout, n’avait jamais pu l’encadrer. Et bien qu’elle soit d’une nature ouverte et peu haineuse, Lolita avait du mal à se contrôler lorsqu’elle sentait que la personne en face d’elle ne l’aimait pas. Jetant un regard contrarié à Amadeus, elle s‘en voulait déjà. Il allait être confronté à un moment où la belle Lolita allait devenir plus méchante, et où toute sa joie enfantine disparaissait pour ne plus qu’être une garce manipulatrice et vile, ayant parfaitement sa place chez les serpents. Chassant tout cela de sa tête, elle passa une main dans ses longs cheveux bruns, avant de planter son regard dans celui de celle qui semblait être la chef du groupe.

    « Oh, mais c’est Casey. »

Le seul fait d’entendre qu’on l’appelait ainsi, l’énervait. Cependant, elle tenta de rester aussi froide et indifférente qu’elle le pouvait bien que la colère grondait en elle et que s‘il n’y avait pas eu Amadeus à coté d’elle, elle se serait bien jetée sur elle pour la frapper.

    « Gemma. »
    « Alors on dévergonde encore de nouvelles personnes ? »

Le regard de Gemma se posa sur Amadeus. Elle avait un grand nez qui lui barrait le visage ce qui le rendait ingrat malgré les yeux d’un bleu turquoise qu’elle possédait. Impatiente de tant de convenances et de badinages, Lolita croisa les bras devant sa poitrine, soupirant fortement pour montrer son agacement.

    « Gemma, tu veux quoi au juste ? »
    « Rien, juste le prévenir que tu n’es pas une très bonne fréquentation. »
    « Ah oui ? Pourtant ce n’est pas moi qui ait triché à un examen l’année dernière. »
    « J’ai la conscience tranquille, j’ai été innocentée. »
    « Ah oui et à quel prix ? Quel bureau ? »
    « C’est toi qui me dit ça ? Tu cours après tous les mecs. Même celui-là c’est un nouveau je ne le connais pas. »
    « C’est mon correspondant français. »
    « Ah parce que tu sais parler français toi ? »
    « Mais oui, regarde je te montre : Va mourir. »


Un sourire fin et délicat marqué d’une certaine satisfaction personnelle vint orner le visage de la belle Lolita devenue beaucoup plus sombre qu’il y avait encore quelques minutes. Passant une nouvelle fois une main dans ses cheveux pour les rejeter en arrière, elle ne fit plus attention aux filles qui se trouvaient en face d’elle, pour se concentrer sur Amadeus. Un clin d’œil puis, elle reprit la parole.

    « Navrée. » Elle marqua un léger silence avant de reprendre pour répondre à la question qu’il lui avait posé quelques temps avant la légère querelle. « Que dirais-tu de faire une petite visite de la foret interdite ? J’ai mon petit endroit la bas. »

Un nouveau sourire sur ses lèvres, elle lui prit la main pour l’entrainer loin de l’arène ou avait eu lieu le combat pour prendre le chemin de la foret interdite. Lolita n’allait jamais très loin, mais à la lisière, elle s‘était trouvée un petit coin de paradis, ou il lui arrivait souvent de se rendre lorsqu’elle voulait être toute seule. Elle n’avait partagée cet endroit qu’avec Noam, mais voulait le montrer à Amadeus. Après tout il habitait en France, il n’était pas prêt de lui voler. Portant un doigt devant la bouche du beau français, elle lui effleura légère les lèvres, avant de lui chuchoter à l’oreille.

    « Mais chut ! C’et un secret. »

Elle lui déposa un léger baiser, à la fois sur sa joue et sur la commissure de ses lèvres. Un sourire indécrochable toujours pendu à ses lèvres.

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Message Posté Mar 16 Aoû - 22:21.
    « Oh, mais c’est Casey. » Voilà qui sonna le glas des hostilités, enclenchées par la marche d'une funeste cours composée de donzelles arrogantes. Celle qui sembla être la cheftaine possédait un regard bleu métallisé, qui sans nul doute aurait pu sublimer sa beauté s'il n'était pas traversé par un nez trop long aux airs de Cyrano. Un cap, un roc, une péninsule... Je plissai les sourcils sous cet étrange spectacle, à la fois dubitatif et méprisant, observant le combat des louves et me murant dans l'attente de l'étincelle de trop. A entendre le soupir las et agacé de la belle Lolita qui rejeta nerveusement ses longs cheveux en arrière, ces demoiselles n'étaient ni les bienvenues, ni même de grandes amies. Euphémisme... Car le ton monta bien vite, parlant de moi comme une tierce personne absente voire comme un objet fantôme. Et cette méprisable attention eut tôt fait de m'arracher un soupir polaire, comme je levai mes yeux bruns vers le ciel, dans une ultime frustration qui enclencha un claquement de langue. J'eus l'envie irrépressible de partir, de laisser les donzelles futiles derrière moi, de ne pas participer à cet échange dérisoire et superficiel. Je restai néanmoins pour ma douce correspondante, lui évitant de perdre la face, et la soutenant tacitement dans ces hostilités stériles. Mais diable oui, j'avais cette envie de tourner les talons dans un ultime soupir blasé et indifférent. Par ailleurs mon regard vint trahir mes pensées, car bientôt il ne daigna même plus se poser sur les fières demoiselles, préférant l'immensité d'une horizon verte que les ombres mesquines de la gente féminine montrant les crocs. J'étais absent, j'étais ailleurs, je n'étais plus qu'à moitié solidaire de la pauvre Lolita essuyant les jalousies de ses comparses. Diable que je détestais la futilité humaine. Soupir. « … j’ai été innocentée. » « Ah oui et à quel prix ? Quel bureau ? » « C’est toi qui me dit ça ? Tu cours après tous les mecs. Même celui-là c’est un nouveau je ne le connais pas. » « C’est mon correspondant français. » « Ah parce que tu sais parler français toi ? » « Mais oui, regarde je te montre : Va mourir. » Leurs échanges tranchant l'air sèchement telles des lames affûtées, ne retinrent mon attention que lorsque j'entendis les accusations concernant la belle Serpentarde. Outre sa facette plus glaciale, voilà quelque chose qu'elle avait omis de préciser, sinon tenté de cacher : elle demeurait visiblement séductrice dans l'âme. Je ne compris pas, sur l'instant, pourquoi tant de secrets inavoués, pourquoi m'avoir dissimulé tant de choses alors que nous ne nous étions jamais rien caché ? Plus encore, je ne niais pas que de telles révélations sur la belle anglaise me surprenaient : au final, nous ne connaissions jamais vraiment les personnes. Preuve en était que je doutais forcément du fait que Lolita connaissait ma facette plus sombre et machiavélique également... J'eus à peine le temps d'exploiter le fil de mes pensées, que déjà sa voix cristalline et délicieuse m'arracha à mes tortueuses rêveries. « Navrée. » Mon regard fauve se posa sur la brunette, et comme ravivé par un réveil soudain je la toisais d'une force pénétrante, respectant son silence. « Que dirais-tu de faire une petite visite de la foret interdite ? J’ai mon petit endroit la bas. » Et je n'eus guère le temps de répondre, que déjà la jeune anglaise m'attrapa la main et m'emmena au loin, fuyant ces vipères de mauvais augure d'un pas alerte. Bien sûr, tant d'approches tactiles me laissaient perplexe : si cela était loin d'être désagréable, je ne pouvais m'empêcher de soulever en mon esprit confus de nombreuses questions. Etait-ce une marque d'amitié forte ou une séduction rapprochée de flirt ? Séductrice ou amie ? Mais plus encore, voulais-je y céder, ou l'interpréter comme cela m'arrangeait.... J'eus néanmoins une partie de mes réponses lorsque les douces lèvres de Casey se posèrent au creux des miennes pour la seconde fois, se mourant paisiblement dans un coin elles déposèrent un baiser à la fois chaste et ambigu. « Mais chut ! C’est un secret. » Un sourire charmeur et narquois apparut sur mon visage opalin, quand à mon tour je me prêtais au jeu. Laissant mon souffle parcourir ses lèvres pulpeuses, je vins les caresser à la coupe des miennes pour quelques mots échangés. « Tout comme le fait que tu sois une croqueuse d'hommes assidue, c'est ça ? » Etait-ce moi, ou la demoiselle s'était-elle raidie... Me redressant alors, j'observais Lolita non sans un regard carnassier. « Pourquoi tu m'as caché tout ça ?  » La honte, la peur, l'omission arrangeante ? Le froncement de mes sourcils vint alors alourdir mon front blanc, assombrissant mes traits et durcissant mon regard.
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T H E . F E A T H E R . O F . A . P H O E N I X :: Saison 1

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